C'est le moment de vérité pour Alexandra, la dernière étape pour l'édification de son vin : l'assemblage.
Les auteurs nous expliquent, assez succinctement, ce qu'est l'assemblage des différents cépages pour donner le vin définitif. Il ne lui manquera plus qu'à vieillir, à maturer. Puis on a un petit aperçu des primeurs et de la puissance de la presse qui peut, avec ses critiques, propulser un vin vers le succès.
Après bien des déboires, des ennemis et des coups du sort, c'est la fin d'une etape pour Alexandra. Mais ce tome n'est pas vraiment la fin attendue puisqu'elle s'ouvre sur un nouveau cycle. Néanmoins on a la clôture de pas mal de points et la résolution finale de la mort du père d'Alexandra.
Et je me permet un petit message de santé publique que les auteurs ont complètement oublié : zéro alcool pendant la grossesse! (Ne prenez pas exemple sur Alexandra)
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On ne peut pas dire que ce dernier tome m'ait plu. Toute la série avait tendance a partir dans tous les travers de la série française (je l'ai beaucoup répété, je sais) mais ce dernier tome est particulièrement mal géré.
Certes, il reste un moment intéressant avec l'explication du principe d'assemblage mais pour le reste, c'est presque du Grand Gignol. Circulez, il n'y a plus personne, les méchants sont punis, les gentils sont les vedettes du monde vinicole et je préfère me taire sur Jeanne...j'ai trouvé ça fondamentalement ridicule.
Je ne sais pas si "A table" est la suite ou une Spin off...si c'est une suite qui s'axe sur la restauration, ça va. si c'est une spin off et que le 'fin de la première saison' qui apparaît en bas de la dernière planche est destiné à une suite qui tire sur la corde en amenant un nouveau déluge de problèmes et de méchants vilains rivaux plus sournois les uns que les autres, ça sera sans moi.
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« L'assemblage est le moment crucial où il faut décider du vin que l'on va mettre en bouteille et que l'on va offrir au public ». Après tous les efforts qu'elle a fournis et les obstacles qu'elle a surmontés, c'est à cette étape décisive qu'Alexandra est arrivée. A présent, il lui faut attendre pour voir si les amateurs vont ratifier ses choix et si « Le chêne courbe » va retrouver son lustre d'antan.
Avec ce neuvième tome, je pensais que la série serait terminée, puisque, au fil des épisodes, les lecteurs ont pu suivre pas à pas toutes les étapes qui conduisent, du pied de vigne au nectar qu'on versera dans leur verre. Or, la dernière page porte la mention : « Fin de la première saison », ce qui laisse supposer que l'histoire n'est pas achevée.
Les premières planches mettent en parallèle deux événements, l'un heureux et l'autre tragique qui font entrevoir la tonalité de cet album.
Grâce à des explications simples et claires, les auteurs permettent de comprendre que le breuvage qu'on va déguster n'est pas du tout le produit brut de la vigne. Les propriétaires font appel à un expert qui goûte la production des différentes cuves, provenant de différents cépages, avant de choisir ceux qui offriront un résultat propre à séduire les palais. Alexandra regarde avec perplexité l'oenologue qui consulte le carnet dans lequel il a noté des formules ésotériques telles que « les tanins sont souples », « équilibre entre couleur et puissance » ou encore « vif, bien structuré » avant de verser dans un becher « 50% Cabernet sauvignon, 35% Merlot, 10% Cabernet franc et 5% Petit Verdot ». Tout cela m'épate, car je n'y connais absolument rien. J'ai donc découvert un monde qui m'était hermétique.
Si l'univers du vin haut de gamme est élégant et sélect, les concurrents ne se font pas de cadeau et certains ne reculent pas devant les coups les plus bas. Quant à la presse, elle joue un rôle capital pour la renommée du domaine auquel Alexandra s'est consacrée corps et âme.
Bien évidemment, l'album n'est pas un traité d'oenologie. L'aventure y tient une bonne place : on retrouve l'affreux Bourgeau, ses trafics louches, ses menaces. Il n'hésite même pas à tabasser une femme.
Quelques coups de théâtre inattendus nous attendent, qui entraînent des retournements de situation et l'histoire se termine de manière douce-amère.
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Cette première série (car il y a désormais la série "A Table") ne se termine pas vraiment en beauté pour moi. J'ai eu l'impression que la fin était un peu précipitée, et du coup les explications sur l'assemblage (par exemple) m'ont semblé un peu moins claires que dans les tomes précédents. A la fin de cette lecture, j'ai vraiment eu l'impression qu'avec un petit tome de plus, les choses auraient pu se terminer d'une façon moins "théâtrale", c'est à dire, dans le dernier acte tous les méchants sont punis et les gentils et honnêtes sont récompensées. Ce qui laisse un goût un peu aigre en bouche...
Le résumé met en avant la grossesse d'Alexandra, qui est vraiment un détail infime de l'histoire, puisqu'on apprend dans les premières pages qu'elle est enceinte, et on n'en entend plus parler avant la fin, quand elle est à la maternité.
D'ailleurs, j'ai trouvé assez maladroit de la représenter tout le temps un verre à la main (alors oui, pour la plupart elle va les recracher pour la dégustation, mais pas quand elle trinque au champagne !), alors qu'en ce moment on voit partout des campagnes pour inciter les femmes enceintes à ne pas boire une goûte d'alcool. J'ai trouvé cela particulièrement déplacé. Surtout qu'il aurait été possible d'annoncer sa grossesse plus loin dans la BD, ou bien juste d'expliquer à la fin qu'ils ont un enfant.
J'étais tout de même triste de savoir que c'était le dernier tome de cette série que j'ai eu vraiment beaucoup de plaisir à suivre au fil du temps. Chaque nouvelle publication était un rendez-vous que je ne manquais jamais. J'espère retrouver un peu de ce plaisir avec la suite de la série "A table".
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Arriver au 9ème tome pour voir écrit en bas de la dernière planche "Fin de la première saison".... et rien que ça me gâche le plaisir de la fin.
Surtout que ça aurait pu durer longtemps, compte tenu du nombre de vilains méchants qui s'acharnait à mettre des bâtons dans les roues de la gentille nouvelle viticultrice. Mais Deus ex machina, et hop : ils sont tous morts…. enfin presque tous car il y a un nouveau vilain qui fait son apparition dans ce 9ème volume…. quand yen a plus yen a encore.
Je suis donc soulagée d'arriver au bout. C'est dommage, il y avait beaucoup de choses intéressantes, mais le scénario est vraiment devenu abracadabrant
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C’est une manière vraiment vivante et originale de raconter le monde du vin, et sa fabrication. Car, rappelons-le, chaque tome est l’occasion de parler d’une étape du travail des viticulteurs. Ce dernier album parle, ainsi, des assemblages, mais également de la promotion avec les rencontres appelées « primeurs ».
Lire la critique sur le site : Sceneario
La couleur, les arômes et le goût vont bien entendu évoluer au fil des années, mais l'assemblage est le moment crucial où il faut décider du vin que l'on va mettre en bouteille et que l'on va offrir au public.
Dans mon désespoir, je me raccrochais aux moments de joie, aux rencontres qui avaient compté aux éclats de lumière, à toutes les victoires, même les plus infimes, et à l'aboutissement de tous nos efforts.
- Les primeurs c'est comme un entretien d'embauche, Alex...Tu ne t'y pointes pas en jogging...Tu choisis tes plus belles fringues pour faire bonne impression.
- Tu veux dire qu'on choisira les meilleurs pièces pour épater la galerie ?
- Réveille-toi, Alex ! Le rêve, c'est ce qui s'imprime dans les pages glacées des revues spécialisées...
Mais si ces bouteilles ne disparaissent pas dans les minutes qui viennent, vous allez entendre parler du pays.
Dans le 182e épisode du podcast Le bulleur, je vous présente Journal de 1985, prolongement du roman 1984 de Georges Orwell que l’on doit à Xavier Coste et qui est publié aux éditions Sarbacane. Cette semaine aussi, je reviens sur l’actualité de la bande dessinée et des sorties avec :
- La sortie du deuxième tome de la série La belle espérance, une série que l’on doit au scénario de Chantal Van den Heuvel, au dessin d’Anne Teuf et c’est publié chez Delcourt
- La sortie de l’album Loin que l’on doit à Alicia Jaraba, un titre sorti chez Grand angle
- La sortie de l’album Les yeux doux, un titre que l’on doit au scénario d’Éric Corbeyran, au dessin de Michel Colline et c’est sorti chez Glénat dans la collection 1000 feuilles
- La sortie de l’album Une rose seule, adapté d’un roman de Muriel Barbery par l’autrice Kan Takahama, un album paru chez Rue de Sèvres
- La sortie de l’album Sergio Leone, la révolution du western, premier tome de la nouvelle Ciné trilogy que l’on doit à Amazing Améziane, un album paru chez les Éditions du Rocher
- La réédition sous la forme d’une intégrale regroupant les 4 tomes de la série Olive que l’on doit au scénario de Véro Cazot, au dessin de Lucy Mazel et c’est édité chez Dupuis
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