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EAN : 9782070762743
128 pages
Gallimard (10/10/2001)
3.9/5   5 notes
Résumé :


Dans les rues dévastées des ghettos noirs américains, au milieu des années soixante-dix, une nouvelle culture émerge. Cri de colère ou de célébration, le rap devient en quelques années la bande-son de la jeune Amérique noire en quête d'une nouvelle identité.

Censuré, boycotté par les radios, le rap a pourtant su s'imposer comme la dernière aventure d'une pop musique en mal de héros.De Public Enemy à Snoop Doggy Dogg, des prophètes ... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (1) Ajouter une critique
C'est sur l'étagère d'une boîte à livres que j'ai par hasard rencontré ce petit livre. J'étais curieux d'apprendre quelque chose sur le rap, auquel je ne connaissais pour ainsi dire rien, j'apprécie cette collection documentaire de Gallimard, j'ai donc emmené le bouquin.

L'édition date de 1996. On pourra donc s'y instruire sur les 20 premières années du rap, mais pas sur les 20 suivantes.

Quatre chapitres illustrés suivis, comme d'habitude dans cette collection, d'une vingtaine de pages de « témoignages et documents », d'une discographie, d'une bibliographie et d'une filmographie.

Le premier chapitre raconte la naissance du rap, aux États-Unis, à la fin des années soixante, lorsque s'est constitué le collectif de jeunes Noirs militants, les Last Poets (ils ont été espionnés par le FBI). L'auteur cite également comme racines du rap les « sound systems » jamaïcain des années 1960.

Plus tard, dans les années 1970, on a vu apparaître les « block parties », ou les deux côtés d'une rue d'un quartier ghetto étaient fermés pour transformer la rue en un lieu de fête animé par un DJ mixant des passages rythmiques pour faire vibrer la foule. À côté du DJ, un MC, « maître de cérémonie » lançait des appels pour exhorter les participants à danser. Petit-à-petit, les MC sont devenus les rappeurs que l'on connaît maintenant. En 1979, le « Rappers' Delight » du groupe Sugarhill Gang devient un tube mondial, lançant le réel succès du rap.

Le rap est militant, à la base, mais dans les années 1980, il devient un empire commercial. le deuxième chapitre du livre décrit la face New Yorkaise de cet empire (Run-DMC, DefJam, ...), tandis que le troisième chapitre est consacré au rap de la Côte Ouest (NWA, Dr. Dre, Snoop Doggy Dogg).

Le dernier chapitre est consacré au rap français avec, autour de Paris, NTM (Nique Ta Mère), MC Solaar (« Qui sème le vent récolte le tempo »), Ministère A.M.E.R. et d'autre, et à Marseille, IAM (« Je danse le MIA »). Et au milieu de tout cela, quelques lignes consacrées à l'OVNI génial de 1983 que je ne manquerai pas de mentionner tant je l'adore encore, 35 ans plus tard: le « Chacun fait ce qui lui plaît » de « Chagrin d'amour » (écrit par Gérard Presgurvic, le parolier de Patrick Bruel).

Si le sujet vous intéresse, je vous laisse compléter les détails en lisant le livre, dont la forme ne vous causera aucun ennui. Pour moi, c'était donc un agréable moment de lecture, bien intéressant. Mais n'étant aucunement spécialiste, je me garderai de porter un jugement sur la qualité du fond. J'espère qu'il se trouvera l'un ou l'autre lecteur pour ajouter un commentaire avisé à ce sujet.
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Citations et extraits (3) Ajouter une citation
Les rappeurs, nouveaux griots de l’ère électronique, sont aussi bien des hommes politiques de la rue que des amuseurs hors pair. Leur saga est celle de la jeune Amérique noire, et au rythme où les États-Unis voient s’accentuer la fracture entre riches et pauvres, entre Bancs et Noirs, le rap hardcore a encore de beaux jours devant lui. Tant qu’il existera des oppressions à dénoncer - et des dollars à gagner en les dénonçant, car on est au pays de l’argent roi -, il y aura une place pour le rap. Autant parler d’une histoire sans fin.
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« I’m black and I’m proud [...] Most of my heroes don’t appear on no stamps » (« Je suis fier et noir [...] Mes héros à moi, on ne les retrouve pas sur les timbres-poste. ») - Chuck-D
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« Y’a un truc qui me chagrine / Pourquoi leur enterrement c’est la seule fois où les blacks sont en limousine ? » (Ice Cube, « Dead Homiez », 1990)
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