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Frédéric-Yves Jeannet (Préfacier, etc.)
EAN : 9782070313990
512 pages
Gallimard (01/04/2004)
3.69/5   13 notes
Résumé :
Dans l'œuvre au long cours de Michel Butor, la poésie a pris une place toujours plus vaste, à la mesure de son formidable appétit de découverte et d'expérience, à la mesure de l'immense liberté qui l'anime : les formes, les bruits de langue, les images, les méditations explosées, les improvisations érudites trouvent spontanément place au sein de compositions qui tiennent de la symphonie, de l'oratorio, voire de la fresque. Butor sait manier le langage comme un peint... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (1) Ajouter une critique
Décrire un lieu à la manière d'une recette de cuisine.
Raconter un voyage qu'on n'a pas encore fait au futur antérieur.
Les nuages dans le ciel forment d'étranges et fugitifs tableaux, tenter d'en dresser l'inventaire. Ce recueil d'anthologie nomade rassemble un échantillonnage de ses principaux textes et cycles poétiques, en vers ou en prose.
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Citations et extraits (75) Voir plus Ajouter une citation
FEUX D'ARTIFICE
pour Dorny

Les feux d'artifice n'ont pas tellement inspiré les écrivains jusqu'ici. On en trouve pourtant deux belles descriptions chez Raymond Roussel. La première est dans le chapitre 5 de La Doublure, roman réaliste en alexandrins publié lorsqu'il avait 19 ans. Gaspard et Roberte, très amoureux, arpentent la plage de galets le dernier soir du carnaval de Nice :
" ... Des détonations
Eclatent en grand nombre avec des lueurs blanches;
Des projectiles blancs forment comme les branches
En courbes d'un immense arbrisseau; fort ils vont
Dans tous les sens, faisant comme une gerbe dont
On ne voit seulement que la moitié qui passe,
Un peu plus d'un côté, sur une maison basse.
Roberte, en regardant, dit: "Est-ce que c'est ça
Qui serait le bouquet, tout à la fin déjà?"
Il lui dit: "Je crois pas", tout bas, puis en profite
Pour lui baiser l'oreille et les cheveux.
Très vite
Une fusée en long tire-bouchon s'enfuit;
Puis sans se ralentir, avec beaucoup de bruit,
En haut, quelques instants, elle se subdivise
En se tournant de tous les côtés qu'elle vise;
Elle fait des serpents se recroquevillant,
Qui lancent chaque fois au bout un point brillant
S'éteignant tout de suite; elle a l'air en colère.
Plus calme, une nouvelle en éclatant éclaire
Très vivement le ciel, de ses astres d'un bleu
Foncé, qui planent haut; tous, sauf un, durent peu;
Le dernier est toujours là quand une autre sème
Des chenilles restant immobiles au même
Endroit, ne descendant presque pas; elles sont
De toutes les couleurs, brillent peu; toutes ont
Quoique durant beaucoup, tout le temps de s'éteindre
L'une après l'autre avec douceur, avant d'atteindre,
Si ce n'est de leur cendre en poussière, les toits..."

L'autre est dans les Impressions d'Afrique. Au soir du Gala des Incomparables, en revenant vers la place des Trophées en Ejur après la disparition dans les eaux du fleuve Tez de la dernière figure provoquée par les pastilles de Fuxier ("à geai Conti nu"), et juste avant l'orage qui va foudroyer Djizmé.
"Une gerbe de fusées monta dans les airs, et bientôt, arrivés au faîte de leur ascension, les noyaux incandescents, éclatant avec un bruit sec, semèrent dans l'espace maints lumineux portraits du jeune baron Ballesteros, destinés à remplacer l'habituelle et banale série des pluies de feu et des étoiles. Chaque image, en sortant de son enveloppe, se déployait d'elle même, pour flotter au hasard avec de légers balancements.
Ces dessins en traits de flamme, d'une exécution remarquable, représentaient l'élégant clubman dans les poses les plus variées, en se distinguant tous par une couleur spéciale.

Ici le riche Argentin, bleu saphir des pieds à la tête, apparaissait en habit de soirée, les gants à la main et la fleur à la boutonnière; là une esquisse de rubis le montrait en tenue de salle d'armes, tout disposé à faire assaut; ailleurs un buste seul, de dimension colossale, vu de face et tracé en lignes d'or, voisinait avec une éblouissante gravure violette où le jeune homme en chapeau haut de forme et redingote boutonnée, se trouvait pris de profil jusqu'à mi-jambes. Plus loin une ébauche de diamant évoquait le brillant sportsman en costume de tennis, brandissant gracieusement une raquette prête à frapper. D'autres effigies irradiantes s'épanouissaient de tous côtés, mais le clou de l'ensemble était, sans contredit, certain large tableau vert émeraude où, cavalier irréprochable monté sur un cheval au trot, le héros de cette fantasmagorie saluait respectueusement au passage quelque invisible amazone..."

Au début d'août chaque année les fêtes de Genève sont l'occasion d'un remarquable déploiement d'ingéniosité pyrotechnique, laquelle certes ne va pas jusque là, dans la rade en face du pont du Mont-Blanc, sur le thème de Carmen en 89, cette fois sur celui plus approprié ces 1001 Nuits. Depuis les hauteurs de Lucinges, armé de jumelles, je m'efforce en vain d'identifier, dans les fumées de toutes nuances au-dessus de la ville et du lac devant le Jura noircissant, l'apparition des poissons de quatre couleurs, habitants métamorphosés nageant dans les rues glauques de leur ville engloutie, celle du jeune roi paralysé des Iles noires, ou bien du grand salon en dôme qu'Aladdin commandait ainsi au génie de sa lampe: "à quatre faces égales, dont les assises ne soient que d'or et d'argent massif, posées alternativement, avec 24 croisées, six sur chaque face, et que leurs jalousies, à la réserve d'une seule que je veux qu'on laisse imparfaite, soient enrichies, avec art et symétrie, de diamants, de rubis et d'émeraudes, de manière que rien de pareil n'ait été vu dans le monde", ou encore de l'oiseau qui parle, de l'arbre qui chante, ou de l'eau couleur d'or.
J'imagine que le thème de l'année prochaine sera la Confédération, et celui de 92 la Découverte du Nouveau Monde.
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-L'attrape-rêves

Dormir avec toi retrouver
au moindre sursaut ton épaule
entendre ta respiration
mesure du temps qui me reste

Reste encore un peu près de moi
console-moi de ton absence
toutes les saisons de ta vie
teindront la roue de mes années

tant d'autres fantomes défilent
dans les corridors du sommeil

Encore te voir et t'entendre
suivre tes conseils obéir
à tes subtiles suggestions
dans mes hésitations voraces

Moi qui suis si sec et si raide
cherchant à maintenir le masque
sans lequel je m'effondrerais

Tant d'autres fantômes défilent
dans les corridors du sommeil
montant descendant sans répit
les ascenseurs de la mémoire

[*** à vérifier recueil... car poème retranscrit , il y a un long moment]
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PAYSAGE A TRAVERS UN AUTRE

Promenade à Auvers sur Oise en se faisant l'ombre d'une ombre

pour Gregory Masurovsky
in memoriam Vincent Van Gogh


1
Il arrive du Midi
les yeux encore pleins de troncs d'oliviers
Il arpente diverses ruelles
se renseigne sur les locations
Il salue les gens
qui commencent à le reconnaître
Il estime que c'est gravement beau par ici
de la pleine campagne caractéristique et pittoresque
2
Il s'installe chez Ravoux
place de la Mairie
Il s'aperçoit déjà que cela lui a fait du bien
d'aller dans le Midi pour mieux voir le Nord
Il admire en particulier les vieux chaumes
qui deviennent rares déjà
Il trouve presque aussi jolies les villas modernes
et les maisons bourgeoises

3
Il gravit lentement
les rampes escarpées
Il compare ces reliefs
à l'arasement de son enfance
Il prépare une lettre pour sa mère
au pays là-bas
Il lui annoncera qu'il y a ici
beaucoup de bien-être dans l'air

4
Il hésite à franchir une arche
semblable au portail d'une enceinte
Il se demande s'il va rencontrer au-delà
des êtres qui voient véritablement
Il a l'impression depuis qu'il est arrivé
de frôler une vitre ou un miroir
Il ne sait plus à certains moments
si ce n'est pas lui qui serait aveugle

5
Il tombe en arrêt
devant un bouquet d'arbres
Il se laisse caresser par le tendre soleil
qui ruisselle des rameaux sur ses mains
Il réfléchit au développement d'une société nouvelle
dans la vieille
Il compte sur ce profond changement pour le bonheur
de son neveu tout jeune Vincent

6
Il longe des murs de pierre
surmontés de troncs tourmentés
Il songe au médecin nerveux
qu'il est venu consulter
Il s'étonne du bric-à-brac de son intérieur
où il y a quelques bons tableaux
Il y choisit pourtant quelques vases
pour disposer ses bouquets de fleurs

7
Il écoute le chant du vent
dans la cime des peupliers
Il évoque les gammes au piano
de la fille de ce docteur
Il décide de faire leur portrait
à tous deux
Il exécutera aussi pour eux
une nouvelle copie de la Pietà de Delacroix

8
Il analyse les broussailles
avec leurs épines et liserons
Il s'émerveille du vol des oiseaux
par-dessus
Il ne comprend plus pourquoi
il en a si peu dessiné jusqu'à maintenant
Il tremble avec le remuement des feuilles
au passage d'un animal

9
Il s'apprête à franchir une autre arche
assez délabrée
Il ne saurait dire s'il s'attend qu'elle mène
vers l'avenir ou le passé
Il y aura peut-être un paradis retrouvé par delà
ou bien
Il sera possible au moins
de quitter l'enfer qui le poursuit jusqu'ici

1O
Il interroge les fenêtres
du château vide
Il rêve que le parc y réunisse
les fleurs du Nord et du Midi
Il attend qu'un ambassadeur ou qui sait un prince même
vienne s'y installer
Il s'intéresserait peut-être à ses tableaux
et lui ouvrirait ses trésors

11
Il scrute l'horizon qui sinue
derrière les jardins et les toits
Il est semblable à la soeur Anne
dans le conte de la Barbe-bleue
Il guette l'apparition de cavaliers qui le délivreraient
avec tous les siens mais pour l'instant
Il ne voit que le Soleil qui poudroie
et l'herbe qui verdoie

12
Il redescend vers le bas du village
bouillonnant de projets incertains
Il serait bien capable de suivre Gauguin à Madagascar
ou au Tonkin
Il irait même à Java ou à la Martinique
au Brésil ou en Australie
Il croit que l'avenir de la peinture est dans les tropiques
mais que cet avenir sans doute n'est pas pour lui

13
Il contemple des champs de blé
de chaque côté d'un chemin poudreux
Il entend les cloches de l'église
ce qui lui fait souvenir de Jean-François Millet
Il passe un train
au bas de la dernière ligne des collines bleues
Il laisse derrière soi dans la verdure
une immense traînée de fumée blanche

14
Il pense qu'il reposera tranquillement
sous la terre
Il espère que son frère puîné
viendra se coucher un jour près de lui
Il ne se doute pas
que ce sera si tôt
Il aurait tant aimé savoir ce que son neveu grandi
penserait de tous ses tableaux
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Vers l’été

1.
Les nuages se séparent
avec regrets

Les plaques de neige se fendillent
pour laisser perler un torrent

Sur les phylactères des montagnes
les anges calligraphient
des runes indéchiffrables

C’est sur leur partition qu’ils improvisent
mais nous n’entendons pas leur cantilène
seulement la soufflerie des orgues

La nuit se fait plus indulgente
il y a des aubes sans gelée blanche

Les étangs polissent leurs miroirs
la roue des paons s’irise
et se bronze

Les arcs-en-ciel proposent
à la haute couture des prairies
des nuanciers de satins
et de gemmes

Les cols se rouvrent
à la circulation

Une à une
dans les stations de ski
les remontées mécaniques
se taisent

Les cascades par contre
font éclater
leurs fanfares

les arbres
que l’on croyait encore
emmitouflés de flocons
nous surprennent
par leurs bouquets

Après les pruniers les cerisiers
après les poiriers les pommiers
une averse de pétales sur le trottoir

Les pissenlits sont si nombreux
qu’on ne voit plus le vert des prés
sous leur brocart

les petites orchidées
hissent leurs oriflammes
les digitales font la haie

Un faon s’est égaré sur la route

Après les jonquilles les iris
après les rhododendrons les hortensias

Les vaches sortent de leurs étables
les chevaux se roulent dans l’herbe

Le virevoltement d’une pie
d’un frêne à l’autre
le cajolement d’un geai
puisque c’est ainsi qu’il faut dire

Les anémones et les violettes
l’œil des renoncules
les petits œufs de la bruyère
les ancolies et les arums

La nef de la hêtraie
les arpèges de la sapinière

Des museaux humides
au ras du sol

Les brouillards matinaux
persistent dans les ravins

Glycines puis clématites
d’énormes gouttes de rosée
sur les parasols des capucines

Le tilleul répand
ses effluves de calme

Au bout du rameau de l’épicéa
de minuscules projets de cônes
rougissant de leur audace

Le cognassier du Japon
ajoute sa touche orange
au jaune serein des cytises

Une vergue de plus
aux mâts de la caravelle
un échelon de plus
à ses haubans

Un vent chaud se lève
qui ramasse dans les paumes de ses mains
toutes les productions pelucheuses
des graminées pour les disséminer
sur le plus hautes pentes
ou au plus profond des crevasses

On fauche le trèfle et la luzerne
une bouffée de parfum
vous cloue sur place

Des aboiements de chiens
de vallée en vallée

Le sentier a décidé
de nous faire une surprise
non seulement l’échappée
sur des cimes encore neigeuses
mais le faufilement d’une couleuvre

2.
Les jeunes filles
entrouvent leurs manteaux
les abandonnent sur les bancs
des jardins publics
puis dans les maisons

Nuages de duvets
accrochés aux peupliers

Par leurs robes
et leurs sourires
elles rivalisent
avec les lilas
puis nous invitent
à venir cueillir avec elles
les premières baies
savourer le fruit
de l’arbre de la science
du bleu et du blanc

Une première rose

L’éclusier fait descendre
une péniche d’eau minérale

Voici déjà les groseilles
les cassis et les menues fraises
les myrtilles dans les sous-bois
on astique les bassines de cuivre
pour y transformer notre récolte en confitures

On trace son chemin
dans une jungle d’herbes

Le grand-père ingénieur
installe un petit moulin à aubes
dans une rigole

Piéride du choux paon du jour
tabac d’Espagne petit citron
vanesse amiral Apollon

Une seconde rose

On prépare le bal du 14-juillet
drapeaux et tribunes
haut-parleurs et tréteaux

Les enfants ne sont pas encore bien sûrs
d’être en vacances

Les têtards quittent leur queue
pour se joindre au chœur des grenouilles

Quelques roses

On bourre les malles
on bourre les coffres des voitures
on oublie toujours
quelque chose d’essentiel

A la recherche du maillot séducteur
des lunettes inouïes
de la serviette la plus moelleuse

Couteaux bulots palourdes
bigorneaux praires moules
huîtres crevettes patelles
oursins crabes et langoustes

Des jetées de roses

Les vacanciers sortent leurs transats
et font tinter des glaçons dans leurs verres

3.
Le chant de l’alouette
Au-dessus des blés murs

Derrière chez mon père
vole mon cœur vole
derrière chez mon père
y a un pommier doux

Les abeille s’empressent
autour de leurs ruches
les guêpes façonnent
leurs palais de papier

Des arceaux de roses

Trois jeunes personnes
vole mon cœur vole
trois jeunes personnes
sont couchées dessous

Un faisan doré
s’envole lourdement

Deux éperviers tournoient
sur la clairière

Se dit la première
vole mon cœur vole
se dit la première
j’ai un ami doux

Scarabées cétoines bourdons
coccinelles mouches moustiques

Dans le sillage des roses

Se dit la seconde
vole mon cœur vole
se dit la seconde
j’attends mes amours

Des enfants se baignent
dans le grand bassin

Des adolescent se construisent
des cabanes ente les branches
des amoureux dorment paisiblement
sous les saules

Se dit la troisième
vole mon cœur vole
se dit la troisième
j’aimerai toujours

Après avoir dîné dehors
on regarde les étoiles
s’allumer l’une après l’autre
puis par paquets
soudain c’est tout l’ensemble
des constellations de la saison
puis la Lune vient les effacer

Des chauves-souris
planent autour des ormes

Et nous verrons bientôt des étoiles filantes
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PÉNÉTRATION
pour Gregory Masurovsky


Le cap s'enfonce à gauche dans le lac transparent
où nous plongerions délicieusement
si nous pouvions nous arrêter véritablement
et non seulement dans cette suspension de l'instant
que nous procure la gravure
Le temps d'une respiration
et l'automotrice nous aura transportés
bruyamment de l'autre côté
de cette porte rocheuse
semblable à celle des enfers

Alors nous découvrirons quoi?
vignes ou forêts moissons
ou désolations vergers ou inondations
village faubourg les tours d'une ville
ou d'une forteresse ou leurs ruines?

Les cheminées d'une usine d'antan
les grues d'un port une autre porte
derricks autoroutes aéroports
montagnes mer solitudes
ou déjà la nuit?

Comme il n'y a qu'une seule voie
nous savons déjà
le temps d'une respiration
qu'il n'y aura pas de retour
avant la prochaine éternité

Et ce paysage qui nous faisait signe
comme la promesse d'une autre vie
nous nous demanderons bientôt
si nous l'avions jamais entrevu
avant de l'oublier dans l'envahissement
par les broussailles du quotidien
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Vidéo de Michel Butor
L'éditeur et écrivain Matthieu Corpataux a répondu au décalé et intimiste Questionnaire de Trousp, autant inspiré par celui de Proust que des questions de Bernard Pivot. Site Internet: https://trousp.ch/
0:00 Introduction 0:20 Si vous pouviez résoudre un problème dans le monde, lequel choisiriez-vous? 0:51 Qu'est-ce qui te rend heureux? 1:15 Pour quelle raison un poète aujourd'hui ne peut plus passer pour un oracle? 1:58 Que pensez-vous de cette citation de Michel Butor? «Les poètes, ce sont des gens qui travaillent sur les mots, qui les maintiennent en vie alors que les mots dans la vie quotidienne, dans la conversation quotidienne s'endorment, se sclérosent.» 2:57 Quel métier n'auriez-vous pas aimé exercer? 3:32 Poésie et musique font-elle toujours bon ménage? 4:34 Si votre maison brûlait, que sauveriez-vous en premier? 5:20 Avec quel écrivain décédé, ressuscité pour une soirée, aimeriez-vous boire une bière ou une autre boisson au coin de feu? 5:56 Quelle qualité préférez-vous chez chez l'homme... et chez la femme? 6:09 de tous les lieux que vous avez fréquentés, seul le jardin d'Emma mérite-t-il d'être sauvé? 6:50 Remerciements
Trousp est une chaîne Youtube dédiée à la littérature suisse. #roman #poésie #écrivain #jardin #emma
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