Inferno

Pour couper le souffle, Dan Brown sait le servir à ses lecteurs, et Inferno ne déroge pas à la règle, ça court , ça court, et même ça court un peu trop! Quand le rideau s'ouvre, la vie de Langdon est en danger, le suspens se peaufine avec l'amnésie qui vient phagocyter la mémoire de notre cher symboliste. Il se réveille dans un hôpital à Florence alors qu'il y a vingt quatre heures, il était encore aux États-Unis, qu'es-ce qui s'est passé? Aucun souvenir! Juste qu'il n'a plus une seule seconde de réflexion. Traqué de partout, menacé de mort, le voilà lancé dans une course effrénée dans les fameux sites touristiques de Florence en compagnie d'une femme docteur, surdouée, de nature ambiguë et ambivalente...
Traiter la question de la population excédante du monde est un sujet intéressant autant que chercher à y remédier fait mêler à la fois, la science et la raison sur un même plateau où évidemment les doigts vont simplement se bruler sans que l'on parvienne à se pencher sur une meilleure option...
On ne s'ennuie pas avec Inferno, on traverse l'histoire, la peinture, la littérature avec La divine comédie de Dante, la science, la physique, la médecine...ça se noue, ça se dénoue mais ce fond de légèreté à la Dan Brown au moment d'amorcer l'atterrissage ne manque pas non plus!

Après la noirceur de L'Adversaire de Carrère, j'avais besoin de couper court aux idées noires et de me plonger dans un nouveau roman qui empêchera mon esprit de réfléchir. Une façon de décompresser et vider ma tête de ce qui l'encombre.
D'abord, il faut savoir que j'ai adoré les films « Da Vinci Code » et encore plus « Anges et Démons ».
Confiante, je me lance dans Inferno et comme j'aime me laisser aller avec les délires des écrivains, j'ai tout de suite pris Sienna en sympathie en me disant : elle tombe bien celle-là ! Les plus sceptiques diront : mais comment ça se fait ?
Dans Inferno, il est question de « La Comédie Divine » de Dante et en plus de nous faire découvrir cette oeuvre magistrale, ce roman nous offre un voyage dans Florence à travers ses rues, ses palais, ses légendes et ses musées. C'est le dépaysement assuré. Moi, qui voulais une lecture plaisante, je suis bien servie.
Une fois commencé, il est difficile de lâcher ce livre. D'ailleurs, il ne quitte plus mon sac. Une aventure trépidante qui vous surprendra mes amis Babeliotes.

Quoi qu'on en dise, Dan Brown a le don de nous emporter dans toutes ses histoires et je ne suis pas étonnée du succès qu'elles obtiennent!

Cette fois, c'est Venise et Florence que l'on visite au cours de l'intrigue toujours bien ficelée, toujours un peu tirée par les cheveux quand même, mais tellement prenante!

Certains diront encore qu'il y a des erreurs dans les faits historiques, vrai ou pas, je dois bien avouer que je m'en fous complètement... Je l'ai lu pour m'évader, me divertir et c'est tout à fait réussi!

Depuis ma première lecture, j'ai d'ailleurs envie d'aller visiter toutes ses jolies villes italiennes, je commence à penser que Dan Brown perçoit des émoluments de l'office du tourisme italien! ;)

Très bonne lecture que je vous conseille donc, vous ne pourrez pas en être déçus! du moins, c'est mon humble avis...

La course contre la mort dans la belle Florence et la mystérieuse Istanbul, le Professeur Langdon et la curieuse Sienna, le guide touristique en main, suivent le jeu de piste proposé par le méchant bio-terroriste prétendant résoudre drastiquement la question d'une surpopulation par lui diagnostiquée comme mortelle pour l'espèce.

Oubliez le roman qui ne casse pas quatre pattes à un canard. L'on prendra du plaisir à lire ce guide touristique au ton enlevé. Dommage qu'aucune table ne soit conseillée. Nous sommes en Italie tout de même ! Ah ces ricains !

Après le succès mondial du roman ésotérique du Da Vinci Code (2004), discutable sur le fond et efficace sur la forme, Dan Brown bissa avec son Anges et Démons (2005) sans retrouver l'efficacité du précédent. Roman ou essai, le Symbole perdu (2009) nous égara dans un pavé de 600 pages là où 250 auraient fait l'affaire. Sa fin interminable aurait du sonner celle de celui qui hésite entre les rôles de romancier, gourou ou journaliste en mêlant les genres pour la belle confusion de ses lecteurs.

Pour Inferno, Dan Brown précise d'entrée que l'iconographie, les textes et les références historiques donnés dans cet ouvrage sont réels. Nous lui ferons donc confiance cette fois-ci. du travail de documentation surgissent, toutes les deux pages, des anecdotes et des curiosités historiques. Oubliez le roman qui ne casse pas quatre pattes à un canard. L'on prendra du plaisir à lire ce guide touristique au ton enlevé. Dommage qu'aucune table ne soit conseillée. Nous sommes en Italie tout de même ! Ah ces ricains !

"Ses yeux, quoique marron, recelaient une profondeur inhabituelle…"(page 20) Dan Brown semble avoir un dossier en cours contre les belles aux yeux marrons.

Notons l'excellente traduction de l'anglais américain par Dominique Defert et Carole Delporte. « J'ai traduit Dan Brown dans un bunker, il y avait deux gardes armés » : Lire l'entretien

La confiance n'excluant pas le contrôle, je suis surpris par l'information suivante :

“D'un point de vue architectural, le terme basilique désignait une église de style byzantin érigée en Europe ou en Occident.” Pourtant le titre de basilique est octroyé par le Saint Père et l'architecture n'a rien à voir à l'affaire. Mais le prudent « d'un point de vue architectural » sauve les apparences. Il est bien possible que les traducteurs soient à remercier pour cette subtilité.

Les endroits les plus sombres de l'enfer sont réservés aux indécis qui restent neutres en temps de crise morale.Une citation ? Plus fort qu'une citation. Une maxime directement inspirée de l'oeuvre de Dante Alighieri. E quoi l'est-elle ? Elle l'est et puis c'est tout. Et pour faire bonne mesure, je te la colle en exergue.

Combien d'autres subtilités ? Combien d'autres approximations ?

Ne parlons pas de la fin bâclée, cela fâcherait et puis un guide vert a-t-il besoin d'une fin ?


Nous partagerons donc l'avis de Fabrice Pliskin sur BiblioObs : « le lecteur, lui, est en droit de se dire, tel l'Ecclésiaste: ça m'en touche une sans faire bouger l'autre ».


564 pages et trop cher de toutes façons.


Lectori salutem, Pikkendorff
Lien : http://quidhodieagisti.kazeo..

En cette période de semi-confinement pour cause sanitaire, ce fut une drôle d'idée que d'entamer « Inferno » de Dan Brown. Après un début de narration un peu confus (mais c'est fait exprès !) on découvre que Robert Langdon, le héros récurrent que nous connaissons depuis « Da Vinci Code », est sur la piste d'un individu à la fois surdoué et complètement illuminé, qui s'est mis en tête de lâcher sur le monde un virus de son invention… Mais comme ce savant fou est aussi un peu mégalo, il sème des indices pour qu'on puisse savoir qui est l'auteur de la pandémie qui sera déclenchée.
Les indices que Robert Langdon collecte et essaie de déchiffrer ont tous rapport au poète Dante Alighieri, l'auteur de « La Divine Comédie », et aux lieux qu'il a fréquentés au cours de sa vie. C'est pourquoi l'action démarre à Florence, ville natale du poète, pour se poursuivre à Venise et se terminer à Istanbul… Au long du périple mouvementé des héros, on évoque les peintres Vasari, Boticelli, Michel-Ange, Gustave Doré, le poème de Dante, bien sûr, mais aussi son masque mortuaire…
Et tout cela se lit très bien ! Bien sûr l'intrigue est rocambolesque, avec le milliardaire dément, une mystérieuse organisation dénommée Consortium, et l'Organisation Mondiale de la Santé qui jouent une partie plutôt compliquée, d'autant plus que Robert Langdon commence l'aventure en état largement amnésique ! Mais il faut reconnaître, si ce n'est pas là de la haute littérature, que Dan Brown possède un talent certain de conteur, et je me suis volontiers laissé prendre au jeu. Les chapitres s'enchaînent sans effort, on a toujours envie de connaître la suite, et cependant les très nombreuses digressions culturelles se lisent facilement sans entamer le rythme.
Il y a même en filigrane un écho de nos préoccupations actuelles, bien que ce roman ait été publié en 2013 : évocation du réchauffement climatique, des conflits à venir à cause de l'épuisement des ressources naturelles, et bien sûr, des crises sanitaires ! D'ailleurs c'est dans les pages d' « Inferno » que j'ai trouvé la signification du sigle PCR, alors qu'avant 2020 je n'avais jamais entendu prononcer ces trois lettres.
Donc, en définitive, même si dans quelques mois j'aurai oublié les détails de l'intrigue, je garderai un bon souvenir de cette lecture, et je la recommande à tous les Babelionautes.

Comme une impression de déjà lu, les romans de Dan Brown ont en commun une pincée d'histoire, un soupçon d'ésotérisme, un couple de héros qui fuit les méchants; un schéma récurrent, rien de bien nouveau sous le soleil d'Italie. Je me suis ennuyé tout au long de ces 570 pages, c'est dire si je les ai vu défiler même si ça se lit assez bien, c'est l'avantage de ce type de roman.
Dan Brown se fait le guide touristique de Florence et de Venise, beaucoup de détails historiques et architecturaux, peut être trop. Et c'est dommage parce que l'idée d'origine est très intéressante : le défi de la surpopulation humaine face aux ressources limitées de notre planète, ça aurait pu être vraiment mieux exploité.
Je referme donc ce livre avec le sentiment d'avoir perdu mon temps et vais le replacer dans la boite à livres d'où je n'aurais jamais dû le retirer.

C'est bien la première fois que je lis un roman dans lequel le méchant réussit à mettre son plan à exécution à la fin, qu'on ne le voit pas de l'intrigue puisqu'il meurt au début, et que je suis plutôt de son côté ! Si j'étais un bad guy de fiction, je serais Bertrand Zobrist :D
Par contre, même si le personnage est original sur ce point-là, il ne l'est pas sur le coup du discours : pourquoi est-ce que les méchants prennent TOUJOURS la peine d'expliquer longuement leurs motivations ? Celui-là en plus, il fait tout un jeu de piste pour mener à sa "bombe" ! Je sais pas moi, mais si j'étais un méchant, je commettrais mes mauvaises actions sans prévenir personne, ce serait plus efficace ! Comme dans "Indiana Jones" : tu tires immédiatement sans palabrer des heures !

Très bon roman de Dan Brown avec du suspense, des visites presque guidées de villes, puisque l'intrigue se déroule en grande partie à Florence, un peu à Venise pour se terminer à Istanbul. L'histoire est toujours superbement structurée et les références historiques ou ésotériques nombreuses. C'est un très bon moment que suivre les héros de Dan Brown, avec une fin palpitante jusqu'au dénouement pas forcément entrevu dans sa globalité en avançant dans la lecture. Donc, un très bon cru d'un auteur à succès.

Ce nouvel opus des aventures de Robert Langdon est un peu plus complexe. J'ai mis du temps a bien m'y retrouver entre les nombreux lieux de la ville de Florence évoqués et la thématique très particulière de la Divine comédie que je ne connaissais que de nom. Malgré tout j'ai été prise par l'ecrtiture de Dan Brown qui met beaucoup d'action et de suspens, et nous incite toujours a commencer le chapitre suivant. Pas mal de retournement de situation intéressant même si la toute fin du livre peut décevoir un peu. Malgré tous ces petits défauts, un bon moment de lecture passé et l'envie d'aller en Italie voir tous ces lieux pour de vrai.

Quatrième roman des aventures de Robert Langdon, on le retrouve ici à Florence, amnésique, embarqué dans une histoire où le monde entier est en péril !

J'ai beaucoup apprécié ce tome ! J'ai aimé l'intrigue basée sur la Divine Comédie de Dante et toute son histoire.
Très bien mené et écrit, je ne me lasse pas des détails passionnants sur les oeuvres et les lieux décrits dans les romans de Dan Brown.

La thématique de la surpopulation mondiale est assez d'actualité et très intéressante.
Je recommande vivement ce roman !