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Critique de Arthur409


En cette période de semi-confinement pour cause sanitaire, ce fut une drôle d'idée que d'entamer « Inferno » de Dan Brown. Après un début de narration un peu confus (mais c'est fait exprès !) on découvre que Robert Langdon, le héros récurrent que nous connaissons depuis « Da Vinci Code », est sur la piste d'un individu à la fois surdoué et complètement illuminé, qui s'est mis en tête de lâcher sur le monde un virus de son invention… Mais comme ce savant fou est aussi un peu mégalo, il sème des indices pour qu'on puisse savoir qui est l'auteur de la pandémie qui sera déclenchée.
Les indices que Robert Langdon collecte et essaie de déchiffrer ont tous rapport au poète Dante Alighieri, l'auteur de « La Divine Comédie », et aux lieux qu'il a fréquentés au cours de sa vie. C'est pourquoi l'action démarre à Florence, ville natale du poète, pour se poursuivre à Venise et se terminer à Istanbul… Au long du périple mouvementé des héros, on évoque les peintres Vasari, Boticelli, Michel-Ange, Gustave Doré, le poème de Dante, bien sûr, mais aussi son masque mortuaire…
Et tout cela se lit très bien ! Bien sûr l'intrigue est rocambolesque, avec le milliardaire dément, une mystérieuse organisation dénommée Consortium, et l'Organisation Mondiale de la Santé qui jouent une partie plutôt compliquée, d'autant plus que Robert Langdon commence l'aventure en état largement amnésique ! Mais il faut reconnaître, si ce n'est pas là de la haute littérature, que Dan Brown possède un talent certain de conteur, et je me suis volontiers laissé prendre au jeu. Les chapitres s'enchaînent sans effort, on a toujours envie de connaître la suite, et cependant les très nombreuses digressions culturelles se lisent facilement sans entamer le rythme.
Il y a même en filigrane un écho de nos préoccupations actuelles, bien que ce roman ait été publié en 2013 : évocation du réchauffement climatique, des conflits à venir à cause de l'épuisement des ressources naturelles, et bien sûr, des crises sanitaires ! D'ailleurs c'est dans les pages d' « Inferno » que j'ai trouvé la signification du sigle PCR, alors qu'avant 2020 je n'avais jamais entendu prononcer ces trois lettres.
Donc, en définitive, même si dans quelques mois j'aurai oublié les détails de l'intrigue, je garderai un bon souvenir de cette lecture, et je la recommande à tous les Babelionautes.
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