Celle du milieu

Voilà une dystopie jeunesse accessible dès 13 ans. Maggie est une jeune fille qui a du mal à trouver sa place dans ce monde, dans cette société, dans sa famille où le premier-né est le plus important. Elle est, alors, en quête d'attention et en Una, la vagabonde, elle voit la meilleure façon de prendre de l'importance. En voulant la livrer à sa communauté, elle va faire une découverte qui risque de bouleverser tout leur monde. N'est-ce pas ce que l'on ne connaît pas qui nous fait le plus peur? Est-ce si bien d'être le premier-né, celui qu'on entraîne pour faire la guerre et que l'on ne revoit jamais? Maggie va s'apercevoir que tout n'est que mensonge, que la vérité est cruelle. Elle va devoir affronter ses peurs, faire preuve de courage et de ténacité. C'est un livre sur l'amitié, la différence mais surtout le courage. J'ai quelques questions sans réponse mais le dénouement est à la hauteur de l'histoire. (...)

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Maggie est jalouse de son frère Jed car elle est la cadette dans une ville où seuls les aînés ont droit aux honneurs et à la considération de tous.

En contrepartie, une fois qu'ils ont fêté leur quatorze ans, ils partent, tous sans exception, défendre leur pays. Et aucun n'est jamais revenu sans que l'on sache vraiment ce qu'ils sont devenus.

A la veille du départ de Jed, Maggie fait une rencontre étonnante. Elle fait la connaissance d'Una, une jeune fille, qui appartient au peuple tant redouté des vagabonds.

Grâce à elle, la jeune fille va comprendre que le monde extérieur n'est peut-être pas celui qu'on lui a présenté mais elle a interdiction de franchir les contours du village...

Un roman qui surprend avec cette règle insurmontable des premiers-nés qui rend le monde de l'enfance de l'héroïne profondément injuste.

Il lui faudra beaucoup de courage et de lucidité pour surmonter ses certitudes et se battre contre une société du secret qui étouffe les familles.

La seconde partie du roman est celui du combat et de la nécessité de vaincre ses peurs pour protéger ceux que l'on aime.

Une lecture dynamique qui prend la forme d'une enquête. A lire !

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La phrase glanée entre les pages, volée à un des personnages, est éloquente et forte.

" En se cachant dans les bois, ils refusent à leurs familles une vie civilisée; et ils refusent à leurs premiers-nés cet honneur que signifie se sacrifier pour son pays.

Les vagabonds sont sales, dangereux, sournois comme des serpents. Menteurs. Et lâches.

Voulons-nous des gens de leur espèce près de nous, ici, à Fennis Wick?"



Une sacrée leçon scolaire que celle-ci, pour démarrer dans l'année avec entrain et motivation.

Elle nous en dit long sur le contexte et l'atmosphère.

Une population divisée, dont une partie se cache des lois prévues pour le bien commun.

" Celle du milieu" est un roman ado de SF qui ne tarde pas rapidement à nous intriguer.

Comment le bien commun peut amener au doute?



Maggie, 11 ans, prend acte du grand discours de rentrée scolaire offert par la Maire de Fennis Wick, à mémoriser à l'identique de la phrase de morale d'un autre temps qui devait forger les esprits comme le voulait la tradition.



Nous savons Maggie " Mags" la cadette de sa famille, celle du milieu et rapport à ce détail, son humeur tangue entre inquiétude et envie.

Son aîné, Jed, 14 ans, partira bientôt avec d'autres de son âge, des premiers-nés, pour les camps d'entrainement, grossir les rangs d'une résistance armée, face une guerre qui ne semble pourtant pas avoir de répercussion sur le quotidien tranquille en début de récit.



Tandis que Mags jalouse beaucoup Jed d'être à la bonne place pour être estimé par tous, quitte à ce que tous tordent la vérité pour adhérer à cette grande chance, le "sacrifice" de ses premiers-nés, qui ne reviendront pas pour raconter, nous touche un peu à l'inverse.

C'est ce décalage qui donnera le ton de départ.

La quatrième de couverture déflore un peu une part du suspens à venir car nous savons déja qu'une jeune fille venant de l'extérieur, Una, viendra demander de l'aide à Maggie, la seule qui puisse parler de l'extérieur et son retour sera fracassant.

Peut-on refuser son aide à quelqu'un dans le besoin (extérieur à la ville devrions-nous ajouter)?

Y a t'il une bonne leçon pour répondre à cette question?



Mags pense qu'il y a là un bon moyen pour une cadette de se distinguer en faisant, disons, le bien.

Mais quelle est le bien dans ce cas de figure car personne ne croit Mags lorsqu'elle leur laisse entendre qu'elle a croisé une fille près de la frontière.

Elle ne sera plus ignorée, elle aura son mot à dire, comme Jed et elle va leur amener cette fille-là, sous les yeux, elle n'est pas une menteuse.



La suite développera un sacré cas de conscience.

Le père d'Una est blessée et Mags sent l'inquiétude et la sincérité, Una devient vite une amie clandestine et sa droiture viendra détricoter petit à petit toute sa leçon apprise.

Les vagabonds ne sont pas tous méchants, elle est certe un peu sale mais Una est sans doute la meilleure amie qu'elle se soit faite.

Désobéir à la loi municipale de Fennis Wick fera-t-il de Mags une meilleure personne?

Kirsty Applebaum laissera les jeunes lecteurs décider et se faire leur propre opinion.

Les rendez-vous entre copines sont tendres et chouettes.

Mais lorsque Una raconte sa version de l'extérieur, Mags va de nouveau douter, c'est une vérité très différente de celle qu'on lui a rapporté toute son enfance.

Una lui propose de vérifier cela par elle-même mais les règles de la ville interdisent de franchir les frontières vers l'extérieur.



C'est évidement intrigant, excitant, partageant la jeune fille entre raison et passion, l'effervescence autour des premiers nés poussent un peu Maggie a tendre vers une autre alternative, une existence où les autres enfants de la fratrie auraient la même considération et les mêmes chances offertes pour leur vie d'adultes.

On s'attache aux personnages et on ne lâche rien.

J'étais très intriguée par ce roman et j'avais une envie folle de le lire!
Je l'ai trouvé très mystérieux dès le départ et j'ai aimé découvrir l'histoire. Cependant, j'ai aussi eu du mal à rentrer dedans et à rester accrocher, ça tenait sûrement à l'écriture. Après, je me rends compte qu'il a toutes les qualités requises et que c'était peut-être pas le bon moment pour moi...

Maggie vit dans une communauté fermée. Il faut faire attention aux étrangers et surtout aux vagabonds jugés dangereux. L'adolescente étouffe, elle est l'enfant du milieu, doit faire toutes les corvées avec son jeune frère. Elle a l'impression de n'exister pour personne. Tout est du à son frère, l'aîné qui va bientôt partir dans un camp pour protéger le village. Et si elle trouvait un vagabond, on s'intéresserait enfin à elle ?
Un roman prenant, "le courage ce n'est pas l'absence de peur, c'est savoir l'accepter et l'affronter. Maggie va oser enfreindre les lois, oser prendre des initiatives et grâce à elle la vérité sombre va éclater. Une belle histoire d'amitié et de famille.
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Le scénario de Celle du milieu m'a tout de suite fait penser à un vieux film de Night Shyamalan, le village. On retrouve cette même communauté coupée du monde où règne la peur de l'extérieur et tout particulièrement des attaques de l'extérieur, les vagabonds étant considérés comme des personnes dangereuses et sournoises. D'entrée de jeu, on sait qu'il y a anguille sous roche et on attend le twist de fin ce qui confère un côté assez prévisible au roman. Oui, le thème n'est pas le plus original, mais sa mise en scène est parfaitement orchestrée. C'est un type d'histoire déjà vu, certes, mais c'est bien fait et bien ficelé. Personnellement, ça suffit amplement à mon bonheur.

J'ai tout particulièrement aimé la manière dont Kirsty Appelbaum décrit cette société au travers des yeux de Maggie, cette jeune fille de douze ans complètement invisible. Tout tourne toujours autour des aînés : ce sont les plus courageux, ceux qui vont sacrifier leur vie pour leur ville. Maggie, elle, n'est encore qu'une enfant autocentrée sur ses propres problèmes et incapable de voir au-delà. N'étant qu'une cadette, elle n'a pas et n'aura jamais la reconnaissance que peut avoir un aîné, et ce, malgré tous ses efforts. Au contraire, dès qu'elle accomplit quelque chose de bien, le mérite revient quand même à son grand frère. Alors, quand l'opportunité de capturer une vagabonde se présente, elle est prête à tout pour y parvenir afin d'être reconnue pour une fois dans sa ville. Elle ignore encore que c'est justement cette rencontre qui lui ouvrira les yeux et lui permettra de voir au-delà de ses propres problèmes et surtout de l'éducation qu'on lui a inculquée.

Malgré tout, il me manque peut-être quelques petits éléments que j'aurais voulu voir davantage développés dans le livre : qu'est-il vraiment arrivé au monde, qui est l'ennemi dans cette guerre sans bruit ? Peut-être que l'autrice a voulu nous laisser le plus dans l'ignorance possible comme l'est Maggie afin de mieux jouer avec nous. Il n'empêche qu'une partie de moi a envie d'en savoir plus. J'aurais peut-être voulu également une fin un peu plus sombre. Il ne s'agit néanmoins que d'un goût personnel et il ne faut pas non plus oublier que ce livre est destiné à des jeunes à partir de onze ans.
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Une dystopie au scénario appétissant, qui m'a rappelé le scénario de l'autre récente dystopie jeune ; "Marqués" d'Alice Broadway (mais "Marqués" est pour moi plus profond que ce livre-ci).
Dans une communauté coupée du monde, les habitants sacrifient leurs premiers-nés , "ceux qui ont l'étoffe des héros", qui partent pour la "guerre sans bruit". Leurs ennemis sont ceux qui vivent hors de la communauté , appelés "les vagabonds", "sales, dangereux, sournois comme des serpents".
Les deux mondes vont bien sûr se rencontrer et faire voler en éclats les préjugés…

Je trouve le thème intéressant et nécessaire, à savoir comment on peut lobotomiser le cerveau d'une population en lui faisant croire que l'étranger peut être la cause de tous ses maux…

Ensuite, rien de spécial dans le style d'écriture, qui se limite aux actions de la trame. Les personnages sont manichéens, leurs caractères sont grossièrement dépeints et ils n'ont rien d'innatendu. Tout se termine en happy end où les méchants sont punis et la gentille Maggie (personnage central de l'histoire) portée aux nues. Rien de bien réaliste, et des questions subsistent. Quelle était le but de cette guerre sans bruit ? Comment La Maire Mme Anderson n'a pu être défendue par son réseau ? Pourquoi les adultes de l'histoire sont-ils si mous ? Pourquoi M Opal n'a t-il tout simplement pas été tué ?


Pour moi c'est une bonne base de scénario, mais qui gagnerait à être un plus approfondie, cela reste trop superficiel et attendu.

Je remercie tout d'abord les éditions Flammarion pour l'envoie de ce petit roman jeunesse à la couverture très attrayante. Même si j'essaie de me limiter dans tout ce qui est jeunesse ce roman m'a vraiment fait bonne impression.
Dans cette histoire on suit Maggie qui se retrouve au milieu entre ses deux frère. Cette fameuse place que je ne connais pas mais qui est réputée pour être assez difficile chez un enfant car il ne sait pas où se positionner dans sa fratrie. Sauf que dans son village, c'est premier-né qui est vénéré et qui a la possibilité de servir la patrie à laquelle il appartient dans un guerre qui perdure dans ce monde.
De ce fait Maggie va éprouver une certaine jalousie et va donc tout faire pour se faire remarquer et évidemment tout ne va pas se passer comme prévu.
J'ai beaucoup aimé les sujets qu'abordent l'auteure qui sont assez inquiétant qui qui permettent aux jeunes lecteurs d'en prendre conscience sans les traumatiser. Je ne vous dirais pas de quoi je parle pour vous spoiler, mais c'est vraiment très bien traité pour la sensibilisation.
J'avoue avoir connu quelques longueurs et des évènements qui allaient beaucoup trop vite. Néanmoins je m'y attendais un peu en lisant un roman avec une cible très jeune. En tout je sais que plus petite j'aurais adoré découvrir cette histoire qui est vraiment bien ficelée, qui prend son temps pour se mettre en place et qui est très révélateur sur différents sujets.
Evidemment je n'ai pas réussi à me mettre totalement à la place de Maggie étant une aînée, mais j'aime beaucoup cette idée de recherche d'une place dans la famille. Mais l'intégrer dans un univers fictif avec des idées plus poussés et une intrigue dangereuse, m'a bien plu.
En conclusion, nous avons un univers très original pour un jeunesse avec de nombreux thèmes abordés qui font office de sensibilisation mais sans choquée puisque tout d'intègre tranquillement à l'histoire. Un jeunesse assez sympa que je conseille aux plus jeunes !
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Il n'a pas fait long feu celui-là ! À peine quelques heures et je l'avais fini. Ce livre était tout ce que j'attendais lorsque j'ai commencé ma lecture. Sa couverture m'avait attirée au premier coup d'oeil et j'avais lu un avis qui comparait ce livre au film le Village dont j'avais bien apprécié le concept, je me suis donc lancée dans la lecture et plus moyen de m'arrêter. Un vrai page-turner !

Dans le village dans lequel vit Maggie, les premiers-nés sont adulés. Partants à 14 ans dans un camp pour se préparer à la Guerre sans bruit afin de protéger la famille restée au village. Difficile alors pour le reste de la fratrie de se faire une place, n'étant jamais crue, jamais glorifiée, forcée de vivre dans l'ombre de l'ainé. C'est le cas de Maggie, celle du milieu, entre Jed, le premier, et l'adorable Trig, le plus jeune.

J'ai beaucoup aimé l'ambiance que dégage ce livre. Les chapitres sont courts, le style de l'autrice est bref et intense, les pages défilent à une vitesse folle. J'ai apprécié être happée par ce récit, c'est exactement le genre de lecture qu'il me fallait. le livre est classé jeunesse mais il aborde des sujets sensibles tels que la guerre et la perte des êtres chers.

Au cours de ma lecture, je me suis révoltée devant tant d'injustice pour ceux qui ne sont pas nés les premiers. Ils ne sont jamais pris au sérieux, même pas par leurs propres parents, jamais récompensés malgré les efforts qu'ils fournissent… Mais le sort des ainés n'est pas plus enviable non plus… Et si, en plus de cela, la vérité était tout autre ?

Bref, Celle du milieu de Kirsty Applebaum est une lecture que j'ai dévorée en peu de temps. J'ai été touchée par l'histoire de Maggie et d'Una qui vont devenir amies dans un monde qui leur dictait pourtant de se méfier l'une de l'autre. D'autres personnages viennent ajouter de la force au récit, la vérité se fraye un chemin petit à petit. J'ai toutefois trouvé la fin un peu rapide mais ça n'a en rien entaché ma lecture. J'en garderais un bon souvenir !
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Maggie vit dans une communauté isolée. La loi du Premier Né régit la société : chaque ainé est envoyé au camp à ses 14 ans pour combattre ensuite dans la Guerre Sans Bruit. Maggie aimerait, elle aussi, être choyée jusqu'à ses 14 ans et devenir une héroïne. Mais elle est celle du milieu. le jour où elle rencontre une jeune vagabonde, peuple dangereux et sournois, elle y voit l'occasion de prouver son courage et son mérite, au même titre qu'un ainé. Elle décide alors de manipuler Una en devenant son amie.

Après un début un peu long, le rythme s'accélère et la lecture est agréable. Toutefois, l'histoire reste classique et sans grande surprise. Bien pour les 12-13 ans qui découvrent les dystopies.