Un roman de gare plein de fautes d'orthographe sans intérêt à fuir
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En disant cela, Anton savait qu’il mentait. Depuis un certain temps, il redoutait sa présence. Il l’avait fortement désiré, mais jamais aimé. Pas plus que les autres. Puis très rapidement sa relation s’était diluée, allant vers une liaison banale. A l’idée de se retrouver face à Maeva, dans cet immense appartement surplombant la baie, aussi blanc et vide que son cœur, il était bouleversé. Tout était trop beau à ses yeux, surtout sa compagne, dont la perfection le gênait. Un peu comme des chaussures trop neuves pour être portées et qu’il ne sentait pas le désir de salir. Voilà ce qu’il ressentait.
Il vroyait savoir la raison pour laquelle il l’avait choisi. Elle était sa vitrine, tant elle était belle.
Elle était si proche. Il sentait un désir monter en lui avec une puissance qui l’effrayait. Jamais il n’avait pour une femme, ressenti cela. Et pourtant, il en avait baisé des filles. Des grandes, des petites, des blondes et des brunes, aucune n’avait à ce point lié son cœur de cette manière. Il était capable de tout pour la protéger. Elle paraissait si fragile, si perdue dans ce monde. Quelle fille à notre époque ne sait ni lire, ni écrire, ni compter correctement, à part Margaret. Et c’est cette nullité qui la rendait précieuse. Comme une terre vierge de tous pas.
Peut-être que depuis des années de réussite sociale, il m’a été impossible d’accepter que l’on me refuse quelque chose. Pourtant Margaret n’était pas un caprice. Je ne connaissais rien des choses de l’amour. Je ne l’ai pas vu venir. Ses affres m’étaient inconnues et ses douceurs aussi. Baiser n’est pas aimer, je m’en suis rendu compte bien trop tard. C’est un plaisir solitaire et confortable que je pratiquais assez bien. Il ne demande aucun effort.