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C'est un très bon polar avec des plus. Des parfums d'enfance, pas mal de musique, des clins d'oeil aux auteurs, de l'humour - j'ai bien rit par moment- des envolées en Cesna.
Psst, les guitares seagull ne sont pas confidentielles, elles sont surtout pas données !!! Surtout quand on veut un pan coupé. J'en ai possédé une. Bon, je l'ai revendue pour acheter une électro corde nylon (c'était elle ou ma Takamine qui est ma gratte de coeur).
Ces considérations sans intérêt faites, je recommande la lecture de ce livre, sans favoritisme car un des auteurs sévit sur Babelio. Je pense ce que je dis.
Pas forcément facile à se procurer, j'ai dû attendre trois bonnes semaines pour l'avoir.
PS Je ne garde pas les livres lus, je donne. Si cela Intéresse quelqu'un, m'envoyer un MP. le premier demandeur l'aura. Attention, il est passé entre mes mains donc il n'est plus état neuf !!!
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L'imparfait du genre ? Quesako ?

Un étudiant passionné d'orchidées qui visite un parc botanique.

Une bataille de boules de neige, Pierre et Nono.

Un groupe de musique dans un bar, Maxime, chanteur et bassiste, Patrick, guitariste, Zep, batteur, avec Emilie "Mimi" comme spectatrice.

Un marathon, Ludo.

Foxtrot India Tango autorisé à l'atterrissage, Luce.

Une voix off.

Ma curiosité est aiguisée. Quel est le lien entre tous ces personnages et ces scènes disparates ?

Le décor est planté.

Nous sommes à l'Hôtel de police de Lyon, dans un « groupe de la section criminelle », dirigé par Luce, commandante, la quarantaine, ravissante blonde aux cheveux longs, secondée par Daniel, la calvitie naissante, assistée de trois jeunes, Maxime, major, et les brigadiers, « Mimi » - petite brune au style androgyne, limite gothique, ceinture noire de krav maga -, Ludo « marathon man ».

Le cadavre d'un jeune étudiant, Martial Montel, mort des suites de violents coups à la tête assénés avec un outil de jardin, vient d'être découvert dans une allée d'un parc botanique, le mode opératoire du crime est similaire à celui employé pour Julien Parret, décédé trois semaines auparavant.

De ces faits divers va découler une enquête protéiforme palpitante qui va nous balader dans la région lyonnaise, des quartiers chics aux lieux de villégiature, d'un bar interlope « le camaïeu » à une « cage aux folles » …, et nous faire rencontrer tout un panel de personnages, certains assez surprenants comme Graziella Gardel ou Ludivine Laurent, jeune psychiatre spécialisée dans le suivi des transgenres…

Une fois que nous sommes en route, nous ne pouvons plus lâcher l'affaire.

Mais, l'intérêt de l'Imparfait du genre ne s'arrête pas à cette intrigue bien menée, qui n'est qu'un prétexte pour nous inciter à une vaste réflexion :

« Souhaiter un futur qui ne se conjugue plus à l'imparfait du genre ».

Merci à Nicolas Amiot et Jean Marc Lionnet de m'avoir permis de sortir de mes sentiers battus du roman intimiste classique, pour me dépayser dans tous les sens du terme, genre polar, genre transgenre, mauvais genre, et au sens propre, par la visite de la région lyonnaise où je n'ai jamais mis les pieds.

Lecture plaisante, pleine de spontanéité et de fraicheur, qui démontre que des pépites se cachent hors des maisons d'éditions qui ont pignon sur rue.

J'ai été très touchée par la mise en scène des univers personnels des auteurs, à travers leurs hobbies, leur playlist, leurs goûts…

Certains dialogues avec des clins d'oeil à des sketches ou des références littéraires sont très réussis.

Et, j'ai été très amusée par la mise en abime p. 169 :

« - D'ailleurs, je dois passer à la bibliothèque dire bonjour à mes copines qui me conseillent en polars. En fait, c'est surtout mon pote JM le spécialiste. Il lit plus de 200 bouquins par an. Il joue de la batterie également et a aussi fait de l'avion à une période».

J'espère avoir le plaisir de découvrir bientôt une nouvelle enquête de la commandante Luce Riffard et ses fidèles coéquipiers.
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Deux meurtres perpétrés sur des jeunes hommes dans les rues de Lyon, interpellent le SRPJ pour leur similitude et la commandante Luce Riffard, aidée de son équipe, est chargée de l'enquête qui pourrait mener sur la piste d'un serial killer.

Lorsqu'il s'avère que les deux victimes, suivies par la même psychiatre, souffraient de troubles de l'identité sexuelle et envisageaient de changer de sexe, le lien entre elles est clairement établi.

Au fil des investigations, on découvre l'ambiance agréable de la ville de Lyon avec ses parcs et ses bars animés et on profite même d'une belle balade dans la campagne environnante jusqu'à la petite ville de Saint Quentin Fallavier.

Les six policiers de l'équipe de Luce ont tous des personnalités bien frappées et on s'attache à eux comme à une bande d'amis. Entre elle qui pilote des avions, celui qui joue de la guitare ou le spécialiste des courses de fond, entre autres, ils ont tous un visage humain qui m'a séduite.

Le style de ce duo d'auteurs est très agréable à lire et leur humour sous-jacent ainsi que leur langage coloré donnent une touche joyeuse à cette enquête pourtant grave.

Pas d'effusion de sang, ni de frissons d'angoisse mais une approche psychologique très intéressante que l'auteur amène progressivement avec des flashbacks et des apartés qui font monter la tension et donnent un rythme soutenu au récit.

Un premier polar très réussi, qui je l'espère, sera suivi par d'autres enquêtes de cette sympathique équipe.
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Déjà, rien que le titre est une trouvaille ! Je connaissais l'imparfait de l'indicatif et celui du subjonctif, mais l'imparfait du genre, non. Toutefois, en progressant dans la lecture on comprend assez rapidement l'astuce.

L'intrigue de ce roman a plusieurs fois été décrite par mes prédécesseurs critiques. Je n'y reviendrai donc pas, mais ne divulgâcherai rien en vous révélant que, puisque nous sommes dans un polar, il y a des meurtres. Et l'intérêt d'un polar, pas que mais aussi, est de savoir à la fin qui est le meurtrier (ou l'assassin, ça dépend).

Allez, je ne vais pas vous faire languir plus longtemps : le meurtrier, c'est
Mais naaan, je plaisante, mais avouez quand même que vous avez eu peur !

Dans cette quête du coupable, nous sommes accompagnés d'un petit groupe de flics lyonnais, jeunes pour la plupart. Chacun(e) possède des caractéristiques qui le rendent attachant. Nous avons le marathonien, l'adepte de krav maga, le guitariste, la passionnée de pilotage aérien et j'en passe. Une chouette équipe sympa.

Tout ce petit monde enquête, réfléchit, planque, interroge, et je vous rassure : à la fin le meurtrier sera démasqué (vous n'aurez donc pas acheté ce livre pour rien).

Les auteurs nous livrent un polar de facture très classique dans la forme. Il n'y a pas de scènes gore, pas de mares de sang, merci les gars, et la seule chose qui ait été torturée pendant ma lecture était mon marque-pages pendant les passages à suspens (à grands coups de dents).

Mais attention ! Classique ne signifie pas ennuyeux, au contraire. C'est palpitant, on ne s'ennuie pas une seule seconde, les pages tournent à toute vitesse. D'autant que les auteurs ont eu la bonne idée de saupoudrer ici et là certaines scènes d'un léger humour.

On note d'autre part que les auteurs sont parfaitement documentés sur les rouages Police et Justice, ainsi que sur la musique des années 1970 (les deux n'ont rien à voir, mais j'aime qu'on évoque Led Zep' et Deep Purple).

La seule petite réserve que j'émets à propos de ce livre concerne certains aspects des analyses psychologiques, lesquelles ne m'ont pas totalement convaincu. Je ne peux pas en dire plus.

Mais c'est quand même du tout bon polar. Allez-y, lisez-le. Et comme disait je ne sais plus qui : « Si vous ne pouvez pas l'acheter, volez-le ! ».
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Un meurtre, puis deux, puis trois 🔪 ... Mais que se passe-t-il donc dans cette région lyonnaise ?

Ce polar coche toutes les bonnes cases du genre (parfait celui-ci, évidemment !) avec une équipe d'enquêteurs de choc, des mobiles mystérieux, des fausses pistes, plusieurs suspects potentiels, et un dénouement totalement inattendu. Je n'en dirai pas plus pour ne pas dévoiler l'intrigue aux futurs lecteurs... mais une chose est sûre, lorsqu'à la fin du roman le lecteur se dit : "Ah, mince (pour être polie 🫢), celle-ci je ne l'avais pas vue arriver " c'est que le polar est réussi 👍 !

Cependant, au-delà des "techniques" d'écriture propres à ce genre littéraire, ce qui à mes yeux fait ou non un bon polar, c'est le sujet de fond. Ce dernier doit permettre d'apporter une touche d'originalité, d'aborder des sujets d'actualité, de société... tout en y incluant une forte dimension psychologique par le biais des divers personnages. Et c'est le cas ici avec "L'imparfait du genre" qui met en avant la question de l'identité de genre, de la réassignation sexuelle, de l'homosexualité... Pour les lecteurs ignorant les processus physiques et psychologiques mis en jeu lors de telles transformations, cet ouvrage se veut aussi bien didactique que pédagogique. Mais attention, point de prise de tête 🤯 ou de cours magistral 👨 sur le sujet. Non non non, tout ceci se glisse l'air de rien entre les réparties humoristiques et le sérieux de l'enquête policière.

A propos de cet humour omniprésent, je dirais que c'est à la fois la force et la faiblesse de ce livre. Sa force parce qu'il n'est pas si courant d'avoir des blagues et des jeux de mots dans ce genre d'ouvrage (le seul auteur que j'ai en tête est Adler Olsen ), que cela apporte une touche de légèreté et parce que j'aime bien rigoler 😁🤣 ! Et sa faiblesse aussi avec cet humour que j'ai trouvé parfois trop présent, écrasant presque les parties plus sombres relevant du polar. A mon sens, c'est donc juste un petit problème de dosage entre le sel et le poivre.

Sachant qu'il s'agit là du premier opus (et certainement pas le dernier !) des auteurs, je trouve qu'il est fichtrement bien tourné et rondement mené. Bravo 👏 et merci 🙏 pour ce cadeau de Noël anticipé 🎅 !
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Oeuvre de deux auteurs, Nicolas Amiot et Jean-Marc Lionnet, L'imparfait du genre est un roman policier plaçant son intrigue dans la région lyonnaise.

Si les codes du polar sont parfaitement respectés, l'intrigue explorant le monde des transgenres apporte un attrait original à ce récit captivant.

Nous suivons les membres de du SRPJ de Lyon qui vont commencer à entrevoir certaines coïncidences entre des meurtres n'ayant au prime abord pas de points communs.
Leurs soupçons vont se préciser et les amener à penser, au fil de leur enquête, que les victimes ont un lien avec la pratique du transgenrisme.


La construction du récit est une réussite car, en plus de la majeure partie consacrée à l'équipe du SRPJ (dont chaque membre est décrit avec soin, leur donnant une personnalité réaliste, vivante), plusieurs sous-parties d'abord intrigantes prennent de l'importance dans l'intrigue et varient les points de vue. À ce titre, les chapitres consacrés à Nono et Pierrot sont d'abord presque hors de propos puis révèlent toute leur importance une fois les pièces du puzzle prêtes à être assemblées. le lecteur n'est pas dupe et se doute bien de l'implication de ces personnages, mais les étapes de la résolution se font doucement, sans forcer, pour s'assembler avec brio dans les derniers instants.

Ces derniers instants justement sont les plus captivants du récit, emballant l'intrigue jusqu'au terme, là où j'ai ressenti un peu de "surplace" lors de passages plus descriptifs. C'est un avis subjectif, et les déambulations dans Lyon et ses environs sont tout à fait plaisantes (surtout avec ces dialogues souvent drôles ponctués de références diverses au sport, au cinéma et à la musique).

Le ton est plutôt léger alors que je m'attendais à quelque chose de plus sordide, mais là encore l'écriture sait se faire suffisamment accrocheuse pour emporter le lecteur dans les pas de Luce Riffard et son équipe. Et puis parler du sujet des transgenres est déjà une bonne idée en soi qui apporte ce qu'il faut d'originalité dans un genre aussi balisé. D'ailleurs, les sentiments complexes ressentis par les personnes décidant de changer de sexe sont ici transcrits avec autant d'objectivité que d'émotion. Les dernières pages sont très touchantes.
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L'imparfait du genre, une formule qui m'intriguait et que je n'ai pu réellement comprendre qu'à la page 269. Normal.
le prologue, lu il y a quelques années, m'avait bien mis l'eau à la bouche.
Un polar qui traite d'un sujet bien particulier, sensible, d'actualité qui ne peut pas laisser indifférent.
Deux frères, une photo de vacances, trois meurtres. Et voilà les neurones qui s'emballent.
Pas d'hémoglobine, juste du psychologique, mais du suspense dont l'intensité va crescendo à chaque rebondissement, retours en arrière et apartés.
Une intrigue bien construite, menée tambour battant par une équipe policière, redoutable d'efficacité, dont chaque membre, par son univers personnel, apporte une touche réaliste, humaine à l'histoire et participe de créer une ambiance dénuée de superficialité.
Un style plaisant, fluide, des chapitres courts qui rythment bien le déroulement des investigations, des indices qui nous baladent dans la capitale du bouchon (une découverte bien sympathique).
Mais aussi, des passages émouvants, des répliques drôlissimes, le tout émaillé de références musicales, livresques ou autre passion émanant de notre sympathique duo.
Voilà une agréable première découverte qui j'espère sera suivie d'autres.
A vos plumes Messieurs.
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Un duo d'auteurs prometteur tant au niveau du style que de l'enquête. J'ai passé un agréable moment à suivre Luce Riffard et son équipe dans les environs de Lyon. Chaque personnage est bien brossé, crédible. Les rebondissements tombent à pic et l'intrigue, menée tambour battant, aborde un sujet d'actualité qui ne laisse pas insensible (je n'en dis pas plus pour ne pas spoiler, mais le titre laisse déjà planer un indice...). Je recommande à tous les amateurs de polars qui ont envie de découvrir de nouvelles plumes.
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Une intrigue dont le thème n'est pas souvent abordée dans le polar. de l'action et des personnages attachants dans un paysage lyonnais qui permet de découvrir certaines zones peu connues de la capitale des Gaules.
Un bon moment de lecture que je recommande.
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