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EAN : 9782322457595
284 pages
Books on Demand (27/09/2022)
4.18/5   11 notes
Résumé :
Région lyonnaise. Pierrot et Nono ont l'insouciance de leur jeune âge. Graziella est une belle femme arrivée du Brésil.
Luce Riffard, commandante au SRPJ de Lyon, est chargée avec son groupe d'élucider plusieurs meurtres que seule une certaine similitude dans le mode opératoire semble relier entre eux. Les enquêteurs se demandent s'ils sont face à un seul tueur aux motivations obscures ou à plusieurs crimes isolés.
Une jeune psychiatre spécialisée dan... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (9) Voir plus Ajouter une critique
C'est un très bon polar avec des plus. Des parfums d'enfance, pas mal de musique, des clins d'oeil aux auteurs, de l'humour - j'ai bien rit par moment- des envolées en Cesna.
Psst, les guitares seagull ne sont pas confidentielles, elles sont surtout pas données !!! Surtout quand on veut un pan coupé. J'en ai possédé une. Bon, je l'ai revendue pour acheter une électro corde nylon (c'était elle ou ma Takamine qui est ma gratte de coeur).
Ces considérations sans intérêt faites, je recommande la lecture de ce livre, sans favoritisme car un des auteurs sévit sur Babelio. Je pense ce que je dis.
Pas forcément facile à se procurer, j'ai dû attendre trois bonnes semaines pour l'avoir.
PS Je ne garde pas les livres lus, je donne. Si cela Intéresse quelqu'un, m'envoyer un MP. le premier demandeur l'aura. Attention, il est passé entre mes mains donc il n'est plus état neuf !!!
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L'imparfait du genre ? Quesako ?

Un étudiant passionné d'orchidées qui visite un parc botanique.

Une bataille de boules de neige, Pierre et Nono.

Un groupe de musique dans un bar, Maxime, chanteur et bassiste, Patrick, guitariste, Zep, batteur, avec Emilie "Mimi" comme spectatrice.

Un marathon, Ludo.

Foxtrot India Tango autorisé à l'atterrissage, Luce.

Une voix off.

Ma curiosité est aiguisée. Quel est le lien entre tous ces personnages et ces scènes disparates ?

Le décor est planté.

Nous sommes à l'Hôtel de police de Lyon, dans un « groupe de la section criminelle », dirigé par Luce, commandante, la quarantaine, ravissante blonde aux cheveux longs, secondée par Daniel, la calvitie naissante, assistée de trois jeunes, Maxime, major, et les brigadiers, « Mimi » - petite brune au style androgyne, limite gothique, ceinture noire de krav maga -, Ludo « marathon man ».

Le cadavre d'un jeune étudiant, Martial Montel, mort des suites de violents coups à la tête assénés avec un outil de jardin, vient d'être découvert dans une allée d'un parc botanique, le mode opératoire du crime est similaire à celui employé pour Julien Parret, décédé trois semaines auparavant.

De ces faits divers va découler une enquête protéiforme palpitante qui va nous balader dans la région lyonnaise, des quartiers chics aux lieux de villégiature, d'un bar interlope « le camaïeu » à une « cage aux folles » …, et nous faire rencontrer tout un panel de personnages, certains assez surprenants comme Graziella Gardel ou Ludivine Laurent, jeune psychiatre spécialisée dans le suivi des transgenres…

Une fois que nous sommes en route, nous ne pouvons plus lâcher l'affaire.

Mais, l'intérêt de l'Imparfait du genre ne s'arrête pas à cette intrigue bien menée, qui n'est qu'un prétexte pour nous inciter à une vaste réflexion :

« Souhaiter un futur qui ne se conjugue plus à l'imparfait du genre ».

Merci à Nicolas Amiot et Jean Marc Lionnet de m'avoir permis de sortir de mes sentiers battus du roman intimiste classique, pour me dépayser dans tous les sens du terme, genre polar, genre transgenre, mauvais genre, et au sens propre, par la visite de la région lyonnaise où je n'ai jamais mis les pieds.

Lecture plaisante, pleine de spontanéité et de fraicheur, qui démontre que des pépites se cachent hors des maisons d'éditions qui ont pignon sur rue.

J'ai été très touchée par la mise en scène des univers personnels des auteurs, à travers leurs hobbies, leur playlist, leurs goûts…

Certains dialogues avec des clins d'oeil à des sketches ou des références littéraires sont très réussis.

Et, j'ai été très amusée par la mise en abime p. 169 :

« - D'ailleurs, je dois passer à la bibliothèque dire bonjour à mes copines qui me conseillent en polars. En fait, c'est surtout mon pote JM le spécialiste. Il lit plus de 200 bouquins par an. Il joue de la batterie également et a aussi fait de l'avion à une période».

J'espère avoir le plaisir de découvrir bientôt une nouvelle enquête de la commandante Luce Riffard et ses fidèles coéquipiers.
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Déjà, rien que le titre est une trouvaille ! Je connaissais l'imparfait de l'indicatif et celui du subjonctif, mais l'imparfait du genre, non. Toutefois, en progressant dans la lecture on comprend assez rapidement l'astuce.

L'intrigue de ce roman a plusieurs fois été décrite par mes prédécesseurs critiques. Je n'y reviendrai donc pas, mais ne divulgâcherai rien en vous révélant que, puisque nous sommes dans un polar, il y a des meurtres. Et l'intérêt d'un polar, pas que mais aussi, est de savoir à la fin qui est le meurtrier (ou l'assassin, ça dépend).

Allez, je ne vais pas vous faire languir plus longtemps : le meurtrier, c'est
Mais naaan, je plaisante, mais avouez quand même que vous avez eu peur !

Dans cette quête du coupable, nous sommes accompagnés d'un petit groupe de flics lyonnais, jeunes pour la plupart. Chacun(e) possède des caractéristiques qui le rendent attachant. Nous avons le marathonien, l'adepte de krav maga, le guitariste, la passionnée de pilotage aérien et j'en passe. Une chouette équipe sympa.

Tout ce petit monde enquête, réfléchit, planque, interroge, et je vous rassure : à la fin le meurtrier sera démasqué (vous n'aurez donc pas acheté ce livre pour rien).

Les auteurs nous livrent un polar de facture très classique dans la forme. Il n'y a pas de scènes gore, pas de mares de sang, merci les gars, et la seule chose qui ait été torturée pendant ma lecture était mon marque-pages pendant les passages à suspens (à grands coups de dents).

Mais attention ! Classique ne signifie pas ennuyeux, au contraire. C'est palpitant, on ne s'ennuie pas une seule seconde, les pages tournent à toute vitesse. D'autant que les auteurs ont eu la bonne idée de saupoudrer ici et là certaines scènes d'un léger humour.

On note d'autre part que les auteurs sont parfaitement documentés sur les rouages Police et Justice, ainsi que sur la musique des années 1970 (les deux n'ont rien à voir, mais j'aime qu'on évoque Led Zep' et Deep Purple).

La seule petite réserve que j'émets à propos de ce livre concerne certains aspects des analyses psychologiques, lesquelles ne m'ont pas totalement convaincu. Je ne peux pas en dire plus.

Mais c'est quand même du tout bon polar. Allez-y, lisez-le. Et comme disait je ne sais plus qui : « Si vous ne pouvez pas l'acheter, volez-le ! ».
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Un meurtre, puis deux, puis trois 🔪 ... Mais que se passe-t-il donc dans cette région lyonnaise ?

Ce polar coche toutes les bonnes cases du genre (parfait celui-ci, évidemment !) avec une équipe d'enquêteurs de choc, des mobiles mystérieux, des fausses pistes, plusieurs suspects potentiels, et un dénouement totalement inattendu. Je n'en dirai pas plus pour ne pas dévoiler l'intrigue aux futurs lecteurs... mais une chose est sûre, lorsqu'à la fin du roman le lecteur se dit : "Ah, mince (pour être polie 🫢), celle-ci je ne l'avais pas vue arriver " c'est que le polar est réussi 👍 !

Cependant, au-delà des "techniques" d'écriture propres à ce genre littéraire, ce qui à mes yeux fait ou non un bon polar, c'est le sujet de fond. Ce dernier doit permettre d'apporter une touche d'originalité, d'aborder des sujets d'actualité, de société... tout en y incluant une forte dimension psychologique par le biais des divers personnages. Et c'est le cas ici avec "L'imparfait du genre" qui met en avant la question de l'identité de genre, de la réassignation sexuelle, de l'homosexualité... Pour les lecteurs ignorant les processus physiques et psychologiques mis en jeu lors de telles transformations, cet ouvrage se veut aussi bien didactique que pédagogique. Mais attention, point de prise de tête 🤯 ou de cours magistral 👨 sur le sujet. Non non non, tout ceci se glisse l'air de rien entre les réparties humoristiques et le sérieux de l'enquête policière.

A propos de cet humour omniprésent, je dirais que c'est à la fois la force et la faiblesse de ce livre. Sa force parce qu'il n'est pas si courant d'avoir des blagues et des jeux de mots dans ce genre d'ouvrage (le seul auteur que j'ai en tête est Adler Olsen ), que cela apporte une touche de légèreté et parce que j'aime bien rigoler 😁🤣 ! Et sa faiblesse aussi avec cet humour que j'ai trouvé parfois trop présent, écrasant presque les parties plus sombres relevant du polar. A mon sens, c'est donc juste un petit problème de dosage entre le sel et le poivre.

Sachant qu'il s'agit là du premier opus (et certainement pas le dernier !) des auteurs, je trouve qu'il est fichtrement bien tourné et rondement mené. Bravo 👏 et merci 🙏 pour ce cadeau de Noël anticipé 🎅 !
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Deux meurtres perpétrés sur des jeunes hommes dans les rues de Lyon, interpellent le SRPJ pour leur similitude et la commandante Luce Riffard, aidée de son équipe, est chargée de l'enquête qui pourrait mener sur la piste d'un serial killer.

Lorsqu'il s'avère que les deux victimes, suivies par la même psychiatre, souffraient de troubles de l'identité sexuelle et envisageaient de changer de sexe, le lien entre elles est clairement établi.

Au fil des investigations, on découvre l'ambiance agréable de la ville de Lyon avec ses parcs et ses bars animés et on profite même d'une belle balade dans la campagne environnante jusqu'à la petite ville de Saint Quentin Fallavier.

Les six policiers de l'équipe de Luce ont tous des personnalités bien frappées et on s'attache à eux comme à une bande d'amis. Entre elle qui pilote des avions, celui qui joue de la guitare ou le spécialiste des courses de fond, entre autres, ils ont tous un visage humain qui m'a séduite.

Le style de ce duo d'auteurs est très agréable à lire et leur humour sous-jacent ainsi que leur langage coloré donnent une touche joyeuse à cette enquête pourtant grave.

Pas d'effusion de sang, ni de frissons d'angoisse mais une approche psychologique très intéressante que l'auteur amène progressivement avec des flashbacks et des apartés qui font monter la tension et donnent un rythme soutenu au récit.

Un premier polar très réussi, qui je l'espère, sera suivi par d'autres enquêtes de cette sympathique équipe.
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Citations et extraits (4) Ajouter une citation
- On n'a pas vraiment d'infos sur qui fréquente la discothèque. Ce n'est pas parce que la décoration et l'ambiance du bar sont à forte tendance androgène, que la clientèle dansante n'est pas empreinte d'une plus grande mixité de mœurs.
- Tu causes bien pour un mec qui passe son temps sur les routes de France et de Navarre. Tu as le dictionnaire dans ton oreillette en fond sonore ou quoi ?
- On peut être flic, coureur de fond et cultivé. Ce n'est pas incompatible.
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(Emilie). Les sports de combat m’ont toujours attirée…
- Oui…enfin…pas tout à fait (comme ça). Comme il n’était pas très conciliant, je lui ai un peu niqué le poignet au passage…et déboité l’épaule. Mais j’ai épargné son coude, c’est trop long à se remettre.
- Sympa. Rappelle-moi de ne jamais mettre en colère la frêle personne que tu es.
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(Ludo) Allez Mimi, tu sais bien que c’est toi ma princesse.
…te ramener au bercail dans mon carrosse souterrain doré qui va à la vitesse de la lumière
- Carrosse de pauvres…
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Notre couple, c’était un peu comme deux solitudes qui se rejoignaient. Chacun y trouvait son compte
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Bruno ne parvenait toujours pas assimiler ce que la femme qu’il avait devant lui essayait de lui dire.
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- Je suis arménien comme le grand Charles.
- Depuis quand il était Arménien de Gaulle ?
- Je parlais d'Aznavour.
- Ah ! C'est le mot "grand" qui m'a induite en erreur. [...]
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La réputation du magistrat était celle de quelqu'un qui ne rigolait que lorsqu'il se coinçait un doigt dans une porte.
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