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EAN : 9782070430369
192 pages
Gallimard (07/04/1972)
3.77/5   13 notes
Résumé :
Molwalla. un bled perdu dans la montagne. compte trois cent cinquante âmes bien décidées à refuser un marché de dupes que viennent leur proposer des types pleins aux as.

Mais les choses s'enveniment sérieusement lorsque les gros veulent les exproprier en lançant sur eux une bande d'hérétiques qui violent, pillent, tuent.

Là. chacun fait le coup de feu et moi-môme, j'en déquille quelques-uns car la justice divine, il faut bien s'en occup... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (2) Ajouter une critique
Y'a pas de bon Dieu est une sorte de western contemporain qui se passe aux USA dans les années 1950.
Le contexte rappelle des événements qui ont eu lieu en France après la parution du roman, notamment la construction du barrage de Serre-Ponçon, l'engloutissement du village de Savines et les luttes entre les partisans et les opposants au barrage.
Dans la petite ville de Mowalla, un ancien village de pionniers, les habitants sont informés de la construction d'un barrage, de l'engloutissement de leur village et de sa reconstruction dans une vallée beaucoup plus fertile selon les promoteurs.
Le pasteur Paul Wiseman est à la tête du mouvement anti-barrage. Il a l'autorité morale nécessaire pour rassembler la quasi-totalité du village.
Mais il se heurte à plus fort que lui, le promoteur principal du projet, le milliardaire John Irwin Sorodale.
Très vite, voyant qu'il n'atteindra pas ses objectifs par la négociation ce dernier a recours à la violence et s'en prend au pasteur. La lutte restée jusque-là au niveau des paroles prend une tournure plus dure et plus radicale : « de deux choses : nous nous entendons ou non ! Si c'est non, je vous garantis que je vous en ferai baver jusqu'à ce que vous soyez à genoux !... »
Il y a échanges de coups de feu et mort d'homme.
Au-delà de l'histoire elle-même, ce qui fait l'intérêt de ce roman est la personnalité des différents acteurs.
Maman Caughlin la gouvernante du pasteur, l'inspecteur Luckes à la solde de Sorodale, James Hillary le shérif dont l'une des filles affole tous les hommes du village, le pasteur en butte à sa hiérarchie, Forster le journaliste en mal de reportages, l'avidité de certains habitants sensible aux promesses de Sorodale.
Lentement, on assiste à l'érosion de de la solidarité des premiers instants et son remplacement par le chacun pour soi. Les plus radicaux se radicalisent encore plus et les modérés, partisans de la négociation, flanchent.
Seul le Pasteur tient bon, il cherche à maintenir la communauté qui faisait la fierté de Mowalla, son esprit hérité des premiers pionniers, sa coopérative d'achats. La tâche est rude. Et Paul Wiseman apparait bien isolé dans ce combat.
Jean Amila a écrit cette petite merveille en 1950 mais son propos est toujours d'actualité.
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Quand Jean Meckert s'amusait à être le faux adaptateur d'un roman américain qu'il avait écrit en français. Un pan de l'histoire du polar et de la Série noire. Il y a de l'action et un message politico-social (une communauté lutte contre un projet de barrage qui va inonder ses terres). Des bons sentiments et de la violence mais ça a quand même pris un sacré coup de vieux.
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Citations et extraits (3) Ajouter une citation
- Nous sommes de petits enfants dans la main du Seigneur, mon cher Paul. Dieu a fait les cougars et les brebis, et quand passe le cruel cougar, la sage brebis ne tient pas tête mais lui cède le terrain...
Est-ce qu'il allait longtemps me bassiner avec ses bergeries ? Je crois bien que, si je n'avais pas eu le crâne encore sonné, je lui serais rentré dans le buffet !
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— Je sais que vous voulez noyer notre village. Il faut respecter l’œuvre de Dieu. Où Dieu fit une vallée pour les hommes, il ne convient pas de faire un lac pour les poissons !

L’homme en blanc me regarda avec une espèce de commisération, comme on peut regarder un enfant arriéré.

— Pasteur Wiseman, je vous croyais plus fin !

Miklos laissa échapper un gloussement. Il était de l’autre côté et avait à la main un lourd marteau à frapper devant. Il en assena un petit coup sur l’enclume, et les vibrations se répercutèrent par tous mes membres.

— Désolé, dit encore l’homme en blanc, mais nous n’allons pas arrêter nos travaux parce qu’un prêcheur crétin veut embrigader ses ouailles dans une croisade contre le progrès… Wiseman, qui a fait sauter les baraques ? Vous ne voulez pas répondre ?… Je vous préviens que le Dam ne se laissera pas ridiculiser par un quarteron de ploucs des montagnes. À la force, nous répondrons par la force. C’est net !… Répondez !
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J'ai regardé O'Connel droit dans les yeux. Etait-ce un crétin, ou un parfait comédien ?... Je n'ai jamais pu décider.
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