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EAN : 9782017221425
436 pages
Hachette Romans (29/05/2024)
  Existe en édition audio
4.49/5   108 notes
Résumé :
Comme chaque année, Léna et Phoebe passent les vacances d’été sur la côte basque. Léna ne rêve que de surf et de faire la fête sur la plage, tandis que Phoebe peine à reprendre son souffle après une première année de fac compliquée. Les deux sœurs ne se parlent presque plus et leur famille est au bord de l’implosion. Mais cet été, il y a Inaya, cette fille qui bouleverse toutes les certitudes de Léna. Il y a aussi Isaac, le premier amour de Phoebe à qui elle a brisé... >Voir plus
Que lire après Les Coquillages ne s'ouvrent qu'en étéVoir plus
Critiques, Analyses et Avis (56) Voir plus Ajouter une critique
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Phoebe et Lena sont deux soeurs vivant à Paris avec leurs parents. Tous les étés, elles viennent sur la côte Basque passer leurs vacances en famille chez leur grand-mère. Mais cet été a une saveur particulière. Phoebe ne voulait pas revenir après avoir brisé le coeur d'Isaac, l'été précédent et avoir passé une année compliquée à la fac. Et Lena est irrésistiblement attirée par Inaya, une jeune femme qui bouleverse ses certitudes.
J'ai apprécié ce roman qui aborde des sujets importants comme la dépression, la santé mentale ou la difficulté de communiquer dans une famille. Je trouve le personnage de Phoebe très attachant, qui va vivre un été compliqué avec une fuite en avant qu'elle n'arrive plus à maitriser. Par contre, j'ai eu beaucoup de mal avec Lena, très autocentrée et complètement hermétique à ce qui se passe autour d'elle. Alors certes, elle vit aussi des choses difficiles, mais de là à se faire de tout le monde un ennemi...
Je trouve que la quatrième de couverture laisse imaginer que le roman va s'orienter vers la romance pour les deux soeurs. Et si le résumé n'est pas mensonger, le récit est loin de la romance en bord de plage qu'on pouvait imaginer. le style de l'autrice est agréable, mais j'ai quand même l'impression que le roman s'adresse un public ado ou jeune adulte et j'ai eu un peu de mal à adhérer. D'autant que les personnages secondaires peinent à exister pour étoffer l'intrigue, les deux héroïnes passant leur été centrées sur elles-mêmes. Les situations sont également assez redondantes. Et j'ai trouvé la fin précipitée et peu développée. Clara Héraut termine son roman par des liens pour aider les jeunes qui rencontrent les difficultés de Phoebe et Lena.
Un roman bien écrit sur des sujets importants, mais auquel j'ai peiné à adhérer.
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Clara Héraut a ce talent unique de frapper fort à chaque roman. Les trois romans qu'elle a publiés jusqu'à présent sont tous différents mais ils ont cette même puissance, force, qui nous touche en plein coeur. Les coquillages ne s'ouvrent qu'en été ne fait pas exception. C'est une merveille à mettre entre toutes les mains, des plus jeunes ados jusqu'aux grands adultes.

Léna et Phoebe sont deux soeurs qui se sont éloignées au fil des années, chacune a ses propres raisons. Elles ont beau être soeurs, elles ne se ressemblent guère : si Léna est aussi éclatante qu'un soleil, Phoebe est plus réservée et calme, à l'image d'une nuit tranquille. Léna crie, hurle, s'indigne, vit intensément ses émotions, quand sa soeur a le plus grand mal à les exprimer. Si Léna se renferme en raison de ses questionnements vis-à-vis de son identité et des troubles que cela a causés dans ses relations, Phoebe s'est éloignée malgré elle, à cause des “Ombres” dans sa tête, son anxiété… et sa dépression. Les coquillages ne s'ouvrent qu'en été est un roman d'été mais certainement pas un roman léger, les thématiques sont importantes, lourdes et sensibles pour certain.e.s, bien qu'elles soient traitées avec beaucoup de finesse et de sensibilité par l'autrice. La plume poétique et douce de Clara Héraut transmet parfaitement les messages qu'elle souhaite passer. Je ne compte plus les passages que j'ai voulu surligner et relire, encore et encore, tant les mots trouvaient un écho en moi. J'ai rarement lu un roman pareil et rien que pour ça, Les coquillages ne s'ouvrent qu'en été me marquera longtemps.


Durant les premiers 30% du récit, je craignais d'avoir du mal à accrocher en raison des personnages. Je ressentais beaucoup de compassion et de peine pour Phoebe, bien que je ne comprenais pas totalement ses agissements, mais Léna m'a agacée à de multiples reprises. Probablement parce que nous n'avons pas du tout le même tempérament ni la même façon de fonctionner. Léna se montre égoïste plusieurs fois, mais on peut la comprendre dans une certaine mesure. Les deux héroïnes ne remporteront pas l'unanimité parce qu'elles sont imparfaites, profondément humaines, elles font des erreurs… et c'est bien énoncé au cours de l'oeuvre. Elles sont jeunes, immatures, se trompent, s'excusent, regrettent, admettent leurs torts et c'est beau à lire.

Contrairement à d'autres, je n'ai pas pleuré (alors que je suis d'une sensiblerie à toute épreuve), sûrement parce que mes attentes étaient hautes (vu que j'avais vu passer je ne sais combien d'avis dithyrambiques) mais ça ne m'a pas empêchée d'être incroyablement touchée et émue par ce que je lisais. Une fois dépassé le milieu du roman, j'étais incapable de m'arrêter tant je voulais savoir ce qu'il adviendrait des deux protagonistes et de voir comment ces deux soeurs pourraient renouer le dialogue. La fin m'a énormément plu, j'avais la gorge nouée et le coeur en vrac.

Je regrette un peu d'avoir découvert tant de chroniques avant ma lecture, parce que je pense que c'est ce qui m'a empêché d'atteindre le coup de coeur : mes attentes ont grandi avec le temps. Je n'ai pas été aussi atteinte que je l'aurais souhaité. Pour autant, ça reste une excellente lecture que je relirais à coup sûr. Ce troisième roman confirme ce que je savais déjà : Clara Héraut a ce don de me parler à chaque roman, de me toucher à travers tout un tas de personnages, et je continuerais de la lire à chaque fois.
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< Et cette envie, quasi incontrôlable, sous-jacente, tenace, étourdissante : celle de l'embrasser >

Léna et Phoebe sont soeurs. Être soeur ce n'est pas toujours aussi facile qu'on l'imagine, c'est aussi beaucoup de comparaison, beaucoup de pression et de désillusions. Lorsqu'elles vont sur la côte basque chaque été elles retrouvent leur grand-mère et leur groupe de copains. Cet été lui, sera particulier.

Phoebe revient de sa première année de fac et dans ce roman à deux voix la sienne tremble de fatigue, de peurs scolaires et amoureuses. D'une incapacité à gérer la sociabilité, ses émotions diverses et variées. C'est étrange comme elle représente bien cette notion de se sentir seule en étant entourée.

Léna est censée être intrépide, mais il y a quelque chose qui s'est brisé entre elle et Alix sa meilleure amie et cela lui donne moins de courage, beaucoup moins. Pour autant quand elle rencontre Inaya, une fébrilité ne peut que prendre le dessus sur son courage. Et finalement une remise en question s'impose et implose.

Les deux soeurs, aussi différentes que similaires. Cachottières, tenaces, un peu brisées chacune... Elles vont se battre contre elle-même, leur mère, leurs fissures pour grandir et se retrouver durant cet été.

J'ai adoré, j'ai été émue à souhait. J'ai vécu avec elles tant d'émotions à travers les flashsback et l'évolution de leurs personnages. Comme d'habitude @claraheraut
Sait nous apprivoiser nous lecteurs pour sentir à quel point chaque page compte jusqu'à la résolution et être solidaire de ses personnages attachants au possible.

Avez-vous déjà lu un roman de Clara Héraut ? Cela vous tente t-il ?

< le futur est un océan noir dans mon esprit. Terrifiant. Sombre. Comme celui qui s'étale devant moi. >

~ J'ai découvert ce roman grâce à mon partenariat avec @hachetteromans et la mise en ligne de la version audio par @netgalleyfrance et @audiolib ~

@manonbucciarelli pour la cover
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C'est la deuxième fois que je découvre les écrits de l'autrice. La première fois c'était avec #leffetbouledeneige qui avait été un coup de coeur !
Comme ce dernier était hyper feel good et très mignon je m'attendais au même style de lecture avec celui-ci. Un livre qui se passe près de la mer, du surf, des soirées, deux soeurs, une histoire d'amour. Un livre sans prise de tête et léger pour les beaux jours qui arrivent.

Et bien qu'elle claque ! Haha on est complètement dans l'inverse. Je ne sais pas pourquoi je pensais vraiment que c'était une histoire doudou mais en fait c'est surtout un roman qui parle de sujets bien plus lourds.

C'est pas du tout un roman doux et mignon au sens propre du terme. C'est un roman qui se rapproche de ce qu'elle a déjà fait avec son premier (Nos plus belles années) même si je ne l'ai pas lu je sais qu'il était plus lourd et poignant.

Et bien ici avec "Les coquillages ne s'ouvrent qu'en été" c'était une lecture plutôt difficile et parfois même oppressante. C'est pas forcément ce que je recherchais... Objectivement c'est un bon livre. J'ai passé un bon moment, l'écriture est percutante mais waw on ressent tellement leur mal être que j'ai été assez "triste" tout au long de l'histoire.

On a un double point de vue. A chaque chapitre on alterne le point de vue de ces deux soeurs qui reviennent le temps d'un été dans leur maison de vacances. Mais elles grandissent et ont chacune des problèmes a régler. Des combats familial et des démons intérieurs qui prennent de plus en plus de place.

C'est un beau livre. Difficile. Il faut être prêt et savoir avant de le lire qu'il est complexe et que l'autrice n'hésite pas à pousser les sujets qui l'intéresse à fond.
Je vous le recommande évidemment car c'est un bon livre mais si vous recherchiez comme moi un livre doudou lisez bien le résumé avant et sachez qu'il est bien plus triste que ce qu'il n'y paraît.
Lien : https://www.instagram.com/bo..
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Au départ, j'ai pris un peu peur. Je trouvais le récit lent, j'avais du mal à venir les personnages qui m'avançaient toutes les deux au plus haut point… Lena pour son immaturité et son égocentrisme, Phoebe pour sa passivité mortifère.

Finalement, les minutes s'écoulent, les voix des narratrices nous emportent dans cet été révolté tout autant que sombre… et la magie finit par opérer.

Parce qu'en fait, elles sont tout simplement très justes, Phoebe et Léna. Elles sont en souffrance et elles sont deux faces d'une même réalité : l'expression d'un mal être. Il n'y a pas de bonne ou de mauvaise façon de réagir… parce qu'il y a autant d'individus que de possibilités. Et ce roman montre à quel point nos propres souffrances peuvent nous couper du monde, nous isoler.

Ce n'est pas une lecture facile. Je me suis rendu compte que la passivité et l'impuissance de Phoebe, par exemple, faisaient peut-être un peu trop échos en moi… et je pense que c'est pour ça que j'étais si dure avec elle, que j'avais tant envie de la secouer.

Il est possible que ce roman fasse ressurgir quelques traumas, quelques angoisses… et, sije pense qu'il est une ode à l'amour de soi et à s'entourer, pour autant, je pense qu'il est nécessaire de rappeler qu'il faut prendre soin de soi et que, parfois, un roman n'est pas à lire à un moment T.

Notons la présence de ressources et numéros d'aide à la fin de celui-ci pour que les lecteurices en détresse puissent ne pas rester seul•e•s et je pense que c'est une précaution qui était nécessaire.

Ce roman, ce n'est pas juste deux jeunes adultes qui font leur crise d'adolescence. C'est bien plus profond, même pour Léna. Les thèmes sont ceux d'une famille dysfonctionnelle, de la découverte de soi et de ses orientations, de la rupture amoureuse, des non-dits… et de la volonté de vivre. de vivre libre. de vivre le « soi ».

Bref, s'il a mis un peu de temps à se lancer, je n'ai finalement plus su le lâcher, j'avais besoin qu'elles communiquent. Qu'elles s'avouent. J'avais besoin qu'elles aillent mieux. Cet attachement progressif aux personnages est clairement renforcé par l'interprétation de Violette Erhart et Natalia Pujszo. Elles m'ont transportée dans les affres de l'océan, m'ont donné envie de me poser sur la plage et de sentir les embruns en savourant le bruit des vagues…

J'ai donc passé 9h d'écoute tout à fait prodigieuses en leur compagnie et je les remercie très vivement pour cette superbe bal(l)ade.

Vous l'aurez compris : je recommande cette lecture MAIS j'insiste sur la nécessité de favoriser le bon moment pour sa santé mentale.
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critiques presse (1)
Actualitte
04 juin 2024
Après deux romans acclamés par les lecteurs, la jeune lauréate du concours d’écriture organisé par Hachette Romans signe ici une troisième romance idéale pour l’été, qui prend racine au cœur d’un Pays basque ensoleillé. Au programme : surf, amours, déceptions, mais surtout compréhension de soi et découverte de l’autre
Lire la critique sur le site : Actualitte
Citations et extraits (30) Voir plus Ajouter une citation
Arrête, parce que t'es en train de tout détruir. De révéler tout ce qui se cache en dessous. Arrête parce qu'il y a des mots dont on ne revient pas, Jamais. Des fissures qui ne se comblent pas. Des plaies qui ne cese jamais de saigner. Et t'es en train de les creuser.
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C'est parce qu'elle l'est, me souffle une petite voix.
Et c'est peut-être ça qui me met le plus en colère: que ma sœur aille si mal, et que moi non plus, je n'ai pas été là pour elle. 
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— Je suis pas sûre que quelqu'un choisisse consciemment d'être malheureux... Que ce soit comme ça que ça marche ou aussi simple...
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Ça fait oublier le monde autour, d'être amoureux. Ça fait oublier la pression, le stress, les jours qui filent trop vite. Les choses qu'on a toujours pas dites et qui ne tarderont pas à nous sauter au visage.
Alors je ferme les yeux et j'oublie tout. Il ne reste plus que le garçon que j'aime et moi. Et rien qu'un instant, c'est tout ce qui compte.
Et je me dis que peut-être, ça peut marcher.
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J'observe les gens en essayant de prendre part à la conversation, mais c'est comme s'il y avait une bulle entre eux et moi. J'ai la désagréable impression que je pourrais me mettre à hurler, et que personne ne m'entendrait. Ma poitrine se serre. Pourtant, je me force à sourire et à rire aux histoires des uns et des autres. J'essaie de savourer l'instant et de les écouter me raconter leur vie. Mais dejà, mon regard se perd dans le vide. Je sens que leurs mots me glissent dessus. Se heurtent à ma carapace.
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Videos de Clara Héraut (11) Voir plusAjouter une vidéo
Vidéo de Clara Héraut
Nous avons eu le plaisir de recevoir Clara Héraut et Violette Erhart à l'occasion de la parution en livre audio du roman « Les coquillages ne s'ouvrent qu'en été ». Nous avons pu poser quelques questions à l'autrice autour de son dernier roman ainsi qu'à la comédienne qui prête sa voix au personnage de Léna dans le roman.
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