12 chapitres écrits dans un castillan magnifique.
Savant mélange de personnel à la manière d'un journal intime ou de pensées éparpillées, et de nouvelles reprenant son univers à la palette d'émotions si prenante.
Barrabas sauve le Christ et s'enfuit avec lui; les vampires deviennent prêtres, le mythe de la Belle au bois dormant qui reprend l'histoire des reines espagnoles, la transidentité... Sa mère, son compagnon de longue date, sa solitude, ses inspirations...
J'ai 11 ans quand je vois Todo sobre mi madre. Un soir, au village, cine de barrio, chacun apporte sa chaise devant un écran installé sur la place centrale. A cet âge, Disney et des comédies avec Julia Roberts oui, mais je n'avais jamais rien vu de tel. Ma grand-mère et beaucoup choqué.e.s, m'empêchent de voir le film tranquillement. Moi, le peu que j'arrive à voir me bouleverse.
Almodovar, c'est ma découverte du grand 7ème art. Je deviens immédiatement fan de son univers où la femme est au centre. Plus de 20 ans après, je suis toujours son activité de près.
Ce livre parle de son amour de l'écriture et de raconter des histoires. Comme avec ses films, on passe du rire aux larmes et on ressent plus d'affection pour l'humain.
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No existe soledad mayor que la de no sentirte acompañado por tu propia imagen. El testimonio de los demás no basta, ni siquiera el de los seres queridos. Al no poder contemplar mi propio rostro llegué a pensar que carecía de él.
De todos los sentimientos que alberga sobre sí mismo y sobre la vida hay uno que predomina: su insatisfacción. Su mirada expresa la angustia de quien no acaba de aceptar el abismo que separa lo soñado de lo real.