Maud Tabachnik

Je dois avouer que Le cinquième jour de Maud Tabachnik m'a laissé un sentiment mitigé. Intriguée par le pitch, j'ai plongé dans ce roman qui nous transporte dans un New York des années 80 en proie à un tueur en série. Celui-ci, loin d'être ordinaire, commence à se faire remarquer lorsque certains de ses crimes sont reliés par un enquêteur perspicace.



L'un des aspects les plus marquants de ce livre est la narration à deux voix : celle de la police et celle du tueur lui-même. Cette dualité nous plonge directement dans l'esprit malade du meurtrier, rendant la lecture parfois dérangeante. La tension est palpable, et les digressions du tueur, ainsi que ses sessions de torture, mettent mal à l'aise de manière presque insupportable.



À la fin du roman, j'ai découvert dans les remerciements que l'intrigue s'inspire d'un tueur bien réel. Par curiosité, j'ai cherché sa page Wikipédia, et je le regrette amèrement. Comment de telles personnes peuvent-elles réellement exister ? Cette question m'a hantée bien après avoir refermé le livre.



Malgré une intrigue bien ficelée et une tension omniprésente, j'ai trouvé que la forme du roman laissait à désirer. Certaines invraisemblances dans le récit ont un peu terni mon expérience de lecture.





Mes plus :



Une dualité de narration captivante.



Une tension palpable tout au long du récit.



Une intrigue inspirée d'un fait réel, ajoutant une dimension supplémentaire à l'horreur.



Mes moins :



Des invraisemblances dans l'intrigue.



Une vocabulaire d'écriture qui aurait pu être plus poussée.



Un sentiment de malaise persistant dû aux descriptions des actes du tueur.



Note : 3/5



En conclusion, Le cinquième jour de Maud Tabachnik est une lecture sympathique mais terrifiante de par son inspiration d'un personnage réel très similaire au dégénéré du roman. C'est un livre qui, malgré ses qualités, ne me restera probablement pas longtemps en mémoire.

J’ai lu le cinquième jour de Maud Tabachnik



Âmes sensibles s’abstenir, un thriller policier à réserver aux amateurs de gore. Certaines scènes sont si bien décrites que l’on a l’impression d’y être.

Le tueur est un pervers sexuel avec des comportements sadiques, masochistes et même cannibalisme .

On connaît et côtoie le meurtrier dès le début et on découvre toutes les sévices qu’ils inflige à ses victimes

Le livre s’inspire de faits réels et même si l’on a du mal à y croire, ce genre de meurtrier, de monstres existe bel et bien.

La fin m’a un peu laissé sur ma faim, enfin si j’ose le dire ainsi, car certains passages vous coupent l’appétit

4 eme de couverture : New York. Gloria, une fillette, naïvement confiée par les siens à un visiteur occasionnel, disparaît. Une lettre, un peu plus tard, leur détaillera sa fin abominable. Au même moment, on découvre un jeune prostitué égorgé, amputé de ses doigts et de ses parties génitales. Cependant que le jeune Albert, déficient mental léger, fait une étrange rencontre au cours d'une promenade, et disparaît à son tour... Au croisement de ces faits divers : Nichols, archiviste, père de famille, prototype du citoyen ordinaire. Nichols, qui va entamer avec Stan Levine, le flic lancé à sa poursuite, un duel que l'auteur de La Mémoire du bourreau mène implacablement jusqu'au bout de l'horreur.

Judith, juive italienne de 17 ans, habite Florence entourant de ses parents et de son jeune frère.

Elle envisage un bel avenir malgré les lois italiennes concernant les juifs telles que l autorisation de vivre en Italie moyennant une taxe.

Certificat et papiers d identité qu elle doit toujours avoir sur elle

Jusqu au jour où un homme est tué sous ses yeux par les fascites sans que personne ne réagisse. Contrainte à l exil , elle et sa famille, Judith arrive à Paris et va faire des rencontres un va changer sa vie.

Roman intéressant qui raconte la montée du fascisme en Italie, du nazisme en Allemagne jusqu à la déclaration de guerre.

Amitiés vraies ou fausses ?

J ai vu qu il y avait une suite, je vais la lire , c est sûr.

Judith a rejoint de Gaulle et les résistants à Londres. Elle suit un programme de formation là-bas, pour participer à l’opposition en ces temps de guerre.

Sofia et Dante, eux, sont partis se réfugier en Italie.

Sofia est l’amour de la vie de Judith, peu importe la distance entre elles.

Judith, juive, inquiète pour sa famille restée en France finit par laisser tomber son programme et partir dans le but de sauver ses parents. Mais à quel prix et quels risques prend-t-elle?



Quel voyage mouvementé! C’est entre la France, l’Angleterre, l’Italie et la Palestine que l’auteure nous emmène pour un périple captivant!



J’avais déjà apprécié son précédent roman et j’ai été heureuse de retrouver cette plume à la fois mature, posée et profonde.

Elle a également toujours le même don pour les descriptions qui nous entraînent jusqu’à ce que l’histoire s’imprègne totalement en nous.



Ce nouveau roman parle de guerre, bien sûr, mais surtout d’un courage inspirant, d’une résilience face à toute épreuve, de liens familiaux forts, des difficultés de l’exil et du plus bel amour!



C’est une traversée dans l’Histoire et une invitation à découvrir l’amour sous ses formes les plus bouleversantes!

Voilà bien longtemps que je n'ai pas lu un thriller d'aussi bonne qualité ! L'histoire est assez incroyable ; elle vous plonge dans une atmosphère qui - par moments - flirterait presque avec le fantastique (je dis bien presque, on reste quand même largement dans le thriller policier). Tout y est : l'histoire est très bien menée, sans temps morts et avec de multiples rebondissements. Plus que cela, les personnages sont décrits dans leur profondeur psychologique et une logique assez effrayante pour une poignée d'entre-eux. Ils évoluent dans une intrigue qui parvient, avec brio, à faire ressortir les inégalités sociales vécues par les populations indiennes qui subissent encore aujourd'hui la domination des Blancs canadiens. C'est le premier roman que je lis de cette auteure et ce n'est très certainement pas le dernier. Pour couronner le tout, on appréciera un style d'écriture piquant - juste ce qu'il faut. Les enquêteurs font ce qu'ils peuvent dans ce chaos glacé, ne réussissent pas toujours tout. Mais n'est-ce pas ce que l'on attend 'un thriller, ce genre qui vient représenter l'un des pans modernes de la littérature dite réaliste ? Bref, de mon point de vue, c'est une réussite totale que je recommande sans la moindre hésitation.

Florence, 1937, Judith a 17ans, elle est juive et absolument pas intéressée par le sexe opposé. Face à l’apogée du fascisme et à la montée de l’antisémitisme, sa famille décide, en 1938, de fuir l’Italie pour un pays plein de promesses: la France. Mal accueillis, en situation de précarité, la famille survit et Judith s’accroche à sa meilleure arme: la détermination.



Ce roman est rempli de passion de révolte, exprimés au travers de la voix de Judith, jeune fille, puis jeune femme qui s’affirme pages après pages.

Elle et sa famille sont attachants et très touchants. Leurs douleurs se ressentent grâce à une plume fine et saisissante.



Au-delà de la guerre, c’est surtout les combats de la résistance des jeunes à qui on a dérobé les plus belles années qui sont mis en avant. Il est vrai que l’on parle peu de ses étudiants qui se sont opposés, de ces ados qui n’ont plus pu vraiment rêver. Grâce à ce récit, ils ont enfin pris vie dans mon esprit, complétant totalement ce chapitre de l’Histoire.



J’ai apprécié le rythme alterné du roman, la très belle plume de l’auteure et les nouvelles connaissances qu’il m’a apporté.

J’aime beaucoup les romans sur la Seconde Guerre Mondiale, une période très intéressante en littérature. Il y en a de plus en plus ces derniers temps, il peut donc être difficile d’apporter un nouvel angle à tout ce que l’on voit déjà.



Si on a l’habitude d’aborder la guerre en Allemagne, en France, en Angleterre… ici, nous sommes en Italie. 1937, Mussolini fait régner la terreur sur un pays jusque là tranquille. Lorsqu’un jeune homme se fait assassiner sous ses yeux, Judith voit sa vie basculer. Sa famille est juive et ils sentent qu’ils ne sont plus les bienvenues au sein de leur pays.



Je découvrais la plume de l’autrice avec ce roman et j’ai été conquise. On sent qu’elle s’est documentée d’un point de vue historique et politique. La montée du nazisme et plus encore du fascisme est très bien abordée ici. Cette partie de l’histoire me touche, tant elle est emplie d’injustice… La famille de Judith se voit contrainte de fuir pour tenter d’échapper à la menace. Ils abandonnent leur vie, leurs repères, espérant que ce sera mieux ailleurs. C’est à Paris que Judith se fait de nouveaux amis qui l’entraînent dans leur combat alors que la guerre est de plus en plus proche…



J’ai aimé le personnage de Judith. Une jeune femme courageuse et déterminée, aussi bien dans sa vie amoureuse que dans ses combats, qui se bat pour elle et ses proches dans un contexte difficile. Avec fougue, elle tient à défendre ses idées et ses valeurs malgré un climat plus qu’incertain. J’ai aimé la suivre dans son parcours et sa découverte d’un nouveau pays qui n’entrave en rien sa volonté et ses convictions.



Si je devais relever un petit hic : la deuxième partie du roman est plus rapide, tout va un peu vite alors qu’on entre en plein cœur de la guerre. Je l’ai trouvée plus, voire trop, accès sur l’aspect politique et factuel, au détriment de l’histoire en elle-même qui passait un peu au second plan…



Malgré tout, la fin est ouverte, appelant une suite que je serai ravie et curieuse de découvrir pour suivre les aventures de Judith et sa famille.


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Après avoir déjà lu plusieurs romans traitant de la montée du nazisme en Allemagne et comment le peuple allemand a senti arriver les persécutions juives, je découvre ici la même chose mais en Italie. Mussolini étant l’allié d’Hitler bien avant la guerre, les juifs italiens ont eux aussi été peu à peu privés de libertés avant même que la guerre ne débute.



C’est ce que Judith, jeune étudiante en droit, va vivre avec sa famille. Ils auront assez vite le réflexe de fuir le pays et s’installent alors à Paris où ses parents, son frère et elle-même devront reconstruire leur vie. Trouver un nouveau travail, pouvoir reprendre ses études, un parcours compliqué sans papiers mais aussi se faire de nouvelles connaissances et donc de nouveaux amis pour Judith qui reste une adolescente avec l’envie de vivre… J’ai beaucoup apprécié cette première phase du roman, l’adaptation de la famille à un nouveau pays, le sujet de l’homosexualité de Judith traité comme si ce n’était qu’un détail sans conséquence et en même temps je me demandais où l’auteure allait en venir, quel message elle cherchait à faire passer ici.



Nous arrivons à plus de la moitié du roman avant que la guerre ne commence et j’étais donc encore plus perdue sur la finalité du roman, impossible qu’on aille jusqu’en 1945 alors y aurait-il une suite à cette histoire ou bien une explication justifie la fin du roman en pleine guerre ? J’ai achevé ma lecture sans le savoir. J’ai moins apprécié la seconde partie du roman, axée sur un grand développement politique car Judith s’y intéresse beaucoup mais pour ma part je n’en suis pas spécialement fan. Avec l’arrivée des allemands à Paris, la famille sait de nouveau qu’elle doit fuir mais cela est bien plus compliqué à mettre en œuvre cette fois.



On achève la lecture mais pas l’histoire alors cela me laisse penser qu’il y aurait une suite et j’aurais aimé savoir avant la lecture si c’était le cas car finalement mes interrogations à ce sujet au cours de ma lecture m’ont empêchée de l’apprécier pleinement.
Lien : https://liseusehyperfertile...

j'ai bien aimé ce livre ,et surtout étonnée que j'ai pu prendre ce livre au hasard dans ma petite bibliothèque de village .J'ai déjà lu Maud Tabachnick

et j'avais apprécié . En fait on parle de l'Ukraine à l'époque de Tchernobyl

et de toute cette atmosphère polluée aussi bien que par le nuage radio actif que par les horreurs des guerres pasées, des pogroms dont le souvenir hante les plus anciens, le communisme en débandade et des mafias...

Alors pour moi ça commence super bien .....l'idée est vraiment excellente....mais d'un côté le suspens "s'arrête" pour moi trop tôt ! donc le livre prend une autre tournure....mais j'ai été pas mal déçue par la fin qui pour moi méritait mieux par rapport à l'histoire.

C'est indiqué "mieux vaut avoir le coeur bien accroché" alors là pas du tout !!! le rythme n'est pas à la hauteur je trouve. C'était la 1ère fois que je lisais cette auteure mais je ne suis pas sur de réitérer (en même temps il y a en tellement d'autres à tester !)

Kidnapping - enfant - sadomaso



Gloria, enfant qui vit avec sa mère et son frère et qui est enlevée sous les yeux de sa mère et avec son "accord" de par sa naïveté. Il ne faut pas oublier que les faits relater ne datent pas d´aujourd´hui et que la méfiance de l'homme n'était pas si accrue.



Ce bourreau sadomaso mais aussi cannibale va faire vivre un enfer au flic qui le recherche; Levin. Et ce, jusqu´à enlever la fille de celui-ci et lui faire une vraie chasse à l´homme afin de la retrouver saine et sauve.



J'ai constaté qu'il y a un tome 2 "ne vous retournez pas" et j'ai hâte de le lire!



Je tiens à souligner que ce livre n'est pas écrit pour tout public mais qu'il est superbement bien construit. La preuve, je l'ai lu en une journée !

PPT: Petit Polar Tranquille.

Le falot Abbot a écrit un merveilleux premier roman. Il l'a fait pour fuir sa vie minable. Dans le taxi le menant chez l'éditeur, il oublie le manuscrit original (On est dans les années 60). Jean Ruelov, représentant de commerce trouve le manuscrit, le fait éditer à son nom et devient une star en quelques semaines. C'est l'histoire de la vengeance d'Abbot. Ce que j'ai aimé c'est qu'Abbot ne soit pas vraiment une victime: c'est un homme sans envergure, rongé de jalousie, antipathique et qui n'avait qu'à faire attention à ses affaires. Ruelov est un beauf mais le roman tient au fait que chacun ait besoin de l'autre pour que l'objet du délit soit adapté en film à Hollywood. Disons que, en vacances ou dans le train, ça se lit.

Mon premier livre de cette auteure que je decouvre a cette occasion.Son style est vif ,sec et nerveux et convient parfaitement au style d'histoire qu'elle nous offre.Ici on suit l'histoire d'un roadtrip qui vire au cauchemar pour sa pauvre inspiratrice.On esrte en haleine de bout en bout grace au talent de l'auteur,un livre a decouvrir d'urgence.

Jeux de Dupes retrace la vie d’un homme. Un homme qui au détour d’un job qui ne lui plaît pas, écrit. Quand il contacte une maison d’édition pour faire publier son roman c’est le stress total..



C’est tellement le stress qu’il en oublie son manuscrit dans un taxi.

Quelques temps après le roman est publié et devient un best-seller. Qui a osé faire ça ? Comment prouver qu’il s’agit de son récit. Jusqu’où est-il prêt à aller ?



La 4ème m’annonçait quelque chose de rocambolesque et renversant.

Dès les premières pages on entre dans l’histoire. C’est un jeu entre les deux hommes, une guerre sans relâche.



Pourtant malgré le suspense je n’ai pas réussi a trouvé le côté palpitant et angoissant du récit : nous étions plutôt dans un petit suspense ou une enquête un peu trop folle.



La fin a quand même remonté un peu le souffle avec un personnage qui m’a profondément touché..



Un peu mitigé mais c’était quand même bien !

En lisant les critiques, j'ai d'abord souri en y trouvant le poncif du "recueil de nouvelles inégales". Force est de constater que c'est un peu vrai. Dans certains cas, on ne voit pas bien où Maud Tabachnik veut nous amener. La nouvelle "En attendant le bonheur" m'a complètement désorienté et franchement, je ne vois pas ce qu'elle vient faire dans ce recueil; en outre, je n'ai rien compris à sa conclusion.



A la lecture de ce livre, j'en conclus que le fil conducteur n'est pas tant la vengeance que l'exploration des bas-fonds de l'âme humaine, comme l'auteur le dit dans le dernier récit. Citons M. Tabachnik elle-même dans cette nouvelle où elle se met en scène:

"Dans ces quinze histoires, j'ai disséqué la noirceur infinie de l'âme humaine. J'ai raclé jusqu'à l'os l'enveloppe putride de nos sentiments."

C'est exactement celà.



Demeurent quelques incohérences que l'on retrouve parfois dans l'œuvre de Maud Tabachnik. Un seul exemple: il faudrait que les auteurs de livres/films assimilent une bonne fois pour toute qu'aucune araignée sur la Terre ne possède de venin mortel pour l'homme ! Les décès sont dûs à des réactions anaphylactiques ou allergiques. Elles peuvent être très douloureuses, rendre quelqu'un très malade, causer des lésions, mais le venin en lui-même ne tue pas un humain, au contraire du venin de serpent ou de scorpion.



Autre défaut de ce livre relevé par @MichelRoberge : il y a un vrai problème d'imprimerie indigne d'une maison d'édition de renommée comme De Borée. Des lettres inversées dans un mot, de la ponctuation ou des lettres manquantes, des espaces en plein milieu d'un mot, et même une phrase coupée au milieu - l'autre moitié demeurant inexistante ! Cela ne fait pas bien sérieux.



Venons-en au positif: on passe malgré tout un très bon moment de lecture. Maud Tabachnik, comme à son habitude, sait raconter des histoires; elle sait gérer le rythme du récit, créer des surprises, elle maîtrise la technique d'écriture correspondant à son propre style. On ne s'ennuie jamais. Certaines nouvelles m'ont même paru excellentes, se détachant du lot: La maison au fond du bois, Le petit timonier, Dieu reconnaîtra les siens, Explosions, ou encore L'Héritière.



Comme on peut s'en douter, pas de fins heureuses, pas de morale, peu d'optimisme si ce n'est un certain cynisme dans lequel les personnages se complaisent. La pourriture de l'âme humaine exposée au grand-jour (comme dans "Natacha").



En conclusion, le livre "Scène de crime" est un bon recueil de nouvelles où transparaît le fil conducteur thématique de toute l'œuvre de Maud Tabachnik mais pour lequel j'éprouve quelques réticences dûes aux défauts mentionnés plus haut.

Très déçu . Ce libre était conseillé par Fabrice Collard toujours enthousiaste .

Les personnages n'ont aucune épaisseur . Seule l'idée du livre est bonne .

Il y a des fautes d'orthographes des fautes de grammaire .

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A fuir

Maud Tabachnik sait décrire comme nulle autre l'angoisse, l'horreur ou une scène de crime. A chaque lecture d'un de ses romans, j'accroche, et je ne ... décroche d'un chapitre qu'avec difficulté. Je veux savoir la suite ! C'est à nouveau le cas pour ce "Jours de glace". le récit est documenté, c'est très crédible. J'ai aimé le rythme de l'histoire, la psychologie des personnages principaux finement décrite, façonnée par leur histoire personnelle. Maud Tabachnik nous livre aussi explicitement, par la voix de ses personnages, ses idées sur le monde, ses opinions. J'ai donc trouvé ce roman très bien construit, très intéressant et très bien documenté.

Lou Gryspan doit enquêter sur la mort d’une jeune fille indienne retrouvée sauvagement mutilée dans la forêt. Dans cette région où la population indienne s’estime avoir été spoliée par les Blancs, et où la localisation même de la prison est remise en question, la tension atteint rapidement son paroxysme…

Je n’avais jamais encore eu l’occasion d’ouvrir un roman de Maud Tabachnik. Je connaissais l’auteur de nom et de réputation, j’ai eu l’occasion de la croiser sur des salons, mais jamais je ne m’étais plongé dans ses pages. Voilà une erreur réparée avec ce « Jours de Glace » paru aux éditions City. Un thriller effectivement glacial. D’emblée, la situation est posée, l’auteure ne s’embarrasse pas de chapitres superflus pour planter le décor. Rappelant par certains aspects le film de Taylor Sheridan, Wind River, il met en exergue les difficultés de communications entre Indiens et Canadiens, leurs façons très différentes de gérer les problèmes, et cette impression constante d’incompréhension presque volontaire. Cette partie du roman est à mon sens la plus réussie. En particulier, les deux policiers Oka et Temiscouata, et surtout le chef Istinak Shaw, sont formidables de justesse.

C’est un bon thriller dans le désert d’Arizona, c’est assez rare d’avoir une histoire qu mise développe dans cet environnement et c’est une bouffée d’air frais (sous 45°c). On sent réellement la chaleur moite et étouffante se refermer sur nous au travers des description, c’est vraiment appréciable de changer d’environnement ^^
Lien : https://mellecupofteabouquin..

Quand Maud Tabachnik s'inspire de Albert Fish, tueur en série qui a sévit dans les années 30 aux États-Unis, et bien ça donne Le Cinquième Jour...

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Des corps atrocement mutilés seront retrouvés en plein New York, Adam Levine sera chargé de l'enquête... une enquête de tous les dangers pour laquelle il ira jusqu'au bout...

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Une lecture glaçante, des scènes violentes, horribles ! Une plongée au plus profond de la folie humaine. Des chapitres courts, une alternance des points de vue donnent un très bon rythme à la lecture... Lecture qui se passe en apnée tant l'histoire est prenante et à la fois insoutenable ! Une lecture qui fait froid dans le dos !! C'est direct, cru, violent, percutant, Maud Tabachnik nous écrit ici un récit sans prendre de pincette !

Une course poursuite contre la montre, une chasse à l'homme effrénée !

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Des personnages intéressants, plutôt bien travaillés qu'ils soient principaux ou secondaires, je dois quand même dire que parfois j'ai eu du mal à comprendre certaines de leurs réactions.

Quant à la fin et bien elle est glaçante mais quelque peu précipité à mon goût...

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Âmes sensibles s'abstenir, ce livre n'est pas à mettre entre les mains de tout le monde !!