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Citations de Jocelyne Saucier (295)


Les yeux, C'est ce qu'il y a de plus important chez les vieillards. La chair s'est détachée, affaissee, amassée en noeuds crevasses autour de la bouche, des yeux, du nez, des oreilles, C'est un visage dévasté, illisible. On ne peut rien savoir d'un vieillard si on ne va pas aux yeux, ce sont eux qui détiennent l'histoire de sa vie.
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La vieille dame avec ses cheveux mousseux et ses mains comme de la dentelle avec la fragilité d'un oisillon.
Il avait l'impression qu'il lui suffirait de souffler dessus pour que l'oisillon tombe de son siège.....
Plutôt que lui souffler dessus, il avait envie de la prendre au creux de sa main et de ramener l'oisillon à son nid.
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On n’appartient plus à l’ordre de la pensée quand un train passe, il nous transporte là où on ne va pas en un autre temps.
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Cette femme est née du bon côté de la vie, elle pouvait s’accrocher à une brindille, à n’importe quoi pour rester du côté de l’espoir, de la lumière, de la beauté, du bonheur.

(XYZ, p.245)
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J'aime les histoires, j'aime qu'on me raconte une vie depuis ses débuts, toutes les circonvolutions et tous les soubresauts dans les profondeurs du temps qui font qu'une personne se retrouve soixante ans, quatre-vingts ans plus tard avec ce regard, ces mains, cette façon de vous dire que la vie a été bonne ou mauvaise.
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Jocelyne Saucier
Le grand âge lui apparaissait comme l'ultime refuge de la liberté, là où on se défait de ses attaches et où on laisse son esprit aller là où il veut.
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ils avaient laissé derrière eux une vie sur laquelle ils avaient fermé la porte;
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(Incipit) "Où il sera question de grands disparus, d'un pacte de mort qui donner son sel à la vie, du puissant appel de la forêt et de l'amour qui donne aussi son prix à la vie. L'histoire est peu probable, mais puisqu'il y a eu des témoins, il ne faut pas refuser d'y croire. On se priverait de ces ailleurs improbables qui donnent asile à des êtres uniques.  L'histoire est celle de trois vieillards qui ont choisi de disparaître en forêt. Trois êtres épris de liberté."
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Amour, errance, douleur, forêt profonde et rédemption dans l'art, des thèmes chers au cœur de jeunes artistes qui aiment que la vie racle les bas-fonds avant d'atteindre la lumière. (p195)
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Il pleuvait des oiseaux, lui avait-elle dit. Quand le vent s'est levé et qu'il a couvert le ciel d'un dôme de fumée noire, l'air s'est raréfié, c'était irrespirable de chaleur et de fumée, autant pour nous que pour les oiseaux et il tombaient en pluie à nos pieds. (p90-91)
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La mort est une vieille amie. Ils en parlent à leur aise. Elle les suit de près depuis si longtemps qu'ils ont l'impression de sentir sa présence tapie quelque part , en attente, discrète le jour mais parfois envahissante la nuit. Leur conversation du matin est une façon de la tenir à distance. Dès qu'ils prononcent son nom, elle arrive, se mêle à la conversation, insiste, veut toute la place, et eux la rabrouent, s'en amusent, l'insultent parfois, puis la renvoient, et elle, bon chien, s'en retourne ronger son os dans son coin. Elle a tout son temps.
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Elle aimait leurs voix usées, leurs visages ravagés, elle aimait leurs gestes lents, leurs hésitations devant un mot qui fuit, un souvenir qui se refuse, elle aimait les voir se laisser dériver dans les courants de leurs pensée et puis, au milieu d'une phrase, s'assoupir. Le grand âge lui apparaissait comme l’ultime refuge de la liberté , là où on se défait de ses attaches et où on laisse son esprit aller là où il veut.
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Et pourtant, c'est dans la forêt qu'il prenait la mesure de son être, qu'il respirait l'air du monde, qu'il sentait son appartenance à la puissance de l'univers.
Au fur et à mesure qu'il avançait en âge, il avait développé l'espoir de pouvoir y mourir un jour, comme une bête, sans lamentos ni visages éplorés, rien que le silence de la forêt venu saluer une de ses créatures qui s'en va rejoindre les mânes du castor, de la belette, du vison, du renard, du lynx, ses véritables compagnons.
Et voilà que le médecin, en lui annonçant une insuffisance rénale et trois séances hebdomadaires d'hémodialyse, lui offrait une mort honorable.
Il était alors retraité, ses enfants partis depuis longtemps, sa femme assurée d'une pension. Il a fait le nécessaire à la banque et chez le notaire et il est allé attendre la mort.
- Je me suis installé dans mon camp de trappe et j'ai attendu de mourir, mais comme ça ne venait pas, l'idée m'est venue aqu'une deuxième vie m'était donnée. Celle-là, j'ai décidé de la vivre à mon goût.
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C’était comme essayer de lire un livre qui n’avait pas été écrit. On s’y perdait à imaginer ce qu’on voulait voir.
(p.96, chapitre 4, "Les Grands Feux").
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Je ne sais comment il s'est rendu à cet ermitage au fond des bois, sinon que la décision a été rapide et sans appel.
_____En deux minutes, j'avais fait mon baluchon et en route pour la liberté l Et de s'éclater encore d'un grande salve de rires, accompagné de Charlie qui avait abandonné toute retenue et riait d'un bon rire gras et sonore. Les deux vieillards s'amusaient comme des enfants à l'idée de ce coup assené à toutes les travailleuses sociales de ce monde qui veulent enfermer les vieux dans des mouroirs.
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Nous sommes de la race des vainqueurs. De ceux qui ne fléchissent ni ne rompent, de ceux qui ne se laissent pas rogner l’instinct, qui ouvrent grand leurs ailes et courent devant l’epouvante. Nous étions les Kingston à Norco.
J’etais Sous leur protection et je ne craignais rien, sauf d’être oublié dans la mêlée. Nous étions tellement nombreux.
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La photographe s'était demandé comment elle parviendrait à fixer cette absence sur la photo. Ceux qui l'avaient connu vieillard disaient qu'il était impossible de voir quoi que ce soit dans ses yeux. C'était comme essayer de lire un livre qui n'avait pas été écrit. On s'y perdait à imaginer ce qu'on voulait voir.
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J'aime les histoires, j'aime qu'on me raconte une vie depuis ses débuts, toutes les circonvolutions et tous les soubresauts dans les profondeurs du temps qui font qu'une personne se retrouve soixante ans, quatre-vingts ans plus tard avec ce regard, ces mains, cette façon de vous dire que la vie a été bonne ou mauvaise.
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C'était comme essayer de lire un livre qui n'avait pas été écrit. On s'y perdait à imaginer ce qu'on voulait voir.
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Il faut comprendre, c'est l'ignorance, la noirceur, la peur de tout ce qu'on ne voit pas, ne comprend pas, c'est l'époque qui a fait ça.
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