AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
Critiques de Henri Robillot (473)
Classer par:   Titre   Date   Les plus appréciées


Carrie

Carrie a toujours été un peu le souffre-douleur des autres élèves. Sa mère est spéciale et ne s’occupe pas correctement d’elle. Carrie est victime du fanatisme religieux de sa mère. A 17 ans, elle vient seulement d’avoir pour la première fois ses règles et ne sait absolument pas ce qui lui arrive. L’apparition tardive exceptionnelle et traumatisante du cycle menstruel a pu déclencher le mécanisme du don que possède Carrie, la télékinésie. Elle a la capable de mouvoir des objets par le seul effort de volonté. Il se manifeste exclusivement dans des moments d’extrême tension nerveuse. La situation de Carrie dégénère de plus en plus. Un jour, fait surprenant, un garçon l’invite au bal de l’école…

Pas forcement son meilleur roman, je ne l’ai pas trouvé si exceptionnel. Pour moi il a manqué de travail, de contenu, de profondeur sur les personnages, sur les sujets abordés. Il a tout survolé sans aller jusqu’au bout des choses. L’histoire est plutôt simple mais il reste un auteur incontournable et indiscutable du genre. Ce livre a le mérite d’évoquer des thèmes importants et toujours d’actualité : le harcèlement scolaire, la maltraitance,…

Commenter  J’apprécie          300
Carrie

Des années après la tragédie qui a quasiment détruit Chamberlain, dans le Maine USA, Susan Snell, alias Sue, revient sur les faits.



Carrie, c’est Carrietta White, une élève parmi d’autres du collège de la ville. Une élève parmi d’autres, à ceci près qu’elle est le souffre douleur de ses camarades depuis des années : dotée d’un physique plutôt ingrat, et élevée par sa mère fondamentaliste qui ne lui apprend rien de la vie, elle est la proie de multiples humiliations…

Jusqu’au jour de ses premières règles en cours d’éducation physique… Ignorante de ces choses du fait de son éducation religieuse, elle sera la risée de ses collègues alors que le grand bal de la promotion s’approche. Elle retrouvera alors les dons de psychokinèse qu ‘elle s’était découverts enfant et qu’elle croyait à jamais perdus…



Sa vengeance sera terrible : un vrai désastre…



Carrie est publié chez Gallimard en 1976 et adapté au cinéma par Brian de Palma la même année. Je vous lasse imaginer le choc, quand après avoir vu « Le fantôme du Paradis », du même Brian de Palma en 1974, on enchaîne avec Carrie… Plus qu’un choc…



On l’aura remarqué, il m’est bien difficile de séparer le livre « Carrie » de son adaptation au cinéma, « Carrie au bal du Diable »…En fait j’ai longtemps ignoré que le film était tiré du premier livre de Stefen King. Il aura fallu compter avec le hasard d’une découverte quelques années plus tard, chez un bouquiniste.



Le film et le livre, en tous points remarquables…

Commenter  J’apprécie          300
Carrie

Les images du film de Brian de Palma m'avaient toujours dégoûtée au point que je refusais de lire ce premier roman de Stephen King. Et puis j'ai fini par tomber sur cette réédition poche avec cette couverture soignée - la silhouette de Carrie en noir dégoulinante de trainées rouges sur un fond d'apocalypse et j'ai eu une soudaine envie d'hémoglobine, de catharsis!

Je pense que tout le monde ou presque connait l'histoire: une ado mal dans sa peau se fait harceler au lycée jusqu'à ce qu'elle pète les plombs lors du fameux bal de fin d'année et ravage tout: car pas de chance pour ses harceleurs, Carrie est télékinésique, bref elle est capable de soulever des objets et les manipuler par une simple force mentale.

Dans ce roman, d'ailleurs, peu de suspens, car dès le début la tragédie est annoncée, il ne reste plus qu'à découvrir comment tout s'est mis en place.

Ce qui donne un réel intérêt au roman, ce sont les multiples points de vue. L'intrigue est entrecoupée de témoignages à postériori de survivants et d'études cliniques (pseudo) scientifiques de la télékinésie qui crédibilisent ce qui s'est passé dans la petite ville paisible de Chamberlain, état du Maine, le 28 mai 1979.

La légende dit que ces documents ont été ajoutés à l'intrigue pour l'étoffer un peu; elle dit aussi que la femme de Stephen King aurait récupéré la première ébauche du manuscrit dans la poubelle et aurait encouragé l'apprenti écrivain de l'époque à continuer l'histoire. Stephen King ne considère pas ce roman comme l'un de ses meilleurs d'ailleurs.

Personnellement, j'y ai vu quelques défauts ponctuels également mais ce court roman remplit amplement son rôle d'épouvanteur selon moi, car c'est du Stephen King malgré tout.

Je n'ai pas pu m'empêcher de penser à Stranger Things d'un côté (la télékinésie de Onze, le bal de fin d'année qui se termine nettement mieux dans la série, le harcèlement) et à tous ces massacres dans les écoles américaines de l'autre. J'ai d'ailleurs fait quelques recherches: peu avaient été perpétrés avant la sortie du livre, ce n'était pas une actualité brûlante de l'époque.

Enfin, j'ai aussi pensé à Joyce Carol Oates qui partage avec le Maître (dans ce livre en tout cas en ce qui concerne ce dernier) une vision très cynique de l'adolescent américain contemporain dans son cadre scolaire, relativement mal vu dans beaucoup de romans en fait.

Satisfaite d'avoir lu ce désormais classique de la littérature fantastique. A voir si je regarderai son adaptation par De Palma un jour...



Commenter  J’apprécie          290
Carrie

J'ai lu « Carrie » et je me suis aperçue que je ne l'avais ni lu avant, ni vu au cinéma. En remontant mes souvenirs, je sais que j'avais en fait la vision omniprésente de ces photos tirées du film : Sissi Spacek avec son nez en trompette et ses taches de rousseur, ayant reçu un seau de « sang » sur la tête lors d'une fête.

C'est l'histoire d'une adolescente harcelée (Hé oui Stephen King a une grande facilité à repérer ce qui couve sous la surface aux Etats-Unis. Il a écrit ce livre en 1973, publié en 1974). Carrie est élevée par une mère très religieuse, fondamentaliste chrétienne d'une communauté pour nous sectaire, et est torturée littéralement par sa mère au nom de « Dieu ». Il faut savoir que Stephen King ne dira jamais qu'il ne croit pas en Dieu, il dit souvent, via ses personnages, qu'il croit en Dieu « Tel qu'il le conçoit ». Et ça signifie pour lui qu'il y a une vie après la mort, et qu'il croit aux forces de l'esprit. Comme Mitterrand, et comme beaucoup. Et il dénonce la place que prend la religion dans le monde, et je suis bien contente de ne pas être la seule, et qu'il faudrait tout de même que tout le monde lise Christopher Hitchens. Bon, en résumé, le harcèlement scolaire, les moqueries, les parents abusifs, tout est prêt pour que Carrie explose un jour où trop c'est trop. Et en explosant, elle explose tout autour d'elle. La vile entière sera détruite.

À lire parce que c'est toujours merveilleusement écrit, que c'est plongé dans la vie et dans la réalité sociale depuis plus de cinquante ans. Et que du Stephen King ça se lit à deux niveaux. Avec du recul, même si on l'a lu ado, des décennies plus tard on en voit la richesse et la profondeur.
Lien : https://melieetleslivres.fr/..
Commenter  J’apprécie          280
Carrie

Un petit roman plutôt sympa à l'ambiance bien campée. Cette jeune fille aux pouvoirs inquiétants et malmenée par tout le collège va faire payer cher les brimades dont elle est victime, jusqu'à la dernière qui coûtera cette fois cher à toute la ville. Le premier roman de Stephen King est à coup sur une réussite pour moi.

Commenter  J’apprécie          270
Carrie

♫ Oh, Carrie, tous ils savaient, Tout le mal qu'ils te faisaient. ♪ Oh, Carrie, si ta mère voulait, de ses bras nus, te consoler, ♪ Évanouie, ton innocence. Ce bal était pour toi la dernière chance. ♫ Peu à peu, la ville disparait

Malgré les efforts des pompiers ♪



Carrie, le premier roman du King d'après Wiki.



Un roman fort qui, sous le couvert du fantastique et de l'horreur, parle d'un phénomène toujours d'actualité : les brimades à l'école.



Nous le savons bien, nos chères têtes blondes sont des petits sadiques en culottes courtes et l'adolescence ne les calme pas, que du contraire.



Si vous n'étiez pas l'élève le ou la plus populaire de votre bahut et que vous avez subi des brimades de vos camarades transformés soudainement en une meute de loups agressifs, croyez-moi, ce n'est rien comparé à ce que Carrie White doit subir tous les jours !



La pauvre, déjà qu'elle n'est pas bien née, son père étant mort avant sa naissance et sa mère est une bigote extrémiste et fanatique. Je déteste le fanatisme, quel qu'il soit (religion ou autre, même en sport) et ici, avec Margaret White, on a décroché la timbale !



Pour elle, tout est péché, de la fornication aux menstruations, en passant par les "salbosses" qui sont en fait les seins qui, selon elle, ne poussent que si on a été une méchante fille (j'ai été trèèèès méchante, moi, alors).



Si elle était logique avec elle-même, elle comprendrait que sans la fornication, pas de reproduction et donc, plus d'humains sur terre. Sans doute n'avait-elle pas lu les passages biblique disant « Allez et multipliez-vous » ou le fameux "Aimez-vous les uns sur les autres".



Anybref, Margaret White est à enfermer ! Ce ne sera pas la dernière fois que le King du Maine (à ne pas confondre avec son homonyme le King de Memphis) nous parlera des fanatiques religieux et des dangers du fanatisme.



Pas toujours facile de lire ce roman, en cause les brimades violentes (et gratuites) subies par Carrie, 16 ans et faites par l'ensemble de sa classe et de la ville aussi, puisque les gens les considèrent, elle et sa mère, comme des marginales à ne pas fréquenter.



Et puis, la pauvre Carrie ne peut même pas dire qu'en rentrant chez elle cela va aller mieux parce que sa mère est complètement chtarbée et voir ce qu'elle fait subir à sa fille est un supplice aussi. Comment est-ce possible ? Ben si, c'est possible, hélas.



N'allez pas croire qu'on est dans la zone chez des bouseux ou chez des rednek, non !



Dans ce roman, on découvre des jeunes gens assez aisés, un collège bien sous tout rapport, une petite ville proprette dans le Maine et des professeurs ou directeurs pas vraiment concernés par les humiliations subies par la pauvre Carrie. Ce comportement sera lourd de conséquences.



Pas vraiment de suspense car le récit nous donne souvent des indications de ce qu'il va se passer après et, chose un peu déconcertante au départ, il est aussi entrecoupé d'articles fictifs de journaux, d'extraits de livres spécialisés traitant du phénomène de télékinésie dont est pourvue Carrie White, ainsi que de nombreux flashbacks où Carrie se souvient de son enfance pas tendre.



Ceci étoffe un peu le roman qui n'est guère épais en pages, mais épais en tension et en intensité car il est difficile de rester insensible lorsque l'on voit les évènements futurs avec une clarté digne d'un médium qui aurait déjà lu le roman.



Tous sont coupables à des degrés divers, personne n'ayant jamais pensé que Carrie souffrait de ces brimades, de cette mise à l'écart (ou s'en moquait bien) et encore moins qu'elle possédait des pouvoirs et que tout cela se finirait dans la tragédie apocalyptique ou pyrotechnique.



Certes, les événements décrits dans ce roman appartiennent au fantastique, mais il est tout de même prémonitoires ou du moins, tirés d'un constat sévère : à force de faire enrager une personne bien déterminée, à force de se conduire en bourreau, à force de la brimer, un jour, cette personne pourrait se retourner sur vous, entrainant dans sa folie vengeresse bien des innocents (ou de ceux qui ont vu et laissé faire).



L'actualité en a souvent rejoint la fiction, dans ces collèges américains où certains, lourdement armé, avaient pété un câble et tiré sur tout le monde.



Pourtant, Carrie ne demandait pas grand-chose : des amies, une vie normale, une scolarité exempte de sales coups vaches, qu'on la laisse tranquille…



Un premier roman du King où l'on devine déjà sa patte bien personnelle. Ce n'est pas son meilleur, mais j'ai ressenti énormément d'émotion et d'attachement pour Carrie qu'il accède aux hauteurs Kingesque.


Lien : https://thecanniballecteur.w..
Commenter  J’apprécie          273
Carrie

Adolescente, j'ai découvert Stephen King grâce au film Carrie.

Déjà, un film tiré d'un livre, je voulais lire le livre. Et c'est ainsi que j'ai été prise dans les filets de M. King.

Christine a suivi. Film puis livre.

Puis, uniquement les livres (ou presque) : Misery, Dolores Claiborne, Les Tommyknockers, etc...

A chaque fois un univers complet et complexe, une ambiance.

Stephen King est vraiment un auteur qui nous emmène dans l'univers qu'il désire grâce aux mots.

C'est d'ailleurs le seul auteur qui m'a empêché de lire certains livres (notamment CA)...

Il écrit tellement bien qu'on ne peut être que dans le livre et nulle part ailleurs.
Commenter  J’apprécie          270
Carrie

Carrie White vit avec sa mère à Chamberlain aux Etats-Unis dans le Maine. Madame White est une fondamentaliste. La vie est rythmée par les rites religieux, Carrie subit régulièrement "le placard" et les prières en guise de pénitence. Margaret White commence à perdre l'emprise qu'elle avait sur sa fille, car elle atteint un âge on l'on en a envie de s'émanciper. La tension est palpable tout au long du roman, on se doute que la situation va exploser à un moment ou un autre d'autant que Carrie a un don caché qui peut lui donner "le pouvoir" et faire d'énormes dégâts.



En plus de ce contexte familial difficile, Carrie est le bouc émissaire de son école, ce qui ne favorise pas son intégration sociale car elle vit un enfer. Suite à un incident au gymnase, l'une de ses camarades lui propose d'aller au bal à sa place pour s'amender. On peut penser que la situation de Carrie auprès des autres élèves va s'arranger mais cela tourne à la catastrophe.



J'ai apprécié le rythme du roman, l'histoire de Carrie est entrecoupée de témoignages et d'analyses scientifiques. Stephen King nous offre une image de la société américaine de la fin des années soixante-dix avec la culture de lycée et le bal de fin d'année, c'est l'un des aspects du roman qui m'a plu. L'auteur réussit à décrire les souffrances de Carrie avec justesse, tout en étant un roman d'horreur c'est aussi un roman psychologique.



Même si je connais l'histoire quasiment par coeur car j'ai vu à plusieurs reprises l'excellent film de Brian de Palma, c'est avec plaisir que j'ai lu ce roman. Quand on a vu le film avant de lire le livre, on peut se représenter plus facilement les personnages.
Lien : http://lilasviolet.blogspot...
Commenter  J’apprécie          260
Carrie

A mon goût, c'est le meilleur Stephen King. Le nombre de thèmes abordés dans ce livre est impressionnant, autant que l'atmosphère vraiment glauque : l'éducation, l'exclusion, l'extrême pudibonderie, la cruauté... et la vengeance. La citrouille devient carrosse et la souillon une princesse mais tout n'est pas bien qui finit bien. C'était le premier que je lisais et je n'ai jamais retrouvé ça dans aucun autre.
Commenter  J’apprécie          250
Carrie

Carrie, ou le roman de l’émergence de la féminité

Avant d’être un livre d’horreur, Carrie est avant tout un roman où une toute jeune fille découvre qu’elle devient femme, par l’arrivée de ses règles. On perd très souvent ce point de vue de ce roman et c’est vraiment dommage. Qu’est ce qu’on a ? On a Carrie, qui a seize ans n’est pas encore une femme car sa mère, brisée par la rupture avec son mari, refuse tout attrait pour le genre masculin. Ainsi, elle devient complètement fanatique (religieusement) et refuse toute féminisation de sa fille. Elle lui récite les versets de la Bible, dont beaucoup viennent de la Genèse et du premier péché.



Carrie grandit dans l’idée qu’être une femme, c’est mal. Et elle se rend compte qu’elle ne devient une lorsqu’elle est au lycée. Les autres filles (adolescence quand tu nous tiens) ne comprennent pas sa détresse, surtout qu’elles ont accepté leur féminité depuis belle lurette et se moquent d’elle. En sort un épisode très traumatisant pour Carrie. Heureusement, la prof de sport vient l’aider et se substitue au rôle de mère en expliquant à Carrie qu’être une femme est naturel, qu’elle ne risque rien, et surtout elle l’aide à se tourner vers les autres. Carrie prendra alors du pouvoir, et se rebellera contre sa mère dans un épisode assez horrible je dois dire.



Carrie ou la cruauté des adolescents en groupe.

Carrie est un électron libre, totalement original et ne pouvant donc en aucun cas s’intégrer aux autres. Elle en a fait son malheur et s’est habituée à être seule. Pourtant, grâce à sa prof de sport, elle va se tourner vers les autres et goûter à l’impression d’être acceptée pour ce qu’elle est et qu’elle est intégrée. Mais cette illusion n’est que temporaire. Et le retour du bâton sera terrible. Avec ce sentiment d’abandon et de rejet collectif, de tromperie, Carrie ne va plus pouvoir contenir sa fureur et va déployer des pouvoirs destructeurs.

Par cette métaphore, Stephen King nous montre aussi la pression que subissent les adolescents de son époque (et même encore de maintenant, il est très facile de s’identifier à Carrie) avec leur volonté maladive de se faire accepter, leur rejet de la différence, leur maltraitance morale et surtout cet énorme paradoxe de ressembler à la foule alors qu’on est censé se construire une personnalité.



Pour conclure sur Carrie, car il y a encore beaucoup de choses à dire dessus. C’est que c’est un grand, un énorme livre d’horreur. Et ceux qui l’ont lu me comprendront, des scènes vous donneront la chair de poule. Mais c’est aussi un grand livre psychologique, que ce soit par le code des couleurs utilisé dans les descriptions, les actions, les dialogues. Une grande démonstration du talent de Stephen King, un roman qui restera dans les classiques du genre


Lien : http://labibliodekoko.blogsp..
Commenter  J’apprécie          251
Carrie

Chamberlain, dans le Maine. Carietta « Carrie » White est une jeune fille de seize ans qui n'a pas la vie facile… et qui ne l'a jamais eu. Victime d'intimidation, voire maltraitée depuis son plus jeune âge par ses camarades de classe, elle est aux prises avec une mère fondamentaliste fanatique, profondément dérangée et dysfonctionnelle, qui rejette tout ce qui a trait au corps et à la sexualité. Lorsque Carrie a ses menstruations pour la première fois – et il faut que cela se passe devant toutes les filles de sa classe, à la douche, après le cours de gym – elle panique, croyant qu'elle va mourir, dans l'ignorance de ce qui lui arrive. Ce traumatisme réactive son don de télékinésie, une reprise de pouvoir sur ceux et celles qui n'ont eu de cesse de la tourmenter qui pourrait être jubilatoire s'il ne s'agissait de passer du statut de victime à celui de bourreau, Carrie semant la mort et la dévastation autour d'elle lorsqu'un sale tour, d'une grande cruauté, lui est fait au bal du printemps de l'école. Premier roman d'un jeune Stephen King de vingt-cinq ans dont tout le talent de conteur était déjà bien présent, Carietta est un personnage complexe, qui suscite en nous des réactions contradictoires, à l'instar de sa psyché fragile et brisée par des années d'abus et de maltraitance. Le roman a été porté à l'écran par Brian de Palma en 1977, avec Sissy Spacek dans le rôle-titre, un film culte que je compte revoir.
Commenter  J’apprécie          230
Carrie

Âme sensible s'abstenir !

Je sens les remords et les coups de gueule que je vais avoir !

Mais j'assume !

Plus jamais je lirais du Stephen King !

J'ai fais le pire choix de 2022...

Un livre sacrément macabre , satanique !

Déjà la mère adore le diable whaou super l'histoire...

Ensuite ça parle Antéchrist !

Elle n'aime pas Dieu même si elle prie...

Le mal sera appeler le bien sera appeler mal c'est exactement ce genre de livres !

Je savais pas que son genre de livres c'était des histoires horreur et bah sincèrement c'est à me mettre vraiment pas bien depuis que j'ai commencé le livre c'est peux être abusif pour certain mais est ce que vous êtes moi même ! NON

Je suis le deuxième à avoir détester ce livre et pourtant c'est des classiques Stephen King ça me déçoit !



[...]
Commenter  J’apprécie          2339
Carrie

Longtemps on m'a parlé du grand King mais jamais je ne m'étais plongée dans son écriture. Après 6 mois de stage chez Actes Noirs, le polar était un plaisir et un défi (découvrir le meurtrier avant la fin, prouvant que le roman n'est pas si bien que ça)...



Mais en tant que nouvelle adoratrice du polar, noir et horreur, il me fallait lire King. Chose faite avec Carrie, grand classique de l'horreur, adapté au cinéma...



Et quelle joie que d'avoir découvert King à travers ce roman plutôt court (au vue des romans qu'il a publié j'entends). Peu férue d'horreur au cinéma, je me suis rendue compte grâce à cette lecture que j'adore ça (le lire en tout cas). Son style d'écriture singulière, son histoire fantastique et d'éprouvante, tout se mêle pour que naisse un chef d'oeuvre.



Nouvel objectif, le découvrir à travers d'autres romans d'horreur mais aussi à travers des romans policiers qu'il semble s'être familiarisé depuis quelques années.



Pour faire simple, j'ai aimé, je conseille, je recommande, je vote oui !



Vive Stephen King.
Commenter  J’apprécie          230
Carrie

Carrie reste, pour le moment, le roman de Stephen King que je préfère. Surement dû au fait que je me suis attachée dès les premières lignes à Carrie, cette adolescente télékinésique, rejetée et cruellement humiliée par les élèves de son lycée, tyrannisée par une mère fanatique et malmenée par des plans diaboliques qui vont l’amener à commettre le pire.



Comment ne pas s’attendrir devant sa solitude et la souffrance que représente pour elle de se rendre au lycée ou d’obéir aux règles très strictes de sa mère ? Stephen King m’a vraiment embarqué dans ce roman, une fois commencé, impossible de s’arrêter, la magie des mots fait son œuvre. On y retrouve une description très fine de la psychologie adolescente avec des scènes terrifiantes et sanglantes au possible. Concernant Stephen King, ce livre est un incontournable.
Commenter  J’apprécie          230
Carrie

J'ai découvert Stephen King à l'âge de 15 ans : notre prof de français nous avait fait lire "Le Singe" en classe pour aborder le récit fantastique, elle avait cité plusieurs romans que nous pourrions découvrir si l'envie nous en prenait et "Carrie" en faisait partie. Je me souviens avoir dévoré ce roman en une nuit, à la lueur de la lampe de poche (pour ne pas me faire pincer parce que je n'avais pas le droit de lire tard le soir). Je me souviens de la pitié que j'ai ressentie pour Carrie, victime du fanatisme religieux de sa mère et brimée par ses camarades.



« Les gosses ne savent pas ce qu’ils font. Ils ne se doutent même pas que leurs réactions risquent de blesser, réellement, profondément les autres.

Ils n’ont aucun pouvoir de… euh… d’empathie. Tu comprends? » (p.102)



Un quart de siècle plus tard, en relisant le roman, mes sentiments n’ont pas changé : comment ne pas se sentir touchée par cette jeune fille que les brimades et moqueries perpétuelles poussent à commettre l’irréparable ? Stephen King ne nous propose pas un simple roman fantastique ou une simple histoire d’horreur : il nous invite à réfléchir sur les difficultés que vivent certains adolescents dans leur famille ou face à la cruauté dont peuvent faire preuve leurs pairs, parfois consciemment, parfois simplement pour suivre le groupe et sur les conséquences dramatiques qui peuvent en découler. Le roman a été écrit à la fin des années 70 et, malheureusement, cette thématique est toujours d’actualité aujourd’hui…
Commenter  J’apprécie          220
Carrie

j'accroche définitivement plus aux livres plus recents du King, qu'à ses anciennes oeuvres.



Neanmoins j'ai pris beaucoup de plaisir à lire Carrie, meme si la construction de l'histoire m'a un peu déconcertée
Commenter  J’apprécie          220
Carrie

Premier roman écrit par Stephen King, c'est donc tout naturellement que j'ai commencé la découverte de cet auteur par celui-ci. Étant donné la notoriété et les éloges consacrées à l'écrivain, je m'attendais à lire un roman "coup de poing", pourtant je suis plutôt mitigée à la fin de cette lecture. Certes, j'ai beaucoup apprécié le style de l'auteur et la psychologie de Carrie mais le fait de connaitre la fin de l'histoire dès le départ ne permet pas d'entretenir un suspense. Le récit à plusieurs voix avec une alternance des évènements passés et présents donnent un rythme spécial et déconcertant au récit. Cependant, sous couvert de récit fictif, j'admire la dénonciation que fait Stephen King du fanatisme religieux et du harcèlement scolaire. Malgré tout, je continuerais ma découverte de cet auteur.
Commenter  J’apprécie          225
Carrie

Dans la petite ville de Chamberlain aux États-Unis, Carrie White vit une adolescence difficile entre le fanatisme religieux de sa mère et les moqueries dont elle est victime en classe. La situation dégénère encore quand elle se retrouve réglée pour la première fois devant tout le monde dans les douches et qu'elle croit mourir car elle ne comprend pas ce qui lui arrive. Le sang, une thématique omniprésente dans le roman.

Mais Carrie est capable de télékinésie : elle déplace des objets par le seul biais de sa volonté. Cette capacité fera tout dégénérer après la dernière mauvaise blague dont elle est victime.

L'atmosphère tendue dès le départ ira crescendo jusqu'à la fin.
Commenter  J’apprécie          222
Carrie

Me replongeant dans la liste des livres lus durant mon adolescence, il y en a pléthore. Pourtant, tout me revient petit à petit. Je redécouvre les couvertures de ceux qui m’ont marqués et Carrie en fait partie. De cette jeune fille rejetée tant par sa mère obsédée par la religion que par ses camarades, mal aimée, mal comprise qui va sombrer dans l’horreur et la faire vivre à la suite d’un bal de lycée qui tourne court à cause de la goutte de trop et à des pouvoirs se manifestant, exacerbés par la rage. Deux scènes m’ont particulièrement marqué malgré les dix-huit années environs depuis cette lecture. Sans vouloir spoiler. Bien entendu, le récit est émaillé de scènes sordides du même acabit dont et celles avec la mère. On compatit au sort de celle qui va laisser férocement jaillir sa colère, sa vengeance, mais avant tout sa profonde tristesse à la face du monde. On s’y identifie aussi et c’est bien là, la force de cet auteur.
Commenter  J’apprécie          223
Carrie

Première chose à savoir concernant Stephen King et moi, si on m'avait dit que je lirai 3 livre de l'auteur en 3 mois et demi, je n'y aurai pas vraiment cru.



Ce sont pour la plupart du temps pour moi des lectures longues et bourrés de description pour certaines d'entre elles qui traine du coup de mon côté, je trouve sur certaines histoires des longueurs interminables. Durant la fin de l'année dernière avoir lu la Ligne Verte en me disant aller je lui laisse une dernière chance à Stephen King et si cela ne me plait pas j'arrête de le lire.



Je n'ai pas tellement aimé la Ligne Verte et durant plusieurs passages je n'en pouvait plus de ces descriptions sur la souris.



Alors pour quelles raisons je reviens à l'auteur? J'ai lu il y a peu le premier tome de la Tour Sombre qui se nomme le Pistolero que j'ai beaucoup aimé, visiblement je suis complétement à contre courant des parutions préférées de l'auteur.



J'étais curieuse de lire son premier opus qui est Carrie d'autant plus que ce récit est court, cependant la façon dont certains le "vendent" m'a un peu refroidi, une jeune adolescente qui a ses règles et des pouvoirs télékinésiques j'avoue que cela ne doit pas faire rêver grand monde.



Et j'ai bien fait de me faire mon avis de moi même, es-ce par ce que j'ai désormais lire plusieurs Stephen King mais j'ai trouvé beaucoup d'aspects qui m'ont plu dans ce récit.



Tout d'abord le personnage de Carrie jeune adolescente complétement à la marge de sa classe, qui vit dans une famille ou la mère est complétement taré disons le, qui est complétement obsédé par la religion. C'est d'ailleurs pour cette raison que Carrie ne sait pas du tout ce que sont les menstruations, d'ailleurs celle-ci les a eu très tard.



Il y est également du coup malheureusement pas mal question d’harcèlement scolaire et les pouvoirs de Carrie lui permettant ici dans le récit de pouvoir se faire justice elle-même à ce qu'elle subit à la maison et au dehors de celle-ci.



Un récit lu d'une traite même si je connaissais certains éléments de ce livre comme une grande partie de la seconde partie, au vu notamment du film qui en a été tiré, je n'ai pas vu celui-ci mais pour beaucoup cela reste une référence cinématographique et au vu du nombre d'année de celui-ci pour eux il ne s'agit pas d'un spoil.



Suis-je en train de me réconcilier avec l'auteur? Rien n'est impossible, j'ai d'ailleurs noté que dans Revival il est un peu question de religion également.
Commenter  J’apprécie          210




Acheter les livres de cet auteur sur
Fnac
Amazon
Decitre
Cultura
Rakuten


Quiz Voir plus

Vrai ou faux ? (trop facile)

Le coeur d'une crevette est logé dans sa tête.

Vrai
Faux

11 questions
1281 lecteurs ont répondu
Thèmes : Devinettes et énigmes , humour belge , méduse , mésolithiqueCréer un quiz sur cet auteur

{* *}