Dans nos sociétés, le stress est devenu tarte à la crème. Tout le monde est stressé ; tout est stressant.
Chez Google, salles de méditation à tous les étages.
En France aussi, la méditation entre dans les entreprises.
La méditation apporte surtout une énergie positive débouchant sur plus d'engagement prosocial.
La méditation serait-t-elle devenue un nouveau mode de management ?
Qu'en est-il des effets sur la santé de la méditation que l'on pratique pour renouer un rapport sain avec la nourriture ?
Le stress chronique est un véritable problème.
Le méditant peut observer les pensées, les sensations et les laisser être là.
En centrant notre méditation sur nos comportements alimentaires, nos sensations et les besoins de notre corps, nous nouons un nouveau rapport avec notre alimentation.
Les ruminations mentales comptent également parmi les facteurs qui entrainent des difficultés d'endormissement, soit au moment du coucher, soit après un réveil nocturne.
Paradoxalement, la majorité des méritants expérimentent l'endormissement pendant les exercices de méditation alors que, précisément, la pratique méditative est un exercice d'éveil !
Si certaines approches - vendent- la méditation comme un nouveau régime, méfiance ! L'objectif n'est pas là. Par la mindfulness, il s'agit simplement d'apprendre à décrypter nos ressentis naturels fondamentaux et d'y répondre en mangeant avec plaisir et en écoutant nos faims.
La pratique méditative donne un cadre pour explorer comment manger en pleine conscience, en prenant le temps de redécouvrir le plaisir du petit déjeuner, peut-être en silence, la couleur du thé dans la tasse, les reflets du soleil sur le pot de confiture, l'odeur épicée et vanillée de la brioche... À la première bouchée, c'est une explosion de saveurs, d'odeurs et de gouts, alors que, jusqu'à présent, tout cela était éteint par la télévision, qui sollicitait notre attention. Le temps s'étire lorsqu'on accorde pleinement son attention à ce que l'on fait.
La méditation semble aider à améliorer l'image de soi dans l'obésité et la conscience de la faim - ou des faims ! -, cofacteurs potentiels d'un changement de comportement à l'égard de l'alimentation.
Revenir à l'essentiel : notre relation aux aliments.
La pratique méditative est une façon incomparable d'observer au plus près la façon dont nous mangeons.
Nul ne nous propose d'écouter notre sagesse intérieure plutôt qu'Instagram, Facebook ou Pinterest pour savoir - quoi - manger et - quand - manger.
Le temps s'étire lorsqu'on accorde pleinement son attention à ce que l'on fait.
La méditation de pleine conscience peut sans doute être vue ici comme un art de mieux vivre en relation avec nos faims et un moyen s'améliorer les comportements alimentaires des personnes n'ayant pas troubles graves du comportement alimentaires des personnes n'ayant pas de troubles graves du comportement alimentaire ou de surpoids.
ne pas être présent, être en pilotage automatique contribue à affaiblir notre capacité à percevoir le bonheur.