Au cours de la soirée de présentation du nouveau livre le Temps de Méditer, à paraitre le 28 juin en présence de son auteur Christophe André.
Parmi nos invités, étaient présentes Professeure Corinne Isnard-Bagnis qui enseigne la méditation tandis qu'Aurélia Schneider place ses patients après leurs soins d'urgence.
Parfois, ce sont nos proches qui nous trouvent - changés -. Nous sommes devenus ce que nous sommes vraiment, pas ce que nous pensons être.
Le stress chronique nous rend malades.
Le body scan, ou - balayage corporel - , est un exercice proposé pendant 45 minutes qui peut se pratiquer en position assise ou couchée ou même debout et qui permet de porter son attention successivement sur différentes parties du corps. L'objet de cet exercice est d'explorer toutes les zones de son corps et de noter mentalement ce qu'on ressent. C'est l'occasion de se laisser surprendre par son corps, un corps que parfois on ne ressent pas, ou bien qui est contraire douloureux, tendu ou contracté, alors même qu'on le croyait au repos. On fait ainsi l'apprentissage de l'impermanence des sensations, des pensées et des émotions qu'elles déclenchent.
La pratique méditative donne un cadre pour explorer comment manger en pleine conscience, en prenant le temps de redécouvrir le plaisir du petit déjeuner, peut-être en silence, la couleur du thé dans la tasse, les reflets du soleil sur le pot de confiture, l'odeur épicée et vanillée de la brioche... À la première bouchée, c'est une explosion de saveurs, d'odeurs et de gouts, alors que, jusqu'à présent, tout cela était éteint par la télévision, qui sollicitait notre attention. Le temps s'étire lorsqu'on accorde pleinement son attention à ce que l'on fait.
Au moment où nous cherchons le sommeil, nous prenons conscience de notre état d'activité mentale et de l'agitation de notre corps.
La méditation de pleine conscience peut sans doute être vue ici comme un art de mieux vivre en relation avec nos faims et un moyen s'améliorer les comportements alimentaires des personnes n'ayant pas troubles graves du comportement alimentaires des personnes n'ayant pas de troubles graves du comportement alimentaire ou de surpoids.
Le bouillonnement d'énergies et d'initiatives autour des pratiques méditatives doit conduire à la structuration d'un cadre d'enseignement, qui devra cependant être en mesure de laisser la méditation être ce qu'elle est : un chemin de vie qui, depuis des milliers d'années déjà, est accessible à tous.
Si certaines approches - vendent- la méditation comme un nouveau régime, méfiance ! L'objectif n'est pas là. Par la mindfulness, il s'agit simplement d'apprendre à décrypter nos ressentis naturels fondamentaux et d'y répondre en mangeant avec plaisir et en écoutant nos faims.
En acceptant de se centrer sur le moment présent et en observant avec curiosité les informations que notre corps et notre mental nous adressent, nous revenons à l'essence de la vie humaine : ressentir tous les signaux que notre organisme est capable de capter.
La méditation reste et doit rester un choix personnel. Elle ne constitue en aucun cas une réponse générique à des réponses générique à des questions de société, ni une trouvaille valable pour tout le monde, ni un pansement à tous les maux.