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Citations de Catherine Despeux (25)


Catherine Despeux
C'est à partir de soi-même que l'on guérit le monde. L'exercice consiste simplement à harmoniser son esprit et à laisser opérer le calme et le silence jusqu'à ce que la poitrine soit pure et apaisée et, le ciel, stable et paisible.
Si le corps est à l'aise, le monde est en ordre. Telles sont les résonances entre soi et le monde. Un instant de pureté et d'harmonie, c'est un instant de puissance réelle ; le résultat est invisible, mais il est bien là.
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La Voie jaillit et l’on y puise durablement, sans excès
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D’ailleurs, parmi les illustres Huit Immortels, figures clés du taoïsme connues par tous en Chine, n’y a-t-il pas une femme ? » fait remarquer le moine Wen. En effet, c’est bien en tant que femme que l’immortelle en question, He Xiangu, est présente dans la mythologie. Elle est généralement représentée portant des fleurs, symboles mêmes, en Chine comme dans beaucoup de pays, de la féminité.
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De fait, ce n'est qu'entre la fin du XIXème siècle et le début du XXème que certains boxeurs se sont efforcés de noter ce qu'ils savaient ou de transcrire les paroles de leur maître. Mais le plus souvent. l'art se transmettait oralement de père en fils, au sein d'une même famille ou d'une même milice. Une exception à cette règle fut constituée par Yang Luchan, maître de boxe qui se rendit dans la famille Chen dont il reçut l'enseignement du Taiji quan, qu'il propagea par la suite à Pékin. C'est à partir de ce même Yang Luchan que le Taiji quan évolua de la technique de combat vers la discipline psychosomatique et le sport popularisé. A partir de 1925, on essaya de l'introduire dans l'éducation scolaire et il fut enseigné aux professeurs de gymnastique. Les mouvements difficiles à exécuter furent supprimés pour mettre sa pratique à la portée des vieillards et des amateurs, même non spécialistes d'arts martiaux. Il est donc devenu surtout une gymnastique, mais aussi une technique thérapeutique. C'est ce dernier aspect qui tend à se développer actuellement en Chine populaire. Par ailleurs, cet art martial faisant usage et développant une énergie intérieure par un travail du souffle, il s'apparente aux techniques taoïstes de longévité et est aussi considéré comme un art de longue vie.
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La littérature populaire abonde en histoires de ces héros, présentés en modèles au lecteur. Parmi les plus célèbres, citons le roman Au bord de l'eau de la dynastie des Ming, qui retrace les exploits de chevaliers redresseurs de torts, et reflète fort bien l'état de la société paysanne de l'époque. Tout aussi célèbre est le Roman des Trois Royaumes, récit des exploits de Zhang Fei, Liu Pei et Guanyu, ce dernier ayant d'ailleurs été divinisé pour devenir le protecteur des villages. La dynastie des Qing (1644-1912) a connu une floraison de ces romans de cape et d'épée, dont les héros sont dotés de maints pouvoirs surnaturels.
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La doctrine merveilleuse réalisée par ces gens de bien doit être dégagée des quatre maladies. Quelles sont ces quatre maladies ?

1. La maladie de l'action : si quelqu'un se dit " J'applique mon esprit à toutes sortes d'actions pour rechercher l'Eveil parfait ", cela est une maladie, car la nature de l'Éveil parfait ne peut être atteinte par l'action.

2. La maladie du laisser-faire : si quelqu'un se dit " Maintenant, je n'abandonne pas le devenir et ne recherche pas l'extinction, car ni dans l'un ni dans l'autre ne se trouvent de pensées qui s'élèvent et disparaissent, je me conforme à la nature de toutes choses dans le désir de rechercher l'Éveil parfait", cela est une maladie, car la nature de l'Éveil parfait ne participe pas du laisser-faire.

3. La maladie d'arrêt : si quelqu'un se dit " Maintenant, j'ai éteint en ma conscience toutes les pensées et j'ai obtenu l'égalité et l'apaisement de toutes les natures ", cela est une maladie, car la nature de l'Éveil parfait ne correspond pas à l'arrêt.

4. La maladie de l'extinction : si quelqu'un se dit "J'ai tranché à jamais toutes les passions, mon corps et ma pensée sont vides et inexistants, à plus forte raison les domaines irréels des organes et des domaines des sens" cela est une maladie, car la nature de l'Éveil parfait ne comporte pas la marque de l'extinction.

Celui qui est dégagé de ces quatre maladies connaît la pureté […].

Quelqu'un qui considère la famille des autres comme ses propres parents a la conscience unifiée et il a éliminé toutes les maladies, ainsi que les dharma de haine, d'amour de soi et d'autrui […]
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La nature propre de l'Éveil parfait est différente des autres natures, mais elle s'élève avec ces différentes natures. Elle n'est ni à acquérir, ni à réaliser. Dans la réalité, il n'y a en vérité ni êtres, ni bodhisattva. Pourquoi? Parce que les êtres comme les bodhisattva sont des métamorphoses illusoires. Ces métamorphoses illusoires une fois anéanties. il n'y a plus de sujet pour acquérir ni réaliser [ ... ]. Comme les êtres égarés n'ont pas encore pu éliminer toutes les métamorphoses illusoires, des distinctions apparaissent au sein du travail erroné d'anéantissement et de non-anéantissement. Mais s'ils sont en accord avec la grande extinction du Tathagata, il n'y a en vérité ni extinction, ni sujet réalisant l'extinction.
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Sachez qu'un bodhisattva ayant accompli l'Eveil ne s'attache pas à la Doctrine, ne cherche pas à s'en délivrer, ne déteste pas le devenir, n'a pas d'attirance envers le nirvana. Il ne vénère pas ceux qui respectent les préceptes, ne hait pas ceux qui les enfreignent, ne respecte pas les adeptes expérimentés, ne méprise pas les débutants. Pourquoi cela ? Parce que tout est Eveil. Ainsi, la lumière des yeux qui illumine le paysage extérieur étant parfaite, elle est dénuée d'amour et de haine. Pourquoi? Parce que cette lumière est non-dualité et il n'y a par conséquent ni haine ni amour.
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Les métamorphoses illusoires de tous les êtres s'élèvent de la merveilleuse conscience d'Eveil parfait du Tathagata. Il en est comme des fleurs dans le ciel, qui proviennent de la vacuité : à la disparition de ces fleurs illusoires, la nature de la vacuité reste inaltérée. De même, la conscience illusoire des êtres disparaît en prenant appui sur l'illusion. A la disparition des illusions, la conscience d'Eveil demeure, immuable. Parler d'Eveil en prenant appui sur l'illusion est encore une illusion. Dire qu'il y a Eveil, c'est n'être pas encore dégagé de l'illusion, de même si l'on dit qu'il n'y a pas d'Éveil. C'est pourquoi on parle d'immutabilité quand l'illusion s'est évanouie.
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L'existence de ces héros chevaleresques si populaires a été considérée par Sima Qian, premier historien officiel de la Chine, comme un phénomène suffisamment important pour qu'il leur consacre dans ses Mémoires historiques deux biographies, la " Biographie des assassins " et la " Biographie des chevaliers errants ", cette dernière étant introduite par cette citation du Hanfeizi, ouvrage légiste du IIIe siècle av. J.-C. : " Les Confucéens embrouillent la loi avec leurs écrits, les chevaliers errants violent les interdits en usant de leur force, tous deux sont à désapprouver. "
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Dans la tradition chinoise, la force guerrière n'est pas tant destinée à attaquer, qu'à se défendre et à instaurer la " grande paix " (taiping), un thème que l'on retrouve tout au long de l'histoire de l'empire. Cet idéal de la grande paix, des groupes ou des sociétés secrètes aussi bien que certains individus se présentant comme défenseurs de la justice, se sont efforcés de le concrétiser. A côté de l'armée impériale, des héros sont apparus dont l'idéal était de prôner la justice, allant pour cela jusqu'à sacrifier leur vie, et n'hésitant pas à s'opposer à l'ordre impérial lorsqu'il était source d'injustice. Un adage chinois dit à leur propos : " Dès qu'ils trouvaient du désordre sur leur chemin, ils sortaient leur sabre pour apporter leur aide. " On s'en doute, ces actions chevaleresques étaient fort respectées et admirées d'un peuple qui avait parfois autant à souffrir de la rapacité des fonctionnaires que des attaques de brigands.
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Pour l'Occident, la Chine, lorsqu'elle n'est pas envisagée sous son aspect actuel, n'est trop souvent que l'empire du Milieu, celui des lettrés, des calligraphes, à la recherche du raffinement en toutes circonstances. C'est oublier la réalité quotidienne d'un peuple innombrable et essentiellement rural, oublier que la Chine fut sans cesse menacée par les guerres frontalières autant qu'intérieures, et qu'elle a par conséquent développé une forte tradition d'autodéfense. Les arts militaires ont donc de tous temps joué un rôle important dans la civilisation chinoise, dont l'idéal était d'ailleurs un équilibre entre les vertus civiles et les vertus militaires. Le Taiji quan est l'une de ces techniques d'autodéfense. Ce terme signifie " technique de combat à main nue du Faîte Suprême " ; il s'oppose au Taiji jian " technique de l'épée du Taiji " ou Taiji dao, " technique du sabre du Taiji ". Il a été classé par les Chinois dans les arts martiaux (wushu).
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Autre origine du Taiji Quan
Selon une source récente, la création du Taiji Quan pourrait remonter à l'époque des Six Dynasties (265-589) .
Cette thèse à été soutenue au début du siècle par un subalterne de Yuan Shikai, du nom de Song Shuming. Il se présentait comme le descendant à la dix-septième génération de Song Yuanqiaon célèbre taoïste de la fin de la dynastie des Tang.
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Le centre «terrestre du corps est le complexe rate-estomac, correspondant à l'agent terre.
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Que ce soit en tant que fonctionnaires confrontes a des problèmes concrets, comme les questions hydrauliques et fiscales, ou en tant que savants se passionnant pour les mathématiques, la médecine, les sciences, leur culture classique et poétique n'a pas empêche les lettres chinois de se montrer curieux des choses concrètes et d'être compétents dans des domaines varies. Ainsi, les connaissances techniques de certains fonctionnaires, acquises par d'autres voies que celle des examens, leur ont permis de faire tourner un système administratif d'une extrême complexité. Sous les Song, les académies eurent un rôle important dans la transmission du savoir mathématique ainsi que dans la réflexion sur les méthodes d'enseignement et d'apprentissage. Durant l'ère Kangxi, l'empereur lui-même manifeste un intérêt certain pour les mathématiques occidentales et c'est sous ses auspices qu'un enseignement des sciences est ouvert a la Cour impériale. Sous les dynasties Ming et Qing, des lettres se sont intéresses a la médecine et ont contribue a l'établissement d'une nouvelle tradition médicale lettrée qui a débouche sur un programme d'enseignement et favorise l'Edition d'un nombre croissant de manuels
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Lire un livre est facile, mais l’étudier c’est difficile ; étudier c’est facile, mais se servir d’un livre est difficile ; se servir d’un livre est facile, mais persister c’est difficile ; persister dans l’étude, ça c’est le plus difficile…
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Shenxiu :

Le corps est l’arbre de l’Éveil
L’esprit est comme un miroir clair.
Appliquez-vous sans cesse à l’essuyer
Afin qu’il soit sans poussière.

Huineng :

L’Éveil ne comporte point d’arbre
Ni le miroir clair de cadre.
La nature de bouddha est éternellement pure
Où y aurait-il de la poussière ?
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C’est donc non pas dès la naissance, mais dès la conception que le futur saint, qui entre dans le monde des hommes, s’en dégage en même temps par des signes d’anormalité, comme si la sainteté ne pouvait être acquise en une vie et apparaissait plutôt comme le fruit d’une prédestination, ou encore comme si la sainteté une fois acquise rejaillissait sur toute la vie antérieure de l’individu.
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Mais la véritable naissance du Qi Gong date de l’ère maoïste. En décembre 1955, le ministère chinois de la santé reconnut officiellement l’intérêt thérapeutique du Qi Gong, ensemble de technique tirées de leur contexte spirituel pour prendre un aspect quasi scientifique.
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Il (le Tao-Te-King) se prête trop aisément aux divagations des rêveurs férus de « philosophie orientale », et semble dire tout ce qu'on veut lui faire dire. Et pourtant c'est bien de cet ouvrage que sort l'un des plus puissants courants de la culture chinoise. Glosés par des milliers de commentateurs, parmi lesquels plusieurs empereurs, ses aphorismes ont inspiré toutes les écoles de pensée.
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