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Charlotte Blake (Traducteur)
EAN : 978B09B1DN6M2
Dreamspinner Press (24/08/2021)
3.38/5   4 notes
Résumé :
Peut-on sortir de l’obscurité pour une lueur de tendresse ?

Il y a huit ans, Christian Hernandez déménage à Jamaica Plain, côté sud de Boston, et trouve refuge dans son nouvel appartement en se coupant complètement du reste du monde. C’est dans cette solitude qu’il voit l’avenir.

Josh Wendell a entendu à maintes reprises ses collègues parler de l’occupant de l’appartement n° 1. Personne ne voit jamais le mystérieux étranger, et Josh est... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (4) Ajouter une critique
Un mystère entoure le locataire de l'appartement n°1, de fait personne ne l'a jamais vu et le voisinage jase en faisant les pires suppositions. de fait Christian vit cloîtré et n'a rencontré personne depuis huit ans qu'un accident l'a défiguré.
Josh est agent d'entretien du lotissement, comme tout le monde il a entendu parler de ce locataire particulier, mais optimiste invétéré il réserve son opinion, étant du genre "laissez vivre", mais le jour où le propriétaire des immeubles le charge de rénover les appartements en commençant par le fameux n° 1 il est bien décidé à assouvir sa curiosité.
La rencontre entre les deux hommes risque de bouleverser leurs vies …


En quelques semaines Josh va inciter Christian à s'ouvrir au monde et à confronter le handicap occasionné par le fait qu'il soit défiguré. de la romance pure qui évolue en douceur jusqu'au final où les ébats sexuels obligatoires en romance m-m vont conclure le récit. C'est gentil, plein de bonne intentions, un peu mièvre et où l'idée de la "beauté intérieure" prédomine.


Un livre facile à livre, et s'il n'a rien d'indispensable nul doute qu'il comblera les amateurs(trices) du genre …
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En voilà une bien jolie histoire que je n'attendais pas ! Il faut dire que je trouve les romans de la collection « Dreamspun Desires » de chez Dreamspinner Press très moyens en général. Oh, bien sûr, « Sortir des ombres » n'est pas de la grande littérature, mais ce livre est parvenu réellement à m'émouvoir et en matière de romance, c'est déjà beaucoup.
Suite à un accident, Christian se retrouve gravement défiguré et cela fait huit années qu'il vit en reclus dans son appartement. Si la peur qui l'habite d'être considéré comme un monstre par les autres est bien retranscrite, à aucun moment l'autrice ne fait sombrer son histoire dans le mélo dramatique le plus larmoyant. Dès le début du roman, Josh, un jeune homme à la personnalité positive va entrer dans sa vie et tout doucement avec intelligence, bienveillance et sang-froid, il va parvenir à apprivoiser Christian et le faire quitter ces ténèbres dans lesquelles il s'est enfermé. Voilà une belle amitié qui s'installe entre les deux hommes mêlée d'une réelle attirance même si chacun est persuadé que l'autre est hétéro. Puis vient le moment de la douce révélation, mais le chemin sera encore long avant que Josh ne parvienne à extraire Christian de sa solitude et lui redonner l'espoir d'une vie meilleure. La chose sera faite grâce à sa bienveillance, sa ténacité et surtout sa façon claire et directe d'annoncer ses sentiments à Christian. Je ne vais pas plus loin dans l'histoire de ces deux-là, sachez juste que je la trouve belle et qu'elle prend le temps de s'installer. Juste encore un petit mot, car au-delà de l'amour, ce livre insiste aussi sur l'amitié, celle liant Josh à sa petite bande d'amis qui ne cessent de vouloir le caser et de la délicatesse avec laquelle ces derniers accueilleront Christian parmi eux. D'ailleurs, c'est bien dommage que K.C. Wells n'approfondisse pas un peu les choses avec ces trois nouveaux gaillards, car nul doute que Nate et Dylan avaient pas mal de choses à nous dire.
Voilà, j'en ai fini avec « Sortir des ombres ». Comme écrit plus haut, c'est un livre sans prétention et peut-être l'aurai-je oublié dans quelque temps, mais il m'a permis de passer un bon et tout doux moment romantique. Donc je ne peux que vous enjoindre à venir manger un bon croissant au chocolat en compagnie de Christian et Josh, vous ne le regretterez pas (du moins, je l'espère). Bonne lecture !
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Un mystérieux locataire que personne n'a jamais vu et qui alimente les ragots...

Un homme à tout faire plutôt sexy qui va devoir faire des rénovations dans la résidence...

C'est mignon tout plein, Josh est solaire et sans aucun jugement, doté d'une bande des potes bien barges comme je les aime, j'ai vraiment adoré la façon dont les gars intègrent Christian à leur groupe, de façon naturelle, tout ça par amitié pour leur pote (d'ailleurs, j'aurais aimé en savoir plus sur Nate et Dylan, histoire de savoir si Christian a vu juste ou pas...).

Pas de drame durant le roman, qui se passe sur un espace temps finalement assez condensé, l'ouverture de Christian se passant finalement assez rapidement grâce à un rideau de douche (comprenne qui lira)... et les grandes déclarations d'amour sont assez rapides.

J'aurais aimé en savoir un peu plus sur les retrouvailles de Christian et sa famille, mais ce n'était pas le propos du roman, qui se focalise sur la romance, en mettant en avant la beauté intérieure et le fait que les apparences n'ont que l'importance qu'on leur accorde, même si les deux garçons sont plutôt beaux gosses, cicatrices de Christian mis à part.

Bref, léger et rafraichissant, une lecture agréable sans prise de tête.
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J'ai commencé le roman parce que le thème m'avais attiré. Mais j'ai été vite déçu.
Je n'ai pas réussi à lire le livre en entier. Il faut dire qu'à partir d'un moment il ne se passe plus grand chose...
Certes, c'est une romance. Alors c'est complètement compréhensible qu'on ne trouve pas de rebondissement palpitant.
Le problème c'est plutôt que la progression n'est pas intéressante.
Ce n'est pas mal écrit mais ce n'est pas non plus particulièrement touchant. Les dialogues sont assez plat...
C'est dommage.
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Citations et extraits (5) Ajouter une citation
Josh l’observa, les lèvres entrouvertes, les yeux brillants, et Christian ne savait à quoi s’attendre lorsqu’il s’approcha de nouveau, plus lentement cette fois-ci, et que leurs lèvres se touchèrent. Josh ferma les yeux et il resta là, un soupir lui échappant. La réalité de la situation le frappa de plein fouet.
Il veut m’embrasser. Oh, bordel !
Josh se retira une seconde fois, ses yeux de nouveau ouverts et la respiration haletante. Il scruta Christian, le défiant de réagir.
À cet instant, Christian savait exactement ce qu’il voulait faire.
Il leva une main et la glissa sur la nuque de Josh pour pencher sa tête vers lui, jusqu’à ce qu’ils se touchent de nouveau. Cette fois-ci, Christian prit le contrôle du baiser, écartant les lèvres de l’autre homme à l’aide de sa langue.
Josh lui accorda le passage sans une once d’hésitation, et Christian gémit brièvement dans leur baiser, se perdant dans la sensualité du moment. Lorsque Josh pressa des mains tendres sur ses joues pour l’approfondir, Christian ne s’y opposa pas et continua d’explorer la chaleur de sa bouche. Josh caressa son cou et l’intimité du geste fit tressaillir son compagnon.
Cela faisait bien trop longtemps que ce dernier n’avait plus senti les lèvres, les mains et la chaleur bienvenue d’un autre homme sur lui, qui traversait et embrasait chaque parcelle de son corps.
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— Est-ce que j’ai l’air de vouloir vous caser avec toutes les femmes qui croisent notre chemin ? Hm ? Je ne crois pas, non. Et, maintenant qu’on en parle…
Josh se pencha, les bras posés contre la table, et baissa la voix.
— Pourquoi est-ce que je serais obligé de m’installer ? Je suis peut-être bien mieux célibataire en fin de compte ! Il y a plein de gens qui vivent parfaitement bien comme ça là dehors.
— Mais il t’est déjà arrivé de te mettre en couple auparavant, rétorqua Logan.
— Tout à fait, et c’était sympa le temps que ça a duré. Mais justement : ça n’a pas duré, vous voyez ? Et ça ne me dérange pas le moins du monde.
Il ne leur disait pas toute la vérité, bien sûr. Ce n’est pas qu’il ne voulait pas d’une relation à long terme, mais juste qu’il n’avait jamais ressenti de profonde connexion avec ses flirts passés. Et pourtant, ce n’était pas comme s’il ne l’avait pas cherchée.
Peut-être un jour.
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L’été était autant un rafraîchissement qu’un tourment pour Christian. Il s’épanouissait à la chaleur du soleil et à sa luminosité, aux longs jours et aux chaudes nuits, mais le fait de ne pas pouvoir sortir faire un tour et en profiter pleinement lui pinçait le cœur. Lorsqu’il sentait l’été l’envelopper trop fermement, il lui suffisait de se regarder dans un miroir pour que son envie de sortir disparaisse d’elle-même. Ses promenades nocturnes étaient de piètres substituts.
La dernière chose à laquelle il s’était attendu lorsqu’il s’était réveillé ce matin était de tenir une conversation au travers d’une porte fermée. Non pas que cela différait réellement des discussions auxquelles il devait participer pour le travail, discussions qu’il engageait au téléphone. Christian ne « voyait » pas les gens.
Et pourtant, j’ai ri avec lui. Quand cela m’est-il arrivé pour la dernière fois ?
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— Vous ne vous êtes pas électrocuté, n’est-ce pas ?
La question fit sourire Josh. Oh, il ne paraît pas si horrible finalement. Il s’était attendu à se faire savonner, injurier – une bonne dose de réactions variées. Cela le prenait quelque peu au dépourvu.
— Non, je vais bien, merci de demander. Et il faut voir le bon côté des choses.
Un rire désabusé lui parvint depuis l’autre côté du battant.
— Et comment faites-vous ça ?
— Eh bien, si je n’avais pas fait sauter ce fusible, nous n’aurions pas pu savoir que le disjoncteur était déjà presque fichu et en grand besoin d’être changé.
Ça devait être la conversation la plus surréaliste qu’il ait jamais engagée avec un client. Je parle À une porte.
— Vous êtes du genre optimiste, je me trompe ?
La voix de M. Hernandez avait une intonation de léger amusement.
Josh sourit de toutes ses dents.
— Je plaide coupable.
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Peut-être que le Ciel ne s’acharnait pas sur lui cette fois-ci. Peut-être que ce n’était pas une vaste blague bien orchestrée. Peut-être que quelqu’un veillait sur…
Christian aperçut son reflet dans le verre sombre de la porte du four et un frisson glacé remonta le long de sa colonne vertébrale.
Mais qu’est-ce que ça change s’il est plus qu’un visage ? Rien, tant que je ressemble à ça. Il est gay, et alors ? Ça ne mènera nulle part, de toute manière. Qui voudrait de moi ?
Il se sentait comme un enfant auquel on venait d’offrir le meilleur jouet qui soit avant de le placer tout en haut de l’étagère, complètement hors de sa portée.
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