Dans mon sang, la grenade

Quatre femmes, quatre vies différentes. Mais un seul point commun.
Il y a la célibattante Maëlle, la future maman Noemie, la maman solo Ania et la Bree van der Kamp, Pélaguie.
Si au début, c'est plutôt la méfiance et la retenue qui caractérisent leurs relations, bien vite, c'est une profonde amitié, sincère, qui va les lier. Mais, on sent qu'il a une tension sous-jacente, qu'il a un pépin dans l'engrenage, que la goupille est sur le point d'être ôtée et que la grenade va exploser. Quelles en seront les conséquences ?
À vous de les découvrir en lisant ce livre choral, ou chaque chapitre laisse la parole à ces femmes, où l'on recueille leurs états d'âme et leurs pensées. On ressent les pressions qu'elles subissent au quotidien via les diktats de la société patriarcale, du manque de considération pour leurs personnes, des blessures morales et physiques qu'elles endurent mais aussi de leur dépendance affective, du besoin d'être reconnues et aimées.
Les sujets sont certes lourds mais portés par une plume fluide, simple et empreinte de bienveillance, qui fait de l'ensemble un écrit fin et percutant. C'est un hommage à la sororité, à la solidarité et à l'amitié féminine. Ça montre la complexité aussi de la psychologie féminine, l'emprise qu'ont les vieux conditionnements sur notre comportement, et sur l'image dont veut renvoyer aux autres, alors que la réalité à l'intérieur est tout autre.
C'est juste, c'est réaliste, c'est terriblement d'actualité, et c'est porté avec brio. Merci Léa Voléne pour ce roman engagé.
Merci aux Éditions L'Archipel et à @netgalleyfrance de m'avoir permis de découvrir cette plume et ce message. On est peut être pas des princesses Disney, mais on n'a pas à subir les assauts des "Gaston" .

J'ai acheté ce livre et l'ai commencé dès le jour de sa sortie, en lisant la quatrième de couverture en diagonale, attirée par ce titre et sa couverture 😍. Et ce fut une très bonne lecture. C'est un roman choral qui tourne autour de quatre femmes complètement différentes, seul point commun, la rue où elles habitent. Les amitiés vont se lier, les langues se délier et les secrets se révéler … Pour moi c'est un subtil mélange entre Desperate Housewives et Petits secrets, grands mensonges. J'ai énormément accroché avec la plume de Léa et je compte bien lire Motus et coeurs cousus 🙈.
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Noémie, Maëlle, Ania et Pélaguie : 4 femmes habitant la même rue. Noémie attend son premier enfant. Ania, divorcée, mère de jumeaux qui s'est lié d'amitié avec Noémie. Pélaguie, mariée à un avocat, mère de 2 enfants, elle occupe la grande maison de la rue. Maëlle, meilleure amie de Noémie. Elle n'habite pas dans la même rue mais passe souvent des week-end chez Noémie.
On va les suivre dans leur quotidien, les chapitres courts alternant les points de vue des 4 femmes.

Ce roman parle d'amitié, d'amitié durable, de sororité. J'ai été touchée par l'amitié forte qui lie Maëlle et Noémie. Maëlle est toujours là pour Noémie, elle la protège.

Ce roman parle aussi de la colère qui est en tout cachée, prête à exploser. Les 4 femmes ressentent toutes une profonde colère. Petit à petit, la colère se dégoupille jusqu'à exploser. Et nous allons assister à tout ça.

J'ai beaucoup aimé ce roman à la desperate housewives.

En pleine fête, Pierre se fait percuter par une voiture, est un accident ou intentionnel ??
Pour comprendre nous allons repartir quelques mois en arrière et apprendre à connaître Noémie, Maëlle, Ania ainsi que Pélaguie et Pierre, en couple.
Le livre est construit par des chapitres qui alternent le point de vue de chacun des personnages. de cette manière, nous apprenons à les découvrir, comprendre leurs histoires...
Un livre qui cible l'amitié, mais il est aussi question de sororité... L'autrice va aborder des thématiques importantes, mais de manière très fluide et avec beaucoup de justesse également.
J'ai apprécié ma lecture et découvrir ces différentes femmes, que tout oppose, mais unis à la fois.
Ce n'est pas un coup de coeur, mais cela reste une très belle lecture, qui mérite d'être lue.
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Dans mon sang la grenade ; un sujet qui mérite d'exploser.

Quand c'est non, c'est non ! Mais quand c'est oui et que finalement c'est non, c'est quoi ?… c'est bien NON même si c'était oui !

J'ai adoré partager ce moment de lecture en compagnie de Noémie, Maëlle, Ania et Pelaguie.

Découvrir l'amitié dans un premier temps de Noémie et Maëlle. Ce lien si fort qu'elles entretiennent et se secret qu'elles partagent sans le savoir au début. Puis l'arrivée d'Ania et en suivant de Pelaguie dans ce duo amical.

J'ai beaucoup aimé la construction du roman faite par l'auteure pour dénoncer un sujet important : celui du consentement.

Celui qui fait poser les questions d'à partir de quand et pourquoi on est plus dans le consentement.

La culpabilité des victimes et les justifications des actes du prédateur.

Je ne connaissais pas cette auteure et je suis ravie d'avoir pu la connaître à travers ce roman qui mérite largement sa place au sein d'une bibliothèque, qui mérite d'être lu et qui mérite d'ouvrir le débat.

Un roman choral où quatre destins de femmes se mêlent et s'entremêlent, un roman abordant des thématiques fortes qui m'ont émue.


Noémie est amie avec Maëlle depuis des années, elle s'est aussi liée d'amitié avec Ania qui habite dans sa rue. Puis Pélaguie emménage dans la même rue en compagnie de son mari Pierre et leurs deux filles. Et nous allons les suivre, jusqu'à cet évènement mentionnait dans le prologue, l'accident de Pierre qui se fait renverser par une voiture.
Je trouve ça extrêmement bien fait de la part de l'autrice car ainsi le lecteur s'interroge. Pourquoi a-t-on reversé Pierre ? Et surtout qui ? On va suivre le cours des évènements pour découvrir comment tout a basculé.

J'ai aimé suivre ces quatre femmes, très différentes les unes des autres et qui pourtant vont s'apporter beaucoup mutuellement. Elles sont toutes à des stades de leur vie différents, n'ont pas les mêmes interrogations, les mêmes envies, et pourtant... C'est un roman fort sur la sororité, ces liens qui unissent les femmes et la force, l'aide et l'amitié qui en découlent.

Mais ce qui m'a vraiment touchée avec cette histoire, c'est que l'autrice aborde des thématiques fortes, mais que je ne vous révèlerai pas car elles ne sont pas indiquées dans le résumé. Ce sont des choses qu'il est important d'aborder, qui sont nécessaires et qui doivent être entendues. Léa, avec sa plume simple (attention ce n'est pas du tout une critique car même sans avoir besoin de trop en faire, elle m'a fait passer une pléiade d'émotions) mais percutante, fait passer les messages qu'elle souhaite, avec également beaucoup de délicatesse et de pudeur.

Un roman que j'ai adoré, plein de sensibilité, qui fait la part belle aux femmes qui ont toutes une grenade qui sommeille en elles.
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J'ai choisi cette lecture après avoir lu Brasier noir, un roman d'une rare intensité. J'avais besoin d'une lecture doudou, un bon feel good. Je m'attendais à une histoire de copines, sympa et facile à lire.

Je ne savais pas que j'allais vivre un moment de lecture à ce point riche en émotions.

Dans mon sang, la grenade n'est pas un feel good, c'est un roman qui nous parle des femmes avec une justesse folle. J'ai rarement ressenti autant de fébrilité et d'émotions en lisant une fiction.
Peut-être parce que ce qu'elle raconte est une réalité pour beaucoup de femmes.
Je crois que ce récit concentre toutes mes blessures, mes traumas, mes peurs... Je pensais qu'il allait me foutre par terre, tant j'ai pleuré, mais au contraire, il m'a libéré.

Quelle lecture ! C'est un roman qui m'a fait penser à Liane Moriarty ou Desesperate housewifes. Derrière les jolies façades des maisons se cachent parfois des choses pas toujours très belles.

C'est superbement écrit, ces femmes mises en scène sont exceptionnelles ! Merci à l'autrice de nous avoir offert ce récit d'une importance capitale pour les femmes.

Une histoire de femmes d'une grande générosité, inoubliables ❤
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Un roman magnifiquement émouvant et touchant.
Une histoire pas banale, avec des sujets lourds et pourtant si délicatement dépeints.
Nous suivons quatre amies, chacune a un instant cruciale de sa vie. le tout parfaitement entremêlé.
La symphonie qui s'échappe de ce texte pourrait s'apparenter à une tendre mélodie, ponctuée de rythmes plus saccadés, plus puissants, parfois déchirants. Car oui, cette histoire, c'est toute cette symphonie qui résonne, fort. J'ai été très émue par ces femmes, par leur réflexion, leur force et leur faiblesse. Chacune avec sa propre personnalité, impeccablement décrite par l'autrice, nous permettant de ressentir vivement chaque instant qu'elles vivent.
Au fil des pages, le puzzle du départ se met en place, la dernière pièce révélant toute sa vérité.
Celle de la réalité, pas celle des apparences.
Des chapitres courts, imposants un rythme effréné, bienvenue, porté par la voix de femmes courageuses, différentes et pourtant complémentaires.
J'ai aimé chaque moment, chaque petit bonheur, chaque douleur, chaque vérité, chaque complicité, chaque instant qui font de ce roman une pépite, délicate et précieuse.
J'ai aimé le ton, le lieu, l'ambiance, les nuances et ces pointes d'humour qui parsèment le texte d'une certaine légèreté et qui m'ont fait bien sourire au milieu d'instants plus émouvants.
J'ai aimé le journal de Noémie qui s'intercale entre les chapitres et saupoudre le livre d'une aura poignante.
J'ai aimé le sujet du roman. Original. Traité avec des mots justes, vrais.
Et cette grenade fil rouge…
La plume de l'autrice est fluide, teintée de cette émotion évidente et d'une justesse incroyable, avec toujours cet humour ravageur, parfait.
En bref, très beau coup de coeur qui a réussi à toucher mon âme en plein coeur, m'a fait pleurer et sourire, m'a embarqué avec lui dans cette rue des Écoles sans école. Les apparences, la réalité, les traumatismes, l'amitié. L'amour. Et ce titre qui prend tout son sens.
À lire absolument !

Je finissais ma chronique de "Motus et coeurs cousus" en disant que c'était le premier et sûrement pas le dernier roman que je lirais de cette autrice. La magie a de nouveau opéré avec ce nouveau roman.
Léa Volene n'a pas son pareil pour nous plonger dans le quotidien de ses personnages, ancré dans une réalité qui pourrait être la nôtre, et tisser des liens entre chacun d'entre eux. Je me suis retrouvée d'une certaine manière dans ces quatre femmes : la future maman et professeur rongée par ses angoisses, la célibataire carriériste et indépendante, la divorcée combative et déterminée, et la femme mariée dévouée et prête à tout pour sa famille.
Au fur et à mesure que des liens se nouent entre ces femmes, la question du consentement est amenée, avec beaucoup de psychologie. On sent la colère qui bout en chacune d'elle et résonne de différentes façons, jusqu'à ce qu'elle explose.
Prends garde.. Dans mon sang la grenade..

Est-ce qu'à la lecture de ce roman on a la chanson de Clara Luciani dans la tête ? Totalement. D'autant plus que l'autrice y fait plusieurs fois référence. En tapant ces lignes, elle n'est toujours pas sortie (de ma tête, la chanson). Au delà de la musique (très présente puisque Noémie est professeur de musique), j'ai beaucoup aimé cette évocation de grenade, de pépin, d'explosion. Tout ce champ lexical associé, cette histoire construite autour. Tout est dans le détail dans ce roman de Léa Volène.

Dans mon sang, la grenade est un roman à la fois léger et sérieux. Il dresse une ambiance à priori paisible et réconfortante puisque nous suivons la vie de deux meilleures amies : Noémie et Maëlle, leur relation quasi-fusionnelle, ce lien qui semble se consolider avec le temps. A ce duo, viennent se greffer deux autres femmes : Ania et Pélaguie, vivant toutes deux dans la même rue que Noémie. Pourtant, sous cette jolie couverture se cache un roman résolument féministe qui aborde des sujets importants, et en particulier celui du consentement.

Léa Volène signe une histoire fluide et percutante. Elle tisse son intrigue autour de ces quatre femmes que tout oppose (ou presque) mais qui ont pourtant en commun leur condition de femme et surtout, un secret qu'elles n'avoueraient à aucun prix. Il n'y a pas réellement de suspense, oui, on voit venir de loin le secret de Noémie mais là n'est pas l'enjeu du roman et cela n'enlève rien à l'addictivité de la lecture. le récit met bien en évidence le gouffre qu'il peut y avoir entre ce que l'on montre et ce qu'il se passe réellement derrière les portes de la maison, ou ce que l'on ressent véritablement en son for intérieur. Personnellement, certaines situations m'ont énormément parlé.

Les protagonistes ne sont pas forcément attachantes au premier abord, notamment Pélaguie, mais il faut savoir gratter pour appréhender pleinement la nature profonde des autres. Chacun a ses propres combats, ses failles que l'on ne peut souvent pas deviner d'un simple coup d'oeil. Au final, le roman de Léa est rempli de choses évidentes, qui peuvent couler de source pour certains, mais qu'il est vraiment bon de rappeler. Et elle énonce ces choses évidentes avec justesse et bienveillance.

Je pense que Pélaguie est celle qui m'a le plus marquée. Elle a renoncé à tellement de choses, sans forcément s'en apercevoir, qu'elle ne vit plus pour elle mais pour les autres. La prise de conscience est difficile. Comment remettre en question des années de conditionnement. le parcours de vie d'Ania est également criant de réalisme : une vie à se conformer aux règles pour se retrouver dans une situation injuste et une vision de l'avenir mensongère.

Dans mon sang, la grenade c'est de l'amitié, c'est le choix de sa destinée, c'est du partage, du soutien, c'est ce que l'on souhaite transmettre, aux autres, à ses propres enfants, c'est une vision résolument optimiste de la vie, malgré les difficultés que l'on peut rencontrer, c'est l'importance d'être bien entouré, d'accepter l'aide qu'on nous donne et surtout, de s'écouter. La dernière lettre de Noémie m'a particulièrement émue, elle en a fait du chemin depuis la première entrée de son journal de grossesse.

Si le devenir d'un personnage en particulier m'a révoltée : celui qui poursuit sa vie comme si de rien n'était… il ajoute un accent de réalisme au récit de Léa parce que malheureusement, dans la vraie vie c'est souvent comme ça. Dans mon sang, la grenade a des airs (et des refrains - pardon -) de la vraie vie : ça pourrait être nous, notre voisin ou notre soeur. Et c'est sans doute pour ça qu'il m'a tellement plu.
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