AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet

Carole Fillière (Traducteur)
EAN : 9782373057638
448 pages
Aux forges de Vulcain (02/02/2024)
3.42/5   19 notes
Résumé :
Un tremblement de terre déclenche une épidémie d'origine inconnue qui transforme la ville de Santiago en paysage apocalyptique. Un journaliste doit entrer dans la ville pour sauver son épouse, qui vient d'apprendre qu'elle est enceinte. Mais la capitale est assiégée. Des troupes étrangères interdisent l'accès à la « Zona Cero », où règne le chaos depuis que ses habitants se sont transformés en créatures meurtrières et destructrices.

Avec l'aide d'un m... >Voir plus
Que lire après Zona CeroVoir plus
Critiques, Analyses et Avis (13) Voir plus Ajouter une critique
3,42

sur 19 notes
5
5 avis
4
5 avis
3
1 avis
2
1 avis
1
1 avis
Voici ma première entrée dans la littérature Chilienne.
On est sur un roman d'urban fantasy d'apocalypse. J'ai passé un bon moment à le lire, c'est loin d'être une de mes plumes préférées mais rien de complètement rédhibitoire. le côté anglicisme toutes les 30 secondes m'a quand même bien ennuyée, c'est peut-être juste moi que ça dérange mais c'est à noter tout du long du livre.
L'histoire se lit vite, on a envie de connaître la fin ce qui est indispensable pour que l'ensemble tienne la route. C'est un page-turner qui se passe sur une période très courte.
Bon les personnages qu'on croise paraissent légèrement clichés, ça se passe au Chili donc je peux comprendre qu'on tienne ce genre de propos. Après le livre donne le ton dès le début et même si ça peut faire lever un sourcil, rien de rédhibitoire là aussi.
Dans les reproches, on a aussi le grille-pain qu'on découvre dès le début de l'histoire. Pourquoi d'un seul coup partir sur un truc que je pense impossible à réaliser dans la vraie vie. C'est un raccourci un peu trop facile alors qu'on pouvait sûrement imaginer d'autres moyens pour une quarantaine surtout si on part du principe que tout est normal sortant du côté Vampire bien-sûr...
Mon avis paraît très critique mais il ne faut pas oublier que je l'ai noté 3,5/5, ce qui est très bien. J'écris juste ce qui peut m'ennuyer dans une histoire et ce que j'aurais aimé savoir. Si l'Urban Fantasy vous plaît et que vous voulez un page-turner sympa pour passer une ou deux bonne soirée, n'hésitez pas. C'est un peu comme une bonne petite série Netflix.
Commenter  J’apprécie          130
Gabriel doit couvrir une compétition de surf. Alors qu'il téléphone à Sabine, sa compagne, la terre se met à trembler. Il a juste le temps de lui conseiller de reste dans le building où elle travaille, avant que les communications ne soient interrompues. Il va alors tout mettre en oeuvre pour entrer dans Santiago, coupée du monde par une mystérieuse épidémie que le tremblement de terre semble avoir libérée.
Avant même d'être une histoire de vampire, ce roman est surtout une histoire de survie, où un groupe de personnages va devoir traverser Santiago à pied pour se sortir du guêpier que la ville est devenue. Un road trip dangereux, qui tient le lecteur en haleine, tant sur ce qui attend les protagonistes à chaque coin de rue, que par l'évolution de leur relation et la tenue des promesses.
L'auteur nous offre un roman prenant, difficile à lâcher. Si le style est simple, il prend quand même le temps d'éborgner au passage les institutions chiliennes, notamment quand nos héros arrivent dans le gratte-ciel où il retrouve une joyeuse bande de dirigeants du pays.
Zona Cero est une histoire haletante, difficile à lâcher, un excellent divertissement sans prise de tête.
Commenter  J’apprécie          141
A la manière d'une bonne série Z qu'on prend plaisir à binge-watcher, ce roman nous embarque dans une aventure presque épique au coeur d'une ville dévastée par un tremblement de terre et une épidémie mystérieuse. Dans une Santiago chaotique, on suit un journaliste désespéré qui ne cherche qu'à retrouver sa femme enceinte, un gros bras américain surentrainé au combat et une bande de mineurs communistes dans la "Zona Cero", une zone interdite où règne l'horreur et où les habitants ont été transformés en créatures monstrueuses.. Une bande inattendue qu'on découvre dans cette atmosphère apocalyptique où la survie est la seule priorité.

Non content d'être un chouette roman d'action, Zona Cero explore également des thèmes plus profonds et offre une réflexion saisissante sur l'histoire et la société chiliennes, mettant en lumière les tensions sociales et politiques qui persistent depuis la fin de la dictature. L'allégorie sombre de ce pays en proie à ses démons internes résonne avec une puissance évocatrice, offrant aux lecteurs une méditation sur la nature humaine et la quête de justice dans un monde en crise.

Le style de l'auteur est immersif, cinématographique. On est catapulté dans un univers sombre et oppressant où chaque coin de rue réserve son lot de surprises et de dangers. le rythme est effréné et on ne reprend son souffle que quand on ferme le livre !

Intéressant à plus d'un titre, j'ai clairement "binge-reader" (?) ce livre. Néanmoins, j'ai parfois été dérangée par la traduction ou la psychologie de certains personnages. On reste dans un livre d'action et cela se ressent, il y a plein de bonnes idées et j'ai regretté que certaines scènes ne soient pas plus exploitées, décrites... J'aurais adoré en savoir plus sur Vlad Tepes, le patient zéro, le grand méchant avide de sang... Mais aussi sur les nazis du penthouse... Ceci étant, tout cela reste tout à fait cohérent avec le style de l'ouvrage. On est là pour l'action, et on nous donne de l'action. Contrat rempli ! Une chouette découverte qui ne me laissera pas un souvenir impérissable mais qui m'a permis de passer un bon moment de divertissement !


Commenter  J’apprécie          00
Un correspondant de guerre rentre dans son pays, le Chili et prend un travail facile : couvrir une compétition de surf pas très loin de la capitale. Tout devrait bien se passer non ? Non, car un tremblement de terre frappe soudainement le pays, il échappe à un raz-de-marée et doit rejoindre sa compagne coincée dans le plus haut gratte-ciel de Santiago… Et pour compliquer le tout, le séisme a libéré un mal ancien sous les cimetières de la ville et la capitale est devenue une zone interdite en proie à une étrange épidémie.
Avec Zona Cero, Gilberto Villaroel s'écarte du genre qui a fait son succès en France : le roman historique mâtiné de fantastique lovecraftien. L'auteur signe ici un roman de survie haletant au but simple comme un jeu vidéo : entrer dans Santiago, récupérer différents survivants, dont la compagne du journaliste, et réussir à rejoindre le point d'évacuation avant qu'il ne soit trop tard. Les antagonistes ? Des suceurs de sang dont les capacités évoluent d'un chapitre à l'autre au fur et à mesure qu'ils gagnent en expérience et les joueurs (aka le fameux correspondant de guerre et ses compagnons de route) aussi. le boss final ? Une célébrité bien connue du monde vampirique, un peu trop évident même s'il faut bien reprocher un petit quelque chose à ce livre. Et comme dans un bon film d'horreur de la fin du 20e siècle, Zona Cero ne se contente pas de proposer de l'action et des répliques percutantes. En faisant traverser la ville à son héros, Gilberto Villaroel écrit à la fois une ode d'amour à son pays natal (et nous offre une petite balade touristique au passage signalant les boissons locales ou les petites habitudes à ne pas rater), et une critique sociale sur l'état de son pays et sur les rapports de celui-ci avec les États-Unis. le racisme envers les autochtones mapuches, l'oligarchie mafieuse, les restes de la dictature de Pinochet, la face cachée de l'Église catholique, etc. Et le petit groupe de survivants, dont la composition change au fur et à mesure de la progression, reproduit ces tensions entre le journaliste qui a un regard extérieur sur l'évolution de son propre pays, les gros bras des forces spéciales américaines, les mineurs communistes en pleine grève de la faim au moment de la catastrophe, etc.
Avec ce roman, l'auteur réussit donc à nous raconter une histoire à plusieurs niveaux de lecture : une traversée dans un monde vampirique à la Je suis une légende de Richard Matheson, une allégorie sur les tensions qui traversent la société chilienne (avec certains passages explicatifs pour les non-locaux, utiles, mais qui coupent un peu le rythme, et une lettre d'amour à son pays. Si vous l'avez découvert avec les aventures de Lord Cochrane, ne soyez pas surpris. le ton de Zona Cero est très différent et le flot du récit est bien plus tumultueux tout du long du parcours. Avec une fin abrupte [qui rappelle les films de genre qui l'ont probablement inspiré], ce roman est un régal d'action pour qui aime les vampires ou les récits de survie horrifiques. Chaudement recommandé pour un bon shoot d'adrénaline !
Lien : https://www.outrelivres.fr/z..
Commenter  J’apprécie          60
Un roman qui commence à cent à l'heure : un énorme tremblement de terre, de ceux que tout chilien redoutent suivi d'un tsunami. Gabriel Martinez, journaliste correspondant à l'étranger, parti couvrir une compétition de surf non loin de la capitale, survit à cette première vague de catastrophe pour découvrir que Santiago est sous embargo militaire suite à l'apparition d'une épidémie d'origine inconnue au sein de la ville. Et c'est parti pour un périple aux accents post-apo avec des objectifs ma foi assez simple : rentrer dans la ville avec un commando de militaire américain, sauver un VIP et Sabine, la compagne de Gabriel au passage, puis ressortir de la vile, le tout sans se faire contaminer au passage. Easy !

Alors que la population de Santiago est transformée au fur et à mesure en suceurs de sang photophobes et qu'un ennemi légendaire fait son apparition, Gilberto Villaroel nous propose une expédition haletante et passionnante au sein de sa ville de naissance. Un récit à la fois touristique par tous les petits aspects du quotidien que l'auteur nous partage (plats, boissons, habitudes des habitants, etc…) et historique, qui se lit agrippé aux pages. Pour avoir fait un de mes stages à Santiago il y a une vingtaine d'année, j'ai redécouvert avec plaisir cette ville que j'avais moi-même parcouru en long et en large avec une amie.

On ne va pas se mentir, j'ai apprécié le coté post-apo mâtiné d'urban fantasy classique mais efficace, cependant, j'ai surtout adoré le fond que l'auteur ajoute à ce roman : une critique de la société capitaliste, de ce que celle-ci a amené au Chili, et un regard acéré sur l'histoire récente du Chili, de la dictature de Pinochet au retour de la démocratie. Appréhender les privilèges de l'oligarchie au pouvoir, entrapercevoir le racisme rampant envers les populations autochtones, découvrir les sales petits secrets de l'église catholiques et comprendre le déséquilibre d'une société qui bien que démocratique vit encore sur les reliquat d'une dictature, Zona Cero est un livre qui se lit à plusieurs niveaux.

L'équilibre entre un récit plein d'actions qui veut tenir le lecteur en haleine et l'ajout d'un fond riche sur l'histoire des lieux et des personnes est assez ardu. Cette combinaison apporte parfois un peu de lenteur au récit mais c'est assez léger et personnellement, j'ai été tenue en haleine de bout en bout. Surtout que pour moi, l'auteur a très bien construit ses personnages, chacun avec ses convictions et ses objectifs et, pour une fois dans ce genre de récit, tout le monde ne meurt pas : surprenant et bien venu !

Au final, je vais être claire : j'ai beaucoup beaucoup aimé ce roman. Un one-shot vampirique décapant, qui navigue très bien entre scènes d'action et critiques sociétales. Diablement efficace dans son récit, Gilberto Villarroel propose un roman dans la droite ligne de Je suis une légende de Matheson et Feed de Mira Grant. Une belle réussite.
Lien : https://chutmamanlit.fr/2024..
Commenter  J’apprécie          20

Citations et extraits (3) Ajouter une citation
- Dites, camarade Gabriel, cria Ilitch, haletant sous l'effort. Vous savez pourquoi il n'y a jamais eu de coup d'État à Washington ?
- Parce qu'il n'y a pas d'ambassade US là-bas, répondit Gabriel.
(256)
Commenter  J’apprécie          00
La statue d’Allende regardait en direction de la place de la Constitution, celle-là même où il était apparu pour la dernière fois à l’un des balcons du palais de la Moneda, le mardi 11 septembre 1973, lorsqu’il avait été surpris par le coup d’état orchestré par le général Pinochet, qui resterait ensuite dix-sept ans au pouvoir.
Commenter  J’apprécie          00
Ils se battaient avec leurs dents, avec leurs ongles, comme des chiens !... Ceux qui mouraient étaient dévorés par les autres. Ils les mangeaient. Je vous jure sur le Christ que c'est vrai !
Commenter  J’apprécie          180

Videos de Gilberto Villarroel (3) Voir plusAjouter une vidéo
Vidéo de Gilberto Villarroel
À l'occasion du festival Hypermondes qui s'est déroulé à Mérignac les 23 et 24 Septembre 2023, Gilberto Villarroel vous présente sa saga "Lord Cochrane" aux éditions Aux forges de Vulcain.
Retrouvez le dernier tome : https://www.mollat.com/livres/2680706/gilberto-villarroel-lord-cochrane-et-les-montagnes-hallucinees
Note de musique : © mollat Sous-titres générés automatiquement en français par YouTube.
Visitez le site : http://www.mollat.com/ Suivez la librairie mollat sur les réseaux sociaux : Instagram : https://instagram.com/librairie_mollat/ Facebook : https://www.facebook.com/Librairie.mollat?ref=ts Twitter : https://twitter.com/LibrairieMollat Linkedin : https://www.linkedin.com/in/votre-libraire-mollat/ Soundcloud: https://soundcloud.com/librairie-mollat Pinterest : https://www.pinterest.com/librairiemollat/ Vimeo : https://vimeo.com/mollat
+ Lire la suite
autres livres classés : quarantaineVoir plus
Les plus populaires : Imaginaire Voir plus


Lecteurs (64) Voir plus



Quiz Voir plus

Les classiques de la littérature sud-américaine

Quel est l'écrivain colombien associé au "réalisme magique"

Gabriel Garcia Marquez
Luis Sepulveda
Alvaro Mutis
Santiago Gamboa

10 questions
371 lecteurs ont répondu
Thèmes : littérature sud-américaine , latino-américain , amérique du sudCréer un quiz sur ce livre

{* *} .._..