Si la fantaisie et l'humour interviennent si souvent dans l'oeuvre multiple et diversifiée de
Boris Vian, on s'apercevra ici qu'ils émaillaient tout autant ses interventions intimes. Mais, pouvions-nous en douter ? On imagine
Boris Vian si entier, qu'il n'en pouvait être autrement.
Nicole Bertolt, celle qui veille sur ce que nous a laissé
Vian en présidant la Cohérie
Boris Vian, a rassemblé ici un ensemble de lettres de
Vian, courtes pour la plupart, des lettres adressées à sa mère, à sa première épouse, Michelle Léglise, à ses enfants, à Ursula Kübler, sa deuxième épouse, à ses amis. On retrouve également quelques lettres reçues en retour de ces courriers. On est heureux de constater la liberté avec laquelle le Bison Ravi s'affranchit des codes de l'écriture. Depuis ses lettres à sa vieille mère Pouche alors qu'il était étudiant jusqu'à ses considérations sur le jazz avec des amis ou des éditeurs ou encore ses échanges remplis de bises et d'amour à son ourson préféré (Ursula), celui qui, adolescent, s'est plu dans l'univers créé par
Vian, renouera ici, par cette incursion dans son domaine privé, avec quelques éléments de l'excentricité inventive de l'auteur.
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