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EAN : 9782213706825
Fayard (04/04/2018)
4/5   7 notes
Résumé :
2,2 millions. C’est le nombre minimum de Juifs exterminés en territoire soviétique occupé par les nazis – la majorité par balles – lors de la Shoah entre 1941 et 1944. Des milliers d’exécutions se déroulèrent de la Galicie orientale en Ukraine jusqu’aux rives de la mer Baltique, les forêts moscovites et les confins du Caucase. Femmes, hommes et enfants juifs furent fusillés, parfois au plein milieu des villes et villages mais aussi des villageois. L’auteur Andrej... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (5) Ajouter une critique
La shoah à l'est désigne le génocide organisé par le troisième Reich sur les territoires gagnés par la Wehrmacht. L'armée allemande est suivie par des Einsatzgruppen, dont le rôle est de germaniser le territoire : éliminer les ennemis (communistes, juifs), réduire les populations slaves à une sorte d'esclavage et faire venir sur ce nouveau territoire (le Lebensraum, espace vital) des Volksdeutsche (populations allemandes , germaniques, nordiques, aryennes, tous ces mots étant synonymes pour les nazis et désignant la "race supérieure")...Voici l'espace et le contexte historique d'où sont tirés ces témoignages d'Allemands, donc d'Allemands hors d'Allemagne, en Ukraine, Pologne...sur des territoires vaincus et en passe d'être germanisés. Au début, seuls les hommes juifs sont assassinés, assimilés à des ennemis comme les communistes puis très rapidement, entre le printemps et l'été 1941, on passe à des exécutions systématiques de familles entières incluant les femmes, les enfants, les vieillards, les nourrissons. Je tire ma science, non du livre, qui à mon avis n'explique pas assez le contexte, mais d'une université d'été qui vient de se tenir à Toulouse et à Paris, organisée par le Mémorial de la Shoah, s'adressant à tous les professeurs du secondaire, et réunissant un grand nombre de spécialistes français et européens de la question dans des conférences de haute qualité.
L'auteur propose donc ici des témoignages souvent inédits d'Allemands, divisés en trois parties : les bourreaux, les "petites mains", les "spectateurs". Il n'explique pas comment le génocide est advenu ni son évolution, mais qui savait quoi : sur ces territoires gagnés à l'est, visiblement, un peu tout le monde, et particulièrement les Allemands. Passons en revue les trois catégories.
-Les bourreaux : sont des soldats de la Wehrmacht (eh oui...) ou des SS des Einsatzgruppen, ou des policiers affectés à ces Einsatzgruppen. On prend connaissance de lettres ou de journaux intimes retrouvés. Intérêt historique : on voit l'évolution du génocide, le passage rapide des meurtres d'hommes au massacre de masse. intérêt en rapport à la nature humaine : ces hommes jeunes, bien éduqués, tuent sans remords et avec une facilité déconcertante. Passer la journée à massacrer des enfants ne les rend pas fous, mais les fatigue et ne les amuse pas beaucoup. Cependant il faut le faire, c'est une nécessité prioritaire. Pourquoi ? C'est la question sans fond et pourtant la réponse est d'une simplicité absolue : dans la tête de ces soldats, c'est eux ou nous. Si nous ne les exterminons pas, eux le feront. Ils en sont persuadés. C'est le plus effrayant : ces soldats sont tellement fanatisés qu'ils ne sont plus capables de regarder ces familles comme des êtres humains. Ce sont des cafards, des microbes à éradiquer. Et c'est comme ça qu'on peut avoir un SS s'inquiétant tendrement de ses enfants après avoir passé sa journée à en tuer. Il ne voit pas le rapport entre ses enfants à lui et les enfants juifs. Ce n'est pas la même espèce.
-"Les petites mains" : on retrouve l'idéologie nazie radicalement antisémite chez certains, avec des extraits de procès où certains ne sont entendus que comme de simples témoins. Il essaient de se dédouaner. Ils ont obéi, ils ne savaient pas etc...Pratiquement aucun de ces hommes n'a été inquiété après la guerre, alors que leurs rôles furent fondamentaux pour certains (témoignage du conducteur de "camion à gaz", dont le rôle était quand même d'ouvrir le gaz dans son camion rempli de Juifs pour les mener aux fours crématoires. Ils mouraient pendant le trajet. Voilà une sacrée "petite main" que ce conducteur qui mourut tranquillement dans son lit)
-Les spectateurs : journalistes, institutrice, ou même enfants de bourreaux, tous voyaient ce qui se passaient. Certains prenaient des photos, d'autres des notes. Certains montrent leur rejet de l'action, d'autres s'en félicitent. Que dire ? En tout cas, personne ne rentre dans une résistance active. Ce sont les vainqueurs, quoiqu'il arrive.
Des témoignages glaçants, donc, sur la dérive d'un peuple, sur la capacité à ne plus pouvoir discerner chez l'autre la moindre humanité (les bourreaux et les petites mains ont fait totalement leur l'idéologie nazie : le grand reich ne verra le jour que sur des terres entièrement germanisées et purifiées de tous leurs Juifs, donc extermination nécessaire de ces individus qui ne sont pas des hommes). C'est une mise en garde terrifiante, car cela peut, a pu, arriver n'importe où et contre n'importe qui. L'homme est si faible d'esprit qu'on peut visiblement assez facilement le persuader que l'autre en face qui lui ressemble n'est pas son frère.
"-Où est ton frère Abel ?
-Suis-je le gardien de mon frère ? "
On était pourtant prévenu dès le début...
Je remercie Babelio et Fayard histoire pour cette très intéressante lecture.
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Dans la 4ème de couv', on parle de « curiosité humaine » et j'avoue que c'était un peu mon appréhension: lire une compilation voyeuriste d'une des plus grandes tragédies de notre histoire moderne. Mais mon intérêt était porté par le titre « La Shoah à l'Est », je voulais savoir ce qu'elle avait de différente avec celle de l'Ouest.

La différence est la mort infligée par balle pour plus de 80% des victimes. le rapport à la mort en est-il plus « direct » plus « intime » que celle appliquée derrière les portes closes des chambres à gaz? Elle est surtout plus visuelle et ouverte au public.

Andrej Umansky a consulté un nombre impressionnant d'archives pour catégoriser trois types de témoignages: les bourreaux, les petites mains (chauffeur ou rédacteur de journal de guerre) et les spectateurs (épouse, enfant, citoyen).

Alors c'est vrai qu'on n'échappe pas à ce sentiment de malaise à la lecture de ces descriptions effroyables d'exécutions d'hommes, de femmes, d'enfants, de nourrissons ou de vieillards devenues banales pour ces « curieux » mais il est nécessaire pour susciter une réflexion sur la nature humaine, sur les sentiments et les émotions des témoins de ces morts planifiées.

Je m'attendais à de la sidération et à un traumatisme profond de ces témoins passifs, même si j'avais connaissance de certaines situations atypiques, comme en Pologne, où les locaux apportaient une aide spontanée et généreuse dans la traque des juifs, l'antisémitisme n'étant pas le pré carré et exclusif des nazis.

Mais j'ai été choquée de la distanciation de ces témoignages, de leur froideur, de leur indifférence.
Des êtres totalement désincarnés de toute humanité.
Et nous ne parlons pas essentiellement de soldats, de ces Einsatzgruppen (groupes d'intervention dans les territoires de l'Est, essentiellement composés de SS, spécialisés dans l'assassinat systématique de tout opposant… et des juifs) de sinistre réputation, nous parlons d'une secrétaire, d'une mère de famille, du cuisinier ou du comptable… vous et moi, en somme.

Bien entendu que beaucoup n'ont pas tenu un fusil, n'ont pas tiré de balle, n'ont pas eu le courage ou la folie de s'opposer à ces atrocités mais ces documents sont des lettres, des journaux intimes ou même des interrogations post-guerre où on pourrait s'attendre, légitiment, à l'expression intime d'horreur ou de dégoût…
Mais non, ce n'est pas la norme!
L'abattage en masse d'êtres humains, des civils de surcroît, était normal et même un spectacle!

Écoeurée par moments, révoltée, la lecture n'a pas été aisée. Ce recueil effroyable est le témoignage d'une folie généralisée ou de l'abandon de toutes « normes » sociales? À circonstances exceptionnelles, la guerre, l'homme s'est-il débarrassé de toute bonté pour exprimer une nature profonde et viscérale détestable pour se délecter de l'indicible?

Malgré de nombreuses lectures sur la Seconde Guerre Mondiale, les camps de concentration et la Shoah, j'avoue que je reste perplexe devant le comportement dit « humain » et l'ampleur des horreurs commises et/ou acceptées. Et de telles atrocités se sont reproduites depuis, se passent actuellement et continueront encore. C'est incompréhensible que les hommes ne tirent aucune leçon de l'histoire, la nient même avec extrême vigueur et se comportent ainsi.
Voilà pourquoi ce genre d'ouvrages, basés sur des documents réels, va bien au-delà d'une curiosité morbide ou d'un voyeurisme dégradant, c'est une tentative pour que l'Homme n'oublie pas les extrémités inacceptables auxquelles il participe activement, ou pas, pour ne pas les répéter.

Les procès de Nuremberg étaient primordiaux pour essayer de rendre justice et mettre en exergue les crimes de guerre mais visaient seulement et essentiellement quelques grandes figures nazies alors que des ouvrages comme celui-ci dénonce l'ampleur de l'approbation tacite et passive de nombre de témoins anonymes qui, par là même, ont participé à la Shoah. Eux n'auront eu à rendre des comptes qu'à leur conscience et certainement sans beaucoup de condamnation…

Lecture éprouvante et édifiante mais aussi nécessaire d'un point de vue historique, pour le devoir de mémoire, et d'un point de vue quasiment philosophique pour qu'à l'avenir la noirceur de l'âme humaine s'estompe… un peu…
Lien : http://livrenvieblackkatsblo..
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Forcément, mon premier conseil si je puis dire, c'est "âme sensible s'abstenir".
Si je commence maintenant à être familière avec les témoignages de camps, je dois dire que j'étais assez intriguée par cette partie du titre : "la Shoah à l'Est". Ma connaissance de la Seconde Guerre mondiale reste partielle sur bien des aspects, à titre d'exemple, je m'y connais bien mieux sur les camps en Pologne, sur la situation en France, que sur la guerre du Pacifique entre le Japon et les États-Unis. de même, je ne suis pas experte quand il s'agit des événements qui se sont passées sur le front de l'Est, sur l'alliance puis l'affrontement entre l'Allemagne et la Russie.


L'ouvrage est découpé en trois parties (sans compter l'introduction extrêmement bien écrite, dans le sens où elle explique bien la démarche de l'auteur, et sa volonté de montrer, d'éclairer ce moment de l'histoire par le biais de témoignages (sous forme d'interrogatoires, de journaux intimes ou encore de lettres envoyées aux proches)), chacune étant titrée : les bourreaux, les petites mains, les spectateurs.
Chacun possède forcément une place plus ou moins importante dans les exécutions.

J'ai mis du temps à le lire parce qu'il est vraiment très dur, on est bel et bien aux premières loges et même si d'un point de vue pédagogique j'ai adoré ma lecture, il m'était impossible de lire plus de deux "témoignages" d'affilés. La partie sur les bourreaux est abominable, mais ce qui m'a le plus choqué, c'est évidemment de voir comment, finalement, pas mal de tortionnaires s'en sont sortis sans être vraiment inquiétés. Il y a eu des enfermements à perpétuité qui duraient une décennies, et au final, le coupable termine sa vie tranquillement en liberté bien qu'il ait tué des dizaines, des centaines de personnes - parfois même des milliers de personnes.

Les témoignages sont durs, on trouve des interrogatoires menés dans les années 60 ou encore des journaux intimes et autres lettres personnelles. L'auteur est parvenu à compiler des récits parfaitement différents quand on regarde le ressenti de certains, mais également des témoignages qui se recoupent et accusent parfois la même personne.

À titre d'exemple : Paul Blobel, dépeint comme un des pires êtres humains qui soit, responsable de milliers d'exécutions, jugé lors des procès de Nuremberg et exécuté en 1951.
On observe plusieurs témoignages dans lesquels Blobel est présent, comme celui de Wilhelm Findeisen, chauffeur d'un camion à gaz et donc complice de l'extermination d'au moins 10 000 Juifs.

D'ailleurs, ce chapitre concernant Findeisen nous éclaire sur les jugements rendus concernant certains complices nazis. Considéré comme "simple exécutant" il n'a été condamné qu'à un peu plus de 3 ans de prison. Je dis "qu'à" parce que c'est inconcevable pour moi de voir que des complices, littéralement, des personnes au courant de l'extermination et participant à cette dite extermination soient condamnés à une peine aussi courte.
Alors oui, il n'a été que le chauffeur, mais s'il n'y avait pas de chauffeur pour ce camion à gaz, il aurait été impossible d'éliminer des Juifs avec.

Ce que je veux dire, c'est que pour moi la justice n'est pas là. Pour moi une peine de trois ans pour un crime si grave, ce n'est pas acceptable. Et j'ai clairement été choquée de voir à quel point certains s'en sont sortis à si bon compte.

Évidemment, tous les témoignages ne sont pas comme cela - disons que la plupart le sont -, certains sont encore imprégnés d'humanité, de cette chose que l'on pense être commune à tous, mais qui se révèlent être absente chez beaucoup. Il y a des soldats, des nazis purs et durs, et il y a des gens lambda, des êtres incapables de générosité, incapable d'accepter autrui, des êtres littéralement abjects dans leur pensée, mais jamais condamnés.
Et puis, il y a ce témoignage d'Elfriede Nehring, allemande et épouse d'un Juif battu à mort à Kolomea.
Et puis, il y a le témoignage de Harald M., fils d'un gardien de camp, spectateur de certains méfaits de son père.
Je recommande ces deux témoignages qui viennent donner un éclairage différent des autres et surtout, qui transpire l'humanité et le rejet de l'antisémitisme ou de toute autre forme de racisme.

J'ai énormément appris avec cet ouvrage. Comme je le disais, je savais peu de chose sur la Shoah à l'Est, excepté l'Aktion Reinhard. J'en ai appris plus encore dessus d'ailleurs. Par exemple, il est très souvent fait mention du camp de Belzec, (personnellement, je connaissais surtout celui de Treblinka et uniquement de nom celui de Sobibor). En faisant quelques recherches supplémentaires, j'ai appris que ce camp était en gros le premier à avoir mis en place le gazage de manière systématique.
J'ai également pu me rendre compte à quel point les pratiques étaient différentes de ce côté de l'Europe puisque si le gazage et les camps sont à la base de l'extermination à l'Ouest, les 2,2 millions de Juifs exterminés en territoire soviétique (chiffre minimum donné sur la 4e) ont principalement été abattus à l'aide de pistolets. D'où l'utilisation de "Shoah par balle".
On observe la cruauté de ces pratiques : séparer les Juifs par groupes, séparer parfois les familles, les laisser mourir ensemble d'autres fois, mais à peu de chose près, c'est toujours le même mode opératoire : creuser des fosses extrêmement longues, placer les Juifs soit dans la fosse et tirer, soit les placer devant la fosse et tirer dans la nuque...

Cette cruauté me paraît d'autant plus insupportable qu'elle était accessible pour les villageois et autres habitants de Galicie, d'Ukraine, etc.
Définitivement, ce livre me marquera à vie. Ça a été une lecture extrêmement éprouvante, difficile, et je dois avouer que lire ce livre en même pas un mois était un véritable challenge, étant donné que ce n'est pas le genre de lecture que l'on peut lire d'une traite. Mais comme toujours, j'ai pu en apprendre plus sur cette période et c'est bien ce qui est le plus important pour moi.

Mon avis en intégralité :
Lien : http://allaroundthecorner.bl..
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Ce livre est historiquement incroyable, et très intéressant. Les déclarations requis dans ce livre nous permet de voir une des périodes historique les plus monstrueuse d'une autre manière. le travail de recherche aquis pour ce livre est reussi. de nouvelles connaissance sur la période de l'holocauste sont présentées d'une manière très intéressante. Livre passionnant pour les personne dont l'histoire est dans leur centre d'intérêt. Mon appréhension avant la lecture fut de lire un livre portant sur la défense de tout les acteurs du génocide des juifs, de voir des dépositions de personne qui nie et qui refuse de voir ce qu'il s'est passer entre 1933 et 1945. Mais contrairement à ce que j'ai pu penser, les témoignages requis des allemand, sont des témoignages ou chaque étape de la Shoah est expliqué avec detail afin de voir cette atroce période sous de nouveaux anges . Ces témoignages sont du force émotionnel très important, ce qui nous amène à ressentir pour certains moment, un sentiment de malaise face aux atrocités décrites dans ce livre. Toutefois, le sentiment de malaise est souvent remplacé par de la outrance. En effet, la froideur et la capacité de parler de leurs actes criminels contre une population m'a fais froid dans le dos. La lecture de ce livre a su me faire passer par de nombreuses émotions, par la tristesse des actes en pensant aux 6 millions de juifs mort pendant cette période, par le dégoût du manque de remords des anciens officiers nazis, et par la haine contre un gouvernement aussi horrible et par le manque d'aide envers la population juive. Cet ascenseur émotionnel rend plus particulièrement ce livre très intéressant et aussi quelques peu addictif! Ce livre remplis d'atrocités historique nous revois vers le malheureux passé de notre Histoire. Un livre historique qui nous permet de réaliser peu à peu notre devoir de mémoire.
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Livre très interessant regroupant des textes inédits d'Allemands qui avaient témoigné la Shoah à l'Est.
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critiques presse (1)
Lexpress
14 mai 2018
Le livre de l'historien Andrej Umanski rassemble des extraits inédits de lettres, journaux intimes et dépositions. Glaçant.
Lire la critique sur le site : Lexpress
Citations et extraits (2) Ajouter une citation
Ces différentes voix d’homme et de femmes sont recueillies dans des sources différentes. La plupart de ces témoignages sont inédits en France ou, pour quelques-uns d’entre eux, seulement connus des spécialistes. Il est nécessaire de les rendre accessibles pour comprendre.

Comprendre, d’abord, que les témoins de la Shoah sur le territoire occupé de l’Union soviétique ont été bien plus nombreux qu’on ne l’a pensé. Comprendre aussi la facilité avec laquelle l’être humain peut s’adapter au génocide, puis se réadapter à une vie dans un Etat de droit. Ni la justice allemande ni la science ont pu trouver de réponse satisfaisante à cette question qui se pose : comment les bourreaux d’un tel génocide ont-ils pu mener une vie ordinaire après ?

p. 29
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Tout rouage, aussi petit soit-il, est indispensable pour le fonctionnement de l'horloge.
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