Dans les quartiers pauvres de Dublin va se jouer une histoire d'amour aussi violente que déroutante.
Deux chemins de vies différents pour un seul et même amour. Ce récit met en avant deux jeunes qui vont grandirent, évoluer l'un sans l'autre sans jamais cesser de s'aimer. Une fresque psychologique de deux vies que le destin va réunirent malgré la violence omniprésente et représentée ici à tous les degrés, et sous toutes ses formes.
Assez dur parfois, on ne nous épargne rien.
L'auteur a réussit à me faire ressentir de l'empathie pour Johnser, ce qui n'est pas évident. Un personnage très sombre, mystérieux et impassible. Qui réussi malgré lui à apercevoir la lumière dans ce chaos, grâce à l'amour.
Une trope vu et revue certe, mais ce roman confie la réalité glaçante d'une époque et d'un milieu social, ce qui rend celui-ci authentique et addictif.
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Un quartier pauvre de Dublin, des gamins qui cherchent leur voie, leurs amours qu'ils ne parviennent pas assumer et puis vient leur destin, implacable. Belle construction dramatique, la tension est palpable, l'humour présent aussi malgré la noirceur de ce récit.
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Johnser est un voyou et Jackie une jeune fille un peu paumée, mais ils s'aiment. À travers des coups et des braquages de plus en plus violents et dangereux, Johnser se perd. Autant que Jackie dans les bras d'un homme qu'elle n'aime pas vraiment.
On pourrait penser à une romance moderne, et beaucoup d'éléments le rappellent. Les personnages sont attachants, ils sont cassés par la vie, mais ils se battent. C'est le côté sympa du roman, en tout cas celui que j'ai bien aimé. Par contre, c'est très cru et surtout très violent. L'équilibre entre les deux est étrange et on passe de l'un à l'autre sans pouvoir se poser ou se décider. Pour moi, à la fin, la violence l'a emportée. C'est dommage, il y a plusieurs livres en un, mais je n'ai pas réussi à apprécier l'ensemble.
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Ca change un peu de la littérature à l'eau de rose car au moins, pour une fois, ça se finit mal!!!!! et les "héros" ne sont pas forcément attachants... malgré leur désir de s'en sortir!
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Lu en Mai 2020
Livre séparé en 56 chapitres. Certains sont racontés par Jackie et d'autres par Johnser, ce n'est pas précisé mais on devine le narrateur par rapport au texte. Il n'y a pas d'alternance : plusieurs chapitres succédant peuvent être racontés par le même protagoniste. Dans les derniers chapitres, ce sont les paragraphes qui sont narrés par les deux protagonistes.
Les deux protagonistes ont un langage oral et la langue vulgaire, les expressions, le verlan, sont utilisés.
Je n'ai pas du tout accroché à la manière dont le livre est écrit : vulgaire et direct. Je ne me suis attachée à aucun personnage, rien ressenti.
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C’était davantage, c’était faire l’amour. C’était la première fois que j’avais fait l’amour, là était toute la différence. C’était pas mieux, sexuellement, je parle. Je devais reconnaître que Tara était peut-être plus chaude, mais c’était différent, c’était plus tendre, c’était pur.
On a eu une Marilyn à cause de Marilyn Monroe, une Ava à cause d'Ava Gardner et un Elvis à cause d'Elvis Presley. Y a eu Luc, qui venait de la Bible, et Heston à cause de l'acteur de Ben Hur. Et puis deux petits veinards : Bette à cause de Bette Davis et Bobby à cause de Bob Kennedy. Mais Jésus ! à quoi pensait-elle pour Bela (Lugosi) et Rudolph, qui était un grand séducteur, même si on a cru pendant des années que c'était d'après ce maudit renne au museau rouge. Alors je trouve que John et moi, on a plutôt eu du pot.
C'était peut-être la volonté de Dieu si Boris, Greta, Toby, Fanta et Dev sont morts au lieu de se coltiner ces noms débiles toute leur vie?
C'était comme un grand club de femmes abandonnées, et même celles qui avaient un mari adoptaient notre devise : "Tous les hommes sont des bâtards." Le seul avantage qu'ils avaient sur un vibromasseur, c'est qu'ils pouvaient offrir une tournée.