AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet

Isabelle Delord-Philippe (Traducteur)
EAN : 9782221090169
288 pages
Robert Laffont (15/06/2000)
3.12/5   20 notes
Résumé :

Jackie et Johnser ont grandi dans le même quartier misérable de Ballyfermot, à Dublin. Lui, Johnser, petit dernier d'une tribu de dix-huit enfants, décide à l'adolescence de devenir bandit. Il trouve que ça sonne mieux que " chômeur ", ce que sont tous ses frères. Elle, Jackie, gamine délurée et dégourdie, tombe amoureuse de Johnser, et entre dans sa bande. Il la repère, ils sortent ensemble et ... >Voir plus
Que lire après L'Amour oufVoir plus
Critiques, Analyses et Avis (7) Voir plus Ajouter une critique
Dans les quartiers pauvres de Dublin va se jouer une histoire d'amour aussi violente que déroutante.
Deux chemins de vies différents pour un seul et même amour. Ce récit met en avant deux jeunes qui vont grandirent, évoluer l'un sans l'autre sans jamais cesser de s'aimer. Une fresque psychologique de deux vies que le destin va réunirent malgré la violence omniprésente et représentée ici à tous les degrés, et sous toutes ses formes.
Assez dur parfois, on ne nous épargne rien.
L'auteur a réussit à me faire ressentir de l'empathie pour Johnser, ce qui n'est pas évident. Un personnage très sombre, mystérieux et impassible. Qui réussi malgré lui à apercevoir la lumière dans ce chaos, grâce à l'amour.
Une trope vu et revue certe, mais ce roman confie la réalité glaçante d'une époque et d'un milieu social, ce qui rend celui-ci authentique et addictif.
Commenter  J’apprécie          00
Un quartier pauvre de Dublin, des gamins qui cherchent leur voie, leurs amours qu'ils ne parviennent pas assumer et puis vient leur destin, implacable. Belle construction dramatique, la tension est palpable, l'humour présent aussi malgré la noirceur de ce récit.
Commenter  J’apprécie          100
Johnser est un voyou et Jackie une jeune fille un peu paumée, mais ils s'aiment. À travers des coups et des braquages de plus en plus violents et dangereux, Johnser se perd. Autant que Jackie dans les bras d'un homme qu'elle n'aime pas vraiment.
On pourrait penser à une romance moderne, et beaucoup d'éléments le rappellent. Les personnages sont attachants, ils sont cassés par la vie, mais ils se battent. C'est le côté sympa du roman, en tout cas celui que j'ai bien aimé. Par contre, c'est très cru et surtout très violent. L'équilibre entre les deux est étrange et on passe de l'un à l'autre sans pouvoir se poser ou se décider. Pour moi, à la fin, la violence l'a emportée. C'est dommage, il y a plusieurs livres en un, mais je n'ai pas réussi à apprécier l'ensemble.
Commenter  J’apprécie          40
Ca change un peu de la littérature à l'eau de rose car au moins, pour une fois, ça se finit mal!!!!! et les "héros" ne sont pas forcément attachants... malgré leur désir de s'en sortir!
Commenter  J’apprécie          50
Lu en Mai 2020
Livre séparé en 56 chapitres. Certains sont racontés par Jackie et d'autres par Johnser, ce n'est pas précisé mais on devine le narrateur par rapport au texte. Il n'y a pas d'alternance : plusieurs chapitres succédant peuvent être racontés par le même protagoniste. Dans les derniers chapitres, ce sont les paragraphes qui sont narrés par les deux protagonistes.
Les deux protagonistes ont un langage oral et la langue vulgaire, les expressions, le verlan, sont utilisés.

Je n'ai pas du tout accroché à la manière dont le livre est écrit : vulgaire et direct. Je ne me suis attachée à aucun personnage, rien ressenti.
Commenter  J’apprécie          10

Citations et extraits (3) Ajouter une citation
C’était davantage, c’était faire l’amour. C’était la première fois que j’avais fait l’amour, là était toute la différence. C’était pas mieux, sexuellement, je parle. Je devais reconnaître que Tara était peut-être plus chaude, mais c’était différent, c’était plus tendre, c’était pur.
Commenter  J’apprécie          00
On a eu une Marilyn à cause de Marilyn Monroe, une Ava à cause d'Ava Gardner et un Elvis à cause d'Elvis Presley. Y a eu Luc, qui venait de la Bible, et Heston à cause de l'acteur de Ben Hur. Et puis deux petits veinards : Bette à cause de Bette Davis et Bobby à cause de Bob Kennedy. Mais Jésus ! à quoi pensait-elle pour Bela (Lugosi) et Rudolph, qui était un grand séducteur, même si on a cru pendant des années que c'était d'après ce maudit renne au museau rouge. Alors je trouve que John et moi, on a plutôt eu du pot.
C'était peut-être la volonté de Dieu si Boris, Greta, Toby, Fanta et Dev sont morts au lieu de se coltiner ces noms débiles toute leur vie?
Commenter  J’apprécie          10
C'était comme un grand club de femmes abandonnées, et même celles qui avaient un mari adoptaient notre devise : "Tous les hommes sont des bâtards." Le seul avantage qu'ils avaient sur un vibromasseur, c'est qu'ils pouvaient offrir une tournée.
Commenter  J’apprécie          20

autres livres classés : dealerVoir plus
Les plus populaires : Littérature étrangère Voir plus

Lecteurs (110) Voir plus



Quiz Voir plus

Quiz de la Saint-Patrick

Qui est Saint-Patrick?

Le saint patron de l’Irlande
Le saint-patron des brasseurs

8 questions
253 lecteurs ont répondu
Thèmes : fêtes , irlandais , irlande , bière , barCréer un quiz sur ce livre

{* *} .._..