Avocat du Diable

Cette BD raconte, en cent strips, le quotidien d'un avocat, entre le tribunal, le parloir, la prison et son domicile, qui passe son temps à défendre des cas impossibles.
. Avec cet hilarant Avocat du diable, Téhem s'amuse à imaginer un avocat, sosie de Jacques Vergès, dont les clients seraient les pires individus de l'histoires : dictateurs génocidaires, escrocs, prêtres pédophiles…

Parmi ces cas indéfendables(Robespierre, Hitler…Barbe bleue, le Minotaure…King Kong, Kim Jong-un, Dark Vador...et même le pangolin responsable de la pandémie de COVID-19).

Drôle et finalement plus malin quon ne pense de prime abord !!
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Sans prise de tête, Téhem fait défiler tout un tas de criminels de l'histoire. Des dictateurs, aux serial killer, en passant par les trafiquants en tout genre. En 4 cases, un petit avocat pervers les défend avec un humour noir pas toujours original.

C'est une bande-dessinée moyenne, avec des blagues moyennes, parfois bien trouvées parfois franchement grossières et sans originalité. C'est distrayant, parfois piquant mais ça manque de finesse et tombe trop facilement dans la répétition de blagues de fesses.

Petit recueil gagesque, l'avocat du diable est une tranche d'humour par page sur un avocat un peu looser qui doit défendre le "diable".
Même si certains gags sont très bien trouvés, la plus grande partie manque de tact je trouve et est trop évidente.
J'ai eu du mal avec le personnage de la stagiaire et la forme de harcèlement qui sont des gags qui n'ont pas fonctionnés sur moi. Oui l'auteur fait planter la dérision sur l'avocat, mais une forme de lourdeur que je n'ai pas apprécié.
Il manque un peu de folie dans ce titre pour sortir du conventionnel.

En 4 cases, Tehem nous présente l'avocat et son client (Hitler, Dark Vador, Dacrual), psychopate notoire, et la défense choisie...c'est souvent bien senti, parfois très drôle ou cela peut tomber un peu à coté. Bref cette suite de gags utilise un thème original sur un traitement systématique. Pas mal.

Quand il y a de l'humour noir, je suis toujours présente; avec cette bande dessinée, j'ai été comblée !

La présentation de chaque gag est toujours la même : une planche composée de quatre vignettes, le plus souvent dans un décor simple symbolisant le tribunal. Cela donne du rythme et des chutes efficaces. Les références sont multiples : historiques, littéraires, cinématographiques, politiques, etc. Ce petit bonhomme à lunettes ose défendre l'indéfendable avec culot et humour.
C'est totalement irrévérencieux et moi j'adore ! On ne peut pas non plus ignorer la dimension parodique puisque cet anti héros ressemble étrangement à l'avocat du nazi Klaus Barbie… Cependant, je suis moins fan des gags qui se passent sous la ceinture qui sont selon moi nombreux et vite répétitifs. Je trouve les autres plus intéressants dans la mesure où ils nécessitent un minimum de culture pour les comprendre.

Bidonnez-vous pendant 100 pages avec des gags hilarants et absurdes qui peuvent dans certains cas faire naître le débat.

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