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EAN : 9782253182337
316 pages
Le Livre de Poche (22/01/2003)
3.75/5   253 notes
Résumé :
New York. Gloria, une fillette, naïvement confiée par les siens à un visiteur occasionnel, disparaît. Une lettre, un peu plus tard, leur détaillera sa fin abominable.
Au même moment, on découvre un jeune prostitué égorgé, amputé de ses doigts et de ses parties génitales. Cependant que le jeune Albert, déficient mental léger, fait une étrange rencontre au cours d'une promenade, et disparaît à son tour... Au croisement de ces faits divers : Nichols, archiviste,... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (81) Voir plus Ajouter une critique
3,75

sur 253 notes
New-York, Gloria, 9 ans à peine, se fait enlever et cela bêtement au nez et à la barbe de la mère et du frère par un homme introduit chez eux afin de discuter d'un éventuel engagement du fils pour quelques aides.

Edgard Nichols est le monstre dans toute sa splendeur et pourtant c'est un père de famille, marié tout ce qui a de plus normal en apparence ..
Il travaille aux archives d'une grande bibliothèque.

Stanislas Levine est un super flic décoré, Il est capitaine de la N YPD 21e Principe, a un caractère de cochon que plus d'un craignent.

Son acolyte est le sergent Swanson, Stan, pour les intimes (ils sont amis depuis longtemps).
Ensemble, ils se lancent dans la traque de ce criminel.
Stan va cheminer sur des terrains très délicats en compagnie de son ami et surtout il n'aurait pas dû défier ce maniaque en le traitant de débile…

On est dans la tête de cet infâme individu qui viol, torture, et pire encore mange certaines victimes. C'est un sadique supplanté masochiste et Il se sert de sa religion comme guide dans ses actes cruels.

Une totale immersion dans le New York des années 80.
Il faut le remettre dans son contexte et idées de l'époque, il y a 44 ans et là c'est intéressant de voir l'évolution des mentalités.

C'est très dur et certainement pas à mettre entre toutes les mains. Àmes sensibles passez votre chemin.

Malgré l'horreur des faits, il y a dans l'écriture de la réflexion, l'autrice évoque des sujets encore d'actualités et donne ce ton américain qui sied au livre malgré une autrice française.

En terminant j'étais un peu sur la déception et par miracle il y a une suite que je lirais.
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Edgar Nichols, personnage inspiré d'un criminel ayant sévi dans les années 30, aux États-Unis. Suite à une interview du chef de la police Stan Levine, où celui ci affirme que la ville de New York est en sécurité. Alors qu'un tueur Sadomasochiste-cannibale a déjà fais 3 victimes en l'espace d'un moi. Nichols prend cela pour une provocation et lance un défi à Levine. Il a 5 jours pour le retrouver sa fille qu'il vient d'enlever, et lui. Après cela le mal lui sera fait.

Maud Tabachnick nous emmène sur l'histoire d un criminel inspirer par une de ses lectures. Ce thriller noir est bourré d'incohérence, je ne comprend pas q'une Mère puisse laisser son enfant à un inconnu, qu'un personnage publique ne ce fasse pas pincer facilement, alors que son visage circule dans la presse...style peut rechercher, personnages borderline, violence pour de la violence. Lecture rapide et décevante.
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Un monstre anthropophage et démoniaque s'abat sur New York. Plus que noir...abyssal. Dans les profondeurs de l'âme d'un tueur en série et des bas fonds new yorkais. La ville palpite...A la rencontre de nouveaux pervers virtuels et de dévoyés de tout ordre et haut placés...Dans un tel cloaque, le capitaine Lévine va se battre jusqu'à la fin.
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Je n'avais jamais lu jusqu'ici un seul roman de Maud Tabachnik. le style du "Cinquième Jour" est très "coup de poing américain", ce que je ne déteste pas, bien au contraire. L'intrigue est intéressante en ce sens qu'elle "dépoussière l'image" d'un tueur série qui a réellement existé, Albert Fish - mais qui mourut sur la chaise électrique à Sing Sing en 1936 - en le faisant sévir à New-York à l'époque du Net et des portables. Se mêle à cela une seconde intrigue sur un réseau pédophile.

C'est noir et sans espoir. Les détails sont assez crus mais enfin, j'ai lu pire. Ce qui m'a gênée, je l'avoue, c'est la manière dont l'auteur fait son tueur, qui est catholique (je ne suis pas certaine que Fish l'était mais je ne m'avancerai pas sur ce point, sa famille étant d'origine irlandaise), enlever la fille du flic qui le poursuit, Stan Levine, lequel, évidemment, est juif - un peu agnostique sur les bords mais juif tout de même. Tant pis si je révèle l'intrigue mais le tueur, un sexagénaire nommé Edgar Nichols dans le livre, poussé dans les retranchements de sa folie (comme Fish, qui servit de modèle à l'auteur, c'est un pervers absolu), tue la jeune fille en la crucifiant. Après ça, il s'avanouit dans la nature. le Mal court donc toujours tandis que le réseau pédophile reprend paisiblement son activité aux plus hauts niveaux de la société. Je précise que Mme Tabachnik n'a pas jugé bon de faire savoir à son lecteur si, parmi les pédophiles en question, il y avait des juifs - mais je suis certaine qu'il y avait des WASPS bon teint et sans doute quelques cathos. Cela aussi, ça m'a semblé un tantinet frustrant.

Encore plus frustrant, si je puis dire : le comportement de Levine qui, à peine officiellement chargé de l'affaire Nichols (dont on ne connaît pas encore l'identité) fait, à la télévision, ce qu'un flic qui a vingt ans de carrière derrière lui ne ferait jamais, à savoir rouler des mécaniques et défier le tueur. Tout ça sans avoir au moins demandé que sa famille fût mise sous protection policière. Peut-être parce que j'ai regardé trop de séries et de films justement américains, pareille attitude, chez un gradé du NYPD, m'a tout bonnement stupéfiée. D'un petit "bleu", passe encore. Les "bleus", c'est fait pour faire des bêtises, pour piétiner les lieux de crime et donner sans le vouloir tout plein de renseignements à la presse. Ce sont aussi les "bleus" qui gonflent les muscles et roulent des mécaniques pour se faire valoir, ce qui leur attire souvent l'ire du meurtrier. Enfin, vous voyez ce que je veux dire, n'est-ce pas ?

Mais un gradé de la Police de New-York, avec vingt ans de bons et loyaux services derrière lui, l'un des meilleurs détectives du coin en plus, non, franchement, là, je suis désolée mais ce n'est PAS possible ... Oh ! J'ai lu jusqu'au bout, bien sûr mais je n'ai pas du tout été convaincue. Néanmoins, cette histoire de crucifixion me travaille pas mal : Dieu sait si Albert Fish a commis de horreurs mais enfin, bien qu'il ait affirmé l'avoir fait de temps à autre parce que, justement, "Dieu le lui ordonnait", je ne me rappelle pas qu'il ait manifesté la moindre fixation anti-sémite. Pour Albert Fish, tout était bon à tuer, en particulier les jeunes enfants.

Du coup, je lirai un autre livre de Tabachnik. Juste comme ça. Pour voir s'il y est encore question de juifs et de cathos qui veulent les crucifier par exemple - et de religion en général. Allez, on en reparle un de ces jours. Ciao ! ;o)
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Pour se venger du capitaine de police Stan Levine qui l'a défié devant les caméras de télévision, Nichols, un tueur en série enlève sa fille et lui donne 5 jours pour les retrouver avant qu'il ne la tue. Quand on sait que ce psychopathe cannibale qui n'est pas à son premier coup d'essai, souffre de toutes les perversions sexuelles possibles et imaginables, comme le sadisme, le masochisme, le voyeurisme, la coprophagie, j'en passe et des meilleures, cela laisse perplexe quand à l'issue de l'enlèvement.

Ami lecteur, vous êtes prévenu par une mention sur la première de couverture : "Un thriller à ne pas mettre entre toutes les mains." Si vous persistez, vous aurez droit à un aller-simple pour l'enfer car en matière de psychopathe, j'ai rarement connu pire et pourtant je ne suis pas une novice dans le genre"gore". Cela dépasse tout entendement et pourtant l'auteure avoue s'être inspirée d'un criminel ayant existé aux États-Unis dans les années trente. Je n'ai malgré tout pas vraiment été séduite par cette découverte de Maud Tabachnick. J'ai eu du mal à croire à cette histoire : comment des parents peuvent-ils confier leur fillette à un inconnu ? Comment le meurtrier peut-il passer inaperçu alors qu'il travaille dans une bibliothèque, officie à visage découvert et qu'un portrait-robot a été diffusé ? Je trouve aussi, qu'à part les descriptions des longues séances de tortures en tout genre que Nichols fait subir à ses victimes ou à lui-même, le reste n'est pas assez creusé. J'aurais aimé en connaitre davantage sur les personnages, notamment sur le passé du tueur, sur son rapport avec la religion et sa fascination pour le châtiment et l'expiation. le dénouement aussi m'a laissée sur ma faim. J'ai par contre apprécié de survoler les quartiers des bas-fonds de New York.

Un polar honorable mais qui manque de profondeur auquel j'accorde un 8/20 car j'en attendais plus.
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Citations et extraits (11) Voir plus Ajouter une citation
(page 55)
Levine avait besoin de se laver les yeux et la tête, et il n'y avait rien de mieux que de marcher tôt le matin dans les rues de sa ville. Il faisait partie de ces New-Yorkais pour qui la ville était une maîtresse à la fois redoutée et adorée mais dont il ne pouvait se passer. Il disait que marcher à New-York c'était comme d'être porté sur les épaules des anges. Il ne le faisait d'ailleurs qu'ici, incapable de se balader à la campagne ou même sur une plage. Quand Sarah le traînait avec les gosses hors de Manhattan et voulait qu'il les accompagne pour une promenade de santé et de plaisir, comme elle disait, il trouvait toutes sortes de ruses pour les attendre dans un café en lisant le journal. Sarah le menaçait d'infarctus, de tension artérielle, de vieillissement précoce, mais il trouvait toujours la parade.
Ici, chaque carrefour ou presque lui évoquait un souvenir. S'il savait appartenir à New-York, il savait aussi que New York était à lui.
Quand il était jeune, les poches bourrées de pièces de dix cents qu'il avait gagnées en proposant à ses camarades de classe de les protéger des plus grands, il prenait le métro souterrain et descendait à la station 42e Rue, celle de Times Square.
Il restait le nez en l'air à lire les infos sur l'immense panneau d'affichage, s'extasiait devant le chameau de Camel qui rejetait les ronds de fumée par les naseaux, s'essayait à dégommer les pipes dans les stands de tir qui s'étaient installés là en compagnie des attractions foraines, des danseuses du ventre, de la femme à barbe et de l'homme tatoué dont la peau entièrement vert et bleu montrait sur le bras gauche et l'épaule une page de la Bible et la tête de Salomon et, sur l'autre, une carte de l'Amérique avec les premiers présidents.
A cette époque, le quartier possédait son argot, un parler de truand à moitié yiddish, une langue de clown et de clochard.
Il avait loupé l'époque la grande époque de Times Square quand les gangs irlandais, allemands et italiens, venus de Hell's Kitchen, envahissaient pacifiquement les nouveaux théâtres de Broadway et faisaient frissonner les gens de Uptown Manhattan qui venaient chercher dans les restaurants à la mode et les bars les sensations qui leur manquaient.
A présent, Times Square appartenait aux Noirs et aux Latinos depuis que Harlem avait perdu son Broadway qu'était la 125e Rue et que les musiciens noirs étaient venus s'installer downtown. Les pauvres avaient cherché un quartier pour se distraire et trouvé Times Square.
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- Lâche-la, papa, avait dit Stan, remets-la à l'eau. Elle est trop belle.
- Tu es sûr ? avait demandé son père. Tu ne regretteras pas ?
- Non, papa, avait affirmé le garçon, on n' a pas le droit de prendre une vie quand ce n'est pas pour sauver la sienne ou celle des siens.
Jacob avait souri, soulagé, détaché avec précaution l'ardillon de la bouche du poisson, et l'avait remis à l'eau devant l'air stupéfait et fortement réprobateur de Giovanni.
- Qu'est-ce que tu fais, Jacob, s'était-il écrié, tu es fou ! C'est peut-être la plus belle prise de ta vie !
Jacob avait tapoté l'épaule de son ami.
- Non, non... tu vois, Giovanni, cette carpe, quel âge elle pouvait avoir pour être belle et grosse comme ça ? Cinquante, soixante ans... moins, plus... ? Il lui reste encore de nombreuses années pour batifoler et nager dans cette eau claire, plein d'années pour mettre au monde des petites carpes qui folâtreront à leur tour. Et moi, histoire de rapporter un trophée, de dire que je suis un pêcheur hors pair, alors qu'hier j'ignorais le mot hameçon, je vais supprimer toute cette joie ?
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Levine était hors de lui. Il parlait suffisamment fort pour que les flics autour n'aient pas besoin de tendre l'oreille et Swanson aurait voulu disparaître sous terre. Les colères de son chef étaient proverbiales mais il n'aurait jamais pensé que ce sujet le mettrait dans un tel état.
Swanson était trop basique pour comprendre que si Levine défendait des gens qui lui étaient aussi étrangers que les travestis et les prostitués, c'était parce que lui-même appartenait à un groupe qui avait été pourchassé, non pour ses goûts sexuels, mais pour ses croyances ou, s'il n'en avait pas, l'endroit où il était né.
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Il méprisait le crime quand celui-ci était accompagné d'un esprit de lucre. Le crime se suffisait à lui-même. Le crime était œuvre de Dieu. Il s'en était servi depuis la nuit des temps quand Il voulait punir, comme pour le Déluge ou à Sodome. C'était ainsi que le crime était devenu un ressort naturel et un besoin de l'être humain.
Le crime n'avait pas être justifié. De tous temps les hommes avaient tué et ils continueraient aussi longtemps que l'espèce perdurerait. Caïn avait inauguré le cycle.
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Comment devient-on un criminel? Elle avait posé la question à Stan qui lui avait répondu qu'il y avait autant de criminels différents que d'hommes mais que tout se réduisait en fin de compte à trois choses: le sexe, le pouvoir et la vengeance.
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Claustrations de Salvatore Minni aux éditions Phénix Noir https://www.lagriffenoire.com/1100293-romans-claustrations.html • Code 93 de Olivier Norek aux éditions Pocket https://www.lagriffenoire.com/?fond=produit&id_produit=21264&id_rubrique=25 • La chambre des morts de Franck Thilliez aux éditions Pocket https://www.lagriffenoire.com/?fond=produit&id_produit=21416&id_rubrique=20 • le Cinquième Jour de Maud Tabachnik aux éditions Livre de Poche https://www.lagriffenoire.com/?fond=produit&id_produit=15281&id_rubrique=20 • • • Chinez & découvrez nos livres coups d'coeur dans notre librairie en ligne lagriffenoire.com • Notre chaîne Youtube : Griffenoiretv • Notre Newsletter https://www.lagriffenoire.com/?fond=newsletter • Vos libraires passionnés, Gérard Collard & Jean-Edgar Casel • • • #lagriffenoire #bookish #bookgeek #bookhoarder #igbooks #bookstagram #instabook #booklover #novel #lire #livres #conseillecture #editionsphenixnoir #editionspocket #editionslivredepoche
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