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Un cours récit pour tous ceux qui cherchent à comprendre.
À la fin de la guerre, Opas'est muré dans le silence et n'a jamais parlé de la guerre à sa famille, tout est resté en lui jusqu'au jour où son petit-fils à voulut en savoir plus.
C'est par une lettre qu'il expliquera cette partie longtemps occultée mais pas oubliée de sa vie.
Le père d'une amie était allemand, bon mari, papa gâteau de ses filles et petits-enfants. Il a fuit son pays et ne s'est pas battu mais n'en a jamais parlé.
Opa est parti en 1940 sur le front de l'Est et reviendra en 1948 car il fera quatre ans de goulag, il dira avoir eu de la chance pour deux raisons, à vous de voir si vous êtes de son avis.
Il racontera la faim, la peur des ennemis, une histoire qui met en valeur le courage de ces soldats en 1944, on passe de l'horreur à la solidarité, toute l'absurdité de la guerre.
Son père , pasteur lui a offert une montre où il a fait graver : « Aime tes ennemis, bénis ceux qui te maudissent, agis bien envers ceux qui te haïssent.» peut-être est-ce ce qui l'a préservé de commettre les horreurs que d'autres ont perpétré : viol, tortures, exterminations…
Là ou d'autres se sont suicidés il a continué. Malgré tout il a compris l'opprobe contre le peuple allemand et s'en est senti solidaire : Nous, les Allemands .
« Et l'énormité de notre crime nous obligeait à admettre que le châtiment, quoique terrible, n'était pas inique ».
Il a essayé de survivre et la guerre fut bien longue pour lui mais pas autant que toute une vie de honte et de culpabilité collective même si il n'était pas le pire juste un jeune homme qui a perdu ses plus belles années.
La guerre broie les hommes et leur vie, un récit nécessaire pas de héros, des perdants face à leurs questionnements et à leur honte. Il est important que les enfants sachent afin de ne pas commettre les mêmes erreurs et de ne pas oublier.
Un très beau texte qui donne à réfléchir par les temps qui courent.
Alexander Starritt montre Opa, son grand-père tel qu'il l'a connu et je comprends ce souci de savoir, de comprendre et de se demander comment il a pu participer à cette guerre. Une vérité brute qu'Opa n'a pas embellie.
Merci aux éditions Belfond de leur confiance.
#Nous lesAllemands #NetGalleyFrance
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Opa Meissner, dont on ne saura jamais le prénom, après avoir longtemps refusé de parler de son passé pendant la deuxième guerre mondiale, (il a éludé les questions de sa fille) mais confronté à son petit-fils, Callum, il finit par répondre, sous forme de lettres que ce dernier trouvera après sa mort. (En fait, sa narration commence en 1944).

Il alterne les descriptions des évènements, la lutte pour survivre, les combats avec les Russes, la faim, le froid, et ses états d'âme, son questionnement : est-il un homme bon, se sent-il coupable, culpabilité individuelle et collective, mérite -t-on d'être aimé après tout cela ? et le récit s'accompagne des légendes sur lesquelles s'est bâti le Reich, Nibelungen, la chevauchée des Walkyries de Wagner, légendes et musiques qui ont servi de propagande.

Les compagnons de cavale du grand-père de Callum sont intéressants chacun à leur manière : le poney Ferdinand, Lüttke, nazi caricatural, antisémite, antibolchévique, qui voue une haine en fait à tout ce qui n'est pas aryen, et hitlérien, Jansen, le plus sensible donc le plus sujet à la culpabilité, qui s'inquiète pour sa mère et qui finit par disparaître dans la forêt, Ottermann, Himmelsbach etc… ils sont sur le front de l'Est à défendre un Reich qui est parti en fumée, avec les suicidés de Bunker, mais ils n'en savent rien et tentent survivre, en luttant contre les Russes qui n'ont rien aux nazis au combat, barbarie quand tu nous tiens… les échanges entre eux ne manquent pas de piquant, car comment supporter Lüttke et ses diatribes ?

Opa évoque la honte, tellement différente de la culpabilité, avec des phrases magnifiques. Il raconte son internement dans les camps bolchéviques, comment il a résisté, et ensuite rencontré celle qui a redonné un sens à sa vie, et son installation comme pharmacien, mais peut-on vivre paisiblement après cela ?

Le récit est entrecoupé d'interventions de Callum, qui se demande si on peut continuer à aimer un grand-père qui a fait partie de la Wehrmacht, contre son gré en fait car c'était un étudiant consciencieux, fils de pasteur, qui était programmé pour obéir.

J'ai aimé l'utilisation de l'anaphore « nous, les Allemands », leitmotiv qui constitue la trame du récit, la base de la réflexion, opposant le particulier au collectif.

J'ai beaucoup aimé la couverture, ce loup qui hurle, appelant sa meute, qui illustre ce que l'effet meute déclenche chez un individu qui seul n'est pas violent à la base, pour aboutir aux chemises brunes qui défilent au pas de l'oie…

Qu'est-ce que nous aurions fait, si nous avions été à leur place ? On est toujours tenté de penser qu'on aurait été des héros, mais ce n'est pas si simple. Je vous renvoie, une fois de plus vers une de mes chansons préférées de Jean-Jacques Goldman, si j'étais né en 17 à…

Ce livre m'a bousculée, car comment ne pas faire le rapprochement avec la guerre en Ukraine, avec un peuple russe dont le cerveau a été lavé, essoré par la propagande du chef du Kremlin ? le froid, la neige, la destruction de toutes les infrastructures d'un pays pour l'affamer, le faire crever de froid, cela ne peut que résonner dans notre esprit, en même temps que notre sentiment d'impuissance et notre révolte.

Hier j'ai tué une demi-douzaine d'Ukrainiens d'un obus ciblé avec professionnalisme ; aujourd'hui, je vais au ravitaillement. Voilà pourquoi tout le monde s'accorde à dire que les guerres sont une calamité. Et prendre des choses à des gens qui ne veulent pas les donner, telle est bien la réalité de la guerre.

J'ai beaucoup aimé ce livre, qui fait réfléchir, qui montre un autre visage des Allemands, car j'ai lu beaucoup de choses sur les bourreaux nazis, l'Holocauste, mais très peu sur ce qu'ont vécu ceux qui ont survécu, ont été internés à l'Est… comme toujours, quand un livre me touche profondément, je n'en parle pas forcément très bien, mais s'il vous tente, un conseil, foncez !

C'est presque un coup de coeur, en tout cas, c'est un monumental uppercut qui m'a laissée un peu sur le carreau!

Un grand merci à NetGalley et aux éditions Belfond qui m'ont permis de découvrir ce roman et son auteur.

#NouslesAllemands #NetGalleyFrance
Lien : https://leslivresdeve.wordpr..
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Ce livre est un coup, pas un coup de coeur, ou un coup au coeur, non un coup en pleine face. Un violent mais bref uppercut, c'est un peu comme cela que je l'ai ressenti.
.
Un petit-fils demande à son grand-père ce qu'il a fait pendant la guerre. Pas n'importe quelle guerre : on parle de la Seconde guerre mondiale. Pas n'importe quel grand-père : un soldat de l'armée allemande sur le front Est...
Un texte court entre témoignage et roman.
Le grand-père va finir par répondre à son petit-fils par le biais d'une longue lettre retrouvée après son décès. Une lettre qui commence en 1944 quand la défaite est proche, quand les Russes s'approchent, quand la faim est là, quand les soldats ne savent même plus où est l'Allemagne.... et quand ils découvrent des atrocités commises par des soldats allemands comme eux (et je ne parle même pas des camps).... Ce récit se penche sur la notion de responsabilité, individuelle, collective.
C'est passionnant, mais pas évident à lire, certains passages sont durs.
Des vies gâchées de chaque côté......
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« Nous, les Allemands » est une lettre posthume d'un grand-père, Meissner à son petit-fils, Callum. Librement inspiré de sa propre histoire familiale, l'auteur, Alexander Starritt, offre un court roman où le lecteur se verra très souvent basculé et poussé dans ses retranchements.

Écrit comme la réponse de ce grand-père, enrôlé après le lycée, à la question de son petit-fils quant à savoir ce qu'il a fait durant la guerre, celui qui ne se perçoit que comme un simple soldat et non un nazi va narrer essentiellement ses années passées sur le Front de l'Est. Il sera, ensuite, à la fin de la guerre, capturé par les Russes en Autriche et placé dans un camp de travail de prisonniers allemands en Russie.

En lisant ce livre, je n'ai pas pu éviter de me rappeler la chanson de Jean-Jacques Goldman, « Né en 1917 à Leidenstadt », dont les paroles « (…) Aurais-je été meilleur ou pire que ces gens. Si j'avais été allemand (…) » résonnent dans mon esprit. le Titre « Nous, les Allemands » servira tout au long de l'histoire comme une ritournelle au fil des pages.

À bien des égards, le roman prend la forme d'un témoignage au travers de cette lettre posthume. J'ai vraiment ressenti des sentiments antinomiques lors de cette lecture, bien que passionnante, parfois très dure. Alors qu'il élude la connaissance à l'époque des camps de concentration et d'extermination, Meissner semble envisager la guerre à l'Ouest comme une sinécure par rapport à ce qui se déroulait à l'Est.

Évoquant la question de la responsabilité ou de la culpabilité tant individuelle que collective, le narrateur suscite souvent des crispations pour son lecteur, comme cela a pu être le cas avec moi, tout comme pour Callum, son petit-fils. Ce dernier ne peut cesser de s'interroger pour savoir s'il saura continuer à aimer ce grand-père, connaissant sa participation à la Wehrmacht. On ne peut s'empêcher de s'imaginer à sa propre place, tout en n'éprouvant aucune empathie à l'égard de ce soldat.

Ayant eu de la famille déportée et assassinée au nom d'une religion, cela a été un exercice parfois ardu. Pourtant, ayant déjà lu de très nombreux livres et essais sur la Seconde Guerre Mondiale, j'ai vu là une rare occasion de lire un récit du côté des coupables.

Par cette capacité que l'auteur a eu de me faire ressentir autant d'émotions aux travers de ses mots, « Nous, les Allemands » sera sûrement un des livres qui m'aura marquée en ce début d'année et qui m'aura le plus retourné l'esprit. C'est pourquoi il n'est pas étonnant qu'il ait déjà remporté le Dayton Literary Peace Price, prix littéraire annuel des États-Unis “reconnaissant le pouvoir de l'écrit pour promouvoir la paix ».

Lu pour le prix Bookstagram du Roman Etranger.
Lien : https://www.musemaniasbooks...
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Bien tardivement le Grand-père décide d'écrire à son petit-fils la Seconde guerre mondiale telle qu'il l'a vécue. Tous embrigadés dans une guerre, une horreur, qu'ils n'ont pas tous souhaité, ni vécu avec les mêmes difficultés. Ce roman est original parce qu'il soulève un avis plus que rare, celui de l'Allemand, soldat de surcroît. Certaines scènes sont crues. Notre narrateur fait enfin le point sans détourner le regard. Il rappelle déjà la distinction entre les soldats partis vers l'Ouest et la guerre éclaire, et ceux partis, comme lui, vers l'Est, la guerre sale et froide, la retraite désastreuse de Russie avec ces crimes qui ne sont plus de guerre, l'emprisonnement dans les camps soviétiques pas plus conforts que les autres. Il écrit comme en porte-parole de son peuple, qu'il ne se sent pas responsable personnellement des décisions qui ont été celles qu'on connait, mais qu'il portera gravé, comme les autres, la honte et l'opprobre. Que, le jeune adulte traumatisé verra sa vie hantée par une défaite mortifère plutôt que par des évènements normaux d'une vie banale ; sans compter la séparation de tout un peuple pris en étau, auquel les vainqueurs n'ont pas davantage demandé leur avis avant de les diviser, soumis à une autre tyrannie, à une autre guerre... Froide ! Enfin, entre la confusion et l'absurde, où s'arrêtent les actes de guerre quand, pour survivre, il aura fallu que l'étudiant use d'une arme et de violences, tiraillé entre les peurs et les faims, et l'espoir porté pendant des années de pouvoir rentré chez lui, abîmé.
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Un roman très intéressant sur la culpabilité individuelle ou collective du côté allemand de la Seconde Guerre Mondiale. Il est présenté sous la forme d'une longue lettre d'un enrôlé en 1940, dès sa sortie du lycée, à son petit-fils qui lui a toujours posé des questions restées sans réponse.

Callum n'en prendra connaissance qu'au décès de son grand-père, son Opa. Il va ponctuer cette lettre de réflexions et d'explications pour les lecteurs afin de les aider à comprendre le contexte.

Envoyé sur le front de l'est, l'Oberkanonier Meissner, va raconter sa déroute de 1944 à travers la Pologne, s'exprimer sur ses actes ou non actes et ce qu'il en pense avec le recul. Il va parler aussi des exactions des nazis et se poser la question, sans pouvoir y répondre, de sa culpabilité sur ces faits.

L'Allemagne et les Allemands, pour une grande majorité, vivent avec une culpabilité collective qui se transmet à leurs enfants et petits-enfants ! A noter qu'en France cette culpabilité collective n'existe pas alors que la collaboration fut pourtant très active et meurtrière et l'indifférence face au sort des juifs encore plus étendue. Cela s'explique peut-être par le fait que l'Allemagne a une culture martiale historiquement beaucoup plus développée.

Opa ne fait pas l'impasse sur les actes, désespérés, qu'il a pu commettre ; il ne cherche pas non plus d'excuses, il raconte et tente de se remettre dans la tête du jeune homme envoyé au combat pour une raison qu'il ne comprenait pas.

Cette structure de roman permet de conserver un certain recul, malgré la densité de l'écriture, qui permet de saisir le sens des paroles d'Opa, sans tomber soi-même dans un sentimentalisme aveugle et juge !

En-dehors de la culpabilité, Callum pose la question de la transmission et du souvenir pour les enfants qui n'ont pas connus des survivants, ni leur descendance. Je pense qu'une fois les enfants d'après-guerre disparus, dont je fais partie, le souvenir de cette période ne sera plus que livresque pour une grosse majorité de la population de quelque nationalité que ce soit !

Un roman court mais j'ai eu l'impression qu'il contenait beaucoup plus de pages, tellement les mots pesaient de tout leur poids sur l'histoire ! Très bien écrit et traduit, il ne peut que pousser à nous poser des questions sur cette culpabilité et sa réalité face aux actes dont les états sont coupables.

Je vous invite à le lire, même s'il y a des moments violents et sanglants, il est sans parti pris, ni jugement !

#NouslesAllemands #NetGalleyFrance #rentreelitteraire2022

Challenge Jeux en Foli...ttérature 13
Challenge Multi-Défis 2022
Challenge Riquiquis 2022
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Nous , les Allemands , c'est le regard côté allemand sur la seconde guerre mondiale .
Le grand-père de l'auteur a été un soldat de la Wehrmacht , il a été envoyé sur le terrible front de l'Est .
En lisant ce roman , impossible de ne pas penser au conflit actuel , une énorme différence apparaît , l'information qui est différente .
Lors de la seconde guerre mondiale , c'était impensable de voir le conflit commentée sur les chaînes de télévision .
L'Allemagne puisque nous connaissons l'histoire , a cru très très fort en sa victoire , la suite nous la connaissons .
Le soldat allemand qui sort vaincu du conflit , raconte la difficile réhabilitation quand on est dans le camp des perdants , un virage qui semblait invraisemblable en début de guerre .
L'Allemagne ayant une armée fière , bien préparée , obéissante , la défaite cuisante est d'autant plus terrible .
L'après- guerre est si difficile à vivre , on pense à tous ceux qui n'ont pas eu la chance de revenir , à cette force incroyable, presqu'animale qu'ont dû déployer nombre de survivants .
Merci aux éditions Belfond et à #netgalley pour cette lecture passionnante.
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Callum veut connaître la jeunesse de son grand-père. Il veut que le vieil homme lui raconte sa vie de soldat sur le front de l'Est. Pourtant, ce dernier a bien du mal à raconter tout cela à son petit-fils. Malgré tout, un jour, il décide qu'il est temps de tout expliquer, et pour cela, il écrira une longue lettre à Callum.

C'est un roman exigeant et pas toujours aisé à lire que j'ai découvert ici. le récit est bien mené et très profond, mais j'avoue que je ne m'attendais pas à y retrouver tant de densité. En effet, ici, le schéma narratif, bien que judicieux, ne m'a pas toujours permis d'avancer avec une certaine fluidité.

Mais une fois lancée dans ce roman, il m'a été très difficile de le lâcher. le grand-père va tout raconter sous forme épistolaire à son petit-fils. le procédé convient parfaitement, puisque de cette manière, les sentiments et les faits sont mieux retranscrits.

Ainsi, le grand-père va expliquer à son petit-fils la débâcle subie sur le front de l'Est. Ceci est important pour Callum, puisque le jeune homme a demandé à plusieurs reprises à son grand-père de lui raconter sa vie de soldat.

Ainsi, plusieurs thématiques seront abordées. Comment Callum réagira lorsqu'il découvrira tous les faits de son grand-père lors de la Seconde Guerre Mondiale. le grand-père se livre entièrement à son petit-fils et raconte tous les événements qu'il a vécu.

La plume de l'auteur est exigeante. le texte est très peu aéré, et au départ, j'ai eu quelques difficultés à m'y habituer. Pourtant, après quelques pages, le récit prend forme, et le lecteur suivra ainsi la jeunesse de ce grand-père. Bien que le roman soit court, l'auteur a su y instaurer beaucoup de densité. L'auteur donne une place importante à l'amitié établie entre le grand-père et son unité. Les scènes de guerre sont très présentes, et le roman prend souvent une tournure bouleversante et glaçante.

Un récit exigeant et à la thématique complexe que je vous recommande.
Lien : https://mavoixauchapitre.hom..
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Callum, qui vit en Angleterre, interroge son grand-père sur la guerre.
« Opa », adresse de longues lettres à son petit-fils pour lui raconter ce qu'il n'a jamais raconté à personne, ses années de guerre. 

Je me sens un peu mal placée pour parler de ce livre, étant donné que je l'ai lu en diagonale.
En effet, pas envie de me plonger dans des récits de guerre.
Et il est difficile d'être juge sur de tels récits.
Sur la pseudo-responsabilité de soldats à qui on a rien demandé et qui obéissent aux ordres.
Sur le rôle des allemands dans cette Allemagne nazie.
Sur la faute rejetée sur tout un peuple sur les atrocités commises.
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Je n'ai jamais rien lu de pareil.
L' angle de vue de ce récit, lui donne un éclairage inédit.
Un grand père allemand accepte de repondre
à la demande de son petit fils qui vit en Angleterre.
il lui ecrit "sa guerre" sans holocauste, sept ans volés,
par la Wehrmacht puis dans un goulag russe.
Les interrogations du jeune garçon
sont celles d'un européen de la 3ème génération
horrifié par la shoah et le nazisme.

C'est vraiment très bien écrit,
Les questions que se pose toujours ce vieil homme ,
Des réflexions sur la culpabilité, la responsabilité
qui semblent matures, pesées et sincères.
L'analyse qu'en fait chaque fois, en retour, le jeune homme
donne un relief particulier aux deux ressentis.
J'ai appris mille choses
Cet ouvrage est passionnant et déroutant.




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