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3,7

sur 1093 notes

Critiques filtrées sur 5 étoiles  
Olivia Ruiz a le don de transformer en trésor tout ce qui passe entre ses mains, à laisser la source d'émerveillement la traverser pour abreuver les autres, à offrir la lumière à ceux qui s'intéressent à son univers.

Olivia Ruiz c'est ce coin de terre espagnole ancrée dans le sud de la France. C'est une pointe d'esprit citoyen du monde se mélangeant à l'attachement chauvin d'une culture tant aimée. C'est une pincée d'imagination lunaire et magique bien ancrée dans un quotidien humain, terrien et terrestre.

Olivia Ruiz, c'est la poésie à l'état pur, la spontanéité à l'état sensible, la créativité à l'état explosif et la douceur à l'état enfantin.

C'est pour tout cela qu'elle me fascine depuis si longtemps.
C'est pour cela que je plonge dans ses aventures singulières avec délectation.
C'est pour cela qu'Ecoute la pluie tomber m'a fait chavirer.

Nul besoin de résumer l'histoire.
Nul besoin de tenter de décrire les personnages.
Seules comptent les émotions qui me traversent à la seule évocation du prénom Cali.
Seules comptent les éclats de voix et de rire qui s'échangent dans ce café de Marseillette.
Seule compte l'amitié sans faille d'une détenue au bon coeur.
Seul compte la patience et l'innocence d'Escouto à qui ont confierait les portes du paradis.
Seul compte l'Amour... avec ou sans grand A. Pourvu qu'il inonde tout sur son passage. Pour notre plus grand bonheur !



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Carmen vit paisiblement au rythme du café familial, d'un caractère bien trempé, elle mène sa barque sans kaiser quiconque décider à sa place...
Sa rencontre avec le charismatique Antonio va précipiter son départ mais malheureusement pour elle provoquer sa chute...
Deuxième roman un nouvelle fois poignant qui met en lumière les valeurs familiales.
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1977, à Marseillette dans le sud de la France. Cali décède en donnant naissance à son enfant. Elle est la fille de Léonor, la nièce de Rita et de Carmen. Ce sont les soeurs Ruiz-Maupéan qui ont exilé en France durant leur jeunesse grâce au courage de leurs parents lors de la guerre civile espagnole. Carmen est la cadette, elle a seulement quinze ans d'écart avec Cali. Elle souffre de cette absence. Elles étaient comme deux soeurs. Carmen se souvient et nous raconte son histoire.

Un livre aussitôt acheté, aussitôt lu, et en une soirée. "Écoute la pluie tomber" ou "Escota quand plòu" est l'histoire du deuil, de l'exil et des racines.

Avec des chapitre dédiés successivement à un personnage, Carmen parle de ses proches, de ceux qui l'ont soutenu, l'ont aimé et ont changé sa vie.

Avec Cali, Antonio, Yaya, Escouto, Violette et Rita, sont évoqués la perte et le sentiment de vide, l'amour, le retour au pays et les retrouvailles.

Le passé avec Franco et la guerre reviennent souvent. On parle des résistants républicains, du franquisme, de l'injustice, de l'emprisonnement, et des tournants de l'histoire.

C'est le récit d'une femme qui refuse de suivre le chemin de ses soeurs et qui souhaite trouver sa propre voie.

C'est aussi un texte sur l'amour entre la France et l'Espagne, du lien à la famille, du destin et de la mémoire.

Olivia Ruiz a une très belle écriture. Les phrases sont courtes et percutantes. Tout comme son premier roman, ce livre est inspiré de son histoire familiale et c'est un vrai plaisir à lire.

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J'ai chaviré à la lecture d'écouter la pluie tomber.
Immédiatement entraînée dans le sud de la France dans le café de Marseillette, je suis accoudée au bar et j'écoute Carmen me conter son histoire. J'assiste à la valse lente de tous les gens qu'elle chérit et qui se pousse dans le café. Enfin je vacille lorsqu'elle évoque le prénom de Cali.

De leur fuite jusqu'en France pour échapper au régime franquiste, de leur installation au café à Marseillette, de son aide précieuse auprès de ses soeurs mais aussi de son irrésistible envie de s'arracher à ce petit monde bien huilé jusqu'à … la mauvaise pioche.
De son séjour en prison, mais aussi et surtout de cette bouleversante rencontre avec Escouto…

Dans « le joyeux bordel » de son café, Olivia Ruiz nous attire, nous bouleverse, nous émeut. Avec les sonorités espagnoles si chères à son coeur, elle percute et créée de belles émotions !
Un livre coup de coeur ♥ Je ne peux que le recommander !
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C'est avec un grand intérêt que j'ai lu ce deuxième roman d'Olivia Ruiz. Est-ce que ce second roman allait être à la hauteur du premier ?
Je n'ai pas été déçue, elle confirme son grand talent pour l'écriture avec cette plume qui laisse transparaitre le soleil de l'Espagne mais aussi le sens de la famille et la force des femmes.

Nous retrouvons Carmen, la soeur de Rita et d'Eléonor dans le café familial de Marseillette, elle pleure sa nièce chérie, morte en couche.
Dans ce moment de peine intense, Carmen se remémore les grandes étapes de sa vie, les hommes qu'elle a croisés, ses douleurs et ses épreuves. Elle pense aussi à ses soeurs, qui comme elle, portent la douleur de l'exode due au régime de Franco.
Et malgré ce chao, l'amour parviendra à fleurir.

#Challenge Riquiqui 2022
#Challenge Multi-Défis 2022
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Carmen est une femme forte, libre et libérée qui entend bien vivre sa vie à sa manière. Elle ne tolère personne lui dicte sa façon d vivre. Nous sommes dans les années 1960, et Carmen vit avec ses soeurs et leurs familles dans un village du sud, elle ne connait pas grand chose de son Espagne natale. Puis, un jour, elle fait une rencontre qui va changer sa vie.
Il me tardait de découvrir la plume d'Olivia Ruiz. Et quelle belle découverte ! Son écriture est singulière, chantante, douce, magnifique. En quelques mots, elle construit un univers.
Le livre est court, mais c'était pile ce qu'il fallait, ni trop peu ni trop long. Je me suis attachée à cette famille, à Carmen avec son caractère de feu, qui fait des erreurs mais vit la vie à fond. Les personnages ont pris vie, les décors se sont plantés et j'ai aimé lire cette histoire.
J'ai pas envie d'en dire plus. Juste que c'est une plume à laquelle il faut goûter, il faut laisser Olivia Ruiz nous raconter ses histoires. Je vais m'empresser de lire son premier roman et j'ai hâte qu'elle en sorte un autre pour pouvoir le déguster.
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Beaucoup de cordes à l'arc d'Olivia Ruiz : auteure-compositrice-interprète, actrice, réalisatrice et romancière… Personnellement, j'avais en tête une chanson en particulier, « La Femme chocolat »… C'est dire que je partais de loin en découvrant Écoute la pluie tomber

Drôle de titre… Que faire quand la pluie tombe, à part l'écouter ?
Carmen, à quarante ans, se souvient des femmes qui ont jalonné sa vie et ont fait d'elle la femme qu'elle est devenue. le déclic, c'est la mort en couches de sa nièce. Je ne le fais pas souvent mais j'ai envie de citer un passage dans ma chronique : « La nuit est tombée sur ta terre ma soeur chérie. Sur la nôtre d'un même mouvement. Droit comme le couperet d'une guillotine. D'un geste aussi brusque et doux que la danse mécanique d'une main familière sur un interrupteur. Lumière. Puis Nuit. Sans précaution. Sans préparation. Sans un indice pour annoncer que ça va arriver. Que ça peut arriver. Cali, ta fille, s'est éteinte et nous a laissé Alma, comme un dernier sourire. Un ange blond. le premier d'une longue descendance de brunettes incendiaires ».
Une histoire de femmes, de sororité, ce mot à la mode qui nous parle de solidarité entre femmes, de fraternité féministe… Un mot qui n'était pas encore en vogue à la fin des années 1970, quand commence ce roman.
Un parcours semé d'embûches pour cette fille d'immigrés espagnols, à Marseillette, dans l'Aude. Élevée dans un café, étouffée par la perspective d'un chemin tout tracé et par les stigmates de l'exil, révélée par son désir d'indépendance, par des choix de vie qui l'on fait plonger, connaître la prison, la drogue, la déchéance, grâce à des rencontres aussi.
Des soeurs, une nièce, une Yaya d'adoption, une amie… Des femmes courageuses, victimes, pragmatiques, protectrices (trop parfois, pour certaines), résistantes…
Quelques hommes aussi, le pire et le meilleur…

Une écriture percutante, à la première personne… Des tonalités espagnoles, chaudes et sonores. Beaucoup de poésie, du rythme… Un tempo, celui du bruit de la pluie, peut-être.
La version audio, que j'avais privilégiée, est admirablement lue par l'autrice.
Un récit captivant, émouvant, sans pathos excessif.
Une très belle parole de femme. de belles âmes…

La Commode aux tiroirs de couleur a rejoint ma PAL. Ses autres livres d'Olivia Ruiz suivront !

#Écoutelapluietomber #NetGalleyFrance

Lien : https://www.facebook.com/pir..
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Un livre qui se lit avé l'assent! Un livre qui emplit de soleil et de lumière notre coeur de lectrice et lecteur! Un livre qui confirme tout le bien que je pensais d'Olivia Ruiz en tant qu'auteure de romans!
Le cadre est toujours Marseillette, le café du village et surtout les occupantes de ce café, les soeurs Ruiz-Monpean. Ici, c'est Carmen qui nous parle et qui nous raconte sa douleur d'avoir perdu sa nièce. Et avec cette perte, elle se remémore ce qu'a été sa vie, jalonnée par les personnages clés de celle-ci: Cali sa nièce, Antonio, La Yaya, Escouto, Rita et Violette.
Des moments entre passé et présent, entre pleurs et rires mais toujours pour de l'amour, de l'amitié et un sens aigu de la famille, une volonté de vivre malgré tout.
J'ai vraiment tout aimé dans ce roman car en le lisant, je pouvais chanter les mots. Des phrases choc qui interpellent par leur simplicité mais surtout par leur justesse et qui touche l'âme, en tout cas pour ma part, très souvent.
Si vous n'avez pas encore ouvert La commode aux tiroirs de couleurs ni celui-ci, dans n'importe quel ordre, offrez-vous un moment de lecture émouvant et teinté d'accent chantant et de mots hauts en couleurs.
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Je découvre l'auteure en Olivia Ruiz et je suis agréablement surprise.
j'ai aimé son écriture, l'histoire qui parle d'amour et de liberté mais, en toile de fond, qui parle aussi de l'Espagne de Franco et de la tauromachie.
Le récit est parfois brutal, parfois plus en finesse.
un très bon moment de lecture.
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J'aime l'écriture de Olivia Ruiz, toute simple, mais tellement profonde. J'ai l'impression d'habiter chacun de ses personnages, de rire et de souffrir avec eux.

"Ecouter la plue tomber"; est-ce la suite de "La commode aux tiroirs de couleurs"? Oui et non... On retrouve dans "Ecouter la plue tomber", la seconde génération émigrée en d'Espagne. Ont-ils complètement intégré la vie française? Que leur reste-t-il de leurs racines espagnoles?

Un livre poignant, racontant lavie de Carmenqui cherge sa voie et ses racines. Un superbe témoignage sur l'immigration forcée. Merci Olivia pour ces quelques soirées passées en ta compagnie.
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