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Citations sur Écoute la pluie tomber (157)

Ça me reste en travers de la gorge que mes parents et mes sœurs m’aient guidée vers l’abnégation, l’asservissement. Si je me retrouve dans cette merde, c’est parce que ma vie ne pouvait se construire sans fondations.
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— Tu as quelque chose à voir avec la dispute en bas ?
— Tes sœurs sont folles.
— Oui, merci, ça je sais. D'autres informations plus surprenantes peut-être ?
— Elles ont une dent contre la corrida.
— Oui, je sais aussi. Et pourtant elles sont espagnoles jusqu'au bout des cornes. Pratique culturelle ou pas, si l'on possède un cœur en bon état de marche, on ne laisse pas faire des trucs pareils !
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Quand l’aînée de mes sœurs est en colère, elle file au potager que nous possédons en bas du village. Et elle parle seule. Ils ne doivent plus en pouvoir ces pauvres légumes, de se la farcir chaque fois qu'elle leur rend visite remontée comme un coucou.
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Violette ne disait rien, pourtant Rita savait tout. La finesse du mur mitoyen y contribuait. Violette croulait sous les coups dès qu'un grain de sable se glissait dans la mécanique de Pablo. Or, l'existence est une étendue de grains de sable qui vont et viennent à leur guise… (p. 152)
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 Tout ça, c’est la faute de mes sœurs. Elles ont voulu jouer les mamans, mais elles sont passées à côté de l’essentiel : me préparer à la vraie vie. Celle qui te prend par surprise, te défonce, te demande une vigilance de tous les instants. Parce qu’il suffit d’un battement de cil pour plonger dans le chaos. Protéger, c’est former. Donner des clés. Pas ouvrir les portes. 
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Nous rions tous les trois. Je me dis que le monde peut bien mal tourner, nous, nous aurons toujours ça. Ce fil invisible qui se tisse dans nos rires, et qui, de querelles en incompréhensions, de gages d'amour en réconciliations, se renforce toujours.
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En allant me coucher, je songe à ma chance et je me jure de ne plus jamais oublier de la regarder bien en face. C'est elle qui m'a ramenée ici saine et sauve, elle qui a conduit la Yaya jusqu'à Marseillette, elle qui a orné mon chemin de belles âmes pour que les détours ne soient pas vains.
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La nuit est tombée sur ta terre ma sœur chérie. Sur la nôtre dans même mouvement. Droit comme le couperet d'une guillotine. D'un geste aussi brusque et deux que la danse mécanique d'une main familière sur un interrupteur. Lumière. Puis nuit. Sans précaution. Sans préparation. Sans un indice pour annoncer que ça va arriver. Que ça peut arriver.
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Rita et Leonor m’ont couvée, abaissant tous les obstacles pour que je les enjambe sans effort. Madrina secouait Rita, la mettait souvent face à la réalité dégueulasse qui l’attendait. Moi, j’étais « la petite », il fallait que tous me traitent comme si j’étais en sucre, sinon les soeurs Ruiz-Monpean vous bottaient le cul. Il ne faut pas s’étonner qu’avec une éducation pareille je ne sois pas armée. J’ai toujours eu quelqu’un pour me dicter ma conduite et me défendre.
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Mais une année au contact de cette escadrille et la chenille abandonnait sa chrysalide. Libre de s'adonner à ce qui deviendra un temps mon activité préférée : papillonner. Jusqu'à plus soif. De garçon en garçon, voire de garçon en fille.
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