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4,4

sur 877 notes

Critiques filtrées sur 4 étoiles  
Une fois n'est pas coutume, je vais faire court.
Court, pour vous parler de plus de mille pages !
Mille pages d'aventures trépidantes, que l'on tourne presque sans reprendre son souffle.
Une histoire haletante, prenante, que je ne vais surtout pas vous résumer : primo, ce n'est pas l'objet d'une critique, deuxio, je ne veux surtout pas gâcher le plaisir de la découverte à ceux qui ne l'ont pas lue.
Une amie me l'avais conseillé il y a quelques années, alors que je lui confiais que j'allais partir en vacances totalement exténuée. Elle m'a dit : "Prends, c'est le livre idéal !"
Shantaram est-il un ouvrage parfait ?
Non, loin de là.
Mais il fut pour moi le bon livre au bon moment. Un livre que j'ai dévoré, une vraie lecture-plaisir. Une lecture qui m'a remise en selle pour aller vers d'autres.
Shantaram est loin d'être exempt de défauts. Il y a des invraisemblances, des longueurs, des personnages secondaires que l'on a du mal à appréhender... mais je me suis complètement prise au jeu et j'ai suivi avidement les tribulations du héros.
C'est donc que Shantaram, malgré tous ses défauts, est drôlement bien ficelé !
Shantaram ne fait pas partie des ouvrages que je peux qualifier d'inoubliables ou d'incontournables ; le fait que j'aie laissé traîner mes notes de lecture si longtemps en est la preuve. Mais c'est une lecture parfaite pour qui veux se plonger dans une histoire distrayante et s'évader.
Certains livres sont faits pour ça, et Shantaram est excellent dans son genre.
Merci Sylvie pour ton conseil : Shantaram a été le livre idéal à un instant donné.
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Lin (surnom) s'est échappé de prison en Australie et se retrouve à Bombay en Inde. Là-bas il commence une nouvelle vie incognito, à se faire des amis tout en craignant de se faire reconnaître et attraper par la police. Et puis c'est la galère, le manque d'argent. Une rencontre inattendue va l'emmener au coeur de cette Inde qui l'accueille et va lui apprendre le summum de l'intégration sur place. Lin, avec beaucoup de hasard, s'est bien entouré et se sent à l'aise. Les rencontres et évènements se succèdent, au point de changer sa vie et sa perception du monde à jamais...

Comme il est compliqué, après deux mois et demi de lecture, de se lancer dans l'exercice de la critique. Shantaram est une épopée personnelle extraordinaire ; un roman fleuve gigantesque ; une expérience de vie via la lecture. Shantaram vous prend, vous happe ; vous lasse et vous fatigue ; vous émerveille et vous laisse sans voix ; vous émeut et vous met mal à l'aise.
Honnêtement, par où commencer ?
Le début certainement, le plus simple. Tout d'abord ce très long roman commence par l'un des paragraphes les plus beaux qu'il m'ait été donné de lire. Déjà l'auteur marie à la perfection mots et sentiments et fait montre d'une sensibilité exquise. Déjà l'on sent qu'on rentre dans le cheminement personnel du personnage principal qui se livre totalement au lecteur. Cette qualité littéraire se retrouve tout au long du roman. Il va sans dire que l'auteur a une plume incroyable et puissante, tout en utilisant des mots simples mais qui touchent.
L'histoire se découpe en cinq parties et montre la progression dans la vie de Lin au fur et à mesure de ses rencontres et des évènements qui les accompagnent. S'il faut bien attendre la centième page pour rentrer complètement dans le récit, ce dernier prend une ampleur incroyable dès lors que Lin apprend le Marathi, intègre le bidonville et devient docteur de fortune. Sa rencontre avec le taxi driver Prabaker reste la plus belle de tout le livre, celle qui le rendra humble et humain. Cette partie dans le bidonville s'accompagne d'innombrables descriptions de la ville de Bombay, l'Inde plus en général, la vie en bidonville et la simplicité et pauvreté dans laquelle les habitants y vivent, le sourire aux lèvres et le partage dans le sang. Dans le dénuement le plus total ou presque, Lin se retrouve, raconte son évasion, la perte de sa famille, ce qu'il ne reverra jamais et ce qu'il est illusoire d'espérer. Les cinq ou six cents pages consacrées à Bombay sont sans tergiverser les meilleures.
Le récit prend une tournure assez radicale quand Lin, pour se faire de l'argent, rentre dans la mafia du coin, dirigée par Khaderbai. Si l'homme est pour lui la figure paternelle dont il a toujours manqué, il le conduira pourtant à sa perte d'identité, voire de foi en l'Homme. le passage le plus ahurissant, c'est quand il se rend avec tout un groupe en Afghanistan pour livrer des armes et aider les Mujahidines à combattre l'envahisseur russe (nous sommes au coeur de la guerre dans les années 80). Non seulement cette partie sort de nulle part, mais elle rend Lin aux yeux du lecteur complètement naïf de se joindre à une "guerre sainte" à laquelle il n'appartient pas du tout (il joue l'Américain, à l'époque où les Américains étaient les gentils parce qu'ils fournissaient des armes aux rebelles), et qui pour le coup est à l'origine de la suppression des droits civiques pour tous dans le pays, de l'émergence des Talibans et de l'armement de la future pépinière à terroristes mondiaux. Rien que ça. Lui suit aveuglément son père spirituel et ses amis, et honnêtement on ne comprend pas bien pourquoi lui qui n'est pas Musulman, même si son amour pour Khader Khan est maintes fois mentionné comme la raison de son ralliement. du coup cette partie casse avec l'ambiance installée dans la première moitié du livre. Même si Lin rentre sain et sauf à Bombay, le récit reste dans une tranche plus sombre et une atmosphère moins attachante quand il prend de plus en plus part au crime organisé. Lui-même admet qu'il n'aime pas traîner avec des meurtriers. Mais ce sont pour la plupart ses amis, et le pouvoir et l'argent jouent pour beaucoup dans sa décision de continuer sur cette voie, même s'il ne se sent plus en phase avec lui-même.
Mais c'est trop tard : le Lin modeste, combattant, studieux et attachant a perdu de sa superbe auprès du lecteur. Quel dommage ! Durant ma lecture de la première partie, je ne voulais pas quitter le récit. Je voulais savoir ce qui allait arriver à Lin en prison, toujours en savoir plus sur sa vie dans le bidonville, un peu à la Cité de la joie. Mais toute la deuxième partie porte la marque du crime, de la drogue, de l'argent sale, de la violence, de la manipulation, de révélations même plus intéressantes... Des personnages qui avaient disparu au cours du récit reviennent même, les uns après les autres, comme par magie, presque n'importe comment. Et on n'y croit plus, le charme est rompu. On devine aisément l'écart qui s'est créé entre les gens simples et plein d'amour et de respect et Lin, commettant encore plus de crimes qu'il ne l'avait fait en Australie.
Revenons d'ailleurs sur le personnage de Lin. Même si j'ai très apprécié le livre (du moins sur la première moitié), je ne peux que noter quelques facilités de récit : Lin est blanc, c'est un gora. Mais alors il parle facilement toutes les langues du coin apprises en moins d'un an, tout le monde l'aime, tout le monde lui fait confiance... C'est un peu gros pour être réaliste. D'ailleurs, l'auteur s'est basé sur ses propres expériences pour écrire ce récit. Mais où s'arrête donc la part autobiographique du texte ? Vu les descriptions détaillées, chaleureuses et précises de la vie à Bombay et dans les bidonvilles avec les plus démunis, on sent que ces parties-là viennent du coeur. Ou encore tous les passages sur la drogue et la perte de sa vie laissée à l'autre bout du monde sentent le vécu. Même si on se doute bien qu'il n'est pas parti combattre en Afghanistan (c'est d'ailleurs la partie la moins crédible de tout le livre), qu'en est-il du reste ?
Enfin, s'il y a bien un personnage qui m'a soûlée pendant tout le récit, c'est celui de Karla, cette fille dont Lin tombe éperdument amoureux et qui le traite toujours avec un mystère presque méprisant. Cette fille, qui a ses raisons, perd très vite la sympathie du lecteur, même quand il apprend pourquoi elle fait tant de mystères. Lin a bien du courage de s'accrocher à elle, parce que nous on s'en serait bien passé !
Pour conclure, il y a de quoi passer par diverses étapes d'appréciation à la lecture de ce très gros livre. Il y a néanmoins dedans une qualité littéraire absolue à ne pas manquer, la VO n'est d'ailleurs pas à bouder (certaines expressions en français dans le texte, toutefois, sont fausses contextuellement, ce qui fait un peu pédant car l'auteur utilise de nombreux langages dans son récit comme s'il les maîtrisait tous... raté). Toutefois, au vu de la fin, je ne lirai pas le tome 2, sorti quelques années après. Je n'ai pas envie de retrouver les gangs de mafieux et cinquante nouveaux personnages dont il faudrait se rappeler les noms, ni les tergiversations sur l'origine de l'univers et la foi en dieu du maître de Khaderbai, que Lin indique vouloir rencontrer après une nouvelle participation à une guerre qui ne le concerne pas (au Sri Lanka)... Je considère cet opus comme un mets unique, à apprécier et critiquer, dans ses très bons et moins bons côtés.
Lien : http://livriotheque.free.fr/..
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Autant le dire tout de suite, il s'agit d'un pavé (plus de 800 pages), mais qui se lit très facilement. Même, je me suis surpris, vers la fin, à ralentir ma lecture pour rester dans l'ambiance du livre. Car, j'ai trouvé qu'il y avait d'abord une ambiance. Une ambiance indienne qui m'a rappelé mon voyage dans ce pays, avec plaisir. Même si je ne suis aucunement un spécialiste de l'Inde, je n'ai pu que remarquer la justesse du moindre détail. Par exemple, la manière dont les indiens disent oui en balançant la tête est très bien décrite. Ce roman semble en grande partie autobiographique car l'auteur s'est bien évadé d'une prison australienne et a bien vécu 10 ans à Bombay comme son héros Lin. Savoir que la plupart des choses ont été réellement vécues, a renforcé mon intérêt et la profondeur de ce qui était écrit. J'ai aussi aimé l'humanisme du personnage principal (et de son auteur), même si le milieu où il évolue, la mafia de Bombay, ne semble pas s'y prêter de prime abord. Car, en plus de l'ambiance, il y a aussi une humanité, une éthique, une manière d'écrire ses pensées et ses ressentis que j'ai trouvé belle. J'ai un peu été déçu par la fin, que j'imaginais différente, mais n'étais-je pas déçu, en fait, parce que c'était fini ?
Lu en mars 2010
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Quel roman ! Aussi grouillant que la ville de Bombay où se déroule la majorité de l'intrigue, aussi complexe que les liens qui tissent les 12 millions de citoyens qui l'habitent.
C'est avec un avatar de l'auteur, Lin Ford, que nous plongeons presque en apnée dans la capitale du Maharashtra; dans le bruit, dans la poussière, dans les odeurs de pourriture mêlée aux senteurs des épices. Parce que Bombay est une jungle, dans laquelle Lin trouvera étonnamment sa place. Il vivra dans un bidonville, fraiera avec la mafia locale, tombera amoureux, se fera des amis, les meilleurs de sa vie, de ceux dont on se crée une famille de coeur.

L'intrigue parait tout simplement incroyable. Et pourtant, ce récit est en partie autobiographique et sa rédaction a pris 13 ans à son auteur depuis les geôles allemandes et australiennes.

Shantaram, c'est presque une épopée, un roman d'aventures moderne et dépaysant. L'histoire sort des tripes de l'auteur; c'est violent, dans les sentiments comme dans les actes mais c'est aussi empli d'humanité, surtout quand nous trainons dans les allées du bidonville.
Et par dessus tout, c'est parsemé d'un humour salvateur.

Dire que je me suis attachée au personnage de Lin est sans doute un peu exagéré. Même si l'auteur a pris le temps de bien construire ses personnages, même secondaires, ils sont tellement nombreux que parfois, je me suis perdue. Et quand on est face à une telle brique de plus de 1000 pages, bien entendu qu'on y trouve quelques longueurs. Sans compter les digressions philosophiques du chef de la mafia qui m'ont passablement ennuyées.

Mais malgré tout, l'ensemble était tellement différent de ce qu'on peut lire traditionnellement dans ce genre et cette profusion de personnages, d'actions et de dialogues collait tellement à l'endroit où tout se déroule que je me dis qu'il n'aurait pas pu en être autrement.

Ce fut un long chemin que celui de Lin, comme le fut celui du lecteur. Maintenant, reste à jeter un oeil sur la série TV qui en a été adaptée cette année pour voir si on retrouve tout ce souffle romanesque à l'écran.

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L'Inde comme vous ne l'avez jamais vue, à travers les aventures d'un évadé australien ex-junkie, qui se réfugie dans le bidonville de Bombay puis intègre la mafia locale. Rencontres humaines -et animales: notamment celle d'un ours, assez inoubliable- recherche de soi, réflexion sur le bien et le mal, quête d'une rédemption, amour, amitié et trahisons...On lit sans pouvoir s'arrêter, on rit, on est bouleversé..Des personnages inoubliables, décrits avec empathie, finesse et... humour aussi! A lire pour découvrir le sourire du chauffeur de taxi Prabaker, la noble fierté de Khaled, le gangster palestinien, et surtout: Bombay, la multiple, la dorée, la fascinante ... C'est une brique énorme, mais vous ne la sentirez pas passer!!
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Vous qui êtes là vous savez…
La lecture est une machine incroyable. L'homme qui lit à eu milles vies, à vécu milles aventures. On a vécu 5 semaines en ballon, on connu la jungle, le désert, la montagne, les longues traversés à bord de tant de navires que la liste serait trop longues. On a côtoyé des personnages hauts en couleurs. Des hommes, des femmes, des enfants. On a partagé le quotidien de Buck le chien loup, des fourmis, de baleine, de dauphins.
Le temps n'a pas de prise sur nous. du clan de l'Ours de la Caverne à la troisième guerre mondiale, on eu le loisir de vivre toutes les époques, celles milles fois passés comme celles qui n'ont pas encore de réalité.
On a connu l'horreur, la joie, le rire et les larmes.
Sans notre capacité à utiliser cette machine puissante qu'est la lecture, point de rencontre. Impossible de rencontrer Shantaram.
Est-ce que c'est vrai ? A-t'il vraiment vécu ce qu'il raconte ? se demande-t-on au début… puis très vite çà n'a plus d'importance.
On est plongé dans la moiteur du sous-continent indien. On voit les bidons-villes quand il arrive à Bombay par l'aéroport. On marche dans les ruelles étroites remplis de rickshaw, on croise les sans noms, qui en ont tellement ; de noms.
On rencontre une autre facette de l'Inde (loin de celle raconté par les auteurs indiens eux-mêmes). Glauque, joyeuse, pleine de truculence, pleine de débrouillardise. On sent la masse puissante d'un milliard d'habitants derrière cet Australien qui est tout à fois…
Shantaram emballe notre machine, la vapeur fait gonfler les veines, la sueur trempe la chemise, la ville grouille de bruit en tout genre… l'aventure dit-on est au bout de la rue… Avec Shantaram elle est au bout de la ligne…
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Australie, 1980. Lin, ancien braqueur toxicomane, s'évade de prison et s'envole pour Bombay. Poursuivi par ses vieux démons, Lin veut disparaître dans les entrailles de la ville dorée. Fugitif sans famille, il cherche inlassablement à donner un sens à sa vie et ne recule devant rien. Cette quête le conduit des bidonvilles les plus sordides de Bombay jusqu'aux impitoyables camps moudjahidines en Afghanistan.

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🇮🇳 « En Inde, il faut s'avouer vaincu avant de vaincre. » Ça, Lin l'a vite compris. En quête de rédemption, l'auteur s'abandonne complètement à son destin. Ce récit autobiographique a souvent été critiqué pour son manque d'authenticité. À la fois hautement improbable et terriblement réaliste. On s'interroge tout au long de la lecture : comment un seul homme a-t-il pu vivre toutes ces aventures ? Comment a-t-il surmonté autant de souffrances ?

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📚1081 pages qui nous plongent dans toutes les strates de la société Indienne, dans tout ce qu'elle a de plus sale et sublime. Alors oui, certains passages sont un peu exagérés. Et le récit n'est probablement pas entièrement vrai. Mais peu importe. J'ai été totalement happée par l'histoire de Lin et de tous les personnages qu'il rencontre. Prabaker, le guide fidèle qui sacrifierait tout pour lui. Karla, la mystérieuse étrangère dont il tombe éperdument amoureux. Khader Khan, le philosophe et parrain de la mafia qui le prend sous son aile. Et tant d'autres encore...

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✍️ « Shantaram » est une lecture formidable pour tous les amoureux de voyage, d'écriture, d'aventure. Un récit captivant d'évasion, l'histoire d'un homme perdu qui se retrouve pour mieux s'abandonner. À avoir sur sa table de chevet - et non dans son sac de rando, c'est un véritable mastodonte !

https://youtu.be/5_-hsnFxAWM

Lien : https://www.instagram.com/el..
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C'est une histoire incroyable ! Gregory David Roberts (prénommé Lin dans le roman), qui a commis ce livre, nous parle de son incroyable évasion d'une prison australienne, de sa fuite en Inde. Quand il atterrit à Bombay, harcelé par les Indiens qui sautent sur les touristes à leur arrivée, et aussi stupéfait devant tous ces bidonvilles qu'il a aperçus depuis le hublot, il les laisse le prendre en charge. Il sympathise avec l'adorable Prabaker, qui sera son ami toute sa vie. Il fait aussi la connaissance de Karla Saaranen, une mystérieuse Suisse résidant à Bombay… Incroyable aventure que leur destin qui se croise ! Pire que dans un roman !

Étranger évadé de prison, la plus grande prudence est incontournable. D'emblée traqué, il ne peut dormir dans n'importe quel hôtel et son nouvel ami Prabaker l'héberge, puis lui trouve une place dans un grand bidonville. L'Australien, incrédule et affolé par cette misère, finit par accepter. Il devient le « docteur » du bidonville et permet aux pauvres d'accéder aux soins. Grâce à Prabaker il se procure des médicaments par des biais détournés, lui-même prend des « cours » de médecine d'urgence auprès d'un médecin de Bombay qui ne pourrait pas accueillir toute la misère des bidonvilles.

Lin découvre l'âme spirituelle et l'amour des habitants de ces logements misérables malgré leurs difficultés à survivre. Il se rend aussi chez les parents de son ami Prabaker où il découvre là encore une forme de vie, plus rurale, faite d'amour et de joies simples.

À Bombay, il fait la connaissance d'un nombre incalculable de personnes – le roman est foisonnant – dont un homme bon pour lui, qu'il identifie au père qu'il n'a pas eu. Cette rencontre sera décisive : Lin va malgré lui se trouver enrôlé dans la mafia de Bombay.

D'événements en rebondissements, les nombreux personnages jouent un rôle important dans l'histoire, malfrats ou pas. Toujours est-il que Lin se retrouve mêlé à des combats de rue, au trafic de drogue, à la prison en Inde (encore), à la vengeance, etc., en même temps qu'il baigne dans l'amour infini des Indiens.

Intégré dans la mafia, il doit également se rendre en Afghanistan en guerre, et donc prendre les armes.

C'est une véritable toile d'araignée, avec des ramifications, les uns et les autres se connaissent, ont un rôle à jouer, amour, trafic, guerre riment ensemble.

Livre incroyable, histoire incroyable, quelle épopée addictive ! J'ai été happée !
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Shantaram restera pour moi un des romans d'aventures qui m'a fait passer par toutes les émotions. Avec ses personnages attachants et l'écriture fluide, j'ai été conquise dès le début. Avec 300 pages en moins, il aurait été un coup de coeur absolu, mais voyez-vous, la guerre d'Afghanistan ne m'intéressait pas du tout et c'est à ce moment - là que ma lecture a été plus lente et un peu ennuyeuse. Shantaram restera malgré tout un des magnifiques romans que je garderai le souvenir très longtemps. Et oui, y en a des livres qu' on n' oublie pas.
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1080pages... ressenties 2000 🤣
Cette brique m'a demandé beaucoup de temps et d'investissement ! L'histoire est très riche, la plume complexe et très exigeante, les personnages sont très nombreux avec des noms compliqués ou proches...
Mais mais mais j'ai adoré ce voyage!!!
Lin, originaire de Nouvelle-Zelande s'évade d'une prison australienne où il a été condamné pour vol à mains armées. Ancien Junkie il débarque en Inde avec un faux passeport et il espère se fondre dans la fourmilière qu'est Bombay. Pas simple quand on est blond aux yeux bleus !
Lin va vivre 1000 aventures, travailler dans un bidonville, survivre à un emprisonnement injuste, intégrer la mafia, partir se battre en Afghanistan etc.... mais surtout Lin va rencontrer des personnes formidables qui vont changer sa perception de la vie et tomber éperdument amoureux !
La pauvreté, la richesse, le deuil, la plénitude, la rage, la peur, le désespoir... rien ne lui sera épargné.
Je ne sais pas où s'arrête l'autobiographie et où commence la fiction mais ce roman est incroyable ! Cette immersion dans l'Inde des années 80 m'a mis une belle claque. J'ai trouvé ça aussi choquant qu'eblouissant !!!
Un tome 2 tout aussi gros existe... mais pas tout de suite 😅😅
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