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EAN : 9782363925046
240 pages
Les Editions Ovadia (15/04/2023)
4.5/5   3 notes
Résumé :
Écrit en deux semaines d’après un journal tenu de dix-sept à vingt-trois ans, ce texte n’est pas à proprement parler un roman. Il présente une narration suivie et des personnages, mais cette mise en scène est avant tout un prétexte pour introduire dialogues philosophiques et saynètes existentielles. L’histoire comme les personnages, par bien des aspects ne sembleront pas vraisemblables : ils ne sont pas non plus censés l’être. Ce qui arrive à Frédéric, le fol-... >Voir plus
Que lire après La tristesse est un esprit de feuVoir plus
Critiques, Analyses et Avis (2) Ajouter une critique
Si l'on en croit l'éditeur, (Ovadia), Manfred Resveur, l'auteur de la Tristesse est un esprit de feu, est un jeune homme, et l'inquiétude mystique qui parcourt les douze courts chapitres de cet étrange roman, laisse présumer que tel est bien le cas. Mais nous sommes si loin des fadaises et platitudes stylistiques que publient à qui-pire-pire les éditeurs de ce temps, qu'on se demande au fil de ce texte quel esprit de feu a réussi à faire à la fois Léon Bloy, Kierkegaard, Tolkien, et John Kennedy Toole tenir dans ce portrait d'âmes en quête de sens.

"Je crois à la volupté de la chair et à l'irrémédiable solitude de l'âme." Hjalmar Söderberg (cité par Manfred Resveur)
Lien : https://vk.com/sergerivron?w..
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Absolument scotchant. Quel cadeau, MERCI ! D'où venez-vous jeune homme ? Continuez, on en veut d'autres !
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Citations et extraits (6) Voir plus Ajouter une citation
Il aimait ses proches et ses parents mais se désolait de voir que tous attendaient de lui qu’il se découvre « une passion » pour quelque chose, comme si la vie était assez immense pour accueillir en elle la grande passion de l’amour et conserver encore un peu de place pour une autre. Les autres êtres vivants dont la Terre est peuplée se contentent de ce qu’ils sont aptes à contenir et pour quoi, du reste, ils ont été façonnés ; les humains seuls, une fois envahis de l’unique force indispensable à leur existence, se gavent jusqu’à mort de leur âme de fadaises insalubres qu’ils nomment « passions », blasphémant la vérité.
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Le chrétien prie que l’Apocalypse vienne promptement le délivrer de sa peine, et fait pourtant tout pour la prévenir. Il se bat contre la destruction en espérant échouer, car il sait que la réalisation des prophéties sera suivie de l’avènement du Royaume. Il sait que l’effondrement est inévitable et s’en réjouit, mais agit de façon à retarder la Fin, car ceux qui causeront les cataclysmes et ceux qui laissent faire sont des possédés, de mauvais hommes qui prennent les prédictions de Jean pour des commandements, et il leur sera fait justice.
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Mais, vrai, je quitterais bien ce monde, non parce qu’il est laid et cruel – il l’est, pourtant –, mais parce qu’il est beau et doux, c’est trop pour moi. Je laisserais ces gens pétulants qui s’y sentent bien, et je m’éclipserais sans bruit pour un autre monde, un monde sans amour. Vous comprenez, je dois partir de ma propre initiative ; autrement, ceux qui vont bien, qui donc les débarrassera de la tristesse et des tristes?…
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Peut-être sommes-nous au troisième jour ; alors, Dieu n’étant pas là, le monde glisse à toute vitesse vers l’abîme. C’est pourquoi nous croyons qu’il s’est écoulé des siècles : l’espace et le temps eux-mêmes s’affolent et sont déformés par le néant qui les aspire, ils agonisent, tout est inversé, distordu, étiré, mélangé. Nous vivons dans un monde factice, illusoire, un grand corps dérégulé parce qu’il est en train de mourir.
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« Être en couple », voilà ce qu’il avait voulu. Simplement, comme quelques années s’étaient écoulées avant qu’Agnès n’entre dans sa vie, il avait cru l’aimer pour elle-même. Il avait nommé amour une attirance qui n’était qu’un effet de sa solitude. Ç’avait été Agnès ; ç’aurait pu être une autre.
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