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4,19

sur 705 notes

Critiques filtrées sur 2 étoiles  
Bonjour les babeliophiles petit retour sur ma dernière lecture. Lorsque j'ai commencé ce thriller je me suis waouh ça commencé fort je sens que je vais me régaler. Un justicier nommé le dentiste qui demande au peuple via les réseaux sociaux ce qu'il doit faire de ces personnes coupables et qui sont passées au travers des mailles de la justice les tuer ou les laisser vivantes il n'attend opus que leur vote. Et puis voilà ça n'a que bien commencé car ensuite c'est bof et je me suis bien ennuyé. DOMMAGE et que dire des personnages le cliché même alors que je pensais avoir un petit quelque chose avec les enquêtrice et bien pas du tout et que dire du sous-questeur (mot employé une multitude fois que cela m'a saoulé) qui a tout poir lui beau,intelligent,muscle.
Je suis allé au bout de ma lecture pour savoir qui était le dentiste et comment il allait finir et cela m'a laissé indefferent comme cette lecture d'ailleurs.Mais comme je dis toujours ceci n'est que personnel.
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Piergiorgio Pulixi
1 L'Ile des Ames
2 L'illusion du Mal

Parfois, cela fait du bien, ou même que c'est nécessaire. Se laver et se rincer la tête, revenir au point mort avant d'entamer un autre livre et en profiter en toute objectivité.
Merci donc Maurizio de Giovanni, je te recommande pour cet état zéro.

Venons à notre Piergiorgio Pulixi et sa paire de femmes fatales ...

Que c'est bavard.
Tu as même un parfait lexique des grossieretés en sarde, en sicilien, et aussi en vénitien. T'auras pas l'accent. L'audio n'est pas prévu dans cette méthode Assimil.

Il y a plein d'autres leçons ex libris cathedra. A n'en plus finir.
On sent le mec qui a beaucoup potassé et pris tout plein de notes. Et qu'il te les a recopiées parce qu'il les a trouvées bien. Oui ben ! Moi c'est un polar que je veux lire. Sinon je vais sur Wiki.

Le début.
Démarrage sur les chappppeaux de roue. Puis grand coup de frrrrrein. Pendant une centaine de pages. Prenez votre mal et faites une patience.

Les deux nanas. Joliment incarnées.
Mara, c'est ma préférée, question tempérament, tumultueuse, un peu volcan. Ils ne sont pas loin.
Eva, l'autre, plus une tueuse. Cependant, à y réfléchir. Eva, je ne dirais pas non.

Les intrigues de chaque livre. C'est un peu du compliqué emberlificoté.
L'une dans le participe passé présent, l'autre dans le futur simple au présent. Par exemple, le dernier, c'est une anticipation de ce qui pourrait tout à fait nous arriver. le monde devient si dingue. Et à une vitesse grand V. Brrr!

La fin, plutôt les fins. Elles ne justifient pas les moyens. On connait vite les méchants mécréants. Et l'on sait qu'ils vont être cuits, forcément.
Quoique. Pour le premier, ce n'est pas si évident. Mais pour le deuxième aussi. Eheh !

Finalement, ces deux livres, c'est presque un deuxième rinçage. Vous allez me dire, je le devine, je le devine,
- Gare ! Choisis bien tes prochains polars.
- Sinon c'est fin de cycle : Essorage.







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Quelle déception que ce livre.
Je n'avais pas lu le premier livre de cet auteur, qui a reçu tant d'avis positifs. C'est en voyant son second livre à la médiathèque que je me suis lancée, très optimiste et j'avais hâte d'être prise dans un bon polar.

Et bien c'est raté!

Le début pourtant commence bien. La scène d'accroche nous intrigue, nous pousse à continuer. Quand le Dentiste s'empare de sa première victime, j'ai trouvé le traitement original: Justice numérique, le peuple livre justice, etc.

Mais ensuite..; quel dommage! Ca s'enlise. Ca patine. Et je me suis ennuyée.... Jusqu'à me ficher complètement de savoir qui se cachait derrière le Dentiste. Et quand je l'ai su, ça ne m'a fait ni chaud ni froid.
Donc pour le bon polar, je repasserai !

Le problème selon moi: l'écriture. Baclée, minimaliste. Qui m'a fait penser à du Dicker dans ses derniers livres...
Les insultes en dialecte... une ou deux, ok. Mais à chaque page... quel interêt?

Et les personnages... mais enfin! Caricaturaux au possible. On n'y croit plus. 2 policières, pourtant avec des caractères et personnalités qui auraient pu aboutir à quelque chose de génial! Eh bien non. Voila qu'on tombe dans le cliché, quand le troisième enqueteur, homme forcément super intelligent, fort, beau, musclé comme un Dieu, arrive. Et voila qu'on se pame devant lui.

Le bras droit du beau gosse, forcément gros, avachi, qui mange tout le temps (??!!). Et la scène où le beau gosse invite la policière à diner, en lui faisant d'abord croire que c'est le "gros lard" qui parle.... Mais quelle horreur cette scène, où la policière se lance pour insulter le "gros lard" qui se permet de l'inviter, pour finalement se rendre compte que c'est le beau gosse, et qui lui dit "oh mais oui, bien sur, je vais me faire belle pour toi".

Bref. Tous les ingrédients étaient la. Une histoire. Une vraie question pour réflechir sur la justice. Des personnages.
Et pfiou.
Rien!
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Y'a qu'une dent dans la mâchoire à Jean !*
Marrante cette histoire de dentiste vengeur surtout pour un senior qui n'en a plus beaucoup.
Dans les premières pages, ici 60 environ sur 600, on prend toute la mesure de l'ouvrage
Constat :
Deux fliques (féminin de flics) fortes têtes pas du genre à se déguiser en chou pour se faire brouter le minou par les lapins et couillues, en fait des brutales qui s'envoient fréquemment des «va chier!» ( mais pas de nik'ta'mère on est en Sardaigne heureusement car qu'en diraient les sardes) et éclusent des pintes (si, si) de bière. L'une la mama, un peu beauf mais craquante boudinée dans son Chanel ou équivalent, un tantinet misandre (c'est mode) et qui parle avec grossièreté, paraît que dans la police c'est fréquent et encore plus chez les femmes que les hommes, émulation oblige et quand le chef salue d'un « bonsoir, mes couilles! (note : mes couilles ici ne qualifient quand même pas les meufs mais une interjection triviale bien masculine et patriarcale un tantinet ambianceuse)» Aïe! Aïe! Aïe! on se demande comment il faut le prendre apparemment, me#too ne serrait pas parvenu jusqu'en Sardaigne. Les veinards! (Heu…) J'ai oublié avec ça intelligente! Ah les machos italiens ne sont plus ce qu'ils étaient !
L'autre très meurtrie et qui culpabilise (je viens d'écrire la même chose pour «code 93» c'est dire la variété dans le polar) Rouquine de devinez d'où? L'Irlande ! gagné! Suicidaire on souffre énormément dans la police plus qu'ailleurs! de plus motarde, plus joliment dit et plus parlant Hell(e) angel(le) elle passe le mur du son et si d'après moi les routes de Sardaigne sont aussi belles que celles de Sicile... Waouh c'est très dangereux. Mais bon la police n'est-elle pas au-dessus des lois? C'est d'ailleurs un peu le thème du bouquin.
Un barbot, vice questeur, un géant et musculeux bellâtre, meurtri aussi (je viens d'écrire la même chose ci-dessus {bis repetita un peu de latin avant le sarde}… esthète, aime Coltrane (mais pas le Sampa de Gotainer) et le whisky japonais (eh bé ils sont connaisseurs et originaux en Sardaigne), copain comme cochon avec une psy (ça me rappelle quelque chose): c'est l'Homme, l'Uomo, l'Ovni qui a vu l'Innommable (petit coup de canif au féminisme non mais). Il vit avec une chatte qui a un caractère de femme mais pas celle déguisée en chou c'est à dire rancuneuse.
Note je remarque que dans la police les gabarits hors norme 1 m 80 ou 90 et plus sont très fréquents alors que le jockey est plutôt petit même très petit c'est d'ailleurs pour ça qu'on ne les prend pas dans la police.
Et puis le grand chef celui «aux couilles» qui n'en branle pas une mais qui gueule beaucoup les pieds sur son bureau.
Uno dentista y uno pedòfilu chi tenet su dolore a sos dentes (voyez avec glosbe translate c'est du sarde). Je connaissais de Silice, une île aussi, le commissaire Montalbano de Camilleri Andrea mais de Sardaigne, nudda! Maintenant c'est fait.
Oui parce que Piergiorgio Pulixi utilise le truc de Camilleri Andrea (et la traduction du génial Quadruppani) avec des insertions de sarde mais ici (contrairement à Camilleri) assez croustillantes c'est à dire ordurières, beaucoup de gros mots comme «va chier» du début et d'allusions aux attributs masculins et féminins (ici d'utérus de la mère voire de la tante, originaux ces sardes)
Il fait encore mieux car le grand chef étant sicilien on a droit aussi à des insertions siciliennes et comme je ne sais plus quel personnage (légiste je crois) des insertions vénitiennes! Piergiorgio Pulixi linguiste confirmé?
Et plus encore (c'est possible)
Il y a un personnage simplet qui ressemble comme deux gouttes d'eau à Catarella. Simplet mais pas tant que ça! Et une scène qui sera pratiquement d'anthologie entre simplet et son chef copier coller? Je vous laisse découvrir.
On est en Italie (dans la mesure ou la Sardaigne comme la Sicile d'ailleurs se sent italienne) ça se sent aux sourires « lucifériens » et « regards diaboliques ». Maman le diable court dans la maison! Les cornes mon fils les cornes !
Bon j'abrège car 15 jours après lecture, comme dans « mission impossible » la bande est en train de s'autodétruire. Pour le sujet et bien lisez le bouquin si ça vous tente car les personnages sont ce qu'il y a de mieux c'est peu dire.
Ah la la Piergiorgio Pulixi aime les femmes ça se sent! Hé Hé Petit malin!
*Michel Polnareff
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Avec ce roman plutôt sombre, l'auteur a choisi d'aborder un thème ardu : les dysfonctionnements de l'institution judiciaire et leur impact sur les valeurs morales de la société, celles de chaque citoyen. Il nous dit à quel point l'inefficacité de la justice, ses dérives, sa corruption, les injustices engendrées réveillent la démagogie, invite à la vindicte et installe justicialisme et populisme.
Ainsi, un homme se présentant comme un justicier et surnommé le Dentiste a décidé de livrer au jugement du peuple d'horribles criminels ayant échappé à toute condamnation. Chacun est invité à voter pour ou contre une peine de mort. Et les gens, ou plutôt les spectateurs, votent ! Les jeux du cirque ne sont pas loin.
On le voit, le thriller flirte avec l'anticipation et l'horreur. Il nous propose une réflexion sur la part d'ombre en chacun d'entre nous, part d'ombre vivifiée, renforcée par le jeu malsain des réseaux sociaux ou de la télé poubelle. Il démontre que sans recul, sans discernement les meilleures intentions peuvent basculer dans l'horreur absolue. L'illusion du bien. Il met en évidence la porosité entre le mal et le bien mais aussi… la triste banalité du mal.
Sur la base d'une intrigue retors, l'auteur interpelle notre conscience à plusieurs niveaux :
- Tout d'abord au niveau politique, il met en évidence l'illusoire et hypocrite indépendance de la justice soumise aux lois des hommes politiques qui l'utilisent à leur profit et pour leur propre sauvegarde.
- Mais aussi, au niveau sociétal, il dénonce notre appétit pour le sensationnel, l'émotionnel, notre curiosité morbide facilitant la démagogie, alimentant tous les populismes.
Oui, mais à la bassesse des institutions faut-il une réponse populaire violente ? La fin justifie-t-elle les moyens ?
Malheureusement, pour asseoir son discours très politique il met en scène des personnages caricaturaux et peu crédibles : deux inspectrices, la milanaise et la sarde, aux allures et tempéraments presque antagonistes, ainsi qu'un criminologue hors pair, une sorte d'Apollon gentleman et charismatique, à l'intelligence plus que supérieure. Quant aux « méchants » , et bien, ils sont très méchants.
L'ensemble fonctionne à coups de clichés sans grande subtilité. Il essaie de nous faire partager les beautés de la Sardaigne, celles de Milan, leur gastronomie… Mais ses textes n'ont rien à voir avec la narration sensuelle et gourmande d'un Camillieri.
En bref, pour moi, si le discours se révèle passionnant, l'illustration romanesque n'est pas à la hauteur.
Une citation, lue page 282 : « Eduquer les gens à la haine est l'antichambre de la violence ».
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Grande déception après l'île des âmes.
Le premier, au delà de l'intrigue sommaire, nous plongeait dans un univers peu connu passionnant.
Là l'intrigue, tout aussi basique et déjà écrite et réécrite, s'inscrit dans l'outrance des buzz à la mode et n'apporte pas grand chose aux débats qu'elle effleure.
Dommage
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