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3,8

sur 852 notes

Critiques filtrées sur 1 étoiles  
A la mort de son père, l'auteure se remémore ses souvenirs avec lui, sur lui, avant qu'elle n'oublie. On découvre un personnage fantasque, violent, alcoolique, handicapé, ambigu, bipolaire ?. Mais qu'elle aime profondément. La jeune femme doit faire son deuil et écrit justement sur la difficulté à faire ce deuil, qu'elle que soit son âge, sa situation. Elle organise les obsèques avec son frère et dans une seconde partie, après les obsèques, vide la maison et peut enfin accepter la disparition.
L'écriture est simple et use du langage parlé, comme une adolescente que la narratrice est encore (elle dit ne pas être adulte, peut-être y arriver à la mort de son père).
Il y a des longueurs dans le récit, notamment lorsqu'elle vide la maison, c'est un catalogue d'objets, marquant une époque, mais trop superficiel.
Le récit manque d'émotion, on a du mal à s'attacher aux personnages. La narratrice est en colère, cela se conçoit, mais réagit comme une ado, en veut à la terre entière. Par exemple, elle est dans le mouvement LGBT, mais elle seule a une revendication juste, les autres la font « chier ». La fin redore le blason du père puisque c'est une lettre d'une ancienne amie à lui qui explique quel homme il était, et comment il admirait ses enfants ; malheureusement cette explication est posée comme un cheveux sur la soupe, on a du mal à croire que cette lettre est adressée au père, mais plutôt au lecteur, qui doit bien comprendre comment c'était un homme bon, au fond…
Du mal à croire également qu'elle s'en sort en lisant des livres sur la spiritualité à la fnac…
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Extrêmement déçue par ce livre, je me faisais un plaisir de le découvrir....le style m'a de suite rebutée, et l'histoire ne m'a pas engloutie, loin s'en faut....tant pis, cela arrive parfois, ce n'est que mon avis, il faut des auteurs pour chacun et Anne Pauly ne sera pas pour moi.....
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Je ne suis pas arrivée à rentrer dedans. J'ai trouvé ça fatigant, chaotique, sans intérêt, blablabla... Pas dépassé le tiers, après j'ai zigzagué pour sauver la lecture, mais non ! Pourtant, le sujet m'avait inspiré, j'aime apprendre des expériences de vie. La langue ne m'a pas accrochée, je me suis vue dans un mauvais film franchouillard et donc très vite lassée. Dommage, car il y avait de quoi faire. Je ne comprends pas l'engouement pour cette auteure.
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Dommage ce livre. le thème du deuil est intéressant, l'écriture est concise, sans emphase. Quelques réflexions sont intéressantes.

Mais malheureusement tout est gâché par l'antipathie profonde qui se dégage de l'autrice / narratrice. Elle se plaint de tout le monde, parfois avec condescendance, souvent de façon qui semble injustifiée pour le lecteur que je suis. Personne trouve grâce à ses yeux, même des gens qui vivent la même peine qu'elle ou qui cherchent juste à bien faire. Ça rend la lecture pénible. L'irritation générale peut refléter l'état du deuil, mais il faut alors prendre un peu de recul dessus pour que ça verse pas dans l'aigreur, ce qui est pas le cas.
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39eme lecture Avant que j'oublie de anne pauly
Un beau témoignage sur la mort, le deuil, mais je n'ai rien ressenti, trop de longueur.

resumé
Il y a d'un côté le colosse unijambiste et alcoolique, et tout ce qui va avec : violence conjugale, comportement irrationnel, tragi-comédie du quotidien, un « gros déglingo », dit sa fille, un vrai punk avant l'heure. Il y a de l'autre le lecteur autodidacte de spiritualité orientale, à la sensibilité artistique empêchée, déposant chaque soir un tendre baiser sur le portrait pixellisé de feue son épouse ; mon père, dit sa fille, qu'elle seule semble voir sous les apparences du premier. Il y a enfin une maison, à Carrières-sous-Poissy et un monde anciennement rural et ouvrier. de cette maison, il va bien falloir faire quelque chose à la mort de ce père Janus, colosse fragile à double face. Capharnaüm invraisemblable, caverne d'Ali-Baba, la maison délabrée devient un réseau infini de signes et de souvenirs pour sa fille qui décide de trier méthodiquement ses affaires. Que disent d'un père ces recueils de haïkus, auxquels des feuilles d'érable ou de papier hygiénique font office de marque-page ? Même elle, sa fille, la narratrice, peine à déceler une cohérence dans ce chaos. Et puis, un jour, comme venue du passé, et parlant d'outre-tombe, une lettre arrive, qui dit toute la vérité sur ce père aimé auquel, malgré la distance sociale, sa fille ressemble tant.
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