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3,34

sur 693 notes
Veronique Ovaldé dresse le portrait d'un mère affreusement inquiète prête à tout pour protéger ses filles d'un lourd héritage familial .

La voici décidée à partir , plutôt à courir , fuyant à toutes jambes une MENACE diffuse à laquelle le lecteur se laisse entraîner ...embarquer plutôt .....Sait - elle ce qu'elle doit emporter ?

Pour ses deux filles Stella et Loulou ?

Attraper les passeports, les carnets de santé , deux livres pour Stella dans sa pile , des habits chauds et au milieu des peluches et des doudous de Loulou, « LE Beretta » de Son Grand Amour .



Car Gloria décide de brouiller les pistes, dans l'urgence, grande amoureuse et «  Mère Poule »—- quitter la Provence de Daudet et sa chaleur pour l'Alsace dans une maison glacée et vieillotte , au bord d'un lac ...
Là - bas elle pourra se ressourcer , reprendre confiance en elle ..

Entre allers et retours : souvenirs,flash- back , présent et passé, pensées secrètes cette «  Mère Sentinelle » dévoile son adolescence pénible—-la gamine joyeuse—-l'ex enfant triste, esseulée , rongée par la défiance à l'égard du monde ——traquée ,constamment sur le qui - vive ...au tempérament fort complexe ....

Mais ce n'est pas un ouvrage sombre ,plutôt solaire et entraînant .

L'auteure conte une histoire envoûtante qui décrit merveilleusement l'apprentissage de l'amour et son épuisement, la force de la maternité , éreintante, l'envie terrible de jouer les justicières , armes à la main...

Un roman policier , virevoltant , tendu à l'extrême où le conte de fées se marie avec des menaces bizarres——des fantômes et des spectres —-des histoires d'amours avec dérapages,——un portrait de mère et de femme fascinant —— complexe ,au sang - froid implacable, difficile à appréhender..
N'en disons pas trop....

Une fuite échevelée, sur le fil et des histoires familiales.
Un final diabolique !!
Surprenant , étonnant , lu d'une traite ...
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J'avoue ne pas être un fan de Véronique Ovaldé , ce qui , en soit n'a guère d'importance puisque de nombreux amis et amies babeliotes lui accordent leur indéfectible confiance , tout comme ma libraire , du reste , qui m'a ( gentiment ...) conseillé ce roman récemment paru en poche . On mesure bien là le grand intérêt de la littérature qui , dans son éclectisme , permet à tout un chacun de trouver son plaisir là où ailleurs , tout en respectant les auteurs et leur travail .
Ce roman c'est d'abord une plongée dans la " clandestinité "d'une femme qui , avec ses deux filles quitte son domicile pour rejoindre une maison familale en Alsace , et ce dans le plus grand secret . Il y a là un mystère qui , naturellement trouvera son épilogue dans les toutes dernières pages.
Entre passé et présent, ce sont des lambeaux d'histoire de l'héroïne qui vont venir résoudre l'énigme , des lambeaux plus ou moins agréables , plus ou moins difficiles , plus ou moins avouables , avec une montée en puissance régulière du suspense .
Peu de personnages dans cette intrigue mais , naturellement , des relations fortes et ambiguës entre eux , des relations épurées de tout ce qui pourrait altérer leur efficacité.
Madame Ovaldé possède une belle plume qui donne au récit une incontestable efficacité. Elle sait , grâce à son art de jouer avec les mots , les phrases , les métaphores, les précisions entre parenthèses , les appels au lecteur , faire alterner dramaturgie et humour . Avec elle , on a l'impression de vivre dans une sorte de monde " en marge " du " vrai monde " ....On navigue et ça , vraiment , c'est très habilement réussi, même si la liberté prise parfois et non systématiquement avec la ponctuation mériterait d'être explicitée , je n'ai pas , moi , trouvé un intérêt quelconque à ce procédé d'écriture.
Me voilà au terme d'un commentaire qui , pour sincère qu'il soit , me laisse un petit goût d'amertume . J'aurais tellement aimé me laisser convaincre sans réserves , hélas, il y a une nouvelle fois ce petit quelque chose qui m'empêche de me laisser porter . C'est un bon roman , je serais très prétentieux d'affirmer le contraire , mais voilà, c'est loin d'être pour moi une ouverture vers une adhésion totale . Comme je le disais en préambule, nous , lecteurs , avons de la chance d'avoir autant d'auteurs de talent , forcément....Nos goûts divergent .Quelle chance . Quelle importance . Je ne sais pas si je reprendrai rendez - vous avec Madame Ovaldé, mais je ne suis pas inquiet pour elle , elle compte tellement de fidèles ! Je m'en réjouis.

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Un matin, Gloria Marcaggi décide de partir, de quitter son appartement de Vallenargue : elle passe prendre ses filles, Loulou à la maternelle et Stella à son collège. Direction le nord-est : la maison de feu sa grand-mère, en Alsace. Tout ressemble à une fuite. Mais de qui Gloria a-t-elle peur ? de qui cherche-t-telle à s'éloigner avec autant d'empressement et de crainte ?
Dans une alternance de chapitres entre le passé et le présent, le lecteur va peu à peu découvrir la jeunesse de Gloria : la façon dont, alors qu'elle était serveuse dans un bar, elle a rencontré Samuel, le père de ses deux filles, le coup de foudre qui s'ensuivit et la colère de celui qui s'occupait d'elle depuis la mort de son père et le départ de sa mère, un certain Tonton Gio, un ami du père disparu et le propriétaire du bar où travaille Gloria. C'est lui qui avait fait venir Samuel pour un trafic tenu secret…
Parallèlement au passé de Gloria, nous suivons les trois filles s'installant en Alsace, à Kayserheim, dans la maison quasi hantée d'Antoinette Demongeot, au coeur d'une sombre forêt et d'un lac d'une profondeur insondable. C'est l'été et chacune s'adonne à ses occupations au coeur de la nature. Gloria observe ses filles s'adapter à ce nouvel environnement tout en gardant son Beretta sous la main. Elle semble avoir peur, très peur même. Mais de quoi ?
Évidemment, c'est la question qui tiendra en haleine le lecteur tout au long d'un roman que l'on avale d'un trait tant le suspense nous tient.
Et pour autant, j'ai beaucoup de réticences vis-à-vis de ce roman. En effet, l'écriture m'a gênée, plus précisément : l'utilisation plus que systématique et donc abusive de parenthèses, même si j'ai bien compris que l'auteur en faisait un jeu, les fausses précisions grammaticales concernant l'antécédent d'une relative (une, ça va mais au-delà…,) et une certaine concession à l'air du temps dans la formulation un peu branchée, me donnant parfois l'impression de parcourir un magazine féminin : la liste p 20/21 des recettes pour lutter contre les idées noires… Bref, j'avoue que j'ai eu du mal à dépasser cela.
J'ai été assez déçue aussi par le traitement du sujet. Si vous n'avez pas encore lu le roman, évitez peut-être de lire la suite… je ne veux rien révéler… Je trouve qu'en effet l'auteur ne s'attache pas suffisamment à montrer l'évolution psychologique du personnage de Gloria, la façon dont elle passe de l'amour fou à l'ennui profond… et c'est dommage car il me semble que là, précisément, il y aurait eu des choses intéressantes à exploiter. Cela dit, il est vrai que ce n'est pas, à proprement parler, un roman psychologique, on est plutôt du côté du conte et les personnages demeurent assez caricaturaux… Ceci explique peut-être cela…
Bon, pour finir, je dirais que si le suspense et le rythme du récit m'ont tenue jusqu'à la fin, je n'ai été vraiment convaincue ni par le traitement du sujet ni par l'écriture de ce roman.
Ce n'est bien sûr que mon avis et il n'est visiblement pas partagé par beaucoup. Tant mieux pour ce roman à qui je souhaite bon vent...
Lien : http://lireaulit.blogspot.fr/
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Une femme, Gloria, s'enfuit un matin avec ses deux filles, Loulou, six ans, et Stella, une ado. Elle quitte précipitamment la Provence et s'enfuit en voiture vers la maison de son enfance, en Alsace, avec dans ses bagages un Beretta… Qui fuit-elle et pourquoi ? de qui cette arme est-elle censée la défendre ? Quel est ce danger qui la menace, elle dont on nous dit que “le monde (...) ne lui semblait plus un endroit sûr depuis fort longtemps” ?

Pour éclaircir ce mystère et expliquer au lecteur, tout comme aux deux enfants qui ne comprennent rien à ce qui leur arrive, les noeuds de ce drame et les raisons de cette fuite en avant vers un avenir aléatoire, flash-back sur le passé de cette mère que l'on devine aujourd'hui traquée par un homme menaçant et dangereux.

Véronique Ovaldé construit son roman en alternant les deux récits - passé et présent - jusqu'à ce que le passé, chronologiquement, rejoigne le présent et que le lecteur puisse reconstituer le puzzle qui lui permet de comprendre les raisons et les enjeux de cette fuite. Chemin faisant, et comme dans tout bon thriller, elle sème des indices, propose des pistes (vraies ou fausses) et manipule le lecteur jusqu'au dénouement final - inattendu.

Je n'ai pas été emballée par ce roman. J'ai été dérangée, tout au long de ma lecture, par le ton extrêmement distancié et volontiers moqueur de Véronique Ovaldé qui m'a semblé ne ressentir absolument aucune empathie vis à vis de ses personnages, comme s'ils n'étaient effectivement rien d'autre que ce qu'ils sont, des personnages, c'est-à-dire des créatures fictives que l'on regarde de loin s'agiter au gré des jeux de l'écriture et de la construction romanesque. du même coup, et c'est assez logique, je n'ai à mon tour rien ressenti à l'égard de ces protagonistes de papier qui manquent singulièrement d'épaisseur psychologique et qu'à aucun moment je n'ai sentis “vivants”.

Seule la curiosité devant ce mystère entretenu jusqu'au bout m'a retenue d'interrompre la lecture de ce faux polar dont les personnages m'ont laissée de marbre et dont je n'ai, par ailleurs, pas aimé l'écriture ni cette surabondance de parenthèses et d'incises complices adressées au lecteur dans une sorte de métarécit du récit en cours. le roman se lit vite, le final est surprenant, mais je suis restée en dehors et n'ai pas été conquise. Une déception, donc, pour moi et un livre que j'oublierai probablement très vite.

[Challenge MULTI-DÉFIS 2019]
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Gloria met très peu de temps pour préparer les affaires de ses filles et les siennes. Elle ferme les volets comme d'habitude, sort discrètement de l'immeuble par la porte de derrière et part récupérer Stella au collège et Loulou à l'école. Loulou est facile à convaincre, Stella l'ado beaucoup moins, surtout que le téléphone portable est confisqué. En route pour la vieille maison de famille au bord d'un lac d'Alsace. Elle fuit avec ses filles, très peu d'affaires et le Beretta de Samuel, on ne sait jamais.

Je n'ai pas eu le temps de réfléchir, l'histoire rapide, part dans le passé, revient dans le présent, tout se mélange, s'imbrique, le puzzle se construit. Les phrases sont longues, presque interminables et j'imaginais très bien le narrateur à bout de souffle. D'ailleurs qui est le narrateur ? C'est écrit comme un polar mais mon ressenti est plus profond, comme l'histoire d'une petite fille solitaire qui a gardé un sentiment d'insécurité et décidé de s'en sortir toute seule dans la vie. Elle a gardé ses colères aussi. Et sa façon de sourire tout le temps que sa fille lui reproche. Peut-être que le souvenir de cette enfance a décuplé l'amour de cette mère louve.

C'est un récit particulier, déroutant où les nombreux personnages sont importants et ont un rôle à jouer dans la fuite de Gloria. Dans sa fuite ou sa vie, ou les deux.

Ah, je ne vous ai pas parlé de Samuel, l'unique et grand amour de Gloria, père de ses deux enfants, alcoolique, petit délinquant qui est mort dans un incendie paraît-il.

J'ai adoré le personnage de Gloria.
Lien : http://pyrouette.canalblog.c..
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C'est partie pour une tranche de vie !..un peu sauce italienne, un peu mafieuse, ou corsica.. cette jeune mère, déracinée, sans famille, seule avec deux petites filles en fuite, doit assumer sa vie, ses choix, coincée dans une vie sans queue ni tête, entre un pseudo tonton qui décède, un "parrain avocat corse" qui veille sur son héritage.. des secrets de famille, des parents absents, des vies dissolues..

J'ai beaucoup apprécié "ce que je sais de Vera candida"...
Véronique Olvadé a le don de faire tourbillonner les mots en créant des personnages et des scènes de vie ordinaires qu'elle paillette par une poésie irrésistible, elle fait basculer le récit finalement d'une situation mortifère,.anodine à une jolie balade d'ode à la vie, comme si le vent léger devait toujours souffler et emporter avec lui les ombres et les tracas..
Le style est toujours là et l'on s'embarque dans cette histoire somme toute au départ un peu banale...et l'on attend de voir si tout ce petit monde finalement arrive à tirer son épingle du jeu...face à ce monde de turpitude et de malencontreux destins.

J'ai finalement suivi cette louve féminine pour savoir si elle arriverait à bon port..je me suis laissée surprendre par cette lecture.
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Véronique Ovaldé signe avec « Personne n'a peur des gens qui sourient », le féroce portrait d'une femme décidée à fuir face à une menace diffuse qui semble surgie de son passé.
C'est en compagnie de Loulou et Stella, ses filles que Gloria prend la route avec un sac dans lequel elle a placé un révolver au milieu des doudous, tee-shirts et autres pyjamas.
La maison familiale alsacienne sera un refuge bienvenu ou elle pourra se faire oublier, se ressourcer, reprendre confiance.
Véronique Ovaldé révèle les choses au compte-goutte, avec un minutieux aller-retour dans le temps permettant de mieux comprendre la complexité psychologique du personnage de Gloria.
La construction est implacable, les flash-back, les souvenirs, les pensées les plus secrètes de Gloria donnent le rythme.

J'ai été une fois de plus totalement séduite par l'écriture de Véronique Ovaldé et par le caractère ambigüe de son héroïne.


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Gloria fuit avec ses deux filles, Stella et Loulou. Elle s'installe en Alsace, dans l'antique maison de sa grand-mère et de son enfance. Mais que fuit-elle ? Fille de parents désunis, une mère qui s'est envolée, un père décédé trop tôt, Gloria a été élevée par Tonton Gio, l'associé de son père. A ses dix-huit ans, elle a hérité de la fortune paternelle, gérée par Santini, un avocat corse. Au grand dam de Tonton Gio, elle s'est amourachée de Samuel, un petit trafiquant, qui deviendra le père de ses filles, et dont on comprend qu'il est décédé. Gloria fuit, et quand Tonton Gio meurt, elle est persuadée que Santini l'a tué, et demande protection à la gendarmerie alsacienne. Mais que fuit Gloria ? Il faudra lire jusqu'aux dernières pages pour le découvrir.

Véronique nous conte une histoire envoûtante, où le présent, la fuite de la jeune femme, et le passé, sa jeunesse dans un monde d'homme, s'entremêlent en permanence, entretenant l'attention et le suspense.

La psychologie des personnages est assez simple et stéréotypée, à l'exception de celle de Gloria, dont on découvre progressivement la complexité. Ensemble, ils donnent du corps et de la vie à un récit qui nous entraîne jusque dans les profondeurs de l'âme de Gloria.

Petite déception : je n'ai pas retrouvé toute la qualité d'écriture que j'avais beaucoup appréciée dans "La grâce des brigands". La forme du roman est très intéressante, mais le style de l'écriture est un peu plus banal.
Lien : http://michelgiraud.fr/2019/..
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Véronique Ovaldé n'a pas son pareil pour instiller un petit goût de mystère dans ses romans. Cette fois, c'est un sentiment d'urgence, une fuite précipitée qui aiguise l'attention du lecteur. Dans les premières pages du livre Gloria, une jeune femme, va chercher ses deux filles, Loulou et Stella dans leur classes respectives pour prendre la route. Elle ne les a averties ni de ce qui la pousse à agir ainsi ni de leur destination. On saura juste que dans les bagages, elle n'a pas oublié le Beretta qu'elle avait caché.
Le trio va parcourir près d'un millier de kilomètres entre Vallenargues sur la Côte d'Azur et Kayserheim en Alsace où se trouve la maison où elle a passé quelques étés étant enfant.
Au fil des pages la tension croît. À l'image de ses filles qui se demandent combien de temps elles vont rester dans cette demeure entre lac et forêt, loin de leurs amies, le lecteur reste avec ses interrogations. Il doit se rattacher aux bribes de biographie pour commencer à rassembler les pièces du puzzle. Comprendre d'abord que Gloria a dû surmonter un premier traumatisme, la mort de son père alors qu'elle était encore adolescente.
L'orpheline qui ne s'intéressait déjà plus beaucoup aux études se voit alors offrir un boulot de serveuse à La Trainée, le cabanon tenu par son oncle Giovannangeli, dit tonton Gio. C'est là qu'elle va rencontrer son futur mari: « ce que Samuel vit en premier quand il entra dans le bar, ce fut cette fille si petite et si souple que vous aviez envie de la plier méthodiquement afin de la mettre au fond de votre poche et de l'emporter au bout du monde, la garder toujours auprès de vous, comme une mascotte, une merveilleuse mascotte aux cheveux noirs… »
Samuel fournit l'oncle Gio en boîtes à musique. Et s'il est déjà à la tête d'une belle collection, c'est qu'il n'est pas très regardant sur la provenance des pièces qu'on lui propose. Et il aura beau mettre en garde sa nièce sur les activités troubles du jeune homme, Gloria va tomber amoureuse, va vouloir vivre sa vie avec ce beau ténébreux, va vouloir construire la famille qu'elle n'a plus.
Et elle s'accroche à cette idée, a envie de croire qu'avec leur deux filles ils auront droit à ce bonheur qui leur échappe. Elle irait même jusqu'à pardonner quelques incartades. À Kayserheim, les jours passent, paisibles. du coup, le danger s'estompe. Faut-il creuser du côté de Gio? Plutôt de celui de l'avocat en charge de l'héritage? À moins que ce ne soit Samuel qui ait laissé une quelconque ardoise avant de mourir dans l'incendie de son entrepôt? Et si finalement, la peur n'était pas justifiée? Et si tout ce vent de panique n'était finalement que le fruit de l'imagination de Gloria?
On n'en dira pas davantage, de peur de déflorer une fin qui réserve bien des surprises, mais on soulignera l'habileté de la construction de ce roman. Pour reprendre l'image du puzzle, ce n'est en effet qu'en posant le dernier élément que l'on découvrira l'image d'ensemble. Effrayante mais aussi évidente!

Lien : https://collectiondelivres.w..
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Une jeune femme (et ses filles) tente de recommencer une vie tranquille, cherchant à échapper à quelque chose, laissant derrière elle un passé compliqué et des deuils difficiles. Mais peut-on faire table rase de son histoire?

Les flashbacks de l'histoire de Gloria plante un décor anodin, des personnages attachants dans leur singularité et un contexte de bonheur familial assez banal et un brin bancal. On suit tranquillement le chemin tracé par Véronique Ovaldé, en se demandant où tout cela va nous mener car on sent bien que le miroir commencer à se fêler. Plus le drame se profile, plus l'écriture se fait urgente. L'auteure s'y entend à merveille, jonglant avec l'insolite, l'humour et le suspens.

On se fait gentiment rouler dans la farine dans ce petit roman noir qui, l'air de rien, nous entraîner dans une spirale psychologique étonnante et imprévue.
Il ne faut donc rien en dire. Peut-être simplement une jolie mise en scène de la maternité, avec cette mère attentive à ses deux filles. L'impact de l'éducation est aussi à retenir, dans les fêlures de manque d'amour et les conséquences psychologiques induites.

Bien, ce petit livre! Qui s'arrange bien avec une certaine moralité!
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