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Capitaine Victor Coste tome 4 sur 4
EAN : 9782749942285
430 pages
Michel Lafon (07/04/2022)
  Existe en édition audio
4.46/5   4512 notes
Résumé :
Une île de l'Atlantique battue par les vents, le brouillard et la neige.

Un flic qui a disparu depuis six ans et dont les nouvelles missions sont classées secret défense.

Sa résidence surveillée, forteresse imprenable protégée par des vitres pare-balles.

Une jeune femme qu'il y garde enfermée. Et le monstre qui les traque.

Dans les brumes de Capelans, la nouvelle aventure du capitaine Coste se fera à l'aveu... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (619) Voir plus Ajouter une critique
4,46

sur 4512 notes
Ah, revoilà enfin Victor Coste, l'enquêteur favori des lecteurs de la trilogie 93… sauf qu'il n'est plus capitaine de police au groupe crime de la SDPJ du 9-3, mais exilé à Saint-Pierre, une petite île française perdue au sud de Terre-Neuve. Ayant voulu mettre fin à sa carrière, totalement brisé, l'homme s'est vu proposé un emploi pépère sous secret défense et vit dorénavant totalement isolé en résidence surveillée dans cet endroit qui a la particularité d'être, chaque année, entièrement englouti par des brumes tellement épaisses que, durant plusieurs jours, l'on ne voit même plus sa propre main lorsque l'on tend le bras.

Pendant ce temps, sur le continent, des jeunes filles sont victimes d'un tueur en série insaisissable, jusqu'au jour où l'une d'entre elles est retrouvée vivante dans le sous-sol d'une maison inhabitée. Etant la seule à pouvoir identifier ce « monstre » qui court toujours, elle intègre le programme de protection des témoins et se retrouve en compagnie du Capitaine Coste dans la « safe house » de Saint-Pierre-et-Miquelon au large du Canada. Ce dernier aura pour mission d'apprivoiser cette jeune femme traumatisée et incapable de parler…

Cette traque au serial-killer est un véritable « page turner » pourvu de personnages hauts en couleurs qui trimbalent tous un vécu assez chargé. Outre une intrigue haletante et parfaitement ficelée, Olivier Norek livre également des dialogues qui claquent, ainsi qu'une ambiance pesante, amplifiée par le climat austère et la brume épaisse De Saint-Pierre.

Du polar comme j'en raffole !

Un gros coup de coeur !
Lien : https://brusselsboy.wordpres..
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Le voilà, le retour de Victor Coste après la très réussie trilogie du 9.3 ( Code 93, Territoires, Surtensions ), personnage riche et contrasté que je suis ravie de retrouver, six ans après la perte d'une coéquipière qui l'a laissé brisé, dévastépar la culpabilité. Il n'est plus capitaine de PJ en Seine-Saint-Denis, délocalisé sur l'île De Saint-Pierre au large du Québec, avec une couverture, officiellement à la tête de la police des frontières.

En fait, il est « peseur d'âmes » pour le programme secret défense Protection des témoins et des repentis ( créé pour de vrai en 2017 ). Dans une safe house, résidence surveillée protégée comme un bunker, il interroge des criminels repentis voulant intégrer le programme afin de s'assurer qu'on peut leur faire confiance. Tout bascule lorsqu'il doit s'occuper d'une victime, Anna, une jeune femme type Natascha Kampusch, retrouvée par hasard dans une cave, elle y a été emprisonnée pendant dix ans. Il s'avère qu'elle est la numéro 1 d'une série de femmes enlevées, séquestrées, violées et assassinées par un tueur en cavale qui pourrait chercher à la retrouver jusqu'à Saint-Pierre.

Dès la rencontre entre Coste et Anna, s'installe une tension psychologique
intense qui ne fait que grandir crescendo jusqu'à devenir oppressante. Fidèle à lui-même, Coste se montre à la fois empathique et tête brulée, sauf que l'empathie, il faut s'en méfier lorsqu'on est flic car elle ouvre à des sentiments parasites. D'autant que le personnage d'Anna est formidablement insaisissable d'ambivalence. Seule rescapée d'un tueur en série impitoyable, elle a survécu, elle, dix ans entre ses griffes là où les autres victimes n'ont tenu en captivité que quelques semaines.

Olivier Norek nous fait vriller le cerveau : comment a-t-elle survécu ? quelle a été sa relation avec le tueur ? qu'a-t-elle dû accepter pour survivre ? aidera-t-elle efficacement Coste à traquer le bourreau avant qu'il ne les trouve ? Cela fait longtemps que je n'avais rencontré un personnage de
victime aussi riche et complexe dans un polar, obligeant le lecteur ( et Coste ) à se départir de tout jugement moral pour essayer de percer le mystère Anna et essayer de comprendre qui elle est vraiment, au-delà de la fascination qu'elle peut susciter.

Le scénario repose sur une construction efficace et habile qui pousse le lecteur dans des retranchements qui lui font craindre à chaque instant que cela bascule dans le mauvais sens tant Coste est troublé par Anne. Une menace opaque infuse, bien aidée par le décor singulier De Saint-Pierre qu'Olivier Norek utilise avec un sens du détail très immersif. Toute la dernière partie de la traque haletante entre Coste et le tueur se fait dans les brumes de Capelans, les brumes les plus denses du monde, phénomène climatique qui s'abat sur l'île de juin à juillet suite au choc thermique entre le Gulf Stream et le courant du Labrador. Trois semaines durant laquelle lorsqu'on tend son bras, on ne voit pas sa main. Décor et ambiance renforcent chaque action de cette course contre la montre dans la brume.

Un excellent thriller, très au-dessus du lot, qui m'a totalement embarqué… même si, au vu du tombereau d'éloges couronné par le Prix Babelio, je m'attendais à être plus estomaquée. C'est toujours le souci lorsqu'on lit un roman avec d'énormes attentes.
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Qu'on se le dise , Olivier Norek effectue un retour en force aprés s'être quelque peu égaré, à mon avis , avec les romans qui ont suivi la parution de la trilogie du 93 , moins percutants , même si la barre était placée " haut "..Heureux hasard , ce retour aux sources nous permet de retrouver le capitaine Coste , dont on avait perdu la trace . Il faut dire qu'il était loin , sur l'île Saint - Pierre , isolé pour mieux exploiter les ressources que pouvaient lui offrir des ...repentis . Mission " top secret " s'il en est ...
Malgré cet isolement , le monde continue de tourner , les hommes continuent de s'adonner à des atrocités auxquelles il semble malheureusement difficile de mettre un terme . La mission est redoutable car , à tout moment , le danger peut s'extirper des brumes de Capelans ...surtout lorsque Anna....Mais je vous laisse le plaisir de la découverte de ce roman bien maîtrisé tant au niveau de l'intrigue que de la psychologie des personnages avec ce brin de subtilité auquel Olivier Norek nous a habitués. Pas de " linéarité " mais des petites incursions qui font basculer le " prévu " dans " l'imprévu ", des rebondissements du plus bel effet .Une belle réussite, vraiment , comme en témoignent la grande majorité des élogieuses critiques des amies et amis babeliotes . Pour ma part , je ne puis que joindre ma voix à cette pluie de louanges ....et vous inciter à vous " lancer " , si ce n'est déjà fait ....Mais les vacances arrivent ...
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Si nous lisons pour vivre mille vies en une, je lis peu de policiers ou de thrillers parce qu'ils me font voir la vie en trop noire. Mais de temps en temps, quand je sens que l'histoire, les personnages ou l'ambiance me permettront de m'évader sans trop me brusquer, je trouve agréable et intéressant de plonger de l'autre côté du miroir. Une manière aussi d'approcher les vies de ces hommes et femmes qui veillent sur nous. L'ambiance de celui-ci m'attirait et je savais, pour avoir lu précédemment Surface, que l'auteur a l'avantage de raconter ce qu'il connaît avec une plume efficace et des personnages habités. J'ai donc succombé et j'ai bien fait car, d'après mon souvenir de lecture qui date un peu, j'ai trouvé ce roman un cran au-dessus : il m'a semblé que l'histoire coulait mieux, avec des personnages plus naturels, et un peu plus de profondeur à l'intrigue. Plus de finesse.


Ici, un homme semble enlever des adolescentes et jeunes femmes depuis des années sans qu'on ait pu encore l'identifier et l'arrêter. L'enquête a déjà épuisé un flic lorsqu'on retrouve enfin une victime encore en vie… Pour la convaincre de délivrer des informations permettant d'arrêter son bourreau, et de retrouver les autres victimes ou même leurs corps, on la fait intégrer un programme de protection des témoins. La magistrate en charge du dossier décide alors de l'envoyer le plus loin possible du coupable, et sous la garde d'une personne avec qui elle se sente assez en sécurité pour parler : un flic brisé par les scénarios des romans qui l'ont mis précédemment en scène, le capitaine Coste, à qui l'on avait offert un poste secret défense pour lui permettre de se reconstruire… Et dont la mission n'était en aucun cas d'être l'ange-gardien d'une victime. Une cohabitation pleine de surprise qui rouvrira de vieilles blessures, et prouvera que la violence peut parfois côtoyer la plus grande humanité - mais qu'elle n'est pas à prendre à la légère, toujours symptomatique d'un grain de sable dans l'engrenage.


Ce fut un véritable page-turner pour moi, il nous offre de multiples rebondissements allant du prévisible au beaucoup moins prévisible, même si l'auteur a la gentillesse de semer des indices dans son texte pour nous faire participer - et peut-être trembler un peu plus. Les personnages sont loin d'être lisses et obéissants, c'est parfois peu rassurant mais il faut bien avouer que ça satisfait chez le lecteur une certaine idée de la justice… qu'il serait évidemment dangereux de cautionner, mais qu'en tant qu'êtres humains on peut parfois comprendre. J'ai aimé ce dosage entre l'intrigue et les personnages : Il nous fait craindre mais pas trop, nous montre la noirceur mais pas au point de faire des cauchemars tant tout est équilibré, contrebalancé. Comme si on était en sécurité avec ce drôle de flic, qu'il pouvait tout régler et que donc la vie n'était pas si noire. Sous contrôle, avec un flic qui ne semble plus l'être tout à fait.


Les personnages sont plutôt bien définis, l'ambiance brumeuse sert assez bien l'histoire. Au-delà de l'histoire, des personnages et de la plume, c'est un bel hommage à ces hommes et femmes qui rendent notre monde plus sûr : Olivier Norek laisse entrevoir l'impact de ce métier sur la vie de ces policiers, les ravages sur leurs santés physique et morale. Ces maisons qui leur permettent de se reposer, de se reconstruire après que des épreuves les aient brisés ; avant de retourner au feu courageusement, inlassablement. Et, cerise sur le gâteau : on peut tout à fait, comme je l'ai fait, lire cet opus sans avoir lu les romans précédents dans lesquels apparaissaient déjà certains personnages. Je dirais même que ça m'a donné envie de lire les précédents… Capitaine Coste, me voici !
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Quand un auteur arrive à me faire cogiter pendant mon temps libre ( j'appelle ici temps libre tout moment où je ne lis pas ), et que je me fais tous les scénario possibles dans ma tête... c'est qu'il a gagné.

Je trouve que la série des Costes gagne vraiment en intensité a chaque tome. Et là, Olivier Norek atteint des sommets avec la trame de son roman. Il est complexe , documenté, avec certains passages qui piquent, mais surtout en maître du Polar, Norek balade le lecteur.

Les personnages sont tellement bien travaillés, et Coste en personnage torturé est incroyable, et surtout tellement humain.
C'est également sans compter sur la plume addictive, et agréable de l'auteur.

Pour bien comprendre le côté tourmenté de Norek, il est pour moi important de lire les tôles précédents.

En tout cas j'ai adoré cet opus qui montre une fois encore le grand talent d'Olivier Norek
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critiques presse (3)
LeJournaldeQuebec
05 juillet 2022
Connaissant succès après succès avec ses polars addictifs au possible, l’ex-capitaine de la police judiciaire française devenu auteur de best-sellers Olivier Norek ramène le capitaine Coste au premier plan dans son nouveau livre, Dans les brumes de Capelans. Cette histoire enveloppée de mystère se déroule en bonne partie dans l’archipel de Saint-Pierre-et-Miquelon, minuscule territoire français au sud de l’île de Terre-Neuve.
Lire la critique sur le site : LeJournaldeQuebec
LeMonde
04 mai 2022
Dans les brumes de Capelans est un excellent thriller qui réserve une surprise finale de taille et livre une réflexion sur la reconstruction des victimes et le droit à une seconde chance, thèmes majeurs dans l’œuvre de Norek, notamment dans Entre deux mondes et Impact.
Lire la critique sur le site : LeMonde
Lexpress
22 avril 2022
L'ancien policier publie "Dans les brumes de Capelans", qui se passe à Saint-Pierre-et-Miquelon. Un septième roman en noir sur blanc, sidérant.
Lire la critique sur le site : Lexpress
Citations et extraits (430) Voir plus Ajouter une citation
Là, dans cet ancien sanatorium devenu refuge, posé au milieu des quatre-vingts hectares de verdure, des flics comme des maisons en ruines, hommes et femmes en lambeaux, étaient accueillis, le temps d'y sevrer une addiction, d'y apaiser une dépression, d'y oublier l'accumulation d'événements traumatiques qui font une carrière, même courte.

Du sang partout sur leurs souvenirs, de la peur non évacuée, persistante dans l'organisme, des gamins abattus pour une mauvaise parole, des morts inconnus encastrés dans des voitures, les familles qui vont avec, leurs regards, leurs reproches qui cherchent un responsable, , des pièges tendus à la nuit tombée, des collègues morts pour la France ou pour pas grand-chose, une minute de silence pour leur dire au revoir et passer au drame suivant, sur une toile de fond d'insultes au quotidien, d'absence de considération, d'insécurité, de vies de famille brisées, , d'ultra violence devenue ultra banale, ceux et celles qui avaient souvent plongé le regard au fond du canon de leur arme de service tentaient ici de retrouver un souffle, un peu de confiance, un peu d'espoir, une renaissance, avant de repartir au feu.
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L’ouragan : En grandissant, leur sommet se para de longues crètes qui s’allongeaient et barraient l’océan, parallèles à l’horizon qui disparaissait sous le temps tourmenté. Toujours plus hautes, les vagues semblaient vouloir se décrocher de l’Atlantique pour rejoindre le ciel, et, à leur point culminant, fonçant droit vers la terre, elles venaient furieuses, exploser dans un tumulte blanc contre les rochers qui ceignaient la plage, donnant de l’océan l’impression qu’il atteignait son point d’ébullition...
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Le jour où je lui ai dit que je voulais vivre avec lui, hors de l’enclos, il m’a juste répondu : « Fais attention. Tu n’es pas si importante que ça. Je pourrais en préférer une autre. ». J’aurai dû être terrorisée, à la place j’ai été vexée et je n’ai rien voulu d’autre que lui être encore plus soumise, pour le satisfaire, pour qu’il m’aime aussi. La plupart des femmes battues restent chez elles, non ? Et elles n’ont de cage que l’emprise de leur bourreau. Il n’y a même pas besoin de barreaux pour retenir quelqu’un.
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Il n’avait d’ailleurs jamais compris pourquoi on interdisait l’abus d’alcool, de cigarette et de chocolat dans les maisons de retraite pour faire payer aux vieilles personnes le prix de quelques mois ennuyeux de vie supplémentaire. Et pourquoi ne pas les atomiser aux champignons hallucinogènes et au cannabis ? C’est toujours plus agréable que la télé fixée au mur de la chambre qui vous regarde mourir une émission après l’autre, pensait-il.
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Là, dans cet ancien sanatorium devenu refuge, posé au milieu de quatre-vingts hectares de verdure, des flics comme des maisons en ruine, hommes et femmes en lambeaux, étaient accueillis, le temps d'y sevrer une addiction, d'y apaiser une dépression, d'y oublier l'accumulation d'événements traumatiques qui font une carrière, même courte.
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