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Jean-David Morvan (Autre)Damien Geffroy (Autre)Facundo Percio (Autre)Arnaud Locquet (Autre)
EAN : 9782344039533
144 pages
Glénat (27/01/2021)
4.07/5   27 notes
Résumé :
Aussi charismatique que cruel.

Récemment mis en lumière par la série Mindhunter, Ed Kemper est un serial killer qui a fait trembler l'Amérique. Enfermé à perpétuité, cet individu diagnostiqué comme un dangereux psychopathe est l'auteur de multiples meurtres tous plus sordides les uns que les autres. Dans les années 1970, ce tueur en série a perpétré pas moins de 10 meurtres, dont celui de sa mère et de ses grands-parents. Né le 18 décembre 1948, Edmun... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (9) Voir plus Ajouter une critique
Cette collection est censée ne pas glorifier ces sérial-killers mais nous montrer comment ils le sont devenus afin d'en débusquer d'autres qui sont dans la nature (estimé à un peu près un millier à l'échelle des Etats-Unis).

Là encore, on se rend vite compte que les parents n'ont pas bien fait leur travail d'éducation et d'amour en privilégiant certains enfants au détriment d'autres. Ces souffrances de l'enfance peuvent expliquer ces perversions contre les femmes.

Enfance traumatisante conduisant à s'exercer sur des animaux domestiques avant de s'attaquer aux proches (ses grands-parents). A noter une mère harpie qu'il finira par tuer. Je me suis dis que des innocentes victimes ont payé pour cela et c'est tellement injuste.

Comprendre comment fonctionne un sérial-killer pourra permettre une politique de prévention. Il faut éradiquer ce mal endémique afin de se sentir en sécurité dans une société qui va mal.

Qu'est-ce qui caractérise finalement un tueur en série ? L'égocentrisme, l'agressivité, le besoin de domination, l'intolérance à la frustration, l'indifférence aux victimes ou encore la faiblesse du sens moral. Bref, un comportement classique découlant de ces défauts. Un conseil : surveillez bien votre entourage car on ne se méfie assez de l'eau qui dort.

J'aime bien le récit car il n'y a pas de parti pris en se basant uniquement sur les faits. du coup, cela donne de la crédibilité à la démarche même si l'auteur Stéphane Bourgouin a parfois dans le passé enjoliver les choses pour leur donner un petit côté sensationnel. Il a été rattrapé par ses mensonges depuis.

J'enchaîne les titres de cette collection morbide. Il faut dire que j'ai étudié la criminologie lors de mes études de droit au niveau master et que cela m'a toujours passionné sans en faire mon métier.

Attention, je dis que c'est passionnant mais j'avoue nettement que certains passages seront très difficiles à lire sans risque de vomir. Bref, ne mangez rien avant cette lecture. de toute façon, cela vous coupera l'appétit !
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Oui, je sais, depuis certains révélations, le nom de Stéphane Bourgoin n'est absolument plus gage de sérieux, vu tout ce qu'il a raconté comme carabistouilles sur son C.V, mais il est directeur de cette collection, donc, pas le choix.

Naît-on serial-killer ou le devient-on à cause de l'environnement dans lequel on a grandi, suite aux brimades et coups sur la tronche reçues ? La question est posée.

Cette bédé qui parle d'Edmund Kemper n'a pas pour vocation de lui trouver des excuses, des circonstances atténuantes, juste d'expliquer ce que ce fut son enfance avant de devenir le serial-killer qu'il est devenu ensuite. Son enfance ne fut pas rose…

Je sais, tous les enfants brimés, battus, abusés ou qui ont tué un chat, un chien, ne deviennent pas des serial-killer, loin de là et heureusement.

ATTENTION, expliquer, tenter de comprendre un assassin ne veut pas dire le pardonner ou l'absoudre, loin de là. Juste tenter de comprendre… Si c'est possible.

Les dessins ne m'ont pas vraiment plu, ni les couleurs dans des tons bruns jaunes que l'on trouve lors de certains passages (ceux dans la prison). Et puis, toutes ces cases utilisées juste pour montrer l'arrivée de Kemper au parloir, le tout sans parole, ça fait perte de temps.

Kemper nous raconte sa vie et surtout ses meurtres comme vous et moi raconterions une histoire banale d'une journée normale de bureau, sauf que lui assassine des femmes, les viole post-mortem, les décapite, les découpe en morceaux, fait l'expérience de cannibalisme. Kemper est un homme de haute stature, on comprend que l'ait surnommé l'ogre.

Afin d'arriver au bout de cette bédé, il vaut mieux prendre du recul, se détacher de tout, sinon, le ton froid utilisé par Kemper pour parler des meurtres risquerait de vous donner envie d'aller voir ailleurs. Ce que j'ai fait souvent, puisque j'ai étalé la lecture de cette bédé sur plusieurs jours.

Non pas que le récit soit dur, j'ai lu bien pire que les meurtres de Kemper, mais jamais ce serial-killer ne fait montre de compassion, de remords, de culpabilité, rien, restant même évasif sur le traitement qu'il a réservé à certaines de ses victimes.

« La fille était hautaine, je n'aime pas les femmes, c'est à cause de ma mère, elle me rabaissait tout le temps »… Voilà quelques phrases derrière lesquelles il se disculpe de tout.

Ok, son enfance ne fut pas facile, loin de là, mais si le problème venait de sa mère, fallait le régler au plus vite et ne pas s'attaquer à des femmes innocentes, exutoire de sa colère, victimes qui n'avaient pas la poigne de sa mère et son emprise sur lui.

Une lecture assez dérangeante, surtout lorsque l'on apprend qu'Edmund Kemper participe à des enregistrements de livres pour aveugles et de l'engouement qu'il suscite auprès de certaines personnes, comme tous les serial-killer, en fait.

Ce n'est pas une lecture qui restera gravée dans ma mémoire, les couleurs jaunes brunes utilisées durant toutes les scènes à la prison m'ont donné mal aux yeux et le ton froid de Kemper m'a donné envie de le coller sur une chaise électrique ou de le frapper à la batte de base-ball…

Lien : https://thecanniballecteur.w..
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Une belle surprise.

J'ai craqué sur cette BD en solde, à 5 euros il fallait en profiter ! Mais honnêtement je ne savais pas vraiment à quoi m'attendre. J'avais imaginé que cette BD serait un simple changement de support pour raconter l'histoire de Edmund Kemper, mais c'est loin d'être le cas.

En effet la bonne surprise de ce livre, est qu'il est basé sur un entretien entre le tueur en série et le co-auteur du livre, une façon d'avoir un point de vue différent et de ne pas tomber dans la simple redit !

Grace à cet entretien, le récit prends vie de manière inédite et nous permet de nous plonger totalement dans le récit de ce tueur.

Les graphismes m'ont beaucoup plu et mention spécial au dossier en fin de BD qui regroupe tous les éléments de l'enquête.

En bref, une belle découverte, à ne surtout pas mettre entre toutes les mains. Car certains passages sont très dur sans compter les photos de scènes de crime dans le dossier spécial...

Belles lectures à tous.
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Le paradoxe de notre société vient du fait que les gens ont plus d'attirance pour les meurtriers en série que pour les saints ! D'où le nombre important d'ouvrage sur ces hommes. J'ai découvert Kemper avec l'excellente série "Mindhunter". le dessinateur le représente bien. L'intérêt de ce roman graphique très complet réside dans quelques passages, celui ou par exemple deux experts en psychologie attestent qu'Edmund est guéri. Il faut reconnaitre que son intelligence lui permet de manipuler certaines personnes aisément. Ce qui est terrifiant par contre vient de son absence de remord ou d'émotion normale, il ne conçoit pas une relation avec une femme si elle n'est pas morte... Il élude aussi toute allusion à d'autres victimes.
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"Ce que je désire ardemment, c'est assister à la mort, et savourer le triomphe que j'y associe, mon propre triomphe sur la mort des autres. C'est comme une drogue, qui me pousse à en vouloir toujours plus. Je veux triompher de ma victime. Vaincre la mort. Elles sont mortes et moi, je suis vivant. C'est une victoire personnelle."
Ed Kemper

Le récit de cette BD est glaçant. Ed Kemper est très intelligent mais il est incapable de ressentir des émotions. C'est un homme terrifiant.

N'oublions pas les victimes.
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Citations et extraits (9) Voir plus Ajouter une citation
Ce dont elle ne se doutait pas, c'est que je cultivais en moi toute la folie destructrice du sexe fort.
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Je crois que ça fatigue mon égo.
Ils savent tous de que j'ai accompli, mais is sont incapables de m'empêcher de le faire.
C'est trop simple d'analyser les choses A POSTERIORI.
Je réalise que j'ai atteint les limites de l'humanité.
Peu importe ce que je réalise, la société m'a déjà rejeté.
Et en premier lieu, ma mère.
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on jouait à la chaise électrique... ou à la chambre à gaz, quand Caryl Chessman a été exécuté en Californie ou dans le Montana.
Mais ce qu'on préférait, c'était le jeu du tapis. Ça rompait la monotonie. On n'avait pas beaucoup de jouets on s'ennuyait vite. On cherchait des occupations.
On s'enroulait dans un tapis, et la personne prisonnière devait en sortir. On ne voyait plus rien. On suffoquait. Ça nous fascinait.
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Ce que je désire ardemment, c'est assister à la mort, et savourer le triomphe que j'y associe, mon propre triomphe sur la mort des autres. C'est comme une drogue, qui me pousse à en vouloir toujours plus. Je veux triompher de ma victime. Vaincre la mort. Elles sont mortes et moi, je suis vivant. C'est une victoire personnelle. - Ed Kemper
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- Je ne comprends pas les sentiments.
- Un jour votre sœur vous a taquiné à propos d'une femme. Vous avez répondu :
- Si j'avais voulu l'embrasser, j'aurais d'abord du la tuer.
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