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EAN : 978B08GKQFHN9
Fayard (09/09/2020)
4.6/5   5 notes
Résumé :
« Voilà plus de vingt ans que, chercheur, écologue de la santé, je me bats pour que nous prenions conscience de former un tout avec la nature. La préserver, c’est préserver notre humanité, et notre santé.

Voilà plus de vingt ans que je me heurte à des murs du côté des sphères politique et scientifique, toutes deux sourdes à mes alertes répétées contre les épidémies qui nous menacent.
J’ai voulu m’éloigner du monde occidental, pour retrouver l’... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (1) Ajouter une critique
Destruction des habitats des animaux sauvages, érosion de la biodiversité des plantes cultivées et des animaux d'élevage avec perte des savoir-faire des paysans locaux partout sur la planète, déforestation, appauvrissement génétique des quelques races d'animaux standardisés d'élevage, hyperconcentrés et entassés dans des mégafermes industrielles hors-sol, envahissement des espaces sauvages par les humains partout, puis déplacements de masse en vols internationaux, entassement dans les villes (50 % de l'humanité), les épidémies se succèdent, de plus en plus rapprochées, la prochaine pandémie menace, les leçons du COVID ne semblent pas tirées. Les seules réponses sont encore plus de mégafermes pour encore plus de viandes au menu, encore plus de biosécurité qui est une impasse, les animaux circulant parfois loin, franchissant même les frontières lors des différentes étapes industrielles du naissage, engraissage, finition, abattage, ouvrant un boulevard aux éventuels pathogènes à chaque étape. Déforester pour encore plus de terres pour notre bétail nous rapproche des pathogènes qui sont abrités par les animaux sauvages. Leurs hôtes naturels disparaissant, ces virus doivent donc s'adapter à de nouveaux hôtes, les humains. Une humanité en bonne santé ne peut pas se perpétuer sur une planète appauvrie en oiseaux, mammifères sauvages, en poissons et animaux marins ; le changement climatique menace, ce n'est pas en réduisant la place des autres terriens que nous nous maintiendrons sur une planète malade de notre présence, en tous cas de moins en moins résiliente. Les services que nous rend la nature ne sont pas illimités : les rendements agricoles baissent, les déchets plastiques envahissent la terre puis les mers, nous nous nourrissons de quatre céréales (riz, blé, maïs, sorgho) de 4 ou 5 variétés pour chacune, nous sommes à la merci d'un superbug ou d'une superseed : une variété ultra-résistante que nos biocides (antibiotiques inclus) ne pourront combattre. L'humanité mange deux fois par jour minimum, c'est un fait incontournable. La faim provoque toutes sortes de désordres sociaux.
L'ouvrage propose une bonne vision top down, et met en avant les bourdes que nous avons commises depuis l'irrésistible avènement de l'agriculture, "l'organisation humaine des cycles du carbone vivant" (Vandana Shiva), la "pire erreur de l'espèce humaine", selon Jared Diamond. (https://www.discovermagazine.com/planet-earth/the-worst-mistake-in-the-history-of-the-human-race).
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