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Quand j'ai aperçu ce manga dans les rayons, j'ai fait un bond dans le passé. Je me suis retrouvée dans les années 80 quand je regardais Creamy, cette jolie chanteuse magique.
Alors j'ai pris le livre sans réfléchir tant j'étais pressée de le faire découvrir à ma fille. Je n'ai même pas vu le titre exact qui aurait du me mettre la puce à l'oreille : Dans l'ombre de Creamy.
Le manga est réécrit du point de vue d'un autre personnage. Celle qui était la concurrente de Creamy, la méchante un peu capricieuse et hystérique.
Mais là d'avoir l'histoire de son point de vue, ça change la donne. Cette fille qui était au sommet et qui se retrouve poussée vers la sortie sans ménagement. du coup mon regard sur elle a complètement changé. C'est une jolie découverte et un concept qui m' abien plu, la surprise dépassée.
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Cela faisait 30 ans je n'avais plus entendu parler de Creamy. Je me suis tellement imaginée, lorsque j'étais petite fille, lui ressembler. Je la trouvais tellement belle. Aujourd'hui encore je trouve son personnage magnifique. Emi Mitsuki a su redonner vie à Creamy, lui apportant modernité mais sans la dénaturer. Je suis réellement fan. Les inter chapitres nous racontent ce qui se passait au début des années 80 lorsque l'animé était diffusé au Japon. En France, c'est quelques années plus tard que nous avons découvert pour la première fois Creamy à l'écran. Pour ma part ce fût avec le Club Dorothée. Quelle douce nostalgie! Je me revoie chanter devant la télé avec ma brosse à cheveux en guise de micro...pampilulu pouvoirs magiques, pampilulu c'est fantastique...une belle découverte qui m'a replongé dans les souvenirs de mon enfance.
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Je connais Creamy de nom, mais je n'ai jamais regardé l'oeuvre originale, j'étais trop jeune lorsque c'était diffusé sur le Club Dorothée. Mais j'ai toujours été curieuse, j'en ai beaucoup entendu parler (j'adore le thème des Magical Girls, alors forcément...). Alors quand j'ai vu ce titre "Dans l'ombre de Creamy", j'ai tout de ensuite deviné de quoi on allait parler, le titre se suffit à lui même : on va avoir ici l'histoire du point de vue de la rivale de Creamy que j'imagine être un personnage peu apprécié dans le dessin animé. C'est par ailleurs ce qui m'a donné envie de le lire, je me suis doutée que cette héroïne, Megumi, n'était pas qu'un simple "mauvais rôle", qu'elle aussi elle avait des valeurs (sur le coup, j'ai pensé au personnage de Madoka dans Full Moon wo Sagashite, le personnage type qui paraît antipathique, mais finalement pas tant que ça). On découvre que Megumi est travailleuse, qu'elle a fait beaucoup d'efforts pour arriver où elle en est et je comprends sa position quand elle essaie de découvrir des infos sur Creamy. C'est vrai, mettons nous à sa place : une fille "magique" débarque de je ne sais où et c'est tout beau tout rose... Je trouverais ça louche moi aussi, même si je n'adhère pas à ces méthodes pour découvrir la vérité.
Du coup je ne connais pas vraiment Creamy, je ne sais pas trop d'où elle tire ses pouvoirs ni quelle est sa mission (je sais juste qu'il y a une histoire d'extraterrestres derrière tout ça) mais c'est pour cela que j'ai pu m'identifier à Megumi et que je me suis prise de sympathie pour son personnage. J'aime les personnages qui font des efforts, qui se donnent à fond, et c'est précisément ce que fait Megumi. La mangaka le mentionne dans les dernières pages bonus et elle exprime tout ce qu'on a pu ressentir dans ce premier tome. Pour moi c'est un pari réussi.
Comme quoi, on peut lire ce manga sans connaître l'oeuvre originale. C'était en tout cas le petit déclic qu'il me manquait pour regarder l'anime, j'ai maintenant très envie de découvrir le point de vue de Creamy :)
Merci à Babelio et aux éditions Kurokawa pour la découverte via masse critique !
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Depuis quelques temps, les Magical Girls semblent avoir le vent en poupe, notamment chez l'éditeur de vieilleries Black Box, qui a dernièrement publié Magical Angel Creamy Mami: Long Good-bye. Pour l'enfant que j'ai été à la fin des années 80 et au début des années 90, c'est un vrai plaisir de replonger dans cet univers qui m'a bercée.

Cependant, contrairement à son collègue, ici Kurokawa ne propose pas la version originale du manga - ce que j'aurais bien aimé au passage, mais je crois avoir lu qu'il arriverait prochainement chez Black Box -, non l'éditeur nous offre une version inédite : celle de l'histoire racontée à travers les yeux de la rivale de Creamy. Une vision ma foi originale.

Aux manettes, nous n'avons pas la dessinatrice d'origine, Akemi Takada, dont j'aime tant le trait, mais une jeune mangaka qui a une dizaine de titres à son actif depuis les années 2010 : Emi Mitsuki. Ce n'est jamais facile de reprendre l'univers de quelqu'un d'autre et encore plus quand celui-ci a la réputation d'Akemi Takada, mais j'ai trouvé que la mangaka s'en sortait avec les honneurs, reprenant certaines lignes mais sachant aussi s'en éloigner pour offrir sa propre patte. Nous allons ainsi la suivre sur 4 volumes dans de nouvelles aventures.

Un peu comme City Hunter Rebirth qui revisite l'univers de Tsukasa Hojo tout en lui rendant hommage, Dans l'ombre de Creamy fait de même en offrant une vision différente et enrichie de cet univers. Dans la série animée d'origine qui a eu un grand retentissement dans les années 1980, nous suivions une fillette aux pouvoirs magiques qui pouvait se transformer en adulte grâce à un animal ou un accessoire magique, pour faire le bien autour d'elle à travers ses chansons. Creamy mettait en avant le phénomène des idols japonaises, ces jeunes talents hyper médiatisés et markettés qui étaient voués à travailler d'arrache-pied pour correspondre à un certain idéal. La réalité était cependant bien rude derrière cet univers aux mille et une paillettes et la compétition entre idols féroce. C'est dans cet univers très concurrentiel que nous propose de plonger Dans l'ombre de Creamy.

En effet, pour revisiter cet univers Emi Mitsuki a choisi un angle plus mature que celui de la série animée d'origine qui était bien souvent toute gentille et mignonne. Ici, l'héroïne ce n'est pas Creamy mais Megumi, sa rivale. Megumi est déjà une idol installée quand débute l'histoire mais elle est en perte de vitesse et son agence cherche déjà quelqu'un pour la remplacer et relancer la machine. Ils tombent par hasard sur Creamy chez qui ils ressentent un grand charisme et ils décident de la lancer, oubliant un peu la pauvre Megumi. Mais celle-ci s'est trop battue pour en arriver là et compte bien ne rien lâcher.

J'ai beaucoup aimé redécouvrir l'histoire de mon enfance à travers le regard plus adulte de Megumi. C'était intéressant d'apprendre comment celle-ci en était arrivée là et les pensées qu'elle cachait à l'intérieur d'elle quant à son métier d'idol et ce qu'il impliquait. Megumi n'est pas juste la peste que nous présentait le dessin animé, c'est surtout une vraie professionnelle attachée à sa place de chanteuse numéro 1 et compte bien tout faire pour la garder. Ainsi, Emi Mitsuki ne nous présente pas vraiment la méchante rivale qu'on connaissait, mais plutôt la chanteuse qui a bossé pour en arriver là.

Avec elle, nous découvrons, certes un peu vite pour le moment, les terribles coulisses de cette industrie des idols représentée le directeur Shingo Tachibana. Ce dernier est juste la dernière des pourritures. Il semble totalement avoir oublié le rêve qu'il partageait avec Megumi, trop ébloui par les paillettes de ce métier, mais surtout par cette course constante à la nouveauté que l'industrie exige d'eux. Sous des dehors comiques, parce que l'autrice se moque quand même bien de ce personnage en le ridiculisant sans arrêt, il incarne en fait tous les travers de ce milieu que l'autrice ne se gêne pas pour dénoncer. Ça change de la vision quand même un peu idyllique de la série d'origine, qui lissait tout ça derrière la passion de Creamy.

Dans l'ombre de Creamy est donc loin d'être une pâle copie de la série d'origine, c'est plutôt ce qu'on appelle un "livre compagnon", c'est-à-dire une histoire qui développe un autre aspect méconnu de l'intrigue. J'ai beaucoup aimé cette orientation, ce choix et j'ai trouvé intéressant de voir "la méchante" sous un autre angle, plus réaliste et moins enfantin.

Cependant, la narration va très vite dans ce premier tome, suivant un peu le rythme du dessin animé d'autrefois. L'autrice reprend bien sûr quelques scènes clés, puisque c'est la même histoire mais vu sous un autre angle. Les nostalgiques de la série seront donc ravis de retrouver le café Creamy avec Yû et ses petits chats, Toshio, Midori ou encore les parents de Yû. La série joue à fond la carte de la nostalgie avec des petits encarts entre les chapitres sur ce qu'on pouvait trouver dans ses années-là. C'est sympathique.

Le dessin d'Emi Mitsuki surfe lui aussi sur cette vague mais l'autrice a su y insuffler une dose de modernité avec un trait plus léché. Cependant, je dois avouer que pour moi, même s'il est bien réalisé, il fait pâle figure par rapport à la poésie de celui d'Akemi Takada qui était tellement aérien.

Revisite moderne d'un dessin animé culte de mon enfance, Dans l'ombre de Creamy ose nous proposer un nouveau conte désenchanté sur une idol japonaise qui se fait voler sa place par une petite nouvelle. Loin de la caricature de la "méchante", Megumi devient une jeune femme sensible et travailleuse sous le trait d'Emi Mitsuki. J'ai autant aimé replonger dans cet univers connu que le redécouvrir sous un autre angle. Très belle réinterprétation !
Lien : https://lesblablasdetachan.w..
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« Dans l'ombre de Creamy » est une très jolie surprise, qui a un concept très intéressant : se placer plus du point de vue de Megumi, la rivale, et du coup dans le terrible monde du show-business. Vous rappelez-vous de Creamy ? En inter-chapitre, on nous rappelle ce qui se passait en ce temps là quand Creamy était diffusé à la télévision, dans les années 1980, une jolie initiative.

Le graphisme est immédiatement très beau et nous transporte dans cette histoire. Mais surtout les apparitions de Creamy sont pour nous et les autres aussi complètement magiques. Nous sommes totalement transportés dans un univers de féérie, où tout serait possible. Nos yeux sont captivés, elle est comme irréelle.

Megumi est une idole, une jeune star produit du système. Elle est aujourd'hui plus sur le déclin, mais elle est aussi devenue terriblement arrogante et prétentieuse.
Nous pouvons d'ailleurs voir la différence par rapport à ses débuts dans ses souvenirs. le directeur de Parthenon Label cherche sa nouvelle star, au grand détriment de Megumi. Néanmoins, ici, c'est différent de ce que nous avons connu, et même si nous ne pouvons pas féliciter Megumi pour son comportement, sa façon de mettre des bâtons dans les roues, de se prendre pour la reine, nous pouvons voir qu'elle est lucide, réaliste et ne ménage pas ses efforts.
Comme pour tout ce qui se fait à l'audience, elle a appris à sourire, même pour de faux, ce qui a toujours un côté gênant.

Quand Shingo tombe totalement par hasard sur Mami Creamy, il la projette sur le devant de la scène. Elle va être l'idole mystérieuse, elle fait de l'audimat, donc du chiffre, et elle a cette magie, et il ne croit pas si bien dire, qu'il recherche tant.

Nous avons donc là un super concept qui a une belle exploitation, nous donne envie de voir la suite, nous fait passer par des montagnes russes émotionnelles, mais également nous réserve des moments magiques.
Comment Creamy va-t-elle pouvoir se préserver des requins ? Et conserver sa mystérieuse identité ?
Lien : https://lesvoyagesdely.wordp..
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Creamy est un anime des années 80 qui racontait l'histoire d'une petite fille dotée de pouvoirs magiques qui lui permettait de devenir une jeune chanteuse trés populaire. de mémoire il s'agissait d'une narration linéaire sur la petite fille qui découvrait la célébrité et son impact sur ses proches. Ici la narration n'est pas linéaire et est centrée dans ce premier tome sur la rivale de Creamy. C'est plutôt intéressant de découvrir comment Megumi qui a tout fait pour devenir une chanteuse admirée et populaire, qui a permis à son manager de devenir un producteur reconnu, se sent abandonné quand celui ci reporte son "amour" sur la jeune Creamy. Jalousie, sentiment d'impuissance, tout cela est évoqué au travers d'un beau graphisme élégant. Creamy muette sauf quand elle chante, garde tout son mystère. Pas mal du tout.
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Avant tout, je tiens à remercier Masse Critique Babelio ainsi que les éditions Kurokawa pour ce partenariat que je désirais fortement.
En effet, je fais partie de la génération “RécréA2”, “Youpi l'école est finie” et “Club Dorothée”, donc le dessin-animé Creamy, je l'ai vu et revu. Donc quand j'ai découvert que Dans l'ombre de Creamy faisait partie de la dernière sélection Masse Critique Babelio, je n'ai pas hésité une seule seconde à postuler.

Comme le laisse entendre le titre, ce n'est pas Creamy l'héroïne de ce manga, mais sa rivale Megumi Ayase. Autant dans le dessin-animé, elle passait pour une méchante égoïste, autant là, on la découvre sous un jour nouveau.
Au début de sa carrière (ou un peu avant, on ne sait pas trop), elle connaissait Tachibana avant d'entrer à Parthenon Productions et tous deux se promettent de devenir ensemble les vedettes de la maison de production.
Tout semble bien partie et Megumi est numéro un des ventes pendant un temps, mais dès que sa carrière commence à décliner, Tachibana la laisse tomber comme une vieille chaussette et cherche une nouvelle vedette… c'est alors que Creamy entre en scène.

J'avoue que lorsque j'étais enfant, je détestais le personnage de Megumi, mais maintenant que je suis adulte et à la lumière de son passé commun avec Tachibana, je la comprends mieux… d'ailleurs, c'est également ce que la mangaka explique dans sa postface. Je me suis tout à fait retrouvée dans sa relation avec les héroïnes de cette saga.
J'ai même trouvé Megumi touchante. J'aime aussi son côté travailleuse, elle sait qu'on n'a rien sans rien et elle se donne les moyens d'y parvenir, même si sa manière d'évincer ses rivales n'est pas toujours très sympathique.

Les dessins font très années 80, pourtant, ce manga est sorti en 2019 au Japon. Il est évident que c'est fait exprès, pour coller au mieux avec le style d'Akemi Takada et c'est assez réussi.
Peu importe qu'on connaisse le dessin-animé ou pas, le récit est compréhensible et est susceptible de plaire : Creamy n'est pas trop présente, et chaque personnage est amené dans l'histoire de manière fluide.
J'ai bien aimé cette lecture, ça m'a replongé dans de bons souvenirs.
Lien : https://psylook.kimengumi.fr..
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Nostalgie quand tu nous tiens...
Heureux de retrouver Creamy sous un nouvel angle mais tout en respectant l'histoire qui a fait vibrer mon adolescence. Malin et réussi ! J'attends la suite. Il ne manque que la bande originale pour faire revivre l'original !
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Je salue le travail d'interprétation de la mangaka qui est pertinent et qui cadre bien avec l'histoire originale. D'ailleurs on retrouve tous les éléments du dessin animé, ça a fait remonter beaucoup de souvenirs. Concernant la partie graphique là encore, chapeau bas ! C'est excellemment bien dessiné, on retrouve vraiment les « traits » connus des tous les personnages et la mise en page est fluide. Je suis admirative.

Vous l'aurez compris, je me suis vraiment régalée avec cette nouvelle interprétation de l'oeuvre originale. Megumi (Chantal pour moi ^^) est une héroïne attachante malgré ses « crises » que l'on comprend mieux. Quant à Creamy, elle y apparait ici inaccessible presque éthérée. Ce qui est amusant, c'est qu'on a presque envie que Megumi réussissiez à démasquer Creamy !

Dans l'ombre de Creamy est une excellente adaptation qui saura parler aux adultes et pourquoi pas, donner envie aux plus jeunes de découvrir cette magical girl d'un autre temps ! Et ce qui m'a énormément plu aussi sont les petits bonus en aparté qui retracent les sorties de l'époque (année 81/83, etc.) que ce soit en dessins animés ou bien en invention comme la Famicom ou le Rubik's cub.
Lien : https://songedunenuitdete.co..
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Tout est centré autour de Megumi, de son point de vue, et malgré les déconvenues (et certaines actions peu reluisantes), la star n'est pas montrée comme « la méchante » de l'histoire. On ne peut pas dire non plus que ce soit un personnage hyper attachant – pour le moment tout du moins. Bien qu'elle ne soit pas montrée sous son meilleur jour (arrogance, jalousie…), au moins elle ne baisse pas les bras et ne se laisse pas faire !

Le graphisme est vraiment beau et colle parfaitement à l'ambiance shôjo/magical girl. le dessin est d'ailleurs franchement magique lorsqu'il s'agit de Creamy – comme si Emi Mitsuki voulait nous ensorceler au même titre que les fans alors qu'ils découvrent l'étoile montante de Parthenon.

Vous n'avez pas besoin de connaître Creamy, merveilleuse Creamy sur le bout des doigts pour lire cette nouveauté, mais il est sûr que vous apprécierez d'avantage votre lecture en connaissant l'oeuvre originale.
Lien : https://error404.fr/ombre-cr..
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