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EAN : 9782381961538
480 pages
Monsieur Toussaint Louverture (19/04/2024)
4.43/5   210 notes
Résumé :
Lorsqu’en 1871, la désargentée et intrépide Philomela Drax reçoit une lettre de son richissime grand-père déclarant qu’il craint pour sa vie à cause d’une famille peu scrupuleuse, les Slape, elle se précipite à la rescousse.
Mais le temps presse, car Katie Slape, une jeune femme dotée d’un don de voyance et d’un bon coup de marteau, est sur le point d’arriver à ses fins…

Démarre alors une traque endiablée, des rues poussiéreuses d’un village du... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (86) Voir plus Ajouter une critique
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Un roman coup de poing, une véritable pépite, une lecture jubilatoire, malgré le sujet du roman, C'est l'histoire de Philomena , qui n'a connu que la misère, sa mère veuve, travaille comme couturière, pour un salaire de misère,à peine de quoi survivre. Un jour une missive arrive du père de cette dernière, un père qu'elle n'a pas vu depuis des années Un homme vieux, maltraité , par la famille Slape, composée de sa bru, de son nouveau mari et de Katie. Ils ont comme seul bute, récupérer le pactole du grand -père . Il lance un appelle à l'aide, il est conscient que ces personnes sont prêtes à tout , même de l'assassiner, Philo part pour lui venir en aide, A partir de ce moment tout par en vrille . L'histoire est plantée. Katie, cette personne redoutable, sent tout de suite l'arnaque. Ils arrivent à s'enfuir avec l'héritage de Philo . Une course à la montre commence, Katie et sa famille, trois personnes détestables , une seule envie, les éliminer. Katie avec ses dons de voyance, va attirer le plus de personnes chez eux, pour les démunir, de tous leurs biens. Des meurtres en série, plus ignobles les uns des autres, violence, hémoglobine, rien n'est laissé au hasard dans les descriptions. L'histoire tourne principalement autour de Philomena . Cette jeune fille prude, aimable , toutes les qualités qui font d'elles une personne totalement attachante. Contrairement à Katie cet être tombé dans les méandres de la folie , cet fille est un monstre, et le mot est faible . Chacune ont un but, Philomena vit de vengeance, Katie rêve de meurtres d'argent, et de retrouver Philo, rien ne pourra l'arrêter. Philo arrivera t'-elle à atteindre son but, ? Je m'arrête la pour ne pas spoiler l'histoire. L'auteur nous plonge dans un univers macabre , terrifiant, glaçant, suffocant,, mais nous tombons totalement en addiction. Une histoire hors norme des personnages haut en couleurs , un rythme effroyable, un suspens insoutenable, au bord de l'apoplexie. Les chapitres sont courts, entraînant une lecture percutante . Une histoire qui m'a donné froid dans le dos, je me suis laissée envoûter , dés le début dans cet univers, jusqu'au twist final, explosif comme le récit. J'avoue qu'un coté psychopathe à du se développer en moi, depuis cette lecture, les scènes de meurtres ne m'ont pas mis mal à l'aise , justement cela donnait du piment à l'histoire .Une fois commencé, vous l'avez compris , il est impossible de le lâcher
Comment faire un retour d'un tel roman, tout est bout ,un sans faute, un auteur irremplaçable dans son domaine , il nous a quitté trop tôt, mais a laissé de véritable trésor littéraire à ses les lecteurs.
Un grand merci à l'équipe babelio et aux éditions MONSIEUR TOUSSAINT LOUVERTURE , pour l'envoi de ce roman , dans le cadre d'une masse critique privilège.
A LIRE ABSOLUMENT
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Comme a son habitude, la maison d'édition Monsieur Toussaint Louverture a fait un travail plus que remarquable avec la couverture de ce roman. Une fois le roman fini, je prends grand plaisir à la scruter a nouveau.. tous les détails y sont.
Néanmoins, cette couverture, enfin plutôt l'image centrale m'a cruellement fait penser a Carrie de Stephen King. ( Sachant en plus que la femme du Maître avait écrit a quatre main avec McDowell ils se sont probablement croisé un jour. ). Mais Katie ne ressemble absolument pas a Carrie, ni dans le personnage, ni dans le roman en lui même.

Après cette couverture extrêmement soignée, le contenu du roman est également d'une très grande qualité. Comme l'auteur l'indique lui même, c'est son roman le plus horrifique, et qu'il a pris beaucoup de plaisir à l'écrire... Et bien moi, j'ai pris beaucoup de plaisir a le lire... Enfin plutôt a le dévorer.

J'ai quand même pris un peu peur car pour la saga black water je n'ai pas trouvé de fin, et comme je voyais défiler les pages sans que le final n'arrive, j'ai cru que McDowell nous rejouai le même tour. Mais que nenni !! Ici, il y a bien une fin et heureusement je dirais.

J'ai très clairement adoré ce roman, qui est a deux doigts d'être un coup de coeur : c'est sanglant, certains passages sont décrits avec moults détails, et les personnages sont extrêmement bien travaillés. Tout comme l'écriture de l'auteur qui crée une atmosphère bien particulière.
J'ai juste regretté un final un peu abrupte.

Vivement que la maison d'édition fasse paraître de nouvelles pépites.
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Nul doute que si Katie avait vécu de l'autre côté de l'Atlantique, 100 ans tout rond après, elle aurait sans cesse chantonné le tube de 1963 de Claude François. Si j'avais un marteau, je cognerais le jour, je cognerais la nuit, j'y mettrais tout mon coeur… Michael McDowell nous emmène aux États-Unis en 1863, là où le personnage-titre sévit, à frapper violemment de son outil les têtes des femmes riches qui ont le malheur de croiser son chemin.

Son adresse et son impulsivité à cogner plus vite que son ombre ne sont pas ses seules singularités. Katie est une voyante au don exceptionnel, capable de sentir le futur de ceux qui la croisent de (trop) près, et même de flairer la somme de billets qu'ils ont dans leurs poches. Deux « talents » qu'elle contient difficilement, sachant qu'elle est aussi brutale que bête à manger du foin.

Cette jeune femme est un tel phénomène qu'elle a donné le nom à ce roman alors qu'elle n'en est pas l'héroïne principale. Philomela (surnom Philo) Drax est le coeur palpitant du récit, jeune femme sans le sou qui va voir le destin subitement animer sa vie, et pas mal s'acharner aussi. Une belle personne, discrète, aux belles valeurs, qui va se retrouver confrontée à la violence en croisant le chemin de Katie qui est accompagnée de son père et de sa belle-mère (au même tempérament, qui se ressemble, s'assemble…).

Michael McDowell aime tout particulièrement raconter des histoires qui nous ramènent aux temps passés des USA. Blackwater débutait en 1919, Les aiguilles d'or se déroulait en 1882, Katie prend place en 1871. Autant dire que les univers se rapprochent, l'écriture également.

Ce roman a été édité initialement en 1982, juste un an avant Blackwater. Autant dire qu'on est dans une période particulièrement inspirée de la carrière de l'auteur. Qui n'aime rien tant que raconter des histoires de famille au sein de fictions historiques.

L'éditeur présente le roman comme une rencontre de Jane Austen et Stephen King. C'est plutôt drôle, et assez bien vu. On est en plein dans le genre d'histoires populaires qui faisaient fureur au XIXe siècle, mettant en scène des histoires familiales, avec des personnages confrontés à l'horreur qu'on suit dans leurs quotidiens chamboulés.

On s'attache vite à Philo, avec passion, et on frissonne face à l'accumulation de ses malheurs, mais en ouvrant aussi de grands yeux face à ses coups de chance qui vont chambouler sa vie. Un très beau personnage, dont on prend fait et cause, et dont la sobriété détonne avec le caractère cruel de Katie.

L'écrivain aime dessiner des personnages atypiques, souvent déviants, au sein d'une ambiance qui nous fait littéralement voyager dans le passé. McDowell est un raconteur, entièrement au service de ses protagonistes, qu'il fignole avec soin, même dans leurs pires traits.

450 pages d'immersion qui nous font vivre intensément les scènes et ressentir les odeurs, à se retrouver plongés au sein même des drames et des tensions. Avec, comme Blackwater, cette pointe de fantastique à peine esquissée, qui ne fait que renforcer l'étrange attrait qu'on ressent à cette lecture qui reste pourtant bien ancrée dans la réalité.

De la fiction, dans sa plus belle des définitions populaires, avec comme objectif premier de divertir le lecteur. Ce qui n'empêche pas l'auteur d'avoir l'ambition de traiter son histoire avec soin, de travailler son écriture pour qu'elle soit d'une fluidité rare, tout en ayant l'ambition d'une plume enlevée. Pas loin d'être un joli tour de force.

Avec cette histoire, comme toutes celles de l'auteur, on ne sait jamais ce qui nous attend la page suivante, un moment de grâce ou une scène de pure violence, de bonnes ondes ou les pires vilenies. Un grand huit émotionnel, prenant et parfois effrayant. Surprenant toujours, jusqu'aux derniers mots de la dernière phrase du roman !

Katie est une nouvelle réussite, mélange de fiction historique et d'histoires de famille. de l'aventure, de l'émotion, des rebondissements étonnants, des passages cocasses et décalés, de la tension, et une belle peinture des milieux argentés du XIXe. Tous les bons ingrédients qui font une lecture populaire de qualité et démontrent une fois de plus le formidable talent de raconteur d'histoires de Michael McDowell.

Un mot pour saluer la nouvelle oeuvre d'art de Pedro Oyarbide bien mise en valeur par l'éditeur Monsieur Toussaint Louverture. Une couverture magnifique, à ranger dans la collection en cours des oeuvres de McDowell (trois autres romans suivront).
Lien : https://gruznamur.com/2024/0..
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Lectrices, Lecteurs

Soyez les bienvenus.... Ou pas.....
Entrez.... Ou pas.....
Chez :

KATIE JEPSON.
La meilleure voyante à propos des questions d'amour, de santé, d'affaires juridiques, d'amis perdus de vue, de mariage, de divorce, de testaments contestés, de contrats, de droits de propriété, d'objets égarés, d'associés, de voyages et d'affaires commerciales.
Mademoiselle Katie défie les lois du monde : elle donne des noms, fait des prédictions du berceau à la tombe. Ladies 25 ¢. Gentlemen 50 ¢. Lecture à partir d'un cheveu 1 $. À l'étage du N° 251, Christopher Street.

Si le coeur vous en dit, ou si le courage vous y pousse, allez-y mais n'omettez pas cet excipit, judicieusement placé, signé de l'auteur lui-même : « KATIE CONTIENT Certains DE MES MEURTRES LES PLUS EFFROYABLES.C'EST SANS DOUTE MON LIVRE LE PLUS CRUEL.C'ÉTAIT TRÈS AMUSANT À ÉCRIRE. » MICHAEL McDOWELL [1950-1999], il aurait pu être un incipit mais peut-être auriez-vous rebroussé chemin, et c'eût été bien dommage....
Car pour ce nouvel opus des ouvrages de Michael McDowell publié par les Éditions Monsieur Toussaint Louverture, on pousse ou plutôt on tire la porte, ou la couverture, en disant que ce nouveau titre va mettre le feu partout, et c'est la cas.
Comme à leur habitude la quatrième de couverture recèle des indices subtilement dessinés et qui vous peuvent vous mettre sur la piste, un peu comme cette chronique d'ailleurs....

Car difficile de parler de ce livre, sans gâcher le plaisir des futurs lecteurs...
Alors que vous soyez Ladies, ou Gentlemen inutile de sortir quelques cents pour que je vous dévoile l'avenir de cette histoire...
Nul besoin de mèche de cheveux,
Nul espoir que je vous livre, ou vous lise votre avenir livresque dans les lignes de la main, les réponses sont dans les lignes de ce livre.
Et le lignes vont défiler, à la vitesse d'un train à vapeur de la West Shore Line assurant La liaison entre Saratoga et New York...
Et mieux vaut prendre le train plutôt que le bateau, quoique.... À vous de voir...
Car une fois l'histoire mise sur les rails de main de maître par l'auteur, nul ne risque de dérailler... Quoique dérailler dans une acception plus familière pour parler de folie, folie jusqu'à la rage.
Tiens, la rage comme celle que pourrait vous transmettre un chien aux crocs acérés, qui viendraient se planter dans votre jambe, là c'est plutôt une écriture acérée qui vous prend à la gorge pour ne plus vous lâcher...
Pour ceux qui connaissent l'écriture de l'auteur on est en "famille" avec les Drax et les Slape, ces deux familles que le destin va faire se croiser soit par intérêt, soit par hasard, il se peut qu'un grain de sable vienne se glisser dans les rouages du destin, à défaut d'un sac de sable...
Parfois le destin amène à la vengeance, la vengeance fait perdre toute notion de la réalité, à en devenir marteau...

Mais rappelez-vous cette épigraphe : "Vous pensez que l'argent est l'unique motif des tromperies et des diableries en ce monde. Combien d'argent le diable a-t-il gagné à duper Ève ?" (Herman Melville, le Grand Escroc)
Et finalement le diable se cache dans les détails...
Mais ne prenez tout au pied de la lettre, car parfois les lettres sont porteuses de bonne nouvelles, et pas seulement des appels du pied qui se terminent mal.., à moins que ce soient des pelles au pied, mais pour cela il vous faudra creuser dans l'histoire...
Voilà le temps de votre consultation de voyance est écoulé...
Il me reste à prendre congé, et sur ces paroles gibet... Pardon j'y vais...

Mais je vois un bon moment de lecture, je vois des rebondissements en série, je vois une forme d'addiction mais sans effet sur votre santé, et pour finir sachez que ce roman est inspiré librement d'une histoire vraie celle de la famille Bender, surnommée les "Bloody Benders", une famille de tueurs en série qui possédait une petite épicerie-quincaillerie et une auberge dans le Kansas...
Voilà, peut-être, qui achèvera tout simplement de vous convaincre, et non pas vous achèvera tout court...
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Les éditions Toussaint Louverture poursuivent la traduction de l'oeuvre de Michael McDowell, avec des livres de poche aux couvertures toujours aussi belles !

Quant au roman lui-même, il se lit d'une traite, parfois avec jubilation.

Katie se déroule en 1871, aux États-Unis. le prologue (qui a lieu huit ans plus tôt) donne le ton : la jeune Katie est une fillette égoïste et insensible. La Katie adulte ? Toujours aussi égoïste et insensible, voire cruelle, dans une famille de voyous pas très intelligents mais hargneux et rusés.

Pourtant l'héroïne du roman, au sens traditionnel du terme, est Philo, qui a le même âge que Katie.

Philo survit difficilement avec sa mère veuve, Mary, dans une petite ville de l'Est des États-Unis. L'argent vient à manquer. Bientôt, elles ne pourront plus rembourser l'hypothèque et elles vont être expulsées. Dès le début du récit, Philo est entourée d'une galerie de personnages aux caractères marqués qui donnent beaucoup de sel à l'histoire grâce à une plume ironique. On sent que l'auteur s'est amusé à les faire vivre.

Un jour, Mary reçoit une lettre de son père, le grand-père de Philo, qui avait coupé les ponts après le mariage de sa fille qu'il désapprouvait. Il appelle à l'aide : la femme de son fils décédé (le frère de Mary) s'est remariée avec un homme qui a une fille adulte, une certaine Katie (oui, il s'agit de la même Katie). Il est invalide et maltraité. Il subit la pression du couple et de leur fille Katie pour changer son testament en leur faveur. Il craint pour sa vie, et implore Philo, qu'il n'a jamais vu, de venir le secourir. Philo accepte (elle est gentille, bonne et douce, notre Philo).

Ce qu'elle ignore, c'est qu'elle va se frotter à une famille de criminels avides, et surtout que Katie a des dons de voyance qui lui donnent un coup d'avance.

Les parties alternent les points de vue de Philo, raisonnable, sage, intelligente même si un brin naïve, avec celles de Katie et sa famille. Ce roman se dévore, grâce à une plume fluide qui fait renaître les petites villes rustiques et le New York de la fin du XIXe siècle, de nombreux personnages secondaires hauts en couleur et une intrigue mouvementée. À la fin de chaque chapitre, on n'a qu'une envie : lire la suite.

On passe des travailleurs pauvres de la campagne aux jeunes femmes gagnant un trop misérable salaire dans les magasins new-yorkais, des pensions de famille aux familles fortunées : l'aspect social est constamment présent en filigrane.

L'histoire de Philo est le mélange d'un roman historique, d'un thriller et d'une romance (ce n'est pas le fond de l'intrigue, mais la relation entre Philo et Henry, et surtout l'ironie dans la description des personnages secondaires, évoquent Jane Austen). Philo enchaîne les coups de chances et de malchances, à la poursuite de son héritage et de ceux qui lui ont volé des êtres chers. D'un naturel aimable, elle réalise qu'elle souhaite le mal de Katie et ses parents. Elle attire la sympathie avec ses petites failles, sa succession de catastrophes, et malgré tout elle rebondit chaque fois.

En parallèle, on se plaît à voir les tribulations de la famille du crime, celle de Katie, rusée mais pas futée, et jusqu'à la fin on se demande qui va gagner. Katie est obsédée par Philo et poursuit cette dernière de sa vindicte, entourée par un père faible et une belle-mère impuissante. Katie est sans pitié.

Pourquoi avoir baptisé le roman Katie plutôt que Philo ? Sans doute parce que Katie est le véritable moteur de l'intrigue, celle par qui tout arrive, le miroir de Philo. Une antagoniste saisissante, bien plus marquante et puissante que Philo, grâce à ses dons de voyance et son caractère hors norme.

Un très bon roman historique, avec un soupçon de fantastique et une trame thriller, sur un ton léger, parfois ironique, fort sympathique, qui m'a fait passer un très agréable moment.

Je remercie Babelio et les éditions Toussaint Louverture pour cette Masse Critique.

Lien : https://feygirl.home.blog/20..
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critiques presse (2)
Bibliobs
19 avril 2024
Après la saga « Blackwater » et « les Aiguilles d'or », les éditions Monsieur Toussaint Louverture déterrent un nouveau bonbon cruel de feu Michael McDowell.
Lire la critique sur le site : Bibliobs
SudOuestPresse
18 avril 2024
McDowell livre un tableau saisissant de la pauvreté rurale du New Jersey à la fin du XIXe siècle, et de l’abîme entre les fortunes insolentes et les travailleuses des grands magasins chics de New York. Une saga familiale glauque inspirée par les Bender, une authentique famille de tueurs en série du Kansas.
Lire la critique sur le site : SudOuestPresse
Citations et extraits (26) Voir plus Ajouter une citation
« Les Slape ne se laisseront pas attraper, et ils me retrouveront ! » (p. 249)
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John passait des journées à l'échoppe du barbier, Hannah faisait du lèche-vitrine, et Katie attendait patiemment des clients. Le soir, ils allaient au spectacle. Ils n'étaient pas recherché par la police pour le meurtre du vieil homme, ils étaient loin de Goshen et de Philadelphie, ils n'utilisaient même pas leur vrais noms. (p.151)
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« Mon Dieu, […] mais ta vie n’est qu’un long chemin parsemé de malheurs ! » (p. 130)
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Je crois qu'ils n'ont aucune morale et ne seraient capable de ressentir de remords que si le remords était tressé dans la corde qu'on leur passera au cou.
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« Si vous aviez épousé l’homme qui vous aime, vos enfants se seraient appelés Ella, Henry et Philomela. »
Ella LaFavour s’arrêta net.
« Et pourquoi ne vais-je pas l’épouser ? » [...]
« Parce que vous mourrez le jour de votre anniversaire.
— Mais mon anniversaire, c’est aujourd’hui ! »
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