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Critiques filtrées sur 5 étoiles  
« Nous pouvons aussi en prendre soin. […] »

De disparitions, de promesses, et d'amour… Entre ciel et mer.
En quête de traces. Dans une nuée d'oiseaux par-delà les océans…

Franny Stone est au Groënland, prête à suivre les sternes arctiques durant leur migration. La dernière volée…, car ces oiseaux font partie des espèces en déclin extrêmement menacées.
Les sternes « voyagent » d'Arctique en Antarctique chaque année, « la plus longue migration de tout le règne animal » !
Bien déterminée à les suivre durant leur migration et ainsi en savoir plus sur le réchauffement climatique, la jeune femme réussit à convaincre Ennis Malone, capitaine d'un bateau de pêche sur le point de prendre la mer, de l'embarquer avec son équipage à bord du Saghani.

Auprès de ces « exilés de la terre ferme », c'est l'opportunité de suivre les sternes en période de migration et vu qu'elles se nourrissent de poissons, cela présage de bonnes prises pour le Saghani.

Une expédition en haute mer pour ces marins et pour la jeune femme portant mystères et souffrances, car qui est-elle vraiment ? .
« Ce monde fait de peur qui est devenu le mien, je crains d'y survivre au moins autant que je crains de ne pas en réchapper ».

C'est alors une véritable traversée mêlant passion, conviction, motivation, manipulation, provocation, et, révélations ; source d'émotions et de découvertes.

Si l'on est attiré par la nature sauvage, les oiseaux, sensibilisé par les espèces menacées, en voie d'extinction, notre environnement et la préservation de notre belle planète, ce livre vous parlera. de même pour le milieu de la pêche et la spécificité de la vie à bord, racontés. Rien de manichéen, et c'est ce qui m'a plu aussi, tout étant bien plus complexe.

C'est aussi une histoire amenant des réflexions sur la nature humaine, la culpabilité ; sur la vie.
J'ai aimé le style, les descriptions, sublimes, le décor liant ces deux éléments, l'air et l'eau. le souffle, la vie et ses inévitables dangers. Et même s'il y a du chagrin, il y a aussi de l'optimisme dans le fond.
C'est une quête de traces conjuguant beauté et intrigue .

J'ai ressenti une belle évasion littéraire et un apprentissage. J'ai aimé les explications sur les oiseaux, les espèces menacées. Il y a tant à apprendre des comportements des animaux et de leçons à méditer.
J'ai aussi aimé ce roman pour ses résonnances à titre personnel,

« […] peut-être que l'homme n'est pas condamné à être toujours un poison ou une plaie pour la Terre. Peut-être sommes-nous encore capables d'en prendre soin. »
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Charlotte McConaghy nous offre à la fois une dystopie écologique et un conte adulte.
Dans Migrations, il n'y a plus d'oiseaux. Tous ont arrêté de chanter, les poissons se font très rares. Plus d'animaux sauvages, le parc des Yellowstone est l'une des dernières forêts de pin qui existe pourtant, tu n'entends plus aucun son. Pas de loup, plus d'ours, aucun cerf, toutes formes de vie ont été décimés.
Un temps inconnu, mais qui pourrait bien être proche de notre époque.
Un seul groupe d'oiseaux reste encore, ils vont effectuer leur dernière migration. Les sternes.
Franny veut les suivre à travers leur périple et peut-être les sauver.
80 % des espèces sauvages sont éteintes, les autres connaîtront la même destinée dans une décennie, il existe des refuges où on tente de préserver les espèces… utiles. Ceux qui pollinisent, ceux qui sont importants pour l'homme. Il reste le bétail évidemment, car il faut bien manger et puis les animaux de compagnie parce qu'ils nous permettent d'oublier que tous leurs congénères se meurent.

Sa nationalité fluctue comme les marées. Marée haute, australienne ; basses, irlandaise.

« Guette les indices. Les indices de quoi ? de la vie, ils sont partout ».

Ennis, loup de mer, chef de meute. La meute c'est son équipage. Tous dépendent de lui. S'il se trompe, si l'itinéraire n'est pas le bon pour ramener le poisson pas d'argent au retour.
Léa, Malachai, Dae, Samuel, Basil et Anik.
Chacun a leur histoire, leur raison pour travailler à bord de ce bateau, à ce moment-là. Un groupe homogène avec tous, le même point commun, le désir d'être en mer pour chercher ce qui leur manquait sur terre.
Ces exilés de la terre ferme adorent l'océan, leur navire. Chacun à leur façon vit le deuil de cette vie condamnée à disparaître. Un métier qui n'existera plus quand le dernier poisson aura été pêché.

Franny, 12 ans plus tôt, collectionne les sourires, car ils sont rares et un geste agréable à observer.

Elle refuse d'abandonner son but. Pas après tout ce qu'elle a vécu et survécu ! Son coeur sauvage en abrite un autre plus calme. Dans ce coeur plus calme, il y a la voix de son mari Niall.
Elle veut aller le plus au Sud pour suivre la migration naturelle la plus longue sur terre.
Pour cela, Franny, tu as besoin du bateau d'Ennis.
Ton âme a beau être vagabonde, tu es déterminée.
Ta place c'est là où mènent les murs aux reflets argent là où sont le sel et la mer et les bourrasques.

Les oiseaux, pour elle, incarnent la solitude absolue ou son contraire. Ils représentent au coeur de l'hiver, quand la nature est endormie, la manifestation physique de quelque chose de profond. Ils sont le temps, le monde, ils sont les distances. Les latitudes et les longitudes des distances qu'ils parcourent des endroits où Fran ne pourra jamais les suivre.

Pourquoi cette obsession ? Pourquoi ce besoin viscéral de se frotter au danger ? Fran est une énigme.
Elle a été enfermée 4 ans en prison, mais pourquoi ? Est-ce cela qu'elle fuit ou est-elle en quête d'elle-même ?
Arrivée à destination se transformera-t-elle en oiseau comme la légende qu'un garçon lui a raconté, un jour, longtemps auparavant ?
Retrouvera-t-elle sa mère qu'elle n'a eu de cesse de chercher ?

Les réponses se trouvent à bord du bateau et 12 ans plus tôt
Charlotte McConaghy choisit l'alternance de temps et de lieux pour que l'on comprenne toute la complexité de son héroïne.
Une héroïne en perpétuelle migration, constamment en mouvement. Une femme dotée de nombreuses facettes notamment une part sauvage, elle la dompte parfois, parfois cette part quasiment animale prend le dessus.

Dans ce livre, il y a du blanc neige, du bleu indigo, du noir corbeau, les becs vermeils des sternes.
Il y a les merveilles et les périls de la vie et comme parfois ils se confondent.
Il y a aussi une boîte de Pandore, un passé qu'on essaie de fuir, un futur impossible
Dans ce roman, il y a le regard des animaux plein de sagesse ancestrale
Des battements de coeur qui ressemble à des battements d'ailes de papillons pris dans la lumière des phares.

Je me souviens d'un jour où, grâce aux oiseaux, je suis revenue à la vie. Plus forte que jamais
Le doux devient amer et même le ciel aux airs d'infini te paraît parfois amer
Il te faut un horizon pour toi supporter les murs. Les murs intérieurs aussi. Ceux-ci sont très épais. Tu as entouré ton coeur d'une muraille infranchissable.

Le temps de ma lecture, je me suis sentie oiseau. Un oiseau survolant l'immensité de l'océan, me posant à terre pour écouter Fran me narrer son histoire bien plus complexe, sombre et triste que je ne le pensais. Très belle aussi.
Un conte pour adulte addictif avec ses moments angoissants, ses rebondissements, les révélations, surtout dans la seconde partie, qui te donnent envie de tourner et tourner encore les pages.

Poissons décimés, océans vidés, vous avez pris et encore pris maintenant il ne reste plus rien.

Une héroïne tourmentée, inconstante, cassée, impulsive et pourtant, tellement attachante. Quand tu auras assemblé les pièces qui composent le fil de sa vie, quand tu auras assemblé les rouages de son horloge biologique avec ce qu'il s'est passé auparavant, bien avant, puis 12 ans plus tôt puis 4 ans plus tôt ; tu comprendras toute la complexité de Franny et toutes les tempêtes qui ont décimé sa vie.
Libérée de ses chaînes là enfin elle restera tranquille.

Un conte magnifique, il faut le savourer pour comprendre le sens de cette fable. Les illusions allusions, le langage parfois imagé, et puis surtout prend le temps d'observer cette immensité de bleu et de blanc. La banquise, les icebergs qui se détachent. Je les ai entendus couler dans la mer là où aucun homme n'a encore pénétré. Un sanctuaire préservé.
Laisse-toi guider par la plume de Charlotte McConaghy et ressens. Tout. Intensément.

« le sens de la vie : notre vie a un sens très simple : il réside dans notre capacité à prendre soin des choses et des êtres et à rendre la vie plus douce à ceux qui nous entourent. »

Contrairement à la plupart des autres dystopies environnementales, celle-ci n'est ni dans l'urgence ni trop moraliste. En fait, c'est un roman tranquille. Une histoire subtile et triste d'une femme et de son chagrin.
Et c'est une histoire d'amour aussi. Pour une personne et pour une planète.
Je ne peux pas vous dire à quel point j'ai aimé ce livre.
Le début peut sembler lent, mais il est nécessaire, crois-moi, une fois que tu as passé les 150 premières pages, tu voudras savoir. Il y a quelque chose dans le personnage de Franny. Quelque chose d'indéfinissable, de brut, solitaire et confus, qui te donnent envie de savoir d'où elle vient et où elle finira. Même son âge, au départ, est impossible à deviner.

L'atmosphère créée par l'écriture de Charlotte McConaghy m'a laissé un frisson qui n'a toujours pas disparu. Elle parvient à rendre cette histoire froide, le plus simple des événements et des actions comme une brise glacée sur la nuque. Froide et pourtant tellement bleue, tellement belle.
Bien que, plutôt prévisible, je dirais que cela semble inévitable. Comme si nous anticipions quelque chose, en sachant que cela ne pouvait pas être bon. J'ai vu le point culminant du roman venir, mais cela n'a rien changé à l'impact qu'il a eu pour moi.
Lien : http://unesourisetdeslivres...
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« Les animaux meurent. Bientôt nous serons seuls ici-bas. » Ainsi s'ouvre « Migrations » de Charlotte McConaghy. Nous sommes bien sur terre, ou ce qu'il en reste. Peu à peu, celle-ci se vide de toutes les espèces animales qui la peuplaient autrefois. Une extinction de masse. Franny Stone est passionnée par les oiseaux, tout particulièrement les Sternes arctiques. Son objectif est de prouver que toutes les espèces animales ne sont pas éteintes et qu'il reste de l'espoir. « La Sterne est l'animal qui effectue la plus grande migration de tout le règne animal : elle fait l'aller-retour entre l'Arctique et l'Antarctique en moins d'un an. »

Franny embarque à bord du Saghani en persuadant son capitaine Ennis Malone de dévier de sa trajectoire pour suivre 3 Sternes qu'elle a précédemment baguées en lui promettant des bancs entiers de poissons à pêcher. Mais Franny n'est pas tout à fait la femme qu'elle laisse paraître. Au fond d'elle se cachent de lourds secrets que le lecteur découvre dans des apartés, sous forme de retour en arrière, 12 ans plus tôt, 4 ans plus tôt, sous d'autres cieux.

« Migrations » est un superbe voyage vers L'Antarctique, ce lieu un peu mythique qui ne s'atteint que par une solide volonté. le voyage que propose l'auteur est semblable à un château de cartes qui s'écroulerait au gré de l'avancée. le bateau fend les océans, et derrière lui, le monde s'effondre. Dans ce futur proche sans réelle datation, le réchauffement climatique a progressivement tué toute vie animale, transformant par extension celle des hommes. La plume de Charlotte McConaghy incarne à la fois ce monde en perdition, mais décrypte également une migration personnelle, un exode intime, une fuite introspective : celle de Franny. « Toute ma vie n'aura été qu'une longue migration sans destination, autant dire une migration qui n'avait aucun sens. Je pars toujours sans raison, juste pour être constamment en mouvement, et cela me brise le coeur en mille, dix mille morceaux. Quel soulagement d'avoir enfin un but. » Au gré des pages, Franny se raconte. le lecteur sent bien qu'elle est en recherche de paix intérieure, mais pourquoi ? Sous sa mélancolie racontée lors des évènements du passé se cachent une forme d'acceptation, un renoncement assumé, une résignation qui touche à l'intime d'une vie et à l'intégralité de son existence sur terre. « Je m'étends sur le dos, plus perdue que jamais, parce que je n'ai pas le droit au mal du pays, je n'ai pas le droit de me languir des choses que j'ai si opiniâtrement laissées derrière moi. Ce n'est pas juste d'être parfaitement capable d'aimer, mais absolument incapable de rester. » Il y a entre Franny et la nature un attachement singulier. L'auteur décrit magistralement ce lien indéfectible qui la relie par exemple à l'océan ou à toute forme d'étendue d'eau en faisant d'elle une « selquie », une créature mi-humaine, mi-phoque capable de s'immerger dans les eaux les plus froides du globe, un rituel proche d'une purification de l'âme, dont les effets ralentissent les flux sanguins, et les pensées néfastes. Franny se cherche, Franny veut aller au bout du monde pour aller au bout d'elle-même, car Franny cherche la rédemption.

J'ai été profondément émue par cette femme résiliente, mais au fond si délicate, cherchant à faire la paix avec elle-même tout en déployant cette force tenace pour accepter son passé et ses démons, se raccrochant aux promesses qu'elle s'est faites à elle-même et aux autres. Malgré le maelstrom d'un monde qui s'écroule, elle conserve cette ardeur vitale pour arriver au bout du chemin fixé, au coeur d'une nature qui bataille pour préserver son aspect sauvage et indompté. « Pourtant, dans notre mégalomanie et notre quête obsessionnelle du “sens de la vie”, nous avons oublié l'essentiel : préserver la planète qui nous a tous vus naître. »

Sous le prétexte de suivre les Sternes arctiques, Charlotte McConaghy met en lumière quelque chose de plus viscéral, de plus instinctif, mais aussi de plus impérieux : « échapper à sa prison de peau pour enfin vivre libre. » Elle le fait remarquablement bien, en vaporisant, par petites touches, les combats et les émotions d'une femme qui fait le point sur sa vie. Happé par les émotions de Franny, l'avancée vers l'Antarctique et les digressions du passé, je n'ai pu qu'être réellement charmée par la force des mots et des idées qui sont développées ici. Malgré l'angoisse que peut représenter la thématique centrale, la disparition progressive de notre terre telle que nous l'avons connue, ce récit m'a apaisée, comme si, moi aussi, il m'avait été offert l'occasion de faire la paix avec moi-même. « Quand on se lance dans l'ultime migration, non seulement de sa vie, mais de toute son espèce, on ne rebrousse pas chemin au dernier obstacle. Peu importent la fatigue et la faim, peu importe que l'espoir ne soit plus qu'un vague souvenir. Il faut aller jusqu'au bout. »
Lien : https://aude-bouquine.com/20..
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Franny a une trentaine d'années et se décrit comme une ornithologue qui a décidé de suivre la dernière migration des Sternes arctiques, ces oiseaux qui migrent de l'Antarctique à L'Arctique avant de refaire le chemin inverse en moins d'un an. Ce sont les derniers de leur espèce, et bientôt il n'y en aura plus du tout. Comme tous les autres animaux qui ont déjà disparu de la surface de la planète, ravagée par l'humain. L'ambiance est post apocalyptique, on est sur une Terre où les ours polaires n'existent plus, les loups non plus, plus de fauves dans la savane, plus de singes dans les forêts tropicales. Et pourtant, ce n'est pas une ambiance de peur ou de danger permanent, c'est plus une résignation devant les dégâts irréversibles que l'humain a causé à toutes ces espèces qui devaient résister à l'évolution, mais n'ont pas pu lui résister à lui, ce mammifère qui a condamné la planète.
Je m'attendais à beaucoup plus de lourdeur écologique (certains ouvrages sont tellement peu subtils qu'ils coupent l'envie et la motivation des débutants de la conscience écologique, il faut l'avouer), on est vraiment sur un roman qui a des choses à dire, à dénoncer aussi mais au travers d'une histoire torturée qu'on découvre par l'aventure de Franny mêlée de flash backs qui installent les morceaux d'un puzzle flou et tragique. J'ai aimé avancer dans ce périple présent et en même temps dans le passé chaotique de cette anti héroïne. Ce monde perdu m'a aussi rendu très triste. Tant d'égoïsme chez tous ces "après moi le déluge". Clairement, on est aux antipodes du feel good avec ce roman mais c'est une littérature qui fait du bien à sa manière. Elle enfonce des portes dont on nie l'existence avec mauvaise foi, elle fait tomber des murs érigés pour cacher tout ce qu'on ne veut pas voir, pas savoir, et c'est à force de graines semées partout de cette façon qu'un jour, le monde ouvrira les bons yeux. Peut-être.
Je serais bien incapable de classer ce roman, il est extraordinaire et bien trop sorti des sentiers battus, mais ce que je peux vous assurer en revanche, c'est que je vous le conseille les yeux fermés. Une ôde à la nature et à la majesté de la Terre et tous ses occupants, sans exception.
Merci à NetGalley et aux éditions JCLattès de m'avoir fait confiance à nouveau, c'était un magnifique et poignant voyage.
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Roman d'anticipation? Oui, mais avec l'impression que le futur décrit par Charlotte Mc Conaghy risque d'être vécu par tous les humains qui ont moins de moins de quarante ans en 2022. J'en ai 62 et je n'ai pas d'enfant, je ne devrais donc pas me sentir concerné. Et pourtant je ne comprends pas l'indifférence, l'ignorance, les calculs de bas étages de trop de mes contemporains. Sacrifier l'avenir parce que qu'on refuse d'admettre que les choses changent semble être la préférence de beaucoup trop de monde. Migrations est vraiment bien écrit (et bien traduit). On s'attache à Franny malgré touts ses défauts. La double histoire tragique, personnelle et écologique nous offre un roman passionnant qui se dévore. Les personnages secondaires sont tout aussi intéressants, on s'attend presque à les retrouver pour une suite.
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Franny Stone s'est fixée un objectif : suivre la dernière migration des Sternes arctiques. Pour ce faire, elle embarque à bord d'un navire de pêche dirigé par Enny Malone. À travers le parcours de cette femme désespérée, l'auteure nous offre un roman talentueux qui nous parle de folie, d'obsession, d'emprisonnement mais aussi d'espoir et de résilience. Un roman qui questionne intelligemment notre rapport au monde et aux autres espèces !
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Un roman absolument impossible à lâcher dès le moment où Franny pose les deux pieds sur le bateau. Entre le message très fort sur l'environnement, la pêche intensive, la disparition de nombreuses espèces et une jeune femme au caractère bien trempé, tout dans "Migrations" est fait pour nous tenir en haleine jusqu'aux dernières pages.
J'ai adoré cette lecture !
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