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En 2224, les femmes qui ont 50 ans doivent quitter leur famille pour aller dans les Hautes Plaines. Et quelque soit l'âge du mari il doit reprendre une nouvelle femme pour fonder une famille.
Le grand effondrement, les catastrophes climatiques, les épidémies ont réduit drastiquement la population. Si l'espèce veut survivre, repeupler est la seule solution.
Rachel va devoir partir pour les Hautes Plaines mais elle doute que ce soit ce que l'on leur donne comme paradis.
Un avis mitigé, roman long, pas détail sur les Hautes Plaines.
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Nous sommes en 2224 et suite au Grand effondrement survenu en 2050, nos sociétés ont su se réinventer.
Revoir les modes d'habitation pour supporter les températures caniculaires et la montée des eaux. Réinventer des modes de consommation, plus raisonnés. Combattre toute forme de violence ou d'agressivité par la régulation des émotions et le développement de cours d'empathie. Repenser la vie en société en mettant en oeuvre des principes d'autogestion. Mais surtout assurer le renouvellement de l'espèce humaine mise à mal par une forte baisse de la population et un effondrement de la fertilité. Et pour cela, la solution trouvée c'est le Grand Recyclage: le départ des femmes de plus de 50 ans vers un exil que l'on leur promet radieux pour permettre aux hommes encore fertiles de fonder une seconde famille.
En dépit d'un conditionnement des son plus jeune âge, ce départ inquiète Rachel, et l'idée de partir avec ses amies n'adoucit en rien l'angoisse de cette séparation. D'autant que d'étranges disparition frappent la communauté.
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Ce roman est bluffant et complètement addictif. Roman d'anticipation, il est avant tout éminemment réaliste. Très documenté il nous plonge dans un futur qui a tout de probable. C'est aussi un roman policier dont l'intrigue bien qu a priori secondaire prend tout son sens lors de sa résolution. Il nous interroge sur les conséquences de notre inaction face à l'urgence climatique, et il est en ce sens particulièrement éclairant. Mais c'est surtout sur son analyse de la place des femmes qui est brillant. Suffit il d'annihiler les émotions pour faire tout accepter aux humains? Une société qui réduit les femmes à leur fonction reproductrice est elle viable? Quel impact cela a t-il sur le schéma familial? Et qui est le grand ordonnateur de tout ce système?
Autant de question à fois sociologiques, éthiques, voire philosophiques analysées avec beaucoup de finesse.
On ne peut s'empêcher de penser à « la servante écarlate » en lisant ce roman. Sophie Loubiere se pose en digne héritière de Margaret Atwood
Et vous, qu'en avez vous pensé ?
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Obsolète, c'est l'adjectif parfait pour définir la femme dès cinquante ans, ou du moins ménopausée. En somme, la femme dépassée, périmée…car devenue infertile.

D'ailleurs, le point de départ de ce roman, c'est le jour où Sophie Loubière entend Yann Moix dire sans complexe sur les ondes radiophoniques que les femmes de cinquante ans, de son âge donc, ne l'intéresse pas car il n'aime pas leurs corps et les considèrent inutiles et invisibles. Il les comparent d'ailleurs à ceux des femmes de vingt-cinq ans. 

Alors, l'autrice imagine ce que serait un monde où les femmes seraient écartées dès leur cinquante ans. Ce serait une solution idéale pour pallier le déclin de la population. 

L'histoire d'Obsolète se déroule dans deux cent ans, bien après un Grand Effondrement de la civilisation fossile et des crises. Les humains qui ont survécus se sont adaptés depuis maintenant plusieurs de générations. 

Sophie Loubière réussit à rendre crédible une société utopique et merveilleuse qui s'est mise en route sans qu'on en connaissent ni les tenants et les aboutissants, où la violence n'existe pas, elle n'est même pas "conscientisée", où l'empathie est mise en avant, un monde où les émotions des êtres humains sont régulées pour le bien-être de la communauté. Un monde où l'intelligence artificielle est bienveillante, généreuse et maternante… Oui, une société s'est créée et se dirige par le bon sens et le respect du vivant. On suit Rachel et ses amies, cinquantenaires, vouées au Grand Recyclage, un grand voyage sans retour, qui les contraint de laisser derrière elles maris et enfants à des femmes de remplacement, plus jeune évidemment. Elles sont entraînées, soutenues et préparées, pour accepter leurs sorts… 

Mais au fait, c'est quoi le Grand Recyclage ?  

J'ai vraiment aimé ce roman. Par contre je n'y vois pas vraiment un policier… Si ce n'est l'attente de ce qu'est ce Grand Recyclage. L'enquête est très brève, elle doit tenir sur une vingtaine de pages à peine sur environ plus de 500 pages. C'est surtout un roman qui se concentre sur la création d'un monde alternatif et utopique pour s'interroger sur les travers de nos sociétés actuelles et de nos comportements aliénés face à une biodiversité et un écosystème qui meurt (et qu'on tue). 

Sophie Loubière crée une société qui se veut parfaite et bienveillante, qui oeuvre au respect des valeurs de solidarité et de coopération, ultra écologique qui respecte le vivant en nous questionnant, nous, citoyennes du XXIe sur les travers de nos sociétés, notre rapport conflictuel avec l'état du monde (religieux, communautaire, écologique, scientifique…), sur l'éthique et ce que représente le genre (femme/homme/non-binaire). L'écriture est plaisante, une multitude de réflexions passionnantes traversent le texte sur la condition de la femme, sur notre responsabilité et notre rôle dans une société, sur la nécessité à étudier et comprendre le passé pour expliquer l'extinction d'une civilisation et par la collecte d'artefacts, de la pérenniser. le discours sur l'utilité de l'être humain, de ceux qui sont viables ou pas, est puissant autant que celui sur la considération que porte la société sur la vie des femmes non fertiles. J'ai été très touchée par ce fourmillement d'idées qu'elle exploite, cette emprise que la société et la gouvernance peuvent avoir sur nos choix d'existence. C'est profond, divertissant et philosophique à la fois. Elle réussit à tenir un roman d'anticipation engagé, aussi féministe qu'existentialiste qu'écologique ! 

Un excellent roman d'anticipation mais clairement pour moi pas du tout la promesse d'un policier. 

Lu dans le cadre du Grand Prix des Lectrices ELLE, lauréate du mois de mars dans la catégorie " Polar ".
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Fan de dystopie, c'est avec impatience et curiosité que je me suis procurée Obsolète aux quais du polar cette année. Je ne connaissais pas la lumineuse autrice Sophie Loubière, qui m'a gentiment dédicacé mon ouvrage, et cette courte rencontre m'a immédiatement fait regretter d'avoir manqué sa conférence sur le roman noir d'anticipation. C'est disponible en replay ici (et avec la participation de Peter May) : https://www.sondekla.com/pro/event/14436
A la lecture de sa biographie, je m'aperçois que son premier roman est sorti dans la collection « le poulpe », référence incontestable du roman policier et présage d'une bonne lecture à venir.

Le livre en lui-même est très attrayant avec une magnifique couverture offrant de bon contraste dans les tonalités du orange et vert d'eau et le portrait vintage d'une femme sortie tout droit des années 20 avec ses cheveux crantés ou alors une pin-up américaine des années 40 avec ses grandes lunettes de soleil.
La lecture s'accompagne agréablement d'une importante playlist comportant des musiques instrumentales de film, blues, flamenco ou chanteuse américaine des années 40 comme Jo Stafford.

L'univers du roman est très fort et décrit admirablement un futur en 2224, mais quel aperçu nous donne-t-il exactement ?

C'est un conte écologique, après « le Grand effondrement » et les catastrophes naturelles qui en ont découlés les habitants oeuvrent désormais pour la survie de l'espèce et de la planète. La consommation est local et raisonnée, les architectures des habitations végétalisées sont imaginées pour préserver de la chaleur, l'énergie est solaire, les repas sont constitués d'algues, de légumes cultivés sur place et l'apport en protéine assuré par la dégustation d'insectes.

Malgré cette avancée environnementale, les personnages sont soumis à un État totalitaire. Surveillés constamment par des drones et l'IA Maya, porteurs d'un bracelet modérateur d'humeur contrôlant les émotions de chacun… Enfin, sous couvert de préserver l'espèce humaine et notamment de favoriser les naissances d'hommes en sous nombre (les perturbateurs endocriniens ayant engendrés une féminisation des foetus), l'obligation pour les femmes de quitter leur famille à l'âge de 50 ans afin que leurs maris puissent épouser une nouvelle femme, plus jeune et encore fertile.

Un engagement féministe de l'autrice se dévoile, les femmes sont-elles inutiles après la ménopause ? Dans le monde de 2224, leur futur se résume à partir un jour pour le Grand Recyclage, un lieu de rêve promis par la gouvernance. L'énigme est totale, que se passe-t-il réellement après ce départ forcé ?
Les titres évocateurs des différentes parties tendent à faire penser que le traitement des femmes est le même que celui des objets (conditionner, retirer, collecter…) Nous découvrirons la vérité au côté de Rachel dans des chapitres en italique numérotés. Son récit est entrecoupé de chapitres non numérotés qui raconte la vie de ceux qui restent, secoués par l'absence de leur fille, femme, mère ainsi que la découverte de trois cadavres.

J'ai passé un excellent moment avec Obsolète, le suspense est présent jusqu'à la fin, que ce soit dans la découverte de l'avenir incertain des retirées ou de l'avancée de l'enquête policière. Un de mes coups de coeur de l'année 2024.
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Dans deux siècles, la société a été profondément bouleversé par le Grand Effondrement et les crises qui en ont découlé. L'une des conséquences : à 50 ans, les femmes quittent leur foyer pour être remplacé par une plus jeune. C'est au tour de Rachel et elle sait bien que les promesses du domaine des Hautes-Plaines ne seront certainement pas tenues.
Je pense que ce livre ne m'est clairement pas destiné. Sans être une spécialiste du genre, j'ai quand même lu suffisamment de livres de science-fiction pour trouver que ce roman enchaine les clichés et les idées éculées. L'intrigue peine à se mettre en place. En effet, le récit prend le temps (bien trop) de nous expliquer tout ce que le 21ème siècle a fait de mal et tout ce qui est bien fait maintenant. Et pourtant, l'univers créé manque cruellement d'épaisseur et laisse beaucoup d'éléments de cette société en suspens. Sans parler de l'intrigue qui commence très tard dans le roman et qui laisse les personnages dans une histoire sans réelle conclusion. Car quand l'intrigue commence enfin, plus de la moitié du roman est passé et tout est fini avant quand ai eu de réponse ou les réponses apportées génèrent encore plus de questions.
Je me suis vraiment ennuyée et ai eu beaucoup de peine à terminer le livre (presque deux mois de lecture, contre quelques jours habituellement pour un roman de cette longueur). Je l'ai posé, repris, d'autant que les avis positifs m'ont donné envie de poursuivre.
Une vraie déception.
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Ce livre est une pure merveille de roman d'anticipation. C'est une vraie révélation. La lecture en est délicieusement angoissante et en même temps semble vraiment prophétique. J'ai particulièrement apprécié les messages de l'IA tout au long du roman qui distillent une pensée orthonormée censée à terme permettre la préservation de l'espèce malgré un environnement devenu inhospitalier.
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Ce livre est bien écrit, très original; plusieurs intrigues, habilement menées, se superposent, s'enchevêtrent et se dénouent. le propos est féministe avec des personnages masculins très attachants.
Mais ce qui me reste surtout, c'est le soin et l'intelligence mis par Sophie Loubière à nous decrire un environnement post effondrement très réaliste: les constructions, les modes de vie écologiques, ce qui reste de la technologie, comment on éduque les enfants, comment on vit, on meurt, on se gouverne...
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Quel livre!!!J ai adoré, je pourrais faire partie du grand recyclage😢quel horreur!!Toujours la même histoire, la supériorité de l homme sur la femme,sous jaccent,l état de notre belle planète que l être humain détruit à petit feu sans réellement en prendre conscience. Je trouve que c est un bon sujet de philosophie et le thème ferait une belle dissertation. A vous de le découvrir, ce livre pose énormément de questions qui je l espère un jour auront je le souhaite dès réponses favorables
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Voici enfin venu le temps de vous parler de ce roman fascinant ! Ce ne sera pas un exercice facile, d'une part parce que beaucoup de choses ont déjà été dites, ensuite parce que j'ai un peu peur d'être fade, de ne pas vous faire ressentir dans ce retour la puissance à laquelle j'ai goûté pendant ma lecture…

Tout commence dans un futur qui nous paraît aussi lointain qu'il est proche… 2224, soit deux cents ans plus tard que ce monde dans lequel nous vivons. On peut espérer qu'en deux siècles, nous (l'humain, mais en particulier les femmes) aurons avancé dans nos combats les plus nobles. Force est pourtant de constater que dans ce futur-là, la femme est plus que jamais une denrée périssable… La Terre a connu un « Grand Effondrement ». Depuis, ce qu'il reste de civilisations vit en petites communautés, selon des règles strictes et nobles : économiser les ressources, s'adapter… et mettre la communauté au centre de tout. On se croirait littéralement dans le joli monde aseptisé du Lieutenant Lenina Huxley, dans le film « Demolition Man », où tout le monde se salue d'un « Paix et félicité ! ». Sur le papier, le monde est idyllique : chacun est à sa place, tout le monde est une petite pierre à apporter à l'édifice d'une vie sereine pour chacun. Et dans cet équilibre parfait, il est acquis qu'à l'âge de cinquante ans, les femmes n'ont plus de rôle à jouer. Elles ne sont plus fertiles, à cet âge, alors elles prennent leur petite valise, mettent un tailleur chic, font de grands signes à tout le monde et disparaissent, emmenée vers un ailleurs merveilleux où elles vont enfin pouvoir se reposer. Elles sont « retirées », tandis que leurs maris sont « réattribués » (entendez : remis sur le marché afin de trouver une nouvelle jeune femme en pleine possession de ses facultés de reproduction pour aider la planète à se repeupler et, accessoirement, reprendre le service de la retirée au sein de la famille). Rien que ça. Vieillir auprès des siens est un luxe qui n'est accordé qu'aux hommes. Mais pour faire passer la pilule, les « retirées » ont droit à la totale : fiesta de départ, cérémonie, messages d'adieux pour les proches… Mais personne ne sait ce qu'il advient des retirées. Voilà pourquoi le lecteur est tellement intéressé par l'histoire de Rachel, pour qui l'heure a sonné… Avec ses amies, elle prépare son départ vers les mythiques Hautes-Plaines, où sont envoyées les retirées… Bien sûr, un petit monde serein et maitrisé, ça passe par une petite astuce technologique : le BMH, pour Bracelet Modérateur d'Humeur… Un truc de dingue, ce gadget ! Installé à l'adolescence, il permet aux humains un contrôle permanent de leurs émotions… Je dois admettre que face à ma charge mentale, je ne serais pas contre une petite dose de zénitude en intraveineuse de temps à autre ! Mais peut-on vraiment vivre dans un monde où même les émotions sont sous contrôle ?

L'auteur nous livre un récit acidulé, coloré comme la couverture, mais où cependant, les nuages menacent. Dans ce monde bien rodé, un événement de taille vient perturber la communauté, mais rien que Maya, l'intelligence artificielle qui régit la vie de ce petit monde, ne puisse expliquer. Maya, elle sait tout, elle est bienveillante, elle joue tous les rôles. On s'adresse à elle comme à une amie. Entre elle et le BMH, que pourrait-il bien arriver de grave ? Il n'y a, dans ce joli monde, plus d'agressivité ni de méchanceté, plus de gaspillage, il ne reste que des gens bien intentionnés au service de la Terre et de l'Humanité !

Avec ce récit, l'auteure nous prouve que la violence peut se cacher dans les plus jolies phrases. Avec ce monde en apparence parfait, elle glace le sang. Dans ce récit dense, elle évoque l'avenir de l'humanité en s'appuyant sur bon nombre de choses déjà existantes, elle pousse les curseurs de la réflexion, réveille les consciences. Tout en proposant un futur crédible, une approche visionnaire du monde qui nous attend, mais qui pousse à hurler au monde qui est le nôtre de cesser de dériver tant qu'il en est encore temps… S'il en est encore temps ?

Je ne me suis jamais senti l'âme d'une féministe. Et pourtant. Pourtant, chaque jour un peu plus, je comprends qu'il est temps de réagir, je comprends que les phrases comme « on n'avait pas le choix » sont des excuses bien rodées. Contre les femmes, contre l'environnement… Si, on l'a, le choix. Celui de décider de s'unir pour faire changer le monde. Malheureusement, je crois qu'espérer cette prise de conscience collective est aussi utopique que cet excellent roman de Sophie Loubière que je vous recommande chaleureusement !

Lien : https://lecturesdudimanche.c..
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(Lu dans le cadre du Grand Prix des Lectrices ELLE 2024)
Catégorie Polar

Le premier mot qui me vient à l'esprit quand je referme ce roman, c'est "Ovni"!
Un Ovni, une Pépite pour moi!

Un roman d'anticipation remarquable qui fait bondir, et grincer des dents!
Passées la cinquantaine, les femmes et seulement les femmes sont hors d'usages, "périmées", obsolètes...

Elles doivent quitter leur famille et doivent partir au Grand Recyclage, chacunes ont leurs idées, leurs croyances sur ce qu'est vraiment ce "Recyclage".

Les hommes quant à eux, se voient réattribuer une femme plus jeune pour recréer une famille, la procréation avant tout !
Un monde futuriste et terrifiant à la fois !

Nous sommes en 2224, l'humanité a dû s'adapter aux différentes crises traversées.
Économie des ressources, modifier son habitat en fonction des évènements climatiques, recyclage...sont les maîtres mots de cette dystopie !

Ajoutez à cela, "Maya", l'intelligence artificielle qui contrôle tout au sein de la communauté, les bracelets que chaque habitant porte à son poignet pour soit disant réguler leurs émotions...et ce côté écologie/société qui nous font froid dans le dos !

Les personnages m'ont beaucoup plu aussi, je me suis attachée à ces femmes qui se sentent perdues, déboussolées, incomprises, mais aussi à ces hommes qui se posent de plus en plus de questions concernant le départ de leurs mères, femmes, filles...

Tout simplement brillant, remarquable, effroyable !

Un gros coup de coeur donc!

Vous l'avez lu??
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