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4,35

sur 1262 notes

Critiques filtrées sur 4 étoiles  
Vous n'aurez pas ma haine est le témoignage d'Antoine Leiris suite à la mort de sa femme et maman de leur bébé de 17 mois lors des attentats au Bataclan en novembre 2015.
Ici, il ne s'agit pas pour l'auteur d'expliquer ce qui s'est passé, ni de faire le procès des meurtriers.
Il s'agit plus pour l'auteur d'un exutoire aux sentiments qui se bousculent en lui, à l'avant et à l'après. Antoine Leiris lance ses mots come il doit lâcher ses larmes. 12 jours de réaction à chaud, 12 jours de peine, 12 jours d'incompréhension, les 12 premiers jours du reste de sa vie, à lui et au petit Melvin.
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Me voilà au bout du récit. C'est un très beau exutoire face à la perte de la femme de l'auteur tuée dans l'attentat du Bataclan le 13 novembre 2015.. Plus de 4 ans après, toujours la même émotion, la même incompréhension. Comment vivre après ça ? On dit que la vie continue mais le plus dur reste à faire. Antoine Leiris, l'auteur, signe ici son premier livre. Il aurait aimé écrire une fiction. ..hélas pour lui.
Il raconte son quotidien avec leur fils Melvil, encore bébé. Un récit tendre et émouvant gardant un peu d'humour malgré tout.
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Le 13 novembre 2015 est une date ancrée dans des millions de mémoires. La boucherie a eu lieu. Des innocents ont été tués. L'horreur se lit sur les visages. La peur nous submerge. On a envie de retourner dans le passé pour que tout redevienne comme avant. Beaucoup ont perdu un père, un frère, un cousin, un ami. Ce sont des vies humaines qui ont été enlevées lâchement. Des barbares ont tué des passionnés de musique, des enfants, des personnes venus se détendre après une dure journée de travail.

Ce soir-là, Antoine Leiris a perdu la femme qui partageait sa vie depuis deux ans. Elle a donné naissance à un petit Melvil, fruit de leur amour. Malheureusement, il ne verra plus jamais sa mère qui avait été au Bataclan avec un ami pour écouter de la musique. Ce témoignant est poignant, révoltant et prône la tolérance. Monsieur Leiris m'a touchée. Il a su trouver les mots pour exprimer son désarroi. Il n'oubliera jamais cette date. C'est un papa digne d'un grand héros. Il doit apprendre à vivre seul avec son fils. J'espère de tout coeur que l'auteur va mieux. le petit Melvil doit vivre avec l'absence d'amour maternel mais son père fera tout pour lui rendre cette absence moins douloureuse. C'est avec beaucoup de tristesse que j'ai refermé ce livre qui a su me toucher en plein coeur.
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Quelle admirable déclaration d'amour ! Un témoignage délicat sur l'attentat de Bataclan Paris où Hélène la femme du narrateur va y laisser sa vie. Comment pouvons nous appréhender ce drame sans animosité ; comment "savoir être" dans un ressenti "pacifié"?
c'est ce témoignage remarquable, empreint de dignité que cet homme, père d'un petit garçon essaye de trouver, face à l'intolérable et l'ignominie. Le cours de sa vie est définitivement bouleversée, il faut pourtant vivre, "apprivoiser" cette absence sans que la colère dicte le chemin à venir....récit bouleversant.
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Voilà un livre dont il est bien délicat de faire une critique. Que ce soit parce qu'il est difficile de ne pas tomber dans des platitudes ou des évidences - comme de dire que par des effets de projection (ou autres) , ce texte est bouleversant et nous arrache des larmes...

Après les émotions de tant de monde - pas seulement en France - avec les attentats du Bataclan, comment parler du vertige causé par des morts aussi brutales et injustes ? On peut continuer d'aligner des substantifs aussi longtemps qu'on veut, il est des cas où les mots sont vains et ne disent plus la réalité. le témoignage d'Antoine Leiris en est un exemple.

Sans aller dans le sensationnel journalistique ou des détails malsains, l'écrire est très terre à terre. Ce récit en dit plus sur les détails et sensations environnantes auquelles on se raccroche et celles si familières qui nous semblent totalement étrangère tout à coup.
C'est un récit très honnête et direct sur le deuil qu'on doit faire mais auquel on résiste car comment peut-on se résoudre au fait que malgré tout la vie continue ?
Bien sûr, on est pris de compassion pour Antoine Leiris, et tous les autres qui ont perdu un proche durant ses attentats mais n'en n'ont pas fait un livre. Une fois que les télés s'emparent d'autres titres plus sensationnels, pour ces gens, le quotidien paraît toujours aussi dérisoire. Et pour nous spectateur, aucun mot ni aucun geste ne peut apaiser ou soulager quoi que ce soit. C'est normal.
Si le fait de lire ce témoignage, qui est plus une formidable lettre d'amour qu'une revanche amère, peut rappeler que rien n'est jamais acquis et rappeler que derrière les chiffres annoncés dans les médias il y a des vies comme les nôtres qui ont été volées, c'est déjà pas mal.
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Après le décès de sa femme victime de l'attentat au Bataclan en novembre 2015, un homme se retrouve seul avec son fils. Ils vivaient tous les trois unis et, de la minute à la seconde, le trio devient un duo avec l'omniprésence de l'être absent.
Ce témoignage, empreint de pudeur, nous atteint au plus profond de nous lecteurs, qui sommes tous concernés par ce drame, mais qui ne pouvons pas vivre la souffrance intime de cet homme.
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Ce livre est bouleversant. Témoignage de cette horrible soirée d'attentats à Paris et Saint Denis. Stade de France, terrasses de cafés et restaurants du 11eme arrondissement, le Bataclan où j'aurais pu être mais l'invitation d'amis m'a permis d'échapper au carnage. Les terrasses, proches de la bourse du travail auraient également pu m'accueillir ce soir du 13 novembre 2015.

Ma mère m'a appelée dans la nuit pour savoir si j'étais vivante. Je n'ai pas compris car la veille au soir j'étais avec des amis et leurs invités, loin des actualités.

Ma mère fut soulagée.

J'ai voulu rentrer à Paris très vite. 2 amis avaient été grièvement blessés.

Colère, incompréhension et sentiment d'injustice m'ont submergée. Impossible de lire un témoignage sur cet événement pendant des années.

Cependant j'avais acheté le bouquin d'Antoine Leiris à sa sortie.

Je viens de le lire d'une traite en terrasse de café et ce témoignage d'un homme resté seul avec son bébé après l'assassinat de sa femme au Bataclan me touche au plus haut point.

Pas de haine, juste une grande tristesse et une forte volonté de maintenir le quotidien d'un bébé de 17 mois qui comprend tout. Quelle force et surtout une belle volonté d'avancer au nom de l'amour toujours aussi fort malgré l'immense chagrin.

Je suis très émue en me remémorant cette funeste soirée qui aurait pu être mon chant du cygne si je n'avais pas été invitée par des amis au dernier moment.

Ce témoignage touchant parle aussi de la vie qui continue malgré la mort de l'être aimé, la mère et la femme.



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Ce récit a la tristesse d'être tiré d'un fait réel plutôt que de l'imagination de l'auteur. La double peine vient de son caractère autobiographique.
La charge d'émotion qui en résulte est forcément authentique, et effroyable.
Vous n'aurez pas ma haine, exprime l'intelligence d'une civilisation marchant au bord d'un précipice.
Antoine, vous avez le droit.
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Le 13 novembre 2015, à Paris, Antoine Leiris le narrateur, apprend que sa femme a été victime de l'attentat du Bataclan. Comment vivre et survivre à la mort, au deuil avec son petit garçon Melvil de 17 mois ? Comment trouver les mots pour dire le manque, l'absence ? Autour d'Antoine et de Melvil, la solidarité, le soutien s'organisent mais la vie ne sera plus jamais la même...
Ayant lu d'excellentes critiques de ce témoignage, j'avais envie de le découvrir. J'ai trouvé celui-ci particulièrement poignant, l'auteur ne s'étend pas sur la chronologie des faits mais sur ses émotions, son ressenti et ce qu'il va vivre Après. Certaines pages sont particulièrement émouvantes, notamment pour moi tout ce qui touche son fils, petit être qui ne reverra plus jamais rentrer sa maman. Ce livre court de 120 pages se lit vite mais ne laisse pas son lecteur indifférent. Par ailleurs, je tiens à reconnaître le cran d'Antoine Leiris qui a su mettre en mots le drame qu'il a vécu peu avant, c'est un défi courageux.
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Il n'est pas possible de critiquer ce livre. C'est un monument de douleur, et pourtant un souffle de vie irradie ces pages en la personne du petit garçon orphelin de sa maman. Beaucoup de larmes naissent de ce si petit texte... Je m'arrête là, le reste relève de l'indicible.
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