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4,35

sur 1262 notes
Ce recit est si touchant ... Comment pouvoir exprimer ce que l'on ressent après une telle lecture.
Ce vendredi 13 Novembre 2015 à brisé la vie de tellement de personnes ... Antoine Leiris a écrit ce qu'il a ressenti , l'horreur et surtout sa relation avec Melvil son fils age de 17 mois quand il a perdu sa maman. La force qui va se dégager du livre est la symbiose entre le pere et le fils .

Même s'il a eu beaucoup d'entraide , de soutien.. Antoine a souhaité jouer le rôle de la maman ... Emmener à la crèche ....
Comme il dit le seul maître du temps c'est Melvil ....
Il est dans le déni normal .. Il n'a pas réalisé ..... I
Puis commencera le processus de Deuil , il apprivoise la mort , cette cruauté .
La lettre que Melvil écrit par le biais de son papa est saisissante ...
Ce recit est très dur ... On ne ressent pas la colère... Vous n'aurez pas ma haine ... Oui à cet instant ... Au moment où il a écrit le livre ....

Ma critique n'est pas à la hauteur de ce récit .... Cependant je n'arrive pas à trouver les mots ...
Les larmes me viennent plutôt et je me dit que c'est injuste ... à 17 mois on a besoin de sa maman ... Et se construire va être une dure et longue épreuve ....

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Pas fichue d'écrire une critique digne de ce nom…me revoilá à apostropher n'importe qui….
Eh! Toi, oui, toi, la grande faucheuse…Toi, La Cavalera Catrina de Jose Guadalupe Posada (et de mes miches…), toi, le Quatrième cavalier de l'Apocalypse de Gutave Doré …et de mon popotin, espèce de s----e (je n'ai pas osé écrire “salope” en toutes lettres, de peur que les modérateurs de Babélio ne se fachent avec moi…). Tu es contente? Tu es heureuse d'avoir arraché sa Luna à Mr. Leiris? T'es fière de toi?
Les instruments que tu as utilisés pour faire ton sale boulot importent peu (même si dans ce cas, tu t'es montré particulièrement dégueulasse…). Je sais même que, l'amour n'étant pas toujours éternel, ni rien ni personne ne pourrais jurer qu'Antoine et Héléne auraient, à coup sûr, fini leur vie ensemble….Mais, tu vois, je trouve que tu n'avais pas le droit. Pour qui te prends tu, toi, ignoble ordure, à voler la vie d'une maman à son petit garçon, la vie d'une femme à l'homme qui a besoin d'elle pour vivre comme on a besoin d'air pour respirer. Tu l'a anéanti, cet homme, tu as accouché aussi d'un orphelin. le petit Melvil grandira sans sa maman et tu es fière de toi? Mocheté, ordure.
Contente de ta belle oeuvre? …et bien, soit. Soit heureuse et crève, parce qu'une chose tu n'as pas réussi à voler: c'est l'Amour. Celui qui a uni, uni encore et unira toujours ces trois êtres d'exception et qui, par toi, espèce de charogne, a donné naissance à ce livre, à ce cri d'amour et de révolte, à cette clameur de passion et de douleur. Et cette voix qui s'èlève du coeur de Mr. Leiris ne se taira jamais….
Quant à moi, oui, sale Mort….tu l'as déjà, ma haine….
...et pas la peine de venir me chercher: j'irai pas!
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Ce que j'ai ressenti:…Un coup au coeur, un coup de coeur…

Choisir ce livre alors que l'horreur des attentats est encore une blessure ouverte, n'est-ce pas mettre un peu plus de sel sur nos plaies? Je vous rassure de suite, ce témoignage, c'est un baume au coeur.

Je lis très peu ce genre de récit, car souvent j'y perds trop de larmes. Alors oui, j'en ai donné, ma vue a été plus que brouillée en lisant ses lignes, et pourtant ce n'est pas parce que ce texte est mélodramatique ou qu'il appuie sur les cordes les plus sensibles, non, c'est qu'il est d'une beauté éblouissante.

Vous n'aurez pas ma haine…On peut se poser la question, mais alors, vous aurez quoi?
•Un texte bouleversant d'un homme qui perd la femme de sa vie, la mère de son enfant. Une déclaration d'amour qui vous chavire d'un homme ordinaire qui aime au delà de tout.
•Une leçon de vie d'un père qui se battra, sans armes à feu, pour nos plus belles valeurs, qui les fera passer à la future génération.
•un partage douloureux d'une intimité ravagée par le chagrin, mais jamais ô grand jamais, de haine. Aucune réponse négative ou colérique dictée par une vengeance aveugle. L'Amour contre la Haine. La Liberté contre la Peur.

J'ai admiré cet homme, le père qu'il sera, la force de son courage. C'est un témoignage renversant et une belle ôde à l'Amour et à la Liberté. Magnifique.

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Vous n'aurez pas ma haine est le témoignage d'Antoine Leiris suite à la mort de sa femme et maman de leur bébé de 17 mois lors des attentats au Bataclan en novembre 2015.
Ici, il ne s'agit pas pour l'auteur d'expliquer ce qui s'est passé, ni de faire le procès des meurtriers.
Il s'agit plus pour l'auteur d'un exutoire aux sentiments qui se bousculent en lui, à l'avant et à l'après. Antoine Leiris lance ses mots come il doit lâcher ses larmes. 12 jours de réaction à chaud, 12 jours de peine, 12 jours d'incompréhension, les 12 premiers jours du reste de sa vie, à lui et au petit Melvin.
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Ce livre, j'en avais entendu parler via la presse ou la télévision (avec l'émission « On n'est pas couchés ») et n'avais pas osé me l'acquérir… J'avais peur des mots, de revivre ce qu'il s'est passé en songeant à mes proches vivant à Paris, de penser à toutes les familles des victimes, de repartir quelques mois en arrière, d'avoir un pincement au cœur en tournant les pages. Malheureusement, je n'ai pas eu le choix. On m'a apporté ce roman hier matin en me disant « Je le reprends ce soir, il FAUT que tu le lises. ». Plus le choix : sitôt le récit déposé, sitôt son propriétaire parti…
« Vous n'aurez pas ma haine » a été lu rapidement, quasiment d'une traite. C'est un témoignage court, aéré, simple, criant de vérité que l'on ne peut interrompre. J'étais dans une bulle, au cœur de ce récit, avec ce père ayant appris que sa femme, Hélène, est morte lors des attentats au Bataclan. Comment annoncer cela à son fils, Melvil, à peine âgé de dix-sept mois ? Hélas, il n'est qu'un homme parmi tant d'autres qui a perdu un proche dans ce carnage… Mais il a le courage de se livrer, d'expulser tous ces mots qui le rongent, avec douleur et franchise… C'est terriblement poignant…
Cette petite équipe d'aventuriers qui apprend à vivre à deux et à surmonter le quotidien m'a touchée. J'ai ressenti beaucoup d'émotions dans ce témoignage. J'ai également été émue par de nombreuses réactions telles que cette « Brigade des mamans » qui donnent des petits Tupperware et quelques mots à Antoine Leiris et son fils. C'est beau, plein de tendresse…
Impossible de rester de marbre face à la lettre de Melvil ou à sa réaction lorsqu'il se retrouve face à la tombe de sa maman… Pauvre gosse. Pauvre mari. Pauvres familles. C'est un récit bouleversant, saisissant et poignant qu'il est difficile de critiquer… Que dire face à ce combat contre le Deuil ? Les mots, je ne les trouve pas… Et pourtant, les émotions sont là… Si vous n'avez pas peur d'affronter un flot d'émotions, alors je vous recommande ce témoignage émouvant... E. C.
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"Toute leur vie un petit garçon et son papa vous feront l'affront d'être libres et heureux ensemble "
Vous n'aurez pas ma haine
Antoine Leiris.

Comment être originale pour critiquer un livre qui me bouleverse ?
Comment parler de paix et repousser la haine ?
Mais aussi, comment ne rien dire ?

Aucun de mes mots ne le peut, seules mes larmes l'auraient pu en le lisant.

Il faut le lire pour ne pas oublier !

Les mots profond de ce papa, ne sont jamais des mots de vengeance, ni de rejet de Dieu ou de religion.
Ce livre poignant et bouleversant ce livre qui raconte l'après .... ce livre qu'il fallait écrire parce que écrire libère, parce que écrire nomme, parce que écrire protège ...il faut le lire pour ne pas oublier...jamais !
Chacun des mots simples et émouvants de ce livre, est enluminé discrètement de toutes les images essentielles de leur vie, mais c'est l'espoir et la "lumière" qui triomphent !

Ce livre Vous n'aurez pas ma haine, qui dit aussi que Antoine Leiris et son fils, et tant d'autres qui ont vécu le même enfer, doivent pourtant pouvoir continuer à vivre à remonter de cet abîme, et à marcher...debout.

Ces quelques mots adressés à Melvil et Antoine Leiris auxquels j'envoie moi aussi mon Amour aveugle, cet Amour qui triomphera et recouvrira à jamais la haine noire de ceux qui n'aiment pas...ces mots dont j'espère qu'ils vous donneront l'envie de lire ce livre....et de vous retirer après tout doucement de leur vie, car, quand Melvil demandera à son papa une histoire avant de s'endormir, cette histoire racontera toujours la vie d'une bulle de bonheur où ils seront toujours tous les trois ...et nous, nous auront toujours le goût de la compote du goûter des dames de la crèche ...et nous garderons un peu de ce moment de grâce que nous a procurée la lecture de ce livre.
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Un récit bouleversant d'un jeune mari et papa après l'attentat du 13 Novembre au Bataclan dans lequel il perd sa femme Hélène, Antoins Leiris fait face à ce drame avec son petit garçon Melvil de 17 mois.

Comment rester insensible face à ce récit, d'abord l'attente puis l'angoisse les nombreux appels passées à sa femme, la course dans les différents hôpitaux parisiens pour voir si celle-ci est blessée ou si elle fait partie des victimes.

La normalité qu'il essaye de préserver le plus possible pour son fils Melvil, le regard des gens qui changent lorsqu'il va chercher son fils à la crèche les mamans des autres enfants lui préparant des petits pots maison pour son fils.

Ce récit est tout simplement bouleversant et on ressent tout l'amour de l'auteur pour sa femme et pour son fils
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Me voilà au bout du récit. C'est un très beau exutoire face à la perte de la femme de l'auteur tuée dans l'attentat du Bataclan le 13 novembre 2015.. Plus de 4 ans après, toujours la même émotion, la même incompréhension. Comment vivre après ça ? On dit que la vie continue mais le plus dur reste à faire. Antoine Leiris, l'auteur, signe ici son premier livre. Il aurait aimé écrire une fiction. ..hélas pour lui.
Il raconte son quotidien avec leur fils Melvil, encore bébé. Un récit tendre et émouvant gardant un peu d'humour malgré tout.
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Ce texte d'Antoine Leiris est parti de ces ces mots qu'Antoine Leiris a postés sur sa page Facebook, deux jours après avoir appris l'impensable : qu'il ne verrait plus jamais Hélène, l'amour de sa vie. Qu'elle faisait partie des victimes de cette nuit noire, qui restera gravée dans nos esprits, cette nuit associée à cette prise de conscience terrible que l'horreur pouvait s'immiscer dans notre quotidien, à cette lucidité face à l'insouciance perdue. Car pour Antoine Leiris, comme pour beaucoup, ce vendredi soir commençait comme un vendredi soir comme les autres.



"Vendredi soir vous avez volé la vie d'un être d'exception, l'amour de ma vie, la mère de mon fils mais vous n'aurez pas ma haine. Je ne sais pas qui vous êtes et je ne veux pas le savoir, vous êtes des âmes mortes. Si ce Dieu pour lequel vous tuez aveuglément nous a faits à son image, chaque balle dans le corps de ma femme aura été une blessure dans son coeur. Alors non je ne vous ferai pas ce cadeau de vous haïr. Vous l'avez bien cherché pourtant mais répondre à la haine par la colère ce serait céder à la même ignorance qui a fait de vous ce que vous êtes. Vous voulez que j'aie peur, que je regarde mes concitoyens avec un oeil méfiant, que je sacrifie ma liberté pour la sécurité. Perdu. Même joueur joue encore."
Ces mots constituaient une lettre ouverte à la liberté, un manifesto contre la barbarie, la lâcheté, le refus de céder à la haine, en même temps qu'une ode à la vie qui continue malgré tout, parce qu'on a d'autre choix que celui d'accepter et d'avancer. Antoine Leiris s'est appuyé sur sa plume pour ne pas tomber, se servant d'elle non pas comme d'une épée, mais comme le moyen d'atteindre une forme de catharsis, de résilience, mais aussi et surtout, pour transmettre un message d'espoir.

Et que dire de ces moments où il se remémorre ses souvenirs heureux avec la femme la plus belle du monde qu'il a vue pour la première fois à un concert et qu'il n'a plus quitté jusqu'à ce jour du 13 novembre 2015, tous ces moments merveilleux passés tous les trois, que rien ni personne ne pourra enlever?. On sourit et on rit à travers nos larmes. Un récit absolument bouleversant dans tous les sens du terme !
Lien : http://www.baz-art.org/archi..
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Le 13 novembre 2015 est une date ancrée dans des millions de mémoires. La boucherie a eu lieu. Des innocents ont été tués. L'horreur se lit sur les visages. La peur nous submerge. On a envie de retourner dans le passé pour que tout redevienne comme avant. Beaucoup ont perdu un père, un frère, un cousin, un ami. Ce sont des vies humaines qui ont été enlevées lâchement. Des barbares ont tué des passionnés de musique, des enfants, des personnes venus se détendre après une dure journée de travail.

Ce soir-là, Antoine Leiris a perdu la femme qui partageait sa vie depuis deux ans. Elle a donné naissance à un petit Melvil, fruit de leur amour. Malheureusement, il ne verra plus jamais sa mère qui avait été au Bataclan avec un ami pour écouter de la musique. Ce témoignant est poignant, révoltant et prône la tolérance. Monsieur Leiris m'a touchée. Il a su trouver les mots pour exprimer son désarroi. Il n'oubliera jamais cette date. C'est un papa digne d'un grand héros. Il doit apprendre à vivre seul avec son fils. J'espère de tout coeur que l'auteur va mieux. le petit Melvil doit vivre avec l'absence d'amour maternel mais son père fera tout pour lui rendre cette absence moins douloureuse. C'est avec beaucoup de tristesse que j'ai refermé ce livre qui a su me toucher en plein coeur.
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