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4,2

sur 6406 notes

Critiques filtrées sur 2 étoiles  
J'entends d'ici les critiques : « Mais qu'elle est sans coeur ! », « Qu'est-ce donc cette lectrice qui ne ressent aucune compassion pour quelque chose d'aussi effroyable ! » etc.
Mais...j'assume, tant pis.

Précisons quand même : je ressens un immense respect pour l'auteure qui a vécu un drame et qui a trouvé en elle le courage de parler des choses de la vie que personne ne devrait connaitre.
En effet, il s'agit ici d'une jeune mère célibataire d'enfant de 3 ans, caissière, qui a été prise sous l'aile protectrice d'un homme bon et intègre. Celui-ci l'emmène en vacances en Bretagne, en compagnie de son fils médecin, lui-même cassé par le suicide de son épouse quelques mois plus tôt. Ce médecin est remplacé par une jeune doctoresse, qui manifestement ne respire pas la confiance en elle...Les relations entre toutes ces personnes se nouent de manière très (trop) rapide, et elles en viennent très (trop) vite à déballer des choses intimes, de manière très (trop) profonde pour des gens qui ne se connaissaient pas quelques jours avant. Et puis survient le drame...

Ce drame, oui, qui est horrible. Et dont je me suis sentie curieusement à distance. Je dis curieusement, car je me connais, je pleure très vite, et ces thèmes me touchent énormément, d'habitude. Alors, que s'est-il passé ? Eh bien, j'ai été exaspérée par toutes ces phrases qui doivent théoriquement redonner la pêche, permettre d'avancer dans la vie malgré tous ses frimas. J'ai eu l'impression de recevoir une leçon, et cela 3,4 fois par PAGE. Je déplore ce manque de naturel dans les relations, dans les dialogues ; ces répétitions, ces phrases souvent stéréotypées... J'ai eu l'impression de lire un manuel de psychologie : « Tu peux tendre la main à quelqu'un, mais tu ne peux pas le sortir du trou dans lequel il s'enfonce s'il ne prend pas la main que tu lui tends. », « C'est dur ce qui vous arrive, mais quoi qu'il advienne, vous vous en sortirez, parce que vous n'avez pas le choix. La vie continue, inlassablement. », « le désespoir et la tristesse n'ont jamais aidé personne à combattre les épreuves. », « Ce que vous venez de vivre est probablement la pire des choses qui puisse arriver, alors soyez indulgente avec vos états d'âme. » etc.

Bien sûr, tout ceci est totalement vrai. Bien sûr, cela « fait du bien ». Mais asséné de cette façon, cela a produit chez moi l'effet contraire.
J'en suis vraiment désolée, car les thèmes poignants n'ont pas « sonné juste », pour moi, rien qu'à cause du choix narratif et stylistique.
J'aime découvrir pas à pas, sans que l'auteur m'assène tout de suite ses conclusions. J'aime m'aventurer, revenir en arrière, m'attendrir, deviner, espérer...Et ici, j'en ai été empêchée.
J'en suis encore une fois désolée.

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Julie, jeune femme de 20 ans, élève seule son petit Lulu de 3 ans, ses parents lui ayant tourné le dos dès qu'elle s'est retrouvée enceinte et le petit ami, lui, a aussitôt pris ses jambes à son cou. Elle connait des hauts et des bas, surtout des bas, d'ailleurs. Son boulot de caissière ne lui plaît pas du tout, il ne lui sert qu'à payer les factures et à se nourrir. Qui plus est, son patron est un véritable tyran. Bref, pas la grande joie pour Julie. Heureusement qu'elle l'a, son petit Lulu...
Et ce Paul... Homme d'un certain âge qui s'est pris d'affection pour elle lorsqu'elle était derrière sa caisse. Une larme l'a attendri et il ne lui en n'a pas fallu tellement plus pour lui proposer de déjeuner avec lui et de l'emmener passer quelques jours en villégiature, dans sa maison sur la côte bretonne. Pas de crainte à avoir, ils ne seront pas seuls puisque Paul sera accompagné de son fils, Jérôme, un médecin bien malheureux qui n'arrive plus à sourire depuis le suicide de sa femme. Il espère bien remonter le moral de tout ce petit monde...

On pourrait presque l'appeler "Julie-la-poisse" tellement elle traine de casseroles derrière elle... Des parents et un petit ami aux abonnés absents (c'est pas grave, de toute façon, elle n'a pas les moyens de se payer le téléphone), un boulot de m**** avec un patron de m****, un trou dans sa caisse à cause d'une collègue qui lui a tiré 50 € (bonne poire, elle ne la dénonce même pas !) et des fins de mois qui commencent le 5. Heureusement, le beau Paul (non pas sur son cheval blanc mais dans un rutilant 4x4 Audi) arrive pour la sauver de son monde tout gris (tiens, justement, la couleur de l'Audi...) et lui démontrer que la vie peut être belle parfois si on regarde par là... ou par là (ça marche aussi)...
Agnès Ledig nous sert un véritable conte de fée, malheureusement, ça fait bien longtemps que je ne crois plus au Prince Charmant... Un conte qui aurait pu se révéler touchant et émouvant mais on a bien du mal à y croire tellement ça regorge de clichés et de phrases toutes faites. Quelques actions viennent rythmer ces vies cabossées et ces âmes blessées et viennent pimenter ici ou là le trop plein de bons sentiments mais pas suffisamment pour atténuer cette lecture un peu trop guimauve et mielleuse.
De plus, l'écriture, bien que l'on ressent sincère, peine un peu.
Une grande déception que ce roman... que l'on termine malgré tout parce que notre curiosité nous y pousse.

Juste avant le bonheur... on en est loin !
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Julie, Paul et Jérôme et le petit Lulu.
De la galère, des bons sentiments, des accroches lacrymales...

Je n'ai pas pu.
Je suis la sceptique qui ne croit plus aux contes de fées et qui grince des dents sur ces lectures dramatiques qui cherchent à émouvoir.
Je sentais bien, avec ce titre, que ce livre m'agacerait rapidement et ce fut le cas dès les premières pages, dans cette rencontre improbable entre une caissière en galère et un chevalier blanc.

Quant à la suite, j'avoue m'en dispenser.
Je sais que le pire est à venir dans les faits comme dans la thématique "grands sentiments". Je sais que la dramaturgie va faire le lit de l'espoir et de la sérénité. Tout semble si prévisible et si faiblement écrit.

Il est un temps pour tout. Il est venu pour moi celui de ne plus prendre plaisir à cette littérature qui joue sur le malheur pour provoquer l'émotion. J'aurais même pu ne pas partager mon ressenti, pour ce qu'il vaut, mais il équilibrera sans doute le bel enthousiasme des lecteurs conquis pour que les mitigés se sentent moins seuls. ;-)

Juste un avis...

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J'aurais bien voulu.. Si si c'est vrai, j'aurais bien voulu dire que c'était beau, que ça faisait du bien. Mais non, là j'peux pas. C'est trop.
Trop de larmes, trop de coups durs, trop de vies brisées, et puis tout à coup trop de bons sentiments, trop de gentillesse, trop d'amour.... Stop ! J'en peux plus !

Ben quoi t'as pas d'coeur ? Faut croire que pas toujours, non.

J'en peux plus des phrases alambiquées pour remonter le moral.
J'en peux plus des paquets de mouchoirs à tordre à chaque page.
J'en peux plus des chevaliers blancs qui arrivent au galop pour sauver les veuves et orphelins.
J'en peux plus des docteurs très gentils qui n'sont pas comme les autres.
J'en peux plus des gens riches aux coeurs aussi gros que leurs comptes en banque...

Stop ! Arrête ! Je crois qu'on a compris.

Je suis désolée, tellement désolée pour Agnès Ledig. Je comprends que pour elle, ce roman est un exutoire, qu'elle a besoin de s'épancher. Mais cette fois-ci, l'empathie me fait défaut...
Lien : http://mes-petites-boites.ov..
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La toute récente parution de ce roman en polonais m'a incitée à le sortir enfin de ma bibliothèque et tout en entamant la lecture de mon premier livre d'Agnès Ledig, je me demandais si je partagerais l'engouement général qu'il a suscité.

Julie élève seule son petit garçon de trois ans. Pour survivre, elle travaille en tant que caissière dans un supermarché. Elle ne peut pas compter sur ses parents ni sur le père de son enfant, son seul soutien est une amie d'enfance. Malgré la précarité dans laquelle elle se trouve, Julie garde le moral et ne se laisse pas abattre par les difficultés de la vie quotidienne. Tant bien que mal, elle essaie de faire au mieux pour que le petit Ludovic qu'elle adore, ne manque de rien. Un jour, son chemin croise celui de Paul qui, ému par cette jeune femme en train d'essuyer une larme, lui propose de venir avec lui en vacances en Bretagne. Les vacances qui vont bouleverser à jamais leurs existences mais aussi celle du grand fils de Paul qui les accompagne.

Un roman truffé de clichés; une pauvre caissière pleine de courage et un riche célibataire, tout juste quitté par sa femme, qui tombe sous le charme de la jeune maman, sans oublier le fils, un jeune veuf, qui a du mal à retrouver le goût de la vie. Tout est tellement prévisible. Une histoire qui ne m'a pas du tout convaincue ni emportée autant que je l'aurais souhaité malgré le drame qui survient et auquel il est difficile de rester indifférent. La relation entre Julie et son petit Ludovic est assez touchante et la fin est porteuse d'espoir. le roman se lit facilement et je ne regrette pas ma lecture mais je m'attendais à moins de banalités, moins de pathos sans parler de l'écriture qui ne m'a pas non plus enthousiasmée.
Lien : http://edytalectures.blogspo..
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Après le dernier GIEBEL, il m'a fallu une lecture un peu plus sobre et avec cette histoire je pense avoir répondu à ces critères... car c'est un bonbon sucré, lecture acidulée

Mais M'essayer à ce genre de lecture de quai de gare, si je puis me permettre ne m'a pas apporter satisfaction. Je l'ai trouvé pauvre en émotions et avec cela dit quelques incohérences malgré les rebondissements cela n'a pas touché mon petit coeur.
Ce vent de Bretagne m'a quelque peu refroidi...
Dommage.
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Bien bien. J'ai un peu l'impression de m'être fait avoir sur la marchandise. Je m'explique: ce livre m'a été offert chaleureusement avec de vives recommandations. On m'a laissé entendre qu'il était fantastique et d'une telle sensibilité que j'allais, sans aucun doute, verser ma petite larmichette. Or, ça n'a pas été le cas, mais alors pas du tout.

Cette histoire qui part d'un bon sentiment est cousu de fil blanc du début à la fin. Ce qui s'y passe est vraiment surfait et superficielle. Tout est trop gros ou trop rapide. L'auteur tâtonne et tombe dans tous les clichés possibles et inimaginables.

Je suis tenace donc je l'ai lu jusqu'au bout, mais très honnêtement le temps m'a paru vraiment long.
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Je suis mitigée sur ce drame qui m'a beaucoup fait pleurer. C'est à la fois très beau, très simple, très triste, avec un beau message.
Mais je n'ai pas trop aimé le style trop "parler" et les grandes vérités dites. J'ai été un peu agacée par l'émotion facile dans laquelle m'a fait tomber le livre. L'impression que le fait de pleurer va forcément me faire aimer le livre....
Donc livre court, avec des bons sentiments, de belles idées, et un grand drame, qui se tourne finalement vers l'espérance.
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C'est un roman qui a des qualités mais qui n'est pas pour moi. Les ficelles sont trop grosses à mon goût : les personnages sont un peu trop manichéens, trop d'émotions faciles (*spoiler* faire mourir un enfant "parfait" intelligent drôle et sage), trop de métaphores et de lieux communs. le lecteur ne peut qu'adhérer aux idées des personnages tant elles sont généralistes et consensuelles. J'aime en tant que lectrice qu'on me bouscule, qu'un personnage ait plusieurs facettes, qu'il soit complexe, que je le déteste puis que j'apprenne à l'aimer. Ici on manque de profondeur.
Les nombreux marqueurs de temps sont inutiles et m'ont sortie de l'histoire à chaque fois (quelques jours plus tard, quelques semaines plus tard, etc...). Une bonne histoire qui aurait mérité de moins donner dans la facilité.
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Julie est une mère célibataire. Elle et son fils de trois ans survivent à peine avec le salaire qu'elle gagne en tant que caissière dans un supermarché. Un travail monotone et mal rémunéré, dans lequel en plus, elle doit supporter un patron très enclin à abuser de son pouvoir avec ses employés. Un jour, quand Julie sent que sa force est faible, elle rencontre Paul, un homme de cinquante ans qui se sentira ému par cette caissière et fera tout ce qui est en son pouvoir pour alléger le poids sur ses épaules qu'elle porte depuis des années. Il l'invitera ainsi à passer les vacances avec son fils chez lui, en Bretagne. du voyage fera également partie le fils de Paul, Jérôme, un médecin malheureux dévasté par la perte de sa femme. Ce voyage marquera un avant et un après dans la vie de ces trois personnages, en les soumettant à l'une des épreuves les plus difficiles, juste avant le bonheur.
Ensemble, ils commenceront une histoire d'amitié jusqu'à ce que, au moment le plus inattendu, un malheur se présente à eux, les obligeant à se tenir la main et à essayer d'aller de l'avant.
J'ai aimé le début du livre malgré sa simplicité. La relation qui s'est formée entre les personnages était étrange et j'avais du mal à y croire, mais ça ne me dérangeait pas plus que ça. Puis, je me suis retrouvée face à un rythme lent et une histoire sans intérêt pour ma part. Dans l'ensemble, je considère qu'il s'agit d'une petite intrigue qui aurait pu devenir intéressante, mais elle était excessivement proche de l'univers de la comédie romantique parfois, et du drame de style « téléfilm ». Quoi qu'il en soit, ce qui à mon avis pèse sur la qualité du roman, c'est l'arrière-goût excessif du moral, le filet constant de phrases et de métaphores sur l'espoir, l'humanité, l'amitié, l'amour, la force, etc. Bien que l'argument serve d'excuse pour cela, il finit par dominer dans le texte cet aspect spirituel sur l'intrigue, à tel point que parfois, il semble qu'il importe plus que les dialogues. Tout est déjà dit ou reflété par certains personnages qui font peu, mais philosopher trop.
Au risque de passer pour une "méchante" sans coeur, j'en rajoute aussi le fait que ce récit semble vouloir rassembler à tout prix les ingrédients pour nous concocter un petit drame avec un arrière-goût d'amour et d'espoir. Il fallait qu'on soit émus, qu'on pleure, qu'on tremble, qu'on rit ,mais malheureusement pour moi, tout semblait faux.
C'est un livre qui a une approche simple, une lecture facile et, dans l'ensemble, suffisamment agréable pour justifier sa lecture POUR LES LECTEURS qui recherchent ce genre de récit. Au point ou j'en suis, ce genre d'histoire ne me satisfait plus.
Contrairement à mon avis, je vous conseille de lire ce livre si vous avez envie et faire votre propre opinion, car, comme on dit, les goûts et les couleurs ca ne se discute pas !
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