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Citations sur Une époque en or (43)

Dehors, il faisait froid, je fermai le blouson en cuir de Greg. Je me sentais infiniment bien dans cette tenue. Les poches étaient immenses, je pouvais y mettre mes mains en entier - chose totalement impossible dans les fringues que je m'étais achetées jusqu'à présent. Je sortais désormais sans sac à main. J'avais juste besoin de mon téléphone, mes clés, ma CB et ma carte de transport, et tout cela tenait dans les poches. Son blouson avait même une poche intérieure zippée!
(P. 241)
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Voilà.
Ma grand-mère haïssait mon grand-père.
Ma famille était née d'une haine.
C'était une sacrée découverte.
Et, puisqu'on en était là, autant tirer le truc jusqu'au bout, ma mère était sans doute née d'un viol.
Bon.
On faisait quoi avec ça? On n'était probablement pas un cas exceptionnel. Combien d'enfants, y compris légitimes, sont nés de violences sexuelles? Des générations de femmes maltraitées, sous-estimées, harcelées, violées, jugées, dégradées, dénigrées, empêchées, interrompues.
(P. 226)
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La liberté. Ça a toujours été ça mon combat.
J'ai commencé par gagner la mienne, et ensuite je m'en suis servie pour aider les autres à avoir la leur. Et enseigner, c'était aussi ça. Aider les gosses à devenir libres.» Elle s'arrêta avant de reprendre en me regardant.
(P. 220)
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Chloé, si tu parles, j'ai peur que ça te retombe dessus. Le messager est toujours tué. C'est comme ça. Sophocle l'a écrit.
Personne n'aime le porteur de mauvaises nouvelles.
Et là, en termes de mauvaise nouvelle... Dire à ta mère que sa propre mère lui ment depuis tou-jours.. Ça va forcément abîmer votre relation.»
(P. 206)
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À chaque fois que les enfants s'engueulent, je me concentre pour tenter d'y voir une forme d'ap-prentissage. J'imagine Maria Montessori me disant:
«Pour vous, c'est du bruit inutile, quand pour eux, c'est un exercice. Ils apprennent comment vivre avec les autres, quelles sont les limites de chacun, ce qui arrive si on les dépasse.» Mais quand j'ai mal dormi, ça me gonfle prodigieusement de les entendre crier.
(P. 195)
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L'époque en général ne se prêtait pas à la grosse rigolade. J'avais lu quelque part que de nos jours, on riait deux fois moins que dans les années 1950. La France de René Coty se marrait plus que nous. On avait atteint un stade tellement pathétique qu'on abordait désormais le rire dans le cadre médical. Les médecins préconisaient dix minutes de rire par jour et je n'avais pas besoin de chronomètre pour savoir que je n'y parvenais pas.

(P. 102)
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«Tu fais passer les émotions des autres avant les tiennes. Les émotions, ce sont des signaux que ton corps t'envoie. Si tu n'y prêtes pas attention, c'est normal qu'au bout d'un moment, ça craque.»
(P. 76)
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«Mais alors, qu'est-ce que je peux faire?
- Te sortir les doigts du cul, ma cocotte. Soit tu fais un truc à la con mais qui rapporte plein de blé.
Soit tu fais un truc utile mais avec moins d'argent.
Là, t'as un boulot à la con qui te rapporte pas grand-chose. C'est débile comme choix. C'est étonnant d'avoir mis autant de temps à t'en rendre compte.
Même de ta part.»
Parler avec ma grand-mère, c'est l'équivalent de se masturber avec du papier de verre.
(P. 64)
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Mais concrètement, ne nous leurrons pas, nous sommes pris dans une lutte entre le capitalisme et nos vies sexuelles. Nos existences modernes ne sont pas faites pour le sexe. On travaille trop, dans des environnements agressifs et stressants. On doit se battre pour préserver le cul dans notre quotidien sinon il va disparaître, parce qu'à 22 heures on est déjà en train de compter combien d'heures de sommeil il nous reste avant le réveil du lendemain.
(P. 55)
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Un enfant sage et calme, c'est potentiellement un futur psychopathe. Or les parents, on les autorise à craquer, parfois même à crier sur leurs gamins quand ils n'en peuvent plus. Les parents, on les plaint. On s'inquiète pour eux, on fait des articles sur le burn out parental.
Mais pas les beaux-parents. Le beau-parent, il a le droit de sourire, de laver le linge et d'encaisser sans se plaindre.
Ce truc est pourri parce que même quand ça se passe bien, et ça arrive, enfin il paraît, vous n'êtes qu'un beau-parent. Et un beau-parent, c'est le CDD de la parentalité. Comment voulez-vous entretenir une relation saine avec un enfant quand vous êtes virable à n'importe quel moment? Bienvenue dans la précarisation du monde néo-libéral appliquée aux rapports familiaux.
(P. 30)
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