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3,71

sur 102 notes

Critiques filtrées sur 3 étoiles  
Roman basé sur un fait historique survenu à Berlin en 1933 , des milliers de livres non ' allemands ' furent brûlés par des sympathisants nazis , c'est la nuit des autodafés .
On suit trois femmes à Berlin , Paris et New-York , réunies par un pan tragique de l'histoire mais surtout par l'amour qu'elles portent aux livres .
C'est la création d'une bibliothèque à Paris qui rendra hommage aux livres livres brûlés à Berlin , c'est le combat d'une femme qui enverra des livres aux soldats américains qui combattent en Europe .
Trois femmes , trois destins différents , un sujet qui m'intéressait beaucoup mais j'ai été déçue par l'écriture qui m'a semblé fade .
Un grand merci à Babelio pour cet envoi dans le cadre d'un Masse critique et aux éditions Harper Collins .
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Un roman vantant les mérites du livre et de la lecture, ça ne pouvait que me plaire.
Malheureusement, la rencontre n'a pas eu lieu.

L'auteure raconte la vie de trois femmes, amenées à un moment donné à se rencontre, aux heures sombres de notre histoire.
Ces trois femmes sont de ferventes adeptes du livre sous toutes ses formes.
Elles vont donc "s'associer" autour d'un projet commun.

D'abord, au niveau des personnages, je les ai trouvés "fades". Pour moi, l'auteure n'exploite pas assez le contexte historique dans lequel elle situe son histoire. J'ai remarqué également, et cela m'arrive souvent avec des auteurs américains, qu'elle évoque un fait avec son regard d'outre Atlantique et que cela se ressent fort.
C'est un peu le même phénomène avec les auteurs américains qui tentent d'écrire un roman sous l'Angleterre victorienne. Pensant que parce qu'on parle la même langue, on connait forcément la culture de l'autre...Ben non en fait.
Donc, pour en revenir à ce roman, je n'ai pas été convaincue par les personnages qui minaudent.
Je n'ai pas été convaincue par le fond de l'histoire non plus. J'ai trouvé, en résumé, que le roman ne tenait pas sa promesse. J'ai eu un goût de "dommage, on passe à côté l'un de l'autre" mais bon, c'est ça la lecture et les goûts et les couleurs et c'est finalement très bien.
Je ne doute pas que ce roman pourrait plaire à d'autres lecteurs mais le coup de foudre n'a pas eu lieu entre nous.
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Le 10 mai 1933, des milliers de livres jugés anti-allemands brûlèrent partout en Allemagne : un autodafé ordonné par les nazis visant visant les écrivains juifs, pacifistes ou marxistes. Les livres de quatre-vingt-quatorze auteurs furent réduits en cendres dont Heinrich Heine, Karl Marx ou Sigmund Freud. A la suite de cet événement plusieurs écrivains en exil décidèrent de créer à Paris une bibliothèque qui rassemblerait tous les écrits allemands interdits et brûlés sous le IIIe Reich : La Bibliothèque allemande des livres brûlés.
Si cette bibliothèque est bien entendu évoquée dans ce roman, on y parle surtout du Conseil des livres en temps de guerre, formé en 1942 par un groupe d'éditeurs américains, et dont le but était de réfléchir à la manière dont la littérature pouvait servir la nation en période de conflit et remonter le moral des troupes sous la forme d'un livre de poche dans le barda du soldat.
C'est donc autour des livres, de la culture et de la censure que se déroule l'action de ce roman un peu brouillon : si j'ai trouvé le contexte initial très intéressant, je dois dire que j'ai eu du mal avec l'écriture, les personnages et les dialogues que je n'ai pas trouvé très convaincants...



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Ce roman a pour fil conducteur le rôle et la défense des livres en des temps difficiles. Il met en scène trois femmes à trois époques différentes. Leur trajectoire personnelle finira bien sûr par se croiser.

Berlin, 1933 : nous suivons Althea, jeune autrice américaine auréolée d'un premier roman à succès, invitée par Joseph Gobbels, dans le cadre d'un échange culturel organisé par le nouveau pouvoir nazi. Si, au début de son séjour, elle est séduite par le dynamisme de la ville et l'accueil qui lui est réservé par les cercles cultivés du parti, elle ouvrira les yeux sur la nature réelle des nazis en assistant au grand autodafé de tous les livres jugés contraires au nationalisme allemand.

Paris, 1936 : Hannah, juive allemande est réfugiée à Paris et travaille à la bibliothèque des livres brûlés, lieu discret qui s'efforce de réunir les livres voués à la destruction dans son pays. Elle y participait à un mouvement d'opposition et est hantée par une trahison qui a entraîné la mort d'un proche.

New-York, 1944 : Vivian, bibliothécaire, travaille pour une association qui envoie des livres aux soldats sur le front. Elle est en conflit ouvert avec un sénateur qui veut censurer certains livres et se battra avec acharnement pour empêcher son action.

Voilà pour le thème principal, certainement bien documenté par rapport aux faits réels. Mais nous sommes ici dans un roman et la vie sentimentale des jeunes femmes prend le pas sur le reste, ce qui m'a moins intéressée.

Chacune à leur manière, elles ont des relations assez compliquées et même parfois des réactions de midinettes un peu surprenantes, même si l'on considère l'époque, alors qu'elles font preuve d'un grand courage par ailleurs.

Les chapitres alternent entre les époques et j'ai mis du temps à m'y retrouver, ce n'était pas toujours très clair.

Je ressors de cette lecture assez mitigée. L'intérêt historique est là, mais je constate une fois de plus que sur ce genre de sujet je préfère les documents. Et là, le coté romanesque prend un peu trop le dessus à mon goût. Ce n'est que mon avis personnel et c'est tout de même une lecture à tenter.
Lien : http://legoutdeslivres.haute..
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Comme l'écrit Heinrich Heine en 1817, « Là où on brûle des livres, on brûlera bientôt des hommes ». Et on sait ce qui a succédé à ces premières destructions et pillage de bibliothèques.

Basé sur des faits réels, ce roman aborde diverses thématiques liées à la guerre, à l'Histoire mais aussi à la société et au quotidien dans ces trois villes. Tolérance, liberté, exclusion, amour sont au coeur du roman. Les livres sont bien sûrs omniprésents. L'auteure en cite beaucoup, les remet en contexte et nous montre la force que la littérature peut avoir sur les êtres, surtout en ces temps perturbés et incertains.
Les chapitres alternent époques et points de vue et tissent lentement les liens qui finiront par faire se croiser les héroïnes.

Si je n'ai pas appris grand-chose sur l'époque et les faits évoqués car j'ai déjà beaucoup lu sur le sujet, j'ai apprécié les personnalités des trois héroïnes qui, chacune a sa façon, luttent contre les préjugés, les dangers et résistent à l'oppression. J'ai aussi gouté cette ode à la littérature qui est aussi une ode à la liberté.
Une lecture agréable mais que j'aurais souhaitée plus fouillée, plus dense.

Merci à Babelio et aux édition Harper Collins pour cet envoi.
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L'autrice est une journaliste américaine et se propose dans ce roman de défendre la cause des livres et de la lecture contre la barbarie. C'est ce thème qui a motivé mon envie de le lire. Qu'en est-il en réalité ?

Le début est un peu poussif et cela ne s'arrange pas vraiment par la suite. Je m'attendais à beaucoup plus de développement sur le livre, la lecture et ses bienfaits, le développement de la connaissance, l'éducation, l'importance des mots, etc. En réalité l'autrice nous raconte l'histoire croisée de trois femmes dans une période centrée sur la Seconde Guerre mondiale et ses prémisses. Trois femmes certes engagées pour la défense du livre et contre le fascisme sous toutes ses formes mais qui ne brillent pas spécialement par leur philosophie et ne m'ont pas convaincu de leur passion pour les livres et la lecture. Grâce à ce livre j'ai appris l'existence du conseil des livres en temps de guerre, formé en 1942 par un groupe d'éditeurs américains et dont l'objectif était de mettre en oeuvre tous les moyens permettant d'utiliser la littérature comme moyen de lutte contre l'envahisseur. J'ai aussi appris que suite aux terribles autodafés des années 1933 au cours desquels des milliers de livres, des librairies et des bibliothèques avaient été pillées et incendiées, un comité d'initiative avait créé la Bibliothèque allemande des livres brûlés. Cette Bibliothèque avait pris naissance grâce à l'initiative de l'écrivain Romain Rolland et sous les auspices d'André Gide et de H. G. Wells entre autres. Encore m'a-t-il fallu faire quelques recherches pour avoir ces précisions, car le livre de Brianna Labuskes n'étant pas à proprement parler un livre d'histoire reste très flou sur les institutions dont elle parle.

À part ces deux informations importantes, j'ai été globalement déçu par ce livre qui ne m'a pas séduit, ni par son style, ni par la structure narrative (de nombreux aller et retour dans le temps qui ont pour effet de perdre un peu le lecteur), ni par la puissance de ses personnages (relativement fades), ni par l'intrigue (très faible) ni par le discours philosophique (réduit au minimum). le tout est enveloppé dans une espèce de romance américaine très convenue ou les détails vestimentaires et une certaine frivolité cassent un peu le sérieux du thème.

Je pense que l'autrice est partie d'une très bonne idée, mais qu'elle a raté son sujet en voulant trop plaire à tous les lecteurs. Je suis étonné qu'un tel livre ait fait l'objet d'une traduction en France. J'ai relevé dans cette traduction l'usage intensif de la forme verbale « Ses yeux s'étrécirent », au moins 5 ou 6 fois. Ce verbe étant relativement assez peu employé dans la langue française il choque lorsqu'il se retrouve ainsi systématiquement utilisé.


— « La bibliothèque des livres brûlés », Brianna Labuskes, Harper Collins, (2023), 440 pages.
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Le destin de trois femmes. Trois femmes durant les prémices de la Seconde Guerre mondiale et pendant. Trois femmes qui luttent. Trois femmes fortes. Trois femmes qui souffrent.

J'avoue que j'ai eu beaucoup de mal à rentrer dans cette histoire. Je me suis perdue entre les personnages qui apparaissaient. Je me suis perdue dans les lieux.

Un sujet fort. Celui des autodafés en Allemagne. J'ai été touchée par de nombreuses phrases qui vont rejoindre mon carnet de citations ! La fin est grandiose. Les discours sont forts. L'humanité est présente.

Le chapitre 21 est le plus bouleversant selon moi !

Je crois aux pouvoirs des mots. Je crois aux pouvoirs des livres. Ce roman est une ode aux livres. Ils ont été une force pour les soldats américains pendant cette abominable période. Une partie de la grande histoire que je ne connaissais pas. J'en ressors grandie malgré un début de lecture dur pour moi.

A votre tour maintenant de franchir cette bibliothèque et de militer.
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Un roman choral sur la Seconde Guerre Mondiale, qui met en avant les livres et qui parle de la nuit des autodafés ?! Je ne pouvais pas passer à côté ! Merci à Harper Collins et Babelio pour ce partenariat.

On découvre donc trois personnages féminins et trois temporalités différentes. Tout d'abord, Berlin en 1933, où on fait la connaissance d'Althea James, une jeune autrice qui profite d'un programme culturel d'échanges entre les Etats Unis et l'Allemagne. Très naïve, elle est accueillie à bras ouverts par les nazis qui lui en mettent plein la vue. Paris, 1937, on découvre Hannah Brecht, une jeune juive qui a fui l'Allemagne, mais qui se rend compte rapidement que l'antisémitisme n'a pas de frontières. Et ensuite, New-York, en 1944, où Vivian Childs, qui vient de perdre son mari à la guerre, se bat pour un programme d'envoi de livres de poche sur le front pour les soldats.

Très vite, j'ai été plongée dans cette histoire et dans l'ambiance si pesante des années 30 et de la seconde guerre mondiale. L'idée d'écrire sur la nuit des autodafés et de mettre les livres au centre de l'intrigue est originale et m'a beaucoup plu. Mais si les premiers chapitres m'ont emballé, je me suis assez rapidement désintéressée de l'histoire. Les différentes temporalités s'alternent à chaque chapitre, si bien qu'on s'emmêle rapidement et j'ai parfois été perdue dans l'histoire. A mon sens, l'histoire manque de relief, même si l'intrigue reste interessante et peu commune.

Les trois personnages féminins sont charismatiques et garderont des séquelles de ce conflit mondial. Ce sont de vraies héroïnes, des femmes fortes, qui se battent pour leur conviction. L'autrice les décrit parfaitement, avec leurs failles et leurs défauts, mais pour autant, je ne me suis pas particulièrement attachée à ces femmes.

Même si j'ai eu l'impression que ce roman ne tenait pas toutes ses promesses, L Histoire est abordée de façon non-conformiste et intéressante. Cette lecture en demi-teinte est tout de même à saluer, ne serait ce que pour cette intrigue bien pensée.
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Une déclaration d'amour aux livres et au pouvoir des mots, qui m'a fait découvrir un autre aspect de la Seconde Guerre mondiale.

A travers ce roman on suit le parcours de 3 femmes, toutes ayant un lien puissant avec la lecture. On y parle des autodafés dans l'Allemagne nazie et du Conseil des livres en temps de guerre aux États-Unis. A travers eux, ce sont les thèmes de la censure, de l'engagement, de ce que nous apportent les livres, des causes qui nous tiennent à coeur, de l'instrumentalisation de la culture qui occupent la place centrale.

Au début j'ai eu un peu de mal à m'y retrouver car les chapitres alternent entre les personnages, et surtout entre trois années différentes. Si le lien entre Hannah et Altea se fait rapidement, celui avec Vivian met un peu plus de temps à s'installer.
C'est d'ailleurs le volet avec cette dernière qui m'a le plus intéressée, et toute son action autour du Conseil des livres. Apprendre que les États-Unis envoyaient des livres aux soldats a été une découverte très intéressante. C'est le personnage qui m'a le plus touchée, dans son deuil et sa croisade passionnée contre la censure.

Si ce n'est pas un coup de coeur, j'ai quand même trouvé cette lecture agréable. La fin rattrape quelques inégalités de rythme, et on ne peut pas nier l'engagement de l'autrice pour la littérature. Même si sur ce sujet j'ai largement préféré "le Cercle littéraire des amateurs d'épluchures de patates", je suis contente d'avoir posé un autre regard sur la période historique.
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Ce roman avait tout pour me plaire car il évoque l'amour des livres, son époque trouble, l'histoire de ses femmes fortes. Althéa James est la figure féminine qui réunit les deux femmes : Hannah la juive et Viv l'américaine. "- Tu connais Althea James ? - Qui ne la connait pas ? L'écrivaine était une solitaire légendaire. Elle avait écrit deux des plus gros best-sellers de ces deux dernières décennies et n'avait donné une seul interview. "Mais la magie des mots, l'écriture de Briana Labuskes n'a pas pris, j'ai trouvé ce roman long et je n'ai ressenti aucune émotion. J'ai eu un mal fou à rentrer dans l'histoire et donc ma lecture fut laborieuse.
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