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EAN : 9782812926587
Editions De Borée (13/08/2020)
3.86/5   7 notes
Résumé :
L'architecte Vauban est âgé de 17 ans lorsqu'il quitte son Morvan natal pour guerroyer au sein des troupes de la Fronde. Ses stratagèmes et ses croquis militaires attirent l'attention de Mazarin, qui lui propose de se mettre au service du jeune Louis XIV. Devenu un ingénieur respecté, il tombe amoureux d'une protestante, puis alerte le roi sur les conséquences de l'Edit de Nantes, mais en vain.
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Critiques, Analyses et Avis (7) Voir plus Ajouter une critique
Je ne sais pas si vous êtes comme moi… Un bon livre, un livre qu'on aime, qu'on lira jusqu'au bout sans sensation de longueur, sans l'impression de s'ennuyer tout en lisant, un livre bien écrit donc, on le sait de suite car les mots d'abord enchantent avant l'histoire. Et c'est le cas ici, j'adore :-)

Une plume directe pour le guerrier, une plume technique pour l'ingénieur, une plume artistique pour l'architecte et enfin, une plume poétique pour l'amoureux et tout cela réuni dans un même récit, ma foi, c'est assez réussi. Petit bémol quand même, trop de répétitions et cela m'attriste car le texte est riche, bien documenté et tout simplement beau.

De Montmédy à Collioure, de Lille à Pignerol, de Saint-Malo à Maastricht, l'Homme de devoir n'a cessé de parcourir la France pour améliorer la défense de son pays en remaniant les citadelles existantes et en y créant d'autres d'une perspective toute neuve. Ce n'est pas tout, durant ses voyages toujours renouvelés, sur ordre bien sûr, il n'a jamais cessé d'écrire : des mémoires sur la technique du siège d'une ville, des études sur les fortifications, des essais sur la vie réelle du peuple de France, une supplique pour inciter le Roi à revoir sa décision sur la suppression de l'Édit de Nantes et enfin, un traité sur la nécessité de revoir la politique fiscale du pays. Un homme extraordinaire qui a passé sa vie à servir son pays et son Roi.

Un ingénieur que j'admire pour les places-fortes que j'ai déjà visitées et qui dans ce roman est sublimé par une histoire d'amour assez émouvante. L'auteur ici a bien joué en menant de front L Histoire et la technique et en pimentant le récit d'un coup de coeur improbable ou pas...

Un tout grand merci à Babelio et aux éditions « Vents d'Histoire » pour cette belle découverte.
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Le Vagabond du roi est un roman historique qui retrace la vie de Sébastien de Vauban, un ingénieur et architecte militaire de talent au service de Louis XIV, mais aussi un homme d'idées, qui avait à coeur le bien du royaume et surtout du peuple.

Merci à Babelio et aux éditions De Borée pour l'envoi de ce service presse. Je ne connaissais pas du tout cette figure historique qu'a été le marquis de Vauban, et cette oeuvre m'aura permis de découvrir la sienne, qui a été considérable.

Je ressors néanmoins de ce livre avec un avis mitigé. Je l'ai trouvé très… répétitif. J'aurais pu mettre ce défaut sur le compte d'une reconstitution historique minutieuse (qu'y peut l'auteur si Vauban a enchaîné inlassablement la construction et l'aménagement de maintes places fortes ?), mais cet argument ne tient pas quand on sait (c'est admis dès les premières pages), qu'une grande partie de ce roman repose sur un élément fictif, à savoir Catherine.

On alterne donc citadelles et amour enflammé, amour enflammé et citadelles… Même les pensées de Vauban reviennent souvent en boucle (le fait qu'il ait été un père absent, son Morvan natal…) J'attendais presque avec impatience le moment où l'édit de Nantes serait révoqué, dans l'espoir que cela brise un peu la monotonie du récit, mais ce ne fut pas le cas.

À l'inverse, j'ai trouvé que l'auteur déployait trop d'efforts pour justifier l'inexistence historique de Catherine. Aucun document officiel écrit la concernant, aucune sépulture connue…

Ce n'est qu'un avis purement personnel, bien sûr, mais je n'ai pas puisé dans cette lecture l'envie d'étayer son sujet par des recherches personnelles, comme c'est le cas pour la plupart des romans historiques dans lesquels je me plonge. J'ai aussi eu un peu de mal avec le style de l'auteur, assez lyrique et contemplatif, mais qui plaira aux amateurs de ce genre de plume. À vous de voir si vous voulez vous laisser tenter par ce livre.
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Roman historique particulièrement bien écrit. J'ai découvert Sébastien de Vauban, noble pauvre, qui part à 17 ans retrouver l'armée du Prince pour combattre. Car s'il est doué dans les études, brillant en mathématiques, dessin et déjà en architecture, il a aussi un caractère bouillonnant et du fait de sa pauvreté, peu de perspectives hormis dans l'armée où il pourra briller et monter en grade. Alors nous allons le suivre au fil des champs de batailles et c'est effrayant car il n'y a que cela à l'époque de Louis XIV. Très vite remarqué pour ses talents de dessinateur de plans de citadelles, il va vite devenir un élément gagnant dans les batailles. Militaire, au combat, blessé gravement mais aussi stratège, il va gagner l'estime du roi et des princes. Marié, 2 enfants qu'il ne verra quasiment jamais car toujours absent. L'historique est parfaitement fouillé et intéressant. Mais j'ai été très gêné que l'auteur lui invente cet amour avec Catherine. Il précise bien au départ que cette femme est un personnage fictif et du coup, je n'ai pas du tout adhéré à ces envolées passionnelles pour moi, totalement inutiles.
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Dans ce roman, Vauban raconte son parcours de vie, de ses débuts dans sa campagne natale, de ses premiers émois face au spectacle grandiose d'une nature peu domestiquée, en passant par les nombreuses villes assiégées pour la gloire de son roi, les campagnes militaires innombrables, les missions militaires comme les voyages d'agrément, sans oublier les blessures dont son corps portera les stigmates profondément inscrits dans sa chair. Il n'occulte rien, ni ses faiblesses, ni ses amours adultères, ni ses manquements aux devoirs de père et d'époux, ni ses réflexions concernant les choix tactiques et politiques des généraux de sa majesté, ni ses enthousiasmes pour l'architecture, ni sa passion pour les pierres.

Le Vagabond du Roi a été publié par les éditions De Borée en 2020. Raconté au passé à la première personne, il se lit comme une autobiographie. le style est imagé, fleuri: "Je suis né sur les terres boisées du Morvan, là où la nature est restée grande architecte de la glèbe aux nuées, même si les paysans parfois lui disputent quelques toits de village sous des clochers de flèches teintes, des prairies d'herbes rases et des buissons d'épines où paissent de maigres troupeaux. C'est ici que plus tard j'imaginais pour les miens mes premiers murs, mes premiers chemins d'eau calme. Un tracé comme les sillons de la main et de la pensée humaine; le vert sauvage des forêts, le bois, la roche dominant tout." (Page 10).

Le Vagabond du Roi, roman historique érudit, largement étayé par une documentation riche et scrupuleuse, mais auquel il manque souvent un souffle plus romanesque, des mises en scènes plus rythmées, des tableaux plus vivants. Malgré le parti pris de l'écrire à la première personne, gage d'un récit qui promet d'être animé et mouvementé, à l'image de la vie du personnage, les trop rares dialogues m'ont souvent donné l'impression d'assister à un cours d'histoire, somme toute passionnant, mais au final un peu monotone. Cela dit, j'ai beaucoup appris sur cet homme et ce bâtisseur exceptionnel que fut Vauban ainsi que sur l'époque à laquelle il vécut. Une très agréable leçon d'histoire...
Lien : https://legereimaginarepereg..
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Michel Labonne nous offre un roman captivant, renseigné, bien documenté sur l'architecte du roi Louis XIV, Vauban. Nous découvrons un homme bâtisseur, créateur, qui construit des forteresses pour protéger des villes, qui vient rebâtir, il répond aux ordres de missions du roi et ce dernier l'écoute quand il évoque la vie des paysans, l'amélioration des conditions de travail.
La partie "romantique" du livre est fictive, passionnée et dramatique.
Un roman passionnant !
Lien : http://revefabienne.com
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Citations et extraits (5) Ajouter une citation
La perfection d'une ville tenait aussi de sa cathédrale. Je compris très vite, humble et malheureux, que je ne pourrais jamais égaler l'essence divine d'une écriture de pierre. Ici, l'architecture rejoignait les plus belles pages des lettres et de la peinture. A la pierre, elle mêlait la sensibilité de la lumière et du son même.
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J'allais donc épouser le métier des armes. Le plus court chemin pour gagner un nom, pour la découverte et le voyage, pour la fortune et la gloire. La mort peut-être...
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Que l'on joue ne serait-ce qu'avec la qualité des matériaux, le temps ou le terrain, et les années se chargeront d'y apporter un blâme et une sanction. Sanction brutale posée par la nature et dans le constat par les hommes.
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La guerre n'est pas spectacle d'amour. Elle punit la curiosité en réclamant son dû.
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Ma peau… Ma pauvre peau ! Si j'étais veau, elle ne servirait pas même à faire une chaussure. Et les meilleurs des naturalistes trouveraient problème à m'empailler.
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