Philip KERR nous plonge dans le Berlin des années 30 en gravitant plus particulièrement en 1936 autour des Jeux Olympique. Un enquête qui gravite autour du meurtre d'un couple mêlant politique et droit commun. En soi, cette histoire peut potentiellement séduire mais elle est hélas desservie qui veut trop en faire en étalant son érudition relative à l'Allemagne ce cette époque. C'est ainsi que nous sommes par moment noyés dans un inventaire de rues et de descriptions bâtimentaires qui rappellent davantage le guide Michelin que
Balzac. Ce que l'on ne peut que regretter car lassant par moment. Pour moi, cet ouvrage est donc, non sans intérêt, mais très loin de mériter le Prix du roman d'aventure.