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EAN : 9782080687050
392 pages
Flammarion (10/08/2006)
3.87/5   38 notes
Résumé :
Juin 1940, en France, est-ce le meilleur moment pour avoir 20 ans ? Jean Deleau est alors un jeune homme sans histoire. Quatre ans plus tard, devenu le chef redouté de la « Gestapo française » de Neuville-sur-Loire, il échappe à la justice de la Libération et parvient à se cacher pendant vingt ans chez sa mère. Enfin arrêté en 1965, il passera encore vingt ans en prison avant d’être libéré, à 65 ans…
Ce roman est inspiré de la vie très réelle d’un collaborate... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (7) Voir plus Ajouter une critique
l auteur nous raconte l histoire d un jeune homme jean deleau qui durant la seconde guerre mondiale va comme le nom du titre du roman l indique, trahir son pays en etant un des plus grands collaborateurs du 3eme reich.
deleau a la tete d une brigade dont ses hommes sont pour la plupart des gangsters illetres et pervers , leur principale fonction etait la torture et aussi l infiltration deans la resistance.
a chaque page tourne dominique jamet nous decrit les travers psychologique de son personnage principale, et au dela de ce fait dramatique, il nous interroge sur les choix d une vie, choisit on de devenir un traite?, peut on etre coupable sans etre responsable ?
bref c est un roman qui est tres bien ecrit et de plus qui s inspire malheuresement de faits reels
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Ça commence à la plage, c'est dans les années 30, il fait beau, Jean est un p'ti gars d'une dizaine d'années, il ne le sait pas encore, mais quelques années plus tard il va devenir une sorte de traitre, un collabo. de la pire espèce, un meurtrier, mais disposant d'un permis, et il s'en donnera à coeur joie. Ce roman, c'est une plongée dans un truc qui s'approche de la merde, ou comment des gens ont pu torturer, déporter, assassiner d'autres personnes, sans le moindre scrupule. Ici ce n'est plus une question de mauvais ou de bon coté, c'est une question d'humanité, que certains ont perdu au profit d'une rage démoniaque, d'une sorte de folie meurtrière.

Un traître, c'est un roman d'aventure historique (lieux et personnages restent cependant fictifs), bien écrit, qui se lit vraiment facilement, avec la capacité de vous glacer l'échine simplement en tournant une page, la lâcheté ordinaire orchestrée d'un main de maître par un noyau déviants. On ne sortira pas indemne de ce genre de lecture, et les questions resteront nombreuses. En tous cas, je m'y perds souvent à essayer de comprendre, ce qui a pu entrainer des hommes à agir de la sorte, quels étaient leurs choix ? Pourquoi ?
Lien : http://testivore.com/un-trai..
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"A vingt-trois ans à peine, il dirige un service de police. Il est le bras droit d'un officier de haut rang. Des milliers, peut-être des dizaines de milliers de personnes tremblent devant lui ou à sa seule évocation. Il vit en permanence dans un sentiment de peur et d'exaltation qui l'excite. Il s'enivre de sa toute-puissance" (page 171).

Petit roman historique fort intéressant, autour du portrait et du parcours d'un collaborateur "ordinaire", qui montre bien que la collaboration n'est pas qu'une affaire d' "arrangements" avec l'occupant ; l'occasion aussi de découvrir une face plus méconnue de l'Occupation, en dehors des grandes figures de la collaboration ... mais tout aussi sinistre (sinon plus). le roman est inspiré de faits réels.

Nous sommes à Neuville, sur la Loire, où grandit Jean Deleau dans les années 1930 dans le milieu de la petite bourgeoisie provinciale. Juin 1940, Jean Deleau a vingt ans, et son destin bascule lorsqu'il est employé par la Kommandantur pour servir d'interprète entre la population civile et le commandement allemand fraîchement installé dans la petite ville. Jean est conquis et fasciné par le modèle allemand.

C'est le début de l'engrenage, qui va le propulser, en quatre ans à peine, chef du redoutable SD (le service de sécurité, autrement dit la police allemande) et traque les "terroristes " et autres "mauvais Français" dans toute la région avec une rigueur effarante. le jeune homme est peu à peu grisé par ce pouvoir arbitraire qu'il détient.

Louvoyant habilement, il parvient à échapper à l'épuration de l'après-guerre et se cache vingt ans chez sa mère, avant d'être finalement jugé à la fin des années 1960.

Le roman démonte implacablement les rouages de cet engagement, et ne cesse de poser la question suivante : comment et pourquoi trahit-on ? le ton est assez distant, le style volontairement assez neutre. La réflexion sur la culpabilité et la responsabilité n'en est pas moins passionnante. Jean Deleau n'est-il que le jouet des évènements ? Un tableau saisissant des petites lâchetés qui conduisent aux grandes compromissions.
Lien : http://le-mange-livres.blogs..
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La vie de Jean Deleau germanophile et collaborateur des Nazis et tortionnaire de Neuville/Loire.
L auteur précise que c'est un roman inspiré de fait réels. En fait c'est Jacques Vasseur qui sévit à Angers (Wasser signifie eau en allemand) Dommage que "la vraie histoire" ne soit pas brièvement mentionnée à la fin du livre en signalant les éléments romancés.
Cette réserve mise à part, c'est très bien écrit.
On suit l'itinéraire sans état d'âme de Jean Deleau et de sa bande de nervis aux cv peu ragoûtants et aux agissements dégoûtants. Leur débâcle sanglante et leurs exactions y sont narrées sans concessions.
J'ai beaucoup apprécié que l' on suive Jean Deleau durant tout l'après-guerre, de celui qui à son procès plus de 20 ans après-guerre appelait Hitler "le chancelier"
Vraiment à lire
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Le fossé est grand entre un un dénonciateur et un responsable de la police politique organisant enquête et interrogatoire. L'excuse "qu'est ce que vous auriez fait a ma place ?" ne fonctionne pas.
Ce n'est pas un roman présentant l'histoire d'un collaborateur mais celle d'un fasciste pendant l'occupation : un homme ne croyant pas dans l'égalité des hommes et pense que l'ordre si il n'est accepté naturellement doit être imposé par la violence. Jean DALEAU était un fasciste ayant vécu une période lui permettant d'assumer et vivre toutes ses idées.
Ce que j'ai apprécié c'est la démonstration (au goût très acide) sur la fin du livre : les fascistes porte ce nom uniquement chez les perdants or les vainqueurs en sont tout autant garnis.
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Citations et extraits (2) Ajouter une citation
Vous les féliciterez de ma part. Bravo à Frey et à ce marchand de pastis de Marseille, Pasqua je crois. Nous allons gagner les élections, et haut la main, je vous en fiche mon billet.
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Il avait en effet une tournure militaire, cheveux ras , petite moustache en brosse , très raide et l'air emprunté dans son pardessus de demi-saison avec une propension évidente à aller droit au but.
Encore un qui était fait pour la clandestinité comme Ginette Leclerc pour le Carmel.
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Vidéo de Dominique Jamet
Il est un des rares, très rares, trop rares journalistes dont on peut écrire, sans risque d’être démenti, qu’il a du talent, des idées et du courage. Qu’il a toujours préféré ses opinions à son confort, ses convictions à sa réputation. Rencontre avec un journaliste libre, tout simplement libre. www.revue-medias.com
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