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EAN : 9782845638174
405 pages
XO Editions (09/10/2015)
3.65/5   101 notes
Résumé :
Je suis né il y a cinq mille ans dans un village du sud de l’Égypte. J’aurais dû rester paysan, comme mon père. Mais je me suis révolté contre un scribe de la corvée, le Profiteur, et je me suis enfui pour échapper à la prison.
Dans la capitale, j’ai eu la chance d’être recruté sur un gigantesque chantier, celui de la future Grande Pyramide de Khéops. Embauché au bas de l’échelle, j’ai écouté les paroles de mes maîtres afin de devenir tailleur de pierre. Et j... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (22) Voir plus Ajouter une critique
3,65

sur 101 notes
Et de sept...sept ouvrages de lus sur les dix que le Père Noël a déposé au pied de mon sapin...et de sept qui m'ont plongés dans une aventure toujours aussi différente à chaque fois et pourtant toujours aussi envoûtante ! Je trouve qu'il a bon goût quand même ce Papa Noël ! Il faut dire qu'avec Christian Jacq, il avait choisi une valeur sûre...du moins sûre de ne pas me décevoir étant passionnée par l'Egypte depuis ma plus tendre enfance !

Bon, assez trêve de bla bla et passons aux choses sérieuses ! Lui, un fils d'agriculteur, est banni par ses parents le jour où il a osé se révolter, à juste titre, contre le scribe des corvées de son village. Ce dit scribe, appelé Sioul le Profiteur, porte en effet bine son nom et ce dernier ne sera jamais satisfait tant qu'il ne verra pas ce jeune homme, qui a foi en la justice mais est peut-être un peu trop vigoureux, anéanti. Aussi, qu'une seule solution : fuir et se fondre dans la masse ! Qui aurait pu prédire que ce jeune homme se verrait accorder la confiance de celui que l'on appelle "le vieux", du moins la confiance de son âne, Vent du Nord. Aussi, voilà comment un petit fils de paysan gravit rapidement grimper les échelons jusqu'à acquérir le statut de chef de l'équipe "La Vigoureuse" pour la construction de la majestueuse pyramide, futur maison d'éternité du pharaon Khéops. Eh oui, rien que ça ! Mais cette vie et cette grande oeuvre qui prendra plus de vingt ans ne seront pas de tout repos ! En effet, la construction d'une pyramide aux dimensions colossale et tout cela, entouré d'êtres malveillants et surtout, de magie, ne peut pas s'écouler tel un long fleuve tranquille mais cela, je vous laisse le découvrir par vous-mêmes !

Un roman, empli d'histoire et de mythologie égyptienne... bref, une sacrée recette avec des ingrédients que j'adore et que je ne peux donc que vous recommander. Seul petit bémol, le fait que les ânes dans les romans de Christian Jacq s'appellent toujours, dans mon souvenir "Vent du Nord" et une magie qui devient parfois un peu trop surnaturelle à mon goût pour que cela soit crédible. Dommage mais cela reste néanmoins une lecture très agréable avec des personnages très attachants ! A découvrir et à faire découvrir !


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Pour mon grand saut dans la critique (et oui c'est une première pour moi), j'ai choisi un livre qui m'a profondément déçue. Je vais certainement déplaire à beaucoup. Etant moi-même une fan inconditionnelle de Christian JACQ, je crois avoir "presque" tout lu de lui (exceptés les policiers). Et bien cette fois-ci, la mayonnaise n'a pris à aucun moment. L'histoire est plate, les personnages fades. C. JACQ nous raconte durant tout le livre la construction de la grande pyramide KHÉOPS, en long et en travers, quelque fois en termes assez techniques. A cela se rajoute une histoire d'amour totalement insipide, très "guimauve", un peu niaise. Voilà j'ai peiné à le finir, et la fin ne m'a en rien "réjouie". C'est une très grande déception pour moi, car l'auteur ne nous avait pas habitué à cela.
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Il a 17 ans et doit fuir son village.

Il a 17 ans et refuse l'injustice.

Il a 17 ans et son avenir semble s'obscurcir.

Il a 17 ans et saisit la chance de sa vie !

Sa chance, c'est de participer à la construction de la grande pyramide au plateau de Gizeh. Lui, passionné par le travail des pierres se voit embauché sur un chantier dont il ne s'imagine pas encore l'ampleur. le « vieux » l'intègre à son équipe en lui menant la vie dure et jamais il ne flanchera. Une fois ses preuves faites, le « gamin » rejoint la vigoureuse, l'une des meilleures équipes du chantier. Désormais, il vit pour la pyramide. Chaque journée de labeur lui apporte l'immense satisfaction du devoir accompli, mais en Égypte, les esprits maléfiques sont puissants et tentent d'interrompre la construction. Il lui faudra du courage pour venir à bout de ses ennemis spectres ou humains. Et même quand l'amour le touche, cela lui semble irrationnel tant cette femme, amour éphémère qui va et vient au gré de ses envies le tourmente.

Christian Jacq est désigné comme étant l'écrivain qui a fait lire toute la France. Je tiens à préciser qu'il a fait lire toute la Belgique aussi ! Sa série « Ramses », composée de 5 tomes a été un succès phénoménal. On ne parlait que de ça, on se précipitait à la librairie dès la sortie d'un nouveau tome et partout on croisait des gens avec le dernier Christian Jacq ! J'ai d'ailleurs lu cette saga plusieurs fois, c'était il y a presque 20 ans. Si on me disait que ses livres ont eu une influence sur l'augmentation du nombre de touristes en Égypte, je serais prête à le croire !

Avec « J'ai construit la grande pyramide », Christian Jacq nous prouve encore toute sa passion pour l'Égypte ancienne. Dans ce roman, il a choisi de nous expliquer les méthodes de construction de l'époque, mais aussi tous les aspects de la vie en communauté. Auditions, procès, respect de la hiérarchie, appréciation du travail, offrandes aux dieux, respect des animaux, tout un éventail de détails sur des aspects importants de la vie à cette époque nous est décrit.

Très malin, l'auteur a intégré à son texte une histoire d'amour douce et sincère qui plaira aux dames. Dans « J'ai construit la grande pyramide » les aspects très techniques sur la construction de l'édifice, qui ne sont en rien rébarbatifs, je tiens à la préciser, sont coupés par une romance entre le personnage principal et un être mystérieux dont il est tombé amoureux. Cet amour tient une place capitale dans le récit. Ajoutons à cela des ennemis prêts à tout pour le détruire et vous obtenez un roman passionnant aux multiples rebondissements.

J'ai pris énormément de plaisir à me replonger dans un livre de Christian Jacq et à retrouver cette période de l'histoire qui me fait rêver. Ce fut une vraie lecture plaisir !

Lien : http://que-lire.over-blog.co..
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Tres bel ouvrage,tres belle histoire.Une fois de plus Christian Jacq m'a emmenee sur cette terre d'Egypte que j'aime tant et qui me parle tant.
C'est avec beaucoup de succes qu'il a donne vie a la creation de la grande pyramide du pharaon Kheops.
Kheops,c'est la grande pyramide,c'est la derniere merveille du monde encore visible de nos jours mais c'est surtout des hommes(de l'architecte,maitre d'oeuvre,tailleurs de pierre,tireurs de traineaux,cuisiniers,couturiers,patissiers,bouchers,porteurs d'offrandesd,infirmiers,docteurs....hommes et femmes qui ont oeuvres et permis la realisation et la concretisation de cette oeuvre grandiose et monumentale.Il y a quelques annees,j'avais eu l'occasion de lire l'ouvrage de Gilles Dormion et j'avais eu beaucoup de difficultés a apprehender cet ouvrage technique.Grace a Christian Jacq,j'ai pu comprendre et me representer ce que toutes ces techniques élaboraient.
Tous ces hommes ont permis de nous faire vivre une aventure inoubliable,qui perdure toujours aujourd'hui
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Quand on commence la lecture d'un livre de Christian Jacq, qu'il parle d'Égypte ou non, que ce soit une enquête policière ou un roman historique, qu'il combine chacune de ces propositions entre elles, on sait qu'on va retrouver des petits cailloux blancs comme ceux du Petit Poucet. C'est d'ailleurs le cas de nombreux auteurs ; figures de styles, personnages récurrents, construction du texte. C'est souvent pourquoi on les aime (ou pas, selon les lecteurs). C'est comme retrouver de bons amis pour une nouvelle aventure ou bien un bon moment dans un fauteuil le livre à la main. « J'ai construit la Grande Pyramide » ne fait pas exception à la règle… L'âne grison s'appelle “Vent du Nord”, le chien “Geb”, et plus récemment “le Vieux”, amateur de bons vins, s'invitent dans cette histoire. Et on suit avec tendresse la romance entre le jeune héros et la belle inconnue.

Comme le titre l'indique, ce roman nous emmène sur le plateau de Guizeh encore vierge, en compagnie d'un jeune homme de 17 ans qui a fui son village pour une sombre histoire de bagarre. Découvert par le “Vieux” qui mène “Vent du Nord” à la recherche de bras pour travailler sur un chantier, il va participer à une aventure que nul ne pouvait imaginer. le Pharaon Khéops a demandé à ses architectes et maîtres d'oeuvre un nouveau projet architectural d'une telle ampleur que bien d'entre eux ne croient possible…

Des chapitres courts, des explications simples, des références accessibles et avérées, avec son sens du récit habituel, Ch. Jacq nous fera vivre pendant 400 pages la construction du monument le plus célèbre de l'humanité, le seul survivant des 7 merveilles du monde antique, la Pyramide de Khéops. Oh certes, ce n'est pas la première (Imhotep était le premier architecte du genre), mais ce sera la plus grande, la plus haute, et sans doute la plus belle. Plus qu'une demeure d'éternité, c'est le symbole de la communion entre les hommes et les Dieux, et loin des clichés communément traînés sur l'esclavage des bâtisseurs, c'est le récit de vingt ans d'un ouvrage érigé grâce au génie des architectes et de tous les corps de métiers réunis. C'est aussi un magnifique hommage au courage et à la fraternité entre tous ces artisans de l'impossible. Si on y ajoute la part de magie inhérente à la mythologie égyptienne, et des êtres malfaisants, humains ou non, sur fond de complots, on a tous les ingrédients indispensables à un récit attachant et qu'on a vraiment du mal à reposer quand il faut faire autre chose…

Une belle réussite, en un volume, ce qui est aussi une qualité !
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Citations et extraits (17) Voir plus Ajouter une citation
— Regarde ; que discernes-tu d’étonnant ?
Malgré l’obscurité croissante, les formes multiples du paysage minéral demeuraient perceptibles.
Et l’une d’elles me frappa.
— Cet énorme rocher… Ne serait-il pas l’antre des démons ?
— Si c’est le cas, ils en seront expulsés.
— Comment ?
— Une équipe d’artisans aguerris transformera ce rocher en une gigantesque sculpture, à tête de pharaon et à corps de lion. Il sera un veilleur aux yeux perpétuellement ouverts, le protecteur du site.
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Pendant les semaines qui suivirent, je ne cessais d'interroger la lune, en perpétuelle mutation ; j'appris à croître et à décroître, à ne pas désespérer lorsqu'elle était sur le point de disparaître, à ne pas clamer que la victoire était acquise quand elle atteignait la plénitude de son disque. Sacrifiant des heures de sommeil, j'associais mes observations à l'étude d'une liste de hiéroglyphes, remise par le vieux ; le papyrus avait beaucoup servi, mais les signes, tracés d'une manière admirable, m'enseignèrent le ciel, la terre et le monde souterrain. Allant à l'essentiel, les paroles de Thot, le scribe divin, m'élargirent le cœur.
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Voir la pyramide s’élever, assise après assise, procurait un véritable bonheur ; les géomètres étaient responsables de la précision des mesures, conscients qu’une mince erreur à la base provoquerait, au sommet, un décalage mortel. Ils ne cessaient de vérifier, et le nivellement, effectué toutes les dix assises, requérait un maximum de soins. En utilisant le niveau triangulaire à fil à plomb, une règle et une mire, ils évitaient les erreurs ; si nécessaire on retaillait les blocs.
Ceux de parement étaient du calcaire blanc et brillant de Tourah, d’une finesse exceptionnelle. Celui de Guizeh, plus grossier, suffisait pour le soutien ; et divers résidus de pierre composaient le remplissage. En ravalant au fur et à mesure qu’on montait, on corrigeait sans délai le moindre défaut.
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"Empreintes de souvenirs, les heures s'écoulèrent au gré d'un vent tiède ; je me détachais de mon souvenir mais ce n'était pas facile de mourir."
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À Guizeh nous disposions d’une carrière, au sud de la future pyramide, et des spécialistes détachaient chaque jour des blocs de la roche ; mais le calcaire, jaunâtre, était assez grossier, alors que celui de Tourah, fin et lisse, offrait une blancheur exceptionnelle, animée d’une lumière intérieure. À l’aide de pics en pierre dure, de maillets en bois et de ciseaux de cuivre, les meilleurs carriers du royaume s’échinaient dans de vastes salles d’une hauteur impressionnante et creusaient de profondes galeries. Cette pierre-là, tendre à l’extraction se durcissait sitôt exposée à l’air ; c’est pourquoi les spécialistes la préparaient à l’intérieur même de la carrière, avant le transport.
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Videos de Christian Jacq (26) Voir plusAjouter une vidéo
Vidéo de Christian Jacq
De sa plume savante et enchanteresse, Christian Jacq fait revivre Ramsès III, le dernier grand pharaon, et nous raconte la conspiration criminelle la mieux documentée de toute l'histoire égyptienne. En savoir plus https://bit.ly/ramsesIII
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